Tchad : le Premier ministre italien séjourne à N’Djamena

Arrivé hier dans la capitale tchadienne, Giuseppe Conte est reçu ce matin au palais du 15  janvier par le Président Idriss Deby.

 

Le Premier ministre italien et le Président tchadien se sont réunis ce 16 janvier. Giuseppe Conte et Idriss Deby ont parlé de la redynamisation de la coopération bilatérale. Après une chaleureuse  accolade et une poignée de main les deux hommes, ils sont passés aux choses sérieuses. Ils ont fait le tour d’horizon des domaines qui fortifieront la coopération bilatérale. Mais également des questions migratoires et sécuritaires qui préoccupent Rome et N’Djaména. Un point d’honneur a été aussi mis sur le développement.

Le Tchad est engagé sur la voie de son émergence malgré la récession économique planétaire et l’appui de l’Italie donnera un coup de fouet à cette ambition. L’entrevue sera ensuite élargie aux délégations. Les sujets abordés et la dynamique nouvelle à imprimer à la coopération bilatérale laissent transparaître aisément que le Tchad et l’Italie partagent des visions communes sur bon nombre de domaines.

 

Tchad : l’Etat reprend le passif du producteur de Cotontchad

Un protocole d’accord a été signé entre le gouvernement et la société Olam le lundi 14 janvier dernier à cet effet.

 

Le gouvernement tchadien et la société singapourienne de négoce Olam ont signé lundi un protocole d’accord prévoyant un engagement de l’Etat à prendre en charge le passif du principal producteur de coton Cotontchad, selon un communiqué publié mardi.

« L’Etat s’engage à prendre en charge le passif de la Cotontchad Société Nouvelle (SN) » évalué à plus de 35 milliards de FCFA, soit 53,36 millions d’euros, selon le texte du protocole.

En avril dernier, Olam est entrée à hauteur de 60% dans le capital de Cotontchad, basée à Moundou (sud), jusque-là entreprise publique détenue par l’Etat. L’entrée de la société singapourienne de négoce et de courtage alimentaire avait pour but de redresser le producteur, qui était fortement endetté. Selon un fonctionnaire du ministère des Finances, le texte mentionnait plutôt un passif de 44 milliards FCFA (67,08 millions d’euros) au lieu de 35 milliards.

« Une équipe technique avait été mise en place pour examiner le passif et a abouti au montant de 35 milliards », a-t-il expliqué. L’Etat a réitéré son soutien à Olam « qui vise à porter la production à 300.000 tonnes d’ici à 2023 », a indiqué le ministre des Mines, du développement industriel, commercial et de la promotion du secteur privé, Ahmat Bachir. « L’Etat s’occupera du passif de la société et nous allons nous occuper du futur », a déclaré le directeur général de la Cotontchad SN, et représentant d’Olam international au Tchad, Jacky Rivière.

Depuis avril, la production de la société a baissé et plusieurs personnes ont été placées en chômage technique.

Tchad : des clandestins retrouvés dans le nord

Ils étaient au nombre de 33. Certains d’entre eux sont soupçonnés d’être des orpailleurs et se rendaient en Libye.

 

Les forces de défense et de sécurité ont appréhendé la semaine dernière dans la province du Borkou, 33 présumés orpailleurs et voyageurs clandestins âgés de 15 ans à 35 ans qui se rendaient vers la Libye.

14 d’entre eux ont été retrouvés à 35 km au nord de la province du Borkou lors d’une patrouille des forces du groupement n°2 de la gendarmerie de la zone. 19 autres ont été retrouvés dans un quartier de la ville de Faya par des éléments de la police de secteur de surveillance territoriale.

Le groupe a été abandonné par des passeurs qui ont pris la fuite. D’après les premiers témoignages recueillis par les forces de l’ordre, chacun des voyageurs aurait payé 50.000 Francs CFA de frais de transport pour être acheminé au nord du Tchad puis en Libye. Ils sont généralement vendus en Libye à 500.000 Francs CFA, affirme une source sécuritaire.

Le commissaire du secteur de surveillance territoriale, Mahamat Abderahim et le colonel Issa Korei, chef de mission à la gendarmerie ont déclaré qu’ils poursuivront leur mission afin de contrecarrer toute personne qui contrevient aux dispositions sécuritaires.

Le secrétaire général de la province du Borkou, Abakar Hissein qui a représenté le gouverneur de la province, a félicité les forces de défense et de sécurité pour leur travail. Il les a exhorté à accroitre les patrouilles afin de démanteler les réseaux frauduleux.

Les 33 individus interpellés ont été remis à l’Organisation internationale des migrants (OIM). Ils seront acheminés dans leur province d’origine.

Tchad : le Premier ministre italien attendu ce jour à N’Djamena

La visite débutera ce mardi 15 janvier 2019.

 

Le Premier ministre italien, Giuseppe Conte est attendu au Tchad pour une visite officielle de 48h. L’annonce a été faite  y a quelques heures par la présidence de la République.

Giuseppe Conte, né le 8 août 1964 à Volturara Appula, est un juriste et homme d’État italien. Professeur de droit privé, alors inconnu de la scène politique, il est nommé président du Conseil des ministres en mai 2018 dans le cadre de l’alliance entre le M5S et la Ligue à la suite des élections générales.

Il prend ainsi la tête d’un gouvernement de coalition entre le Mouvement 5 étoiles et la Ligue du Nord. Son nom est proposé à la suite de deux entretiens entre, d’une part, le président de la République, Sergio Mattarella, et d’autre part, Luigi Di Maio et Matteo Salvini, chefs de file respectifs du Mouvement 5 étoiles et de la Ligue.

Tchad : une campagne internationale d’ISF pour le retour d’internet

Internet sans frontière va organiser à partir du 19 janvier prochain des manifestations à Paris et à N’Djamena.

 

Diffusée en ligne et hors ligne, cette campagne démarrera par des manifestations à Paris et à N’Djamena.  Il est aussi envisagé une levée de fonds pour financer des accès VPN pour les internautes tchadiens, ainsi que des discussions sur les réseaux sociaux autour du hashtag #MaallaGatétou qui signifie « pourquoi avez-vous coupé », en arabe tchadien. Chaque mois jusqu’à juin 2019, de nouvelles actions seront proposées, a fait savoir ISF à travers un communiqué rendu public aujourd’hui, 14 janvier 2019.

Pour Internet sans frontières, le Tchad est parmi les pires États de la planète s’agissant du respect des droits numériques. Depuis la réélection contestée en avril 2016 du président Idriss Déby, plus de 400.000 internautes tchadiens sont régulièrement privés d’un accès normal à Internet et aux réseaux sociaux pour des raisons politiques. « A cette censure gouvernementale s’ajoutent le coût exorbitant d’accès à Internet, et la qualité médiocre de la connexion, imposés par les compagnies de télécommunications », peut-on lire dans le communiqué.

Après une campagne menée par Internet Sans Frontières Tchad, le coût d’1Go de connexion est passé en novembre 2018 de 12 000 à 7 000 FCFA (environ 11 euros). Selon ISF, ces entraves à la pénétration et au développement d’Internet au Tchad violent le droit International, et rendent hors d’atteinte l’objectif de développement durable n°9c, qui promeut l’accès à Internet à un coût abordable d’ici à 2020.

« Les droits numériques des Tchadiens demeurent systématiquement bafoués. Les actions en justice devant des juridictions nationales et internationales n’ont pas permis de rétablir les droits des citoyens d’accéder à un Internet libre, ouvert et à un prix raisonnable » a fait savoir ISF. Face à cette situation, l’organisme lance un appel aux internautes tchadiens, africains et du monde, ainsi qu’aux organisations de défense des droits humains à participer à une campagne internationale et citoyenne d’actions pour l’établissement d’un Internet libre et accessible au Tchad.

« La cyber-brutalité et le verrouillage de l’espace numérique par les autorités tchadiennes démontrent clairement la montée des pratiques autoritaires sur Internet. Si rien n’est fait, les bienfaits d’Internet pour le progrès démocratique dans le monde, notamment en Afrique, seront réduits à néant, » a déclaré Abdelkerim Yacoub Koundougoumi, Responsable Afrique Centrale d’Internet Sans Frontières.

Tchad : Benjamin Netanyahu sera bientôt là

Cette visite a pour but de sceller officiellement le rétablissement des relations entre Israël et le pays d’Idriss Deby.

 

Selon le site internet alwihdainfo.com, « le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu est attendu dimanche à N’Djamena au Tchad, selon plusieurs médias israéliens. La visite devrait durer quelques heures et Netanyahu devrait repartir dans la même journée ».

Le site nous donne même est informations concernant les sujets qui constitueront l’ordre du jour de la rencontre du dirigeant Israélien avec son homologue du Tchad : « la coopération entre Israël et le Tchad sera au cœur du voyage ».

C’est lors de sa visite en fin novembre dernier que le Président tchadien Idriss Deby avait invité le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a effectué une visite au Tchad.

Une invitation à laquelle le dirigeant israélien a répondu favorablement. En effet, aux sorties de la rencontre être les deux dirigeant, le bureau de Benjamin Netanyahu déclarait : « Le Premier ministre va se rendre bientôt au Tchad et y annoncer avec le président tchadien Idriss Déby la reprise des relations diplomatiques ».

Il y a quelques jours, la radio publique Israélienne « Kan » annonçait que Benjamin Netanyahou, se rendra pour la première fois au Tchad avant les élections législatives israéliennes. Elections qui sont prévues pour le 09 avril prochain.

 

 

 

Classement des passeports : le passeport Tchadien occupe la 20e place en Afrique

Ce classement est établi par Global Henley Passport Index. Cette année encore c’est le passeport chinois qui se trouve à la première place.

 

Comme chaque année, le Global Henley Passport Index a publié le classement de passeports ouvrant les portes du plus grand nombre de pays sans visa. Et cette année le Tchad occupe la 20e place en Afrique et la 85e pour ce qui est de l’ensemble du monde. Ceci représente une certaine avancée pour le passeport de ce pays qui été considéré comme étant le pays le plus chère d’Afrique.

Cette année, comme l’année dernière d’ailleurs, le peloton de tête est mené par les pays Asiatique. Les premiers du classement sont donc Japon, de Singapour ou de la Corée du Sud.

Et la queue du classement est essentiellement occupée par les pays du moyen orient. En Afrique, le passeport le plus puissant est celui des Seychelles. Classé 27e mondial, il donne accès à 151 destinations. Il est suivi de celui de l’Ile Maurice (31e ,145 destinations), de l’Afrique du Sud (53e ,101 destinations), du Botswana (62e, 81 destinations) et la Namibie (68e ,75 destinations).

Les trois derniers de la classe africaine sont,  la Somalie, l’Erythrée et le Soudan. Entre les uns et les autres, on trouve les pays francophones. Les Etats de la Cédéao font tout de même meilleure figure que ceux de la Communauté des Grands Lacs.

Tchad : « Le Perroquet » fait son entrée dans le paysage médiatique

Ce nouveau née de la presse écrite a été présenté au publique le 11 janvier dernier à la Maison des médias du Tchad à N’Djamena.

 

Un nouveau journal dénommé « Le Perroquet » vient de lancer officiellement ses activités aujourd’hui, 11 janvier 2019, à la Maison des médias du Tchad.  Il s’agit d’un tri-mensuel d’information générale et d’analyse de huit pages qui a pour slogan « Informer sans complaisance ».

Selon son directeur de publication, Éric Ngarlem Toldé, « Le Perroquet » est né dans un contexte assez complexe marqué par : un déficit démocratique, une crise économique aiguë, une précarité des ressources humaines etc. A cela, « s’ajoute la sempiternelle difficulté d’accès à l’information et la mise en péril de la communauté des médias », affirme le directeur de publication du journal.

De ce fait, l’arrivée du canard Le Perroquet sur la scène médiatique a pour but de renforcer la dynamique existante et qui continue de résister tant bien que mal. « Le Perroquet s’érigera en une tribune de dénonciation de tous ceux qui, s’étant trompés de métier, infiltrent le milieu des médias pour accomplir de sales besognes. La mal gouvernance, la violation des règles démocratiques, les dérives sociétales et tout ce qui ne concourt pas à l’épanouissement de l’homme et à l’instauration d’une véritable justice sociale au Tchad seront énergiquement dénoncés dans nos colonnes », informe le directeur de publication, Eric Ngarlem Toldé.

 

Connexion électrique : la BAD et l’UE vont financer la connexion entre le Tchad et le Cameroun

Les deux institutions mettront à la disposition de ce projet un montant cumulé total de 60 millions d’euro soit environ 39 milliards de francs CFA.

 

C’est un communiqué de la Banque Africaine de Développement (BAD) qui l’a rendu public. Selon le communiqué, cette institution a eu un accord avec la commission européenne pour l’interconnexion électrique entre le Cameroun et le Tchad. Cette entente prend également en compte la connexion en fibre optique sur la dorsale transsaharienne.

« Ousmane Doré, général de la Banque pour l’Afrique centrale, Mme Francesca Di Mauro chef de l’unité Afrique centrale et australe et océan Indien de la direction générale à la coopération internationale au développement de la commission européenne, ont co-signés ces accords portant sur un montant cumulé de près de 60 millions d’euros octroyés sous forme de dons » dit le communiqué.

Le document rappelle également que « la Banque africaine de développement avait donné son feu vert, en décembre 2017, pour financer à hauteur de 65% le projet d’interconnexion électrique Cameroun-Tchad d’un cout 399 millions d’euros ». L’Union Européenne quant à elle interviendra à hauteur de 7,5% de cette somme.

Ce projet d’interconnexion électrique entre le Cameroun et le Tchad a pour objectif d’améliorer le développement économique et social  dans ces deux pays grâce à l’augmentation du taux d’électricité.

Le deuxième point concerné par la coopération entre la BAD et l’UE, la Dorsale transsaharienne à fibre optique aura besoin pour sa réalisation d’un financement de 79 millions. La BAD  se propose de donne à elle seule plus de la moitié, 44 millions d’euros.

 

 

Tchad : le ministre de l’administration du territoire était dans le Tibesti

Au cours de ce voyage dans le département de Wour, Mahamat Abali Salah a rencontré les autorités administratives, traditionnelles et militaires.

 

C’est dans la matinée du 12 janvier que l’hélicoptère qui transportait en son bord le ministre de l‘administration du territoire de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, Mahamat Abali Salah a atterri Wour, dans la province du Tibesti.

Le ministre est venu s’acquérir de la situation qui prévaut dans cette partie du pays. Dans un premier temps le ministre a eu une rencontre avec les autorités administratives et traditionnelles. Pour le gouverneur du Tibesti, Abderamana Ali Mahamat, à cette visite vient à point nommé.

Le Derdé Toubou, Rozi Barka a tenu exprimé sa gratitude au chef de l’Etat pour avoir érigé Wour et Aouzou en départements. Il a rassuré la délégation qu’aucune rébellion n’existe dans le Tibesti. Le ministre en profité pour inviter les chefs de canton les populations pour une étroite collaboration avec l’armée, afin d’éviter toute infiltration de personnes nuisibles.

C’est après cette rencontre que Mahamat Abali Salah a eu une réunion avec les autorités militaire de la localité. Le chef d’état-major de l’armée de terre 1er adjoint a débuté en disant que le ministre est venu au Wour pour soutenir et remonter le moral des militaires.

Les responsables militaires à leur tour, ont soumis des doléances au ministre. Ils ont notamment réprimé leurs besoins en logistique et le manque de tenues militaires. Afin de s’adapter au nouveau climat sécuritaire dans cette partie du pays, le ministre de l’administration du territoire de la Sécurité publique et de la Gouvernance locale, a annoncé la mise sur pied prochaine d’une force mixte mobile interne afin de mieux sécuriser la frontière et faire face aux « forces obscures ».