Le Tchad met à la disposition du Cameroun 10 hectares pour le transit de ses marchandises

Depuis le 09 janvier dernier, le directeur générales des douanes et des Droits indirects du Tchad, Ousmane Adam Dicki séjourne au Cameroun dans le cadre d’une concertation bilatérale.

 

Durant deux jours le Tchad et le Cameroun se sont concertés afin de trouver ensemble les conditions d’améliorations du transit entre ces deux pays. Pour cela, Ousmane Adam Dicki, le directeur générales des douanes et des Droits indirects du Tchad. Mais de prime abord, le Colonel tchadien a tenu a rassuré le gouvernement camerounais : le droit de transit des marchandises tchadienne ne lui sera pas enlevé.

Cette rencontre les acteurs des douanes et transit des deux pays entre dans le cadre de la mise en œuvre et du suivi du protocole d’accord d’assistance administrative mutuelle en matière douanière. Ce protocole a été signé le 24 aout 2016. Et depuis sa signature de nombreux points positifs ont pu être notés.

C’est notamment le cas de l’installation et l’opérationnalisation du bureau avancé des douanes tchadiennes à Douala au Cameroun. Egalement, le Tchad a mis à disposition des autorités camerounaises, une base logistique de 10 hectares spécialement pour le transit des marchandises vers lui.

A côté de ça on peut aussi citer ; le développement du titre de transit unique ; la libre circulation des produits alimentaires crus entre les deux pays ; la mise à disposition d’un numéro vert permettant la dénonciation des obstacles à la fluidité des marchandises à destination du Tchad ; l’exclusion des procédures des ventes aux enchères publique des marchandises en transit pour le Tchad.

Pour ce dernier jour de concertation, les experts des deux pays se sont entretenus sur des sujets variés tels que la procédure, le contrôle facilitation et sécurité, la dématérialisation des procédures etc.

 

 

Tchad : la réforme de l’enseignement désormais appliqué

Elle concerne la distinction entre le président d’université et le recteur d’académie.

 

La récente réforme du système éducatif met en place une nouvelle subdivision dans les instances dirigeantes des universités avec la distinction entre le président d’université et le recteur d’académie. Le ministre de l‘Enseignement supérieur, David Houdeingar a expliqué ce mercredi 9 janvier les changements apportés par la réforme.

Auparavant, le terme utilisé était celui de recteur d’université. Un décret du chef de l’Etat a remplacé cette dénomination par celle de président d’université. Et ce, afin d’éviter la confusion récurrente entre recteurs d’universités et recteurs d’académies

Le recteur d’académie est chargé d’appliquer, conformément aux orientations ministérielles, l’organisation fonctionnelle de l’académie et des services départementaux de l’éducation nationale. Ce service départemental couvre à peu près 6 départements du système éducatif que sont : le ministère de l’Enseignement supérieur, celui en charge de l’Education nationale, celui en charge de la Culture, celui en charge de la Jeunesse et des Sports, celui en charge de la Formation professionnelle et celui en charge de la Protection sociale. « Le recteur est chargé d’appliquer les orientations de ces différents ministres au niveau de sa zone d’activité », selon David Houdeingar.

Les missions du recteur d’université sont aussi clairement définies. Il assure la direction générale de l’université et veille au fonctionnement des facultés, des instituts et des services de l’université.

 

 

 

Tchad : le Haut conseil des collectivités convoqué le 15 janvier

Dans un décret publié le 10 janvier Idriss Deby a convoqué une session ordinaire du Haut conseil des collectivités autonomes et des chefferies traditionnelles.

 

Le 15 janvier 2019 les chefs de cantons et les sultans tchadiens se réuniront au tour du Président de la République au cours d’une session ordinaire. Le Président Idriss Deby a signé un décret le 10 janvier convoquant le Haut conseil des collectivités autonomes et des chefferies traditionnelles (HCCACT).

C’est Le 21 novembre 2018 dernier que le Président tchadien avait nommé par décret 51 hauts conseillers devant siéger dans le HCCACT.

L’ordonnance portant organisation et fonctionnement du HCCACT, l’établit comme une assemblée consultative qui a pour mission d’étudier et de donner un avis motivé sur les politiques de décentralisation, d’aménagement et de développement du territoire, sur les questions relatives aux chefferies traditionnelles et participe au règlement non juridictionnel des conflits. Le Haut Conseil comprend 45 membres investis pour un mandat de six ans non renouvelables.

 

Tchad : la Sotel a un nouveau président de conseil d’administration

Il s’agit de Maître Philippe Housseini, avocat au barreau du Tchad.

 

La nouvelle est tombée dans la soirée du 10 janvier. Maître Philippe Housseini est le nouveau président du conseil d’administration de la société des télécommunications du Tchad (Sotel Tchad). C’est par un décret présidentiel qu’il s’est vu promu à ce poste.

Pour rappel c’est Maître Philippe Housseini qui a défendu les intérêts du Tchad lors du procès contre l’organisation l’Arche de Noé en 2007.

La Société des Télécommunications du Tchad (SOTEL TCHAD) crée le 17 Août 1998, est une société d’état à caractère commerciale issue de la fusion des activités des télécommunications de l’office national des postes et télécommunications (ONPT) et de la société des télécommunications internationales du Tchad (TIT).

Mise en service depuis le 1er Juin 2000, elle est dotée d’une autonomie de gestion. Placée sous la tutelle du Ministère des postes et des nouvelles technologies de Communication, la Sotel Tchad est principalement chargée de l’exploitation de réseau de télécommunications de base (service fixe), l’Internet et aussi le cellulaire.

Elle applique le respect des conventions et accords de l’U.I.T et d’autres unions régionales auxquelles le gouvernement de la République du Tchad est membre.

 

 

 

Tchad: des étudiants en grève devant l’Institut des arts et métiers de Biltine

Il s’agit des étudiants de troisième promotion de cette école, ils veulent entrer en possession de leurs diplômes qu’ils attendent depuis six ans.

 

Les étudiants de la troisième promotion de l’Institut national Supérieur des Arts et Métiers de Biltine ont organisé un sit in du 10 janvier 2019 devant le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Ils revendiquent leurs diplômes qu’ils attendent depuis six ans.

C’est près d’une cinquantaine d’étudiants qui se sont donnés rendez-vous dès six heures du matin dans les alentours du ministère attendant l’arrivée du ministre David Houdingar Ngarimaden. A l’arrivée du ministre, les étudiants se sont regroupés lui empêchant l’accès au ministère. « Ca fait six ans que nous attendons notre licence M. Le ministre » s’exclame quelques étudiants dans un brouhaha total.

Le porte-parole des étudiants de la troisième année de l’Institut national Supérieur des Arts et Métiers de Biltine, Singnon Bourdannet Patouki, de préciser qu’ils ont fini depuis 2015 mais attendent la soutenance en vain jusqu’à ce jour. «  Tantôt ce sont les enseignants qui refusent, tantôt c’est l’administration qui tarde à programmer. Finalement nous sommes abandonnés et sans accès à notre diplôme », dit le porte-parole des étudiants  Singnon Bourdannet Patouki.

 

 

Tchad : des militaires blessés soigné à la base française

Ils sont sept militaires tchadiens à avoir subi une opération en début de cette semaine dans la capitale, N’Djamena.

 

Sept blessés d’affrontements intercommunautaires au nord du Tchad ont subi une opération chirurgicale à N’Djamena cette semaine. Quatre d’entre eux ont été opérés ce lundi 7 janvier tandis que les trois autres ont subi une opération le lendemain, mardi 8 janvier. Ils ont été pris en charge par la base militaire française à N’Djamena.

Une huitième personne a quitté l’hôpital tandis qu’une neuvième personne est grièvement blessée. Elle se trouve à l’hôpital de la Renaissance de N’Djamena mais n’a toujours pas subi une opération car l’hôpital exige le paiement de la somme de huit millions Francs CFA pour entamer les soins.

Des violences intercommunautaires ont éclaté le 28 décembre dernier entre deux groupes d’orpailleurs à Kouri Bougoudi, une zone aurifère située à l’extrême Nord du Tchad, frontalière de la Libye.

La tension est redescendue et plusieurs appels au calme ont été lancés. « Au-delà de nos différences, nous sommes avant tout des frères, nous sommes tous des tchadiens », a déclaré le chef de canton de Dar Assala, Alcharif Ousman Hissein Albarri qui a affirmé sa solidarité et sa compassion aux familles des victimes.

Le gouvernement a demandé aux chefferies traditionnelles de mieux s’impliquer dans la gestion des conflits, notamment avec l’avènement de la 4ème République.

D’après le ministre de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, Mahamat Abali Salah, « il y a quelques mois, le gouvernement a demandé à la population de quitter ces zones. C’est une annonce préventive pour prévenir ce genre de conflits et préserver la sécurité de la population ».

Entre la Libye, le Niger et le Tchad, c’est une zone non contrôlée où l’on trouve « n’importe quoi, des coupeurs de route, des voleurs ». « Le Tchad à travers cette communication a voulu protéger la population. Si aujourd’hui nous trouvons que des gens se sont affrontés, nous considérons qu’ils sont hors-la-loi. Pour bénéficier de la couverture et de la protection de l’Etat, il faut être un bon citoyen », a estimé le ministre.

Amina P. Longoh : « l’accès à des commodités de base (…) doit être à la portée de tous »

La philanthrope tchadienne, Amina Priscille Longoh, fait actuellement l’objet de nombreuses rumeurs concernant une prétendue futur entrée en politique.

 

Parlez-nous de votre Parcours Associatif ?

Etre proche des vulnérables est pour moi plus qu’une vocation, surtout dans une société où on avait tendance à donner à la femme une place de dernier choix. J’en ai vécu les conséquences durant toute mon enfance et créer une fondation pour porter soutien à cette couche a donc été une ambition d’enfance. L’histoire se concrétise en début 2016 quand j’avais initié une collecte de fonds sur les réseaux sociaux pour aider une femme démunie à faire opérer sa fille de 2 ans qui avait le cancer de l’œil. Malheureusement on a agi un peu tard et on n’a pas pu sauver la fille, (paix a son âme). En fin 2016, je me suis dit que le moment était déjà arrivé de concrétiser le projet de la Fondation pour pouvoir agir en temps réel. On l’a donc nommé Tchad Helping Hands qui traduit la Solidarité autour des causes sociales.

Vous êtes souvent aux cotés des personnes démunies et enfants défavorisés, quelle est votre motivation ?

Je pense que l’accès à des commodités de base tels que l’éducation, l’accès à l’eau potable et les services de santé doit être à la portée de tous. Peu importe le rang social. Je voudrais aussi aider à construire un Tchad dans lequel  chaque femme ou chaque jeune fille pourra créer le mode de vie qu’elle souhaite adopter, sans être marginalisée. Je suis convaincue qu’une société  dans laquelle les femmes ne sont pas marginalisées sur le plan socio-économique sera une société plus  juste, plus solidaire et plus prospère.

Ces derniers temps on vous voit côtoyer des hommes d’Etat et hommes politiques. Avez-vous des ambitions politiques ?

J’ai déjà une ambition : faire le Social.  Maintenant il faut reconnaître que l’ambition politique pourrait  exister dans chaque âme, seulement il faudra faire la différence entre l’ambition personnelle et l’ambition qu’on peut porter pour son pays.

Comment vous voyez-vous dans les cinq prochaines années ?

Lancer officiellement mon cabinet de conseil en communication/gestion de crises, et faire profiter les bénéfices à un nombre plus important des personnes démunies.

 

 

Tchad : Idriss a effectué une mini-tournée dans le nord-est du pays

Alors qu’il a récemment séjourné à Am-Djarass, le Chef de l’Etat en a profité pour effectuer une tournée dans certaines localités de la partie nord-est du pays.

 

C’est par le département de Dar-Bahr qu’a débuté la mini-tournée du Président de la République dans le nord-est. La ville de Torbol a constitué la première étape de cette visite de trois jours dans le département. Durant son passage à Torbol, Idriss Deby a eu une rencontre avec les autorités administratives, traditionnelles, chefs militaires, leaders religieux et responsables du MPS.

Au cours de cette réunion, le dirigeant tchadien a rappelé aux autorités les que la 4e République mis en place porte avec elle les notions de la paix et la sécurité. Représentant le renouveau, la nouvelle république sera donc l’incarnation de la cohabitation pacifique, de l’orthodoxie administrative et financière. D’ailleurs Idriss Deby prévient : « Toute personne qui ne change pas de comportement ou feigne d’ignorer les lois de la République me trouvera au travers de son chemin ».

Le cap a ensuite été mis sur la localité de Kalaït. Ici le Chef de l’Etat a effectué des visites de terrain sur plusieurs chantiers. Ainsi constatant l’arrêt des travaux sur les chantiers de construction de deux écoles et d’un lycée moderne, il en a ordonnée la reprise rapide des travaux. A côté de ça, il a pu constater la réalisation complète des travaux de construction du camp militaire de Kalaït. Il ne reste plus qu’au gouvernement de réceptionner l’ouvrage.

Autre localité qui a accueilli le Président de la République, c’est kadjmar. Le lieu est situé à quelques 20 km de la ville d’Arada dans la province de Wadi Fira. Dans cette ville Idriss Deby après avoir admiré le travail des artisans de la place, a eu une réunion de travail avec les autorités administratives, politiques, religieuses, militaires et civiles de la ville. Comme à Torbol, le dirigeant a parlé du vivre-ensemble, de la paix, de la sécurité, de la cohésion sociale et de l’amour de la patrie.

« Pour lui, la nouvelle république, la 4ème,  appelle à de nouvelles mentalités et de nouveaux comportements. Le Chef de l’Etat n’a pas également omis d’attirer l’attention des autorités à divers niveaux, du danger du phénomène de l’immigration vers la Libye des jeunes tchadiens » peut-on lire sur le site de la présidence. Retour, il est reparti avec les doléances du peuple de Wadi Fira concernant les difficultés d’accès à l’eau potable qu’ils rencontrent dans ce département.

 

 

Tchad : réunion sur le système éducatif tchadien

La rencontre a eu lieu hier 09 janvier et a été présidé par le ministre Secrétaire général de la présidence Kalzeubé Payimi Deubet en présence des acteurs du secteur de l’éducation.

 

 

Le Ministre d’Etat, Ministre Secrétaire général de la Présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet, a réuni autour de lui le 09 janvier dernier ministres et cadres des départements ministériels concernant l’éducation, Conseillers du Chef de l’Etat, représentants des partenaires techniques, financiers et sociaux. Il était question au cours de cette rencontre de parler du système éducatif.

Ces acteurs de l’éducation tchadienne ont ainsi pu faire le point du secteur, au terme du 1er trimestre de l’année scolaire. Il en ressort que la machine de l’éducation est bien en marche, en dépit des contraintes récurrentes. Le ministre Aboubakar Assidick Tchoroma a d’ailleurs appelé à voir ces contraintes comme des défis à relever.

Selon le site de la présidence, pour ce qui est « des mesures à appliquer dans l’immédiat, les efforts sont également mobilisés pour la bonne conduite des reformes dont certaines ont abouti à la création des académies. Académies qui, aux yeux du ministre d’Etat Kalzeubet Payimi Deubet, exigent beaucoup de sacrifice en vue de leur opérationnalisation pour le grand bien de l’école tchadienne. De ces réformes, les partenaires attendent aussi une décentralisation du système éducatif. Hans Rudolf Felber de la coopération suisse, y voit un moyen de faire évoluer les indicateurs de performances dans le sens souhaité ».

Kalzeubet Payimi Deubet s’est dit disposé à une rencontre avec les syndicalistes afin de faire la lumière sur le problème de « l’interminable recensement de l’Inspection générale d’Etat ». Pour le ministre ce dialogue est la solution qui pourrait conduire « à un pacte social durable sans lequel il serait difficile de consolider les acquis et de relever les défis liés au changement de paradigme qu’exige une école de qualité ».

 

 

Tchad : le SWEED offre 19 voitures au ministère de la santé

Le don a été remis au ministère tchadien ce mercredi 09 janvier 2019.

 

Le ministère de la Santé publique a bénéficié, ce mercredi 9 janvier, d’un don de 19 véhicules de la part de la coopération SWEED (Sahel Women Empowerment and Demographic Dividend Project ou Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel, en français) dans le cadre de l’autonomisation de la femme et du dividende démographique.

Ces véhicules sont composés entre autres de 7 bus de transports des élèves des écoles de santé, de 5 Hardtop et de 7 Toyota Hilux. La cérémonie de réception de ces véhicules a été présidée par le secrétaire d’Etat à l’Economie et à la Planification du développement, Hissein Tahir Sougoumi.

Ce projet qui couvre six pays (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Mauritanie et Tchad) a été créé le 18 avril 2015. Il a pour principal objectif d’accélérer la transition démographique (réduction du taux de fécondité et de la mortalité infantile) et déclencher le dividende démographique (croissance économique) et la réduction des inégalités entre les sexes dans la région du Sahel.