Tchad: pourquoi Boukar Michel et Ndolenodji Alixe Naïùnaye ont été remerciés

Un décret présidentiel publié le 11 janvier dernier a annoncé le départ du gouvernement des ministres du Pétrole et sa collègue des Postes et Télécommunications.

 

C’est un article publié par le site de RFI qui révèle les raison du limogeage de Boukar Michel, ex ministre du Pétrole et Ndolenodji Alixe Naïùnaye ancienne ministre des Postes et Télécommunications. Les deux ont été limogés de leurs postes ministériels par un décret signé par le Président  Idriss Deby le 11 janvier.

Ainsi, selon l’AFP Boukar Michel a été sorti du gouvernement à cause d’une double attribution d’un bloc pétrolier qu’il aurait fait à la fois à des entreprises chinoises et taiwanaises. Idriss Deby n’aurait pas apprécié et l’aurait licencié alors qu’il était en mission hors du pays.

Pour ce qui est de Ndolenodji Alixe Naïùnaye, c’est son entêtement qui lui a valu d’être éjectée du gouvernement. « Engagée dans un bras de fer, depuis deux mois, avec des responsables d’organismes sous sa tutelle mais proches de la famille présidentielle, la ministre a décidé de jouer son va-tout en les suspendant de leurs fonctions » explique le média français.

Rappelons que c’est le quatrième remaniement ministériel qui intervient dans le pays en six mois. Mais surtout depuis l’avènement de la quatrième République.

 

Tchad : une dizaine de morts dans des affrontements entre rebelles tchadiens et soudanais

Les combats auraient eu lieu sur le site aurifère de Kouri Bougoudi et ils opposaient les rebelles du CCMSR et les rebelles soudanais du MJE.

 

Ils seraient environ 60 personnes à avoir perdu la vie le 12 janvier dernier dans la localité de Kouri Bougoudi. Cette zone aurifère tchadienne a été le théâtre de violents combats entre deux groupes rebelles. Il s’agit des éléments du CCMSR (Conseil de commandement militaire pour le salut de la République) un mouvement rebelle tchadien et ceux du MJE (Mouvement pour la justice et l’égalité) un groupe rebelle soudanais, jugé proche du gouvernement de N’Djamena.

Selon le directeur de cabinet du CCMSR, Cheikh Tahir, « Les membres du MJE ont attaqué nos positions dans Kouri Bougoudi puis nous avons riposté ». Selon des sources de l’AFP, une colonne de dizaines de véhicules du MJE est arrivée samedi 12 janvier depuis une base dans le sud libyen, et se serait trouvée sur le chemin du CCMSR.

Cette attaque du MJE serait une réponse à l’attaque meurtrière en décembre à Kouri Bougoudi d’orpailleurs du même groupe ethnique. Et les rebelles du CCMSR affirment que des forces gouvernementales tchadiennes ont épaulé le MJE lors d’un second accrochage samedi soir. Déclaration que dément le gouvernement tchadien. En effet, pour les autorités tchadiennes, « il ne se passe rien » à Kouri Bougoudi.

Selon un bilan du Mahamat Ali, chef du nouveau Mouvement rebelle pour le Développement et la Démocratie,  les affrontements ont fait 67 morts et plusieurs blessés côté rebelle soudanais. Tandis que 3 morts et 12 blessés sont enregistrés côté rebelles tchadiens. Des pertes en véhicules sont également à déplorer.

Tchad : des braconniers arrêtés avec de l’huile d’autruche

Cette huile est très recherchée par les braconniers qui la revendent aux tradi-praticiens.

 

Les faits se sont déroulés la semaine dernière près de la localité de Garia dans le département du Fitri. Les trois présumés braconniers auraient abattu plusieurs autruches. Et malheureusement pour eux, ils ont été surpris par les agents des services secrets  alors qu’ils transportaient les restes de ces animaux protégés.

Selon les premiers éléments de l’enquête, ces braconniers opéraient régulièrement dans cette  zone à l’aide des filets et  des armes de fabrication traditionnelle appelées calibre 12. L’autruche, cet oiseau coureur de grande taille, est très recherchée par les chasseurs pour son huile très utilisée par certains tradi-praticiens.

Lors de la présentation de ces braconniers au siège de l’ANS d’Ati, le représentant du gouverneur du Batha, en l’occurrence le préfet du département du Batha-Ouest Ahmat Tidjani Moussa, a d’abord félicité et encouragé les hommes de sécurité pour leurs actions en faveur de la protection de l’environnement.

Il a ensuite annoncé que ces braconniers seront aussitôt déférés au tribunal de Grande instance d’Ati pour répondre de leurs actes. Rappelons que l’autruche est un oiseau forestier entièrement protégé par la loi 14 régissant la faune et la flore au Tchad.

Tchad : le Comité paritaire a été installé

C’était au cours d’une cérémonie présidé par le Ministre Secrétaire général de la Présidence Kalzeubé Payimi Deubet. Elle a eu lieu ce 11 janvier au Palais du 15 janvier.

 

Ils ont pour mission, l’assainissement du fichier de solde et du suivi de l’audit des diplômes des agents civils de l’Etat. Ils, ce sont les membres Comité paritaire. Ces Tchadiens issus du gouvernement et des organisations syndicales ont été installé ce matin par Ministre Secrétaire général de la Présidence Kalzeubé Payimi Deubet.

Ils ont donc 45 jours pour conduire et coordonner les opérations d’assainissement des fichiers de l’ensemble des agents civils de l’Etat. « Il leur revient également la charge du suivre de l’audit des diplômes,  en collaboration avec le cabinet adjudicataire du marché dans un délai raisonnable » leur a rappelé le ministre.

« En prenant officiellement fonction, les membres du Comité paritaire savent que le temps qui leur est accordé ne laisse aucune chance au repos. Car leurs conclusions doivent proposer toutes les actions nécessaires pour mieux maitriser les effectifs et la masse salariale de l’ensemble des agents civils de l’Etat » note la présidence.

Selon le ministre Kalzeubé Payimi Deubet, cette installation prouve la volonté du gouvernement d’appliquer dans tout son contenu le protocole d’accord signé le 26 octobre 2018 avec les syndicats.

 

 

 

Tchad: deux ministres remerciés

Il s’agit du ministre du Pétrole et de l’Energie et de celui des Postes et des Nouvelles technologies de l’information et de la communication.

 

Cette journée du 11 janvier sera sans doute une journée noire pour Boukar Michel et Ndolenodji Alixe Naimbaye. Les deux ministres ont été démis de leurs fonctions de ministre par le Président de la République Idriss Deby.

Ils occupaient respectivement le poste de ministre du Pétrole et de l’Energie, Boukar Michel et de ministre des Postes et des Nouvelles technologies de l’information et de la communication. Pour le moment les raison de leur sortie du gouvernement n’ont pas été rendu publiques.

Selon le site alwihdainfo, l’intérim est assuré par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Oumar Yaya Hissein.

Pour rappel c’est lors du remaniement du 7 mai 2018 dernier que ces deux désormais ex ministre avaient rejoint le gouvernement. Avant sa nomination Boukar Michel occupait le poste de directeur général de la Société des Traitements des Déchets et d’Assainissements (SOTRADA). Pour ce qui est de Ndolenodji Alixe Naimbaye,  elle était à la tête de la Direction générale de la Chambre de commerce. Ils n’auront donc pas tenu un an dans leurs fauteuils.

 

 

 

Le Tchad met à la disposition du Cameroun 10 hectares pour le transit de ses marchandises

Depuis le 09 janvier dernier, le directeur générales des douanes et des Droits indirects du Tchad, Ousmane Adam Dicki séjourne au Cameroun dans le cadre d’une concertation bilatérale.

 

Durant deux jours le Tchad et le Cameroun se sont concertés afin de trouver ensemble les conditions d’améliorations du transit entre ces deux pays. Pour cela, Ousmane Adam Dicki, le directeur générales des douanes et des Droits indirects du Tchad. Mais de prime abord, le Colonel tchadien a tenu a rassuré le gouvernement camerounais : le droit de transit des marchandises tchadienne ne lui sera pas enlevé.

Cette rencontre les acteurs des douanes et transit des deux pays entre dans le cadre de la mise en œuvre et du suivi du protocole d’accord d’assistance administrative mutuelle en matière douanière. Ce protocole a été signé le 24 aout 2016. Et depuis sa signature de nombreux points positifs ont pu être notés.

C’est notamment le cas de l’installation et l’opérationnalisation du bureau avancé des douanes tchadiennes à Douala au Cameroun. Egalement, le Tchad a mis à disposition des autorités camerounaises, une base logistique de 10 hectares spécialement pour le transit des marchandises vers lui.

A côté de ça on peut aussi citer ; le développement du titre de transit unique ; la libre circulation des produits alimentaires crus entre les deux pays ; la mise à disposition d’un numéro vert permettant la dénonciation des obstacles à la fluidité des marchandises à destination du Tchad ; l’exclusion des procédures des ventes aux enchères publique des marchandises en transit pour le Tchad.

Pour ce dernier jour de concertation, les experts des deux pays se sont entretenus sur des sujets variés tels que la procédure, le contrôle facilitation et sécurité, la dématérialisation des procédures etc.

 

 

Tchad : la réforme de l’enseignement désormais appliqué

Elle concerne la distinction entre le président d’université et le recteur d’académie.

 

La récente réforme du système éducatif met en place une nouvelle subdivision dans les instances dirigeantes des universités avec la distinction entre le président d’université et le recteur d’académie. Le ministre de l‘Enseignement supérieur, David Houdeingar a expliqué ce mercredi 9 janvier les changements apportés par la réforme.

Auparavant, le terme utilisé était celui de recteur d’université. Un décret du chef de l’Etat a remplacé cette dénomination par celle de président d’université. Et ce, afin d’éviter la confusion récurrente entre recteurs d’universités et recteurs d’académies

Le recteur d’académie est chargé d’appliquer, conformément aux orientations ministérielles, l’organisation fonctionnelle de l’académie et des services départementaux de l’éducation nationale. Ce service départemental couvre à peu près 6 départements du système éducatif que sont : le ministère de l’Enseignement supérieur, celui en charge de l’Education nationale, celui en charge de la Culture, celui en charge de la Jeunesse et des Sports, celui en charge de la Formation professionnelle et celui en charge de la Protection sociale. « Le recteur est chargé d’appliquer les orientations de ces différents ministres au niveau de sa zone d’activité », selon David Houdeingar.

Les missions du recteur d’université sont aussi clairement définies. Il assure la direction générale de l’université et veille au fonctionnement des facultés, des instituts et des services de l’université.

 

 

 

Tchad : le Haut conseil des collectivités convoqué le 15 janvier

Dans un décret publié le 10 janvier Idriss Deby a convoqué une session ordinaire du Haut conseil des collectivités autonomes et des chefferies traditionnelles.

 

Le 15 janvier 2019 les chefs de cantons et les sultans tchadiens se réuniront au tour du Président de la République au cours d’une session ordinaire. Le Président Idriss Deby a signé un décret le 10 janvier convoquant le Haut conseil des collectivités autonomes et des chefferies traditionnelles (HCCACT).

C’est Le 21 novembre 2018 dernier que le Président tchadien avait nommé par décret 51 hauts conseillers devant siéger dans le HCCACT.

L’ordonnance portant organisation et fonctionnement du HCCACT, l’établit comme une assemblée consultative qui a pour mission d’étudier et de donner un avis motivé sur les politiques de décentralisation, d’aménagement et de développement du territoire, sur les questions relatives aux chefferies traditionnelles et participe au règlement non juridictionnel des conflits. Le Haut Conseil comprend 45 membres investis pour un mandat de six ans non renouvelables.

 

Tchad : la Sotel a un nouveau président de conseil d’administration

Il s’agit de Maître Philippe Housseini, avocat au barreau du Tchad.

 

La nouvelle est tombée dans la soirée du 10 janvier. Maître Philippe Housseini est le nouveau président du conseil d’administration de la société des télécommunications du Tchad (Sotel Tchad). C’est par un décret présidentiel qu’il s’est vu promu à ce poste.

Pour rappel c’est Maître Philippe Housseini qui a défendu les intérêts du Tchad lors du procès contre l’organisation l’Arche de Noé en 2007.

La Société des Télécommunications du Tchad (SOTEL TCHAD) crée le 17 Août 1998, est une société d’état à caractère commerciale issue de la fusion des activités des télécommunications de l’office national des postes et télécommunications (ONPT) et de la société des télécommunications internationales du Tchad (TIT).

Mise en service depuis le 1er Juin 2000, elle est dotée d’une autonomie de gestion. Placée sous la tutelle du Ministère des postes et des nouvelles technologies de Communication, la Sotel Tchad est principalement chargée de l’exploitation de réseau de télécommunications de base (service fixe), l’Internet et aussi le cellulaire.

Elle applique le respect des conventions et accords de l’U.I.T et d’autres unions régionales auxquelles le gouvernement de la République du Tchad est membre.

 

 

 

Tchad: des étudiants en grève devant l’Institut des arts et métiers de Biltine

Il s’agit des étudiants de troisième promotion de cette école, ils veulent entrer en possession de leurs diplômes qu’ils attendent depuis six ans.

 

Les étudiants de la troisième promotion de l’Institut national Supérieur des Arts et Métiers de Biltine ont organisé un sit in du 10 janvier 2019 devant le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Ils revendiquent leurs diplômes qu’ils attendent depuis six ans.

C’est près d’une cinquantaine d’étudiants qui se sont donnés rendez-vous dès six heures du matin dans les alentours du ministère attendant l’arrivée du ministre David Houdingar Ngarimaden. A l’arrivée du ministre, les étudiants se sont regroupés lui empêchant l’accès au ministère. « Ca fait six ans que nous attendons notre licence M. Le ministre » s’exclame quelques étudiants dans un brouhaha total.

Le porte-parole des étudiants de la troisième année de l’Institut national Supérieur des Arts et Métiers de Biltine, Singnon Bourdannet Patouki, de préciser qu’ils ont fini depuis 2015 mais attendent la soutenance en vain jusqu’à ce jour. «  Tantôt ce sont les enseignants qui refusent, tantôt c’est l’administration qui tarde à programmer. Finalement nous sommes abandonnés et sans accès à notre diplôme », dit le porte-parole des étudiants  Singnon Bourdannet Patouki.