Coopération : Mahamat Idriss Deby rencontre le ministre marocain des Affaires étrangères

En marge du Sommet humanitaire de l’Union africaine, couplée à la conférence des donateurs, de Bamako le PCMT s’est entretenu avec le ministre marocain des Affaires étrangères.

Lors de son séjour à Malabo, le Président du Conseil Militaire de Transition, général Mahamat Idriss Deby Itno a accordé samedi le 28 mai 2022, une audience au ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita. Les deux hommes ont évoqués les relations de coopération qu’entretiennent le Tchad et le Maroc. Les discussions ont porté sur les relations bilatérales avec un point d’orgue sur le renforcement de la coopération économique.

Ils ont également passé en revue « les excellents liens nourris d’une profondeur historique, ont pris une dimension plus importante ces dernières années, embrassant des domaines diversifiés comme celui de la formation des cadres, les télécommunications, l’habitat et les finances. »

« La présence marocaine dans la sphère économique tchadienne est visible à travers des sociétés qui ont très vite imprimé leur marque en prenant une place active dans l’économie nationale. En plus de cette note positive relevée, l’audience a également permis à Mahamat Idriss Deby Itno et son hôte, d’explorer des nouvelles pistes d’investissement pouvant toucher des secteurs nouveaux comme ceux du raffinage, des transports et des mines. Les investisseurs marocains sont de plus en plus intéressés par le Tchad et veulent surfer sur la dynamique relation diplomatique entre Rabat et N’Djaména. Et ce ne sont pas les opportunités d’investissement qui manquent. Demande a été faite au Chef de l’Etat par le Chef de la diplomatie marocaine M. Nasser Bourita en vue d’obtenir plus de facilités possibles.

Bien présent au Tchad, le Maroc veut conforter sa place de partenaire stratégique, avec qui il partage déjà une vision commune sur nombre de dossiers internationaux, notamment sur le plan humanitaire et celui du terrorisme ; des thématiques pour lesquelles les deux capitales harmonisent leurs positions notamment dans le cadre des organisations continentale et régionale dont ils sont membres, à l’instar de la CEN-SAD et de l’Union Africaine. », peut-on lire sur le site de la présidence.

Discours de Moussa Faki Mahamat au Sommet des donateurs de Malabo

Ci-dessous, l’intégralité du discours de Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA, au Sommet extraordinaire et Conférence des donateurs de Malabo.

Excellence Monsieur Macky Sall, Président de la République du Sénégal et Président de l’Union africaine,

Excellence Monsieur Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, Président de la République de Guinée Equatoriale,

Excellences Messieurs les chefs d’Etat et de gouvernement,

Mesdames et Messieurs,

Après plusieurs reports, voici enfin que se tient cette importante session extraordinaire du Sommet humanitaire de l’Union africaine, couplée à la conférence des donateurs.

 C’est un moment d’intense émotion eu égard à la fragilité existentielle de nos frères et sœurs pris au piège des déplacements forcés, de l’exil et de l’apatridie pour diverses raisons. Ils attendent avec anxiété et impatience que notre générosité et notre devoir d’humanité viennent apaiser leurs multiples souffrances.

Je voudrais remercier le Président de la République de Guinée Equatoriale, S.E. Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, pour la chaleur de l’accueil et pour la qualité des conditions dans lesquelles se déroulent nos réunions depuis notre arrivée à Malabo.

 Je voudrais solennellement saluer le bilan élogieux des activités humanitaires qu’il a menées depuis 2019, année au cours de laquelle ses pairs l’ont investi de la lourde charge de Champion du thème de l’année, consacré aux réfugiés, aux rapatriés, aux personnes déplacées et à la recherche des solutions durables aux déplacements forcés en Afrique.

 Je me réjouis et me félicite de la présence de nos chefs d’Etat et de gouvernement au premier rang desquelles, celle du président en exercice de l’UA. Ceci constitue assurément un témoignage éloquent du niveau d’attention accordée à la problématique humanitaire en Afrique.

Je salue la participation effective de Monsieur le secrétaire général des Nations unies à travers son représentant, Monsieur Martin Griffins.

A tous nos partenaires, traditionnels et nouveaux, à l’ensemble des participants, j’exprime ma gratitude pour leur présence et leur engagement actif que viendront bientôt attester leurs contributions financières.

Monsieur le Président de l’Union africaine,

Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,

Les urgences humanitaires en Afrique, nombreuses, diversifiées et géographiquement dispersées, constituent un sujet permanent de préoccupation. Elles sont illustrées par des chiffres et des données statistiques élaborés et compilés par les agences spécialisées des Nations unies. Je vais me limiter aux tendances générales qui se dégagent dans les cinq régions du continent.

Dans les 15 Etats membres les plus affectés, 113 millions de personnes sont en attente d’assistance d’urgence en 2022.

L’Afrique de l’Est et la Corne de l’Afrique abritent actuellement 4,5 millions de réfugiés dont plus de 75% ont été affectés par la réduction de rations alimentaires en 2021. Ces deux dernières années, dans cette même région, les besoins alimentaires ont augmenté de 70%, et plus de 25 millions de personnes y sont en situation d’insécurité alimentaire.

En Afrique de l’Ouest et centrale, on compte 58 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire. Il s’agit là du niveau d’insécurité alimentaire le plus élevé depuis 2016. On dénombre deux millions de personnes déplacées internes en Afrique centrale. Ce chiffre représente une augmentation de 30% par rapport à l’année 2020, et ne prend pas en compte les cinq millions de déplacés du Bassin du Lac Tchad.

En Afrique du Nord, plus de 14 millions de personnes ont besoin d’assistance humanitaire.

Le tableau n’est pas reluisant. Loin s’en faut. Il est davantage assombri par deux facteurs: d’une part, l’anéantissement des efforts d’autonomisation des réfugiés par l’impact de la pandémie de la Covid-19, et d’autre part, la pression exercée sur la planète au nom de la quête de la croissance économique et dont les effets se traduisent en changements climatiques se manifestant par une sécheresse prolongée et des inondations incontrôlables.

Monsieur le Président de l’Union africaine,

Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,

Face à ce nœud de difficultés, l’Union africaine a développé des instruments normatifs et opérationnels à l’effet d’améliorer les conditions de vie des réfugiés et des personnes déplacées internes sur le continent. Au niveau normatif, il faut mentionner, entre autres et principalement, la Convention de Kampala adoptée en 2009 et la Déclaration y relative qui précisent les objectifs et les modalités d’action en faveur des réfugiés et autres personnes forcées au déplacement. Au plan opérationnel, des plans régionaux pour gérer les crises liées aux réfugiés ont été mis en place. Depuis cinq ans, les fonds requis pour leur fonctionnement n’ont pu franchir la barre de 50%. La première conférence des donateurs, faut-il le rappeler, s’est tenue il y a 11 ans, en 2011.

Le paradoxe de l’humanitaire réside dans la divergence entre le caractère d’urgence lié aux situations de détresse humaine à prendre en charge et la poignante nécessité de différer cette prise en charge pour cause d’absence ou d’insuffisance de ressources financières.

Comment réduire au minimum ce douloureux écart ?

En organisant ce Sommet humanitaire extraordinaire suivi par la conférence des donateurs, l’Union africaine marque sa ferme détermination à poursuivre ses efforts en faveur de la réduction des souffrances dont sont victimes les réfugiés et les personnes déplacées internes sur le continent.

Je me félicite de ce que notre appel aux donateurs soit en phase avec les préoccupations exprimées par le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations unies, Monsieur Antonio Guterres. Dans son Rapport publié en septembre 2021 intitulé Notre programme commun, celui-ci insiste, entre autres, sur la nécessité de ne laisser personne de côté.

Excellences, Mesdames Messieurs,

L’actualité a retenu, l’histoire retiendra, qu’en ce jour, dans cette belle cité de Malabo, les Chefs d’Etat et de Gouvernement d’Afrique ont, au cours de ce Sommet humanitaire extraordinaire de l’Union africaine, réaffirmé et confirmé, leur constante détermination à ne laisser de côté aucun réfugié ni aucun déplacé interne sur notre continent.

C’est sur cet engagement solennel que je voudrais vous souhaiter de fructueuses délibérations.

Je vous remercie de votre bienveillante attention.

Tchad : le maire de N’Djamena demande d’ouvrir les marchés à 7heures

Le maire de la ville de N’Djamena, Ali Haroun porte à la connaissance des commerçants et usagers de N’Djamena que les marchés doivent ouvrir à 7 heures du matin.

C’est à travers un communiqué rendu public le vendredi 27 mai 2022, que le patron de la commune de N’Djamena fait passer le message. Il assure que, les marchés sont sécurisés par la Police Nationale et la Police Municipale

Ali Haroun, invite également les commerçants de différents marchés à vaquer normalement à leurs activités commerciales et à s’en passer des spéculations de certaines personnes appelant à la fermeture des marchés.

Le maire exhorte les délégués des commerçants de différents marchés à sensibiliser leurs membres pour les rassurer de la sécurité de leurs biens.

Tchad : les manifestations des 28, 29 et 30 mai interdites (gouvernement)

Le ministre de la sécurité publique, Idriss Dokony Adiker, interdit les marches prévues les 28, 29 et 30 mai 2022. D’après lui, elles sont susceptibles de causer des troubles à l’ordre public.

A travers un communiqué de presse du 27 mai, le ministre de la sécurité publique, interdit les marches prévues ce week-end. Idriss Dokony Adiker pense que ces manifestations sont susceptibles de causer des troubles à l’ordre Public.

Ladite marche est organisée par Wakit Tamma, la plateforme de revendication citoyenne et certains partis politiques.

Le refus des manifestations par le ministère de la Sécurité publique fait suite aux incidents survenus à l’issue des marches précédentes. Les leaders de la société civile ont d’ailleurs été arrêtés et transférés en prison à cet effet.

Pour rappel, en marge des marches autorisées le 14 mai dernier, plusieurs dégâts ont été enregistrés. Notamment, le saccage d’une dizaine de stations d’essence de la compagnie française Total. Il s’agissait en effet, des manifestations contre la politique française au Tchad.

Suite à cela, 5 leaders de la société civile, parmi lesquels le coordonnateur de Wakit Tamma, Me Max Loalngar ont été arrêtés à N’Djaména et transférés à la prison de haute sécurité de Moussoro.

Plusieurs acteurs de la société de la civile et de défense des droits de l’Homme ont exigé la libération de ces derniers. L’UST a d’ailleurs ordonné un mot d’ordre de grève sèche et illimitée.

Malgré l’interdiction, la coalition d’action citoyenne Wakit Tamma entend maintenir sa marche.

Tchad : Wakit Tamma appelle à une troisième marche de contestation le 21 août

Tchad : A la suite des médecins, les pharmaciens refusent d’entrer en grève

Les pharmaciens du Tchad ont décidé, à la suite des médecins, de ne pas observer la grève sèche et illimitée, initiée par l’Union des syndicats du Tchad (UST).

Par un communiqué cosigné, les présidents de l’Ordre des pharmaciens du Tchad et le Syndicat des pharmaciens désapprouvent le mort d’ordre de grève de l’UST. Ils demandent à leurs membres de vaquer normalement à leurs occupations.

La résolution a été adoptée le 25 mai 2022,  suite à l’analyse de la situation de la crise sociale actuelle. Le syndicat des pharmaciens fait savoir qu’il n’est pas affilié à l’UST, et donc ne peut répondre au mot d’ordre de grève.  La note est conjointement signée par, Dr Souraya Zakaria, présidente du Syndicat et du Dr Masna Raksala, président de l’Ordre des pharmaciens.

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L’Ordre des Pharmaciens dit veiller au maintien des principes de moralité indispensable à l’exercice de la pharmacie et au respect par tous les membres des règles de la déontologie ainsi qu’à l’exécution par eux de leurs obligations professionnelles.

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Tchad : les médecins refusent d’observer la grève initiée par l’UST

L’ordre national des médecins du Tchad (ONMT), à travers un communiqué de presse, se désolidarise du mot d’ordre de grève lancé par l’Union des syndicats du Tchad (UST).

Le président de l’ordre national des médecins du Tchad fait savoir que sa corporation n’observe pas la grève initiée dans tout le pays.  Dr Mbaïnguinam Dionadji explique que, l’ONMT n’est pas affilié à l’Union des syndicats du Tchad. Or c’est l’UST qui a donné le mot d’ordre de grève.

Pour l’ordre des médecins, la grève des paramédicaux a un impact négatif sur les activités médicales. Ainsi, il appelle à la continuité des soins avec respect du service minimum dans toutes les structures sanitaires.  Le président de l’ordre national des médecins du Tchad appelle au dialogue entre le gouvernement et l’UST, pour un apaisement social nécessaire au bien-être collectif.

L’ordre appelle à la continuité des soins avec respect du service minimum dans toutes les structures sanitaires et au dialogue pour un apaisement.

Tchad : affrontements sanglants de Kouri Bougoudi, le gouvernement réagit

Des vidéos choquantes font le tour de la toile depuis le 22 mai 2022. On aperçoit de ces images, les corps sans vie de dizaines de personnes alignés les uns après les autres et un autre groupe brulant dans un feu vif.

Plusieurs médias et réseaux sociaux ont relayé ces contenus choquants. Il s’agirait selon ces sources, des vidéos des affrontements meurtrières entre les communautés Tamas et Arabes. Lesdits affrontements ont commencé dans la nuit du 22 mai dernier, sur le site d’orpaillage de Kouri Bougoudi, dans le Tibesti.

Selon plusieurs médias, les militaires sont à instigateurs de ce drame. Les mêmes sources parlent également d’au moins 200 morts et des centaines de blessés.

Le gouvernement par le biais du ministre de la Communication, Abderaman Koulamallah, rejette en bloc toutes les informations qui y circulent. Il s’agit selon lui, d’une désinformation.

Ainsi qu’une : « mission a été dépêché sur le terrain aux fins d’évaluer la situation et ramener le calme dans cette zone frontalière de la Libye. Afin de ne pas céder à la désinformation.» C’est du moins ce qu’a affirmé le ministre de la communication. Jusqu’ici aucun bilan officiel sur le drame n’a encore été donné.

Toutefois, le porte-parole du gouvernement indique, que c’est un conflit opposant des groupes d’orpailleurs entre eux et qui se serait soldé par des pertes en vies humaines et plusieurs blessés.

 « La mission dirigée par le ministre de la Défense fera le point sur la situation exacte. » Ce n’est qu’à l’issue de cette mission, que le gouvernement pourra donner la bonne information sur le déroulement de ces événements.

Quant à l’implication des militaires, le ministre de la Communication est ferme : « les forces de défense et de sécurité ne sont, en aucun cas, concernées par ces conflits qui n’opposent que des bandes d’orpailleurs entre elles. »

Le directeur de cabinet civil adjoint de la présidence de la république, dénonce une tentative de récupération. « Des groupuscules en débande depuis des lustres essayent de récupérer cette tragédie purement communautaire, en donnant des chiffres farfelus, et des informations erronées. », écrit Abdelnasser Garboa sur sa page Facebook.

Tchad : affrontements dans le massif du Tibesti

Protection des données : un accord entre le Tchad et le Maroc

L’accord a été signé le 12 mai 2022, en marge de l’Assemblée générale du Réseau africain des autorités de protection des données personnelles (NADPA-RAPDP).

Depuis le début de l’année, deux réunions internationales ont déjà rassemblé de nombreux experts publics et privés sur le respect de la vie privée à l’ère du numérique en Afrique. La question qui préoccupe de plus en plus a mis en lumière les faiblesses de nombreux pays.

La Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP) du Maroc a accepté de partager son expertise avec ses consœurs du Tchad et du Niger. Elles ont signé un accord à cet effet, jeudi 12 mai, en marge de l’Assemblée générale du Réseau africain des autorités de protection des données personnelles (NADPA-RAPDP) close le 11 mai.

Abdel-Nassir Mahamat Nassour, le directeur général de l’Agence nationale de sécurité informatique et de certification électronique (ANSICE) du Tchad, a justifié le partenariat avec la CNDP au regard de l’urgence qu’a l’agence « à trouver des voies et des solutions pour à la fois protéger les données de nos concitoyens et apporter des réponses à leurs demandes » dans un monde qui se numérise rapidement. Un avis que partage Sanady Tchimaden Hadatan (photo), la présidente de la Haute autorité de protection des données personnelles (HAPDP) du Niger.

La transformation numérique qui s’accélère, en accentuant le recours quasi permanent des populations à Internet et aux systèmes d’information, a stimulé davantage la production de données personnelles en Afrique. De nombreux gouvernements et entreprises y accordent déjà un grand intérêt, pour diverses fins.

Mieux protéger les données personnelles devient une urgence au regard des enjeux autour de ces informations considérées actuellement comme des ressources précieuses à l’ère du numérique. Les Autorités du Tchad et du Niger sont conscientes qu’elles représentent les premières lignes de défense contre l’exploitation abusive des données des citoyens aussi bien au niveau national qu’international.

Tchad : le concours d’intégration à la Fonction publique annulé

Annoncé avec vigueur depuis fin mars 2022, le concours d’intégration à la Fonction public est annulé. La résolution a été prise le mardi 24 mai 2022.

Il n’y aura pas de concours d’intégration à la Fonction publique. On revient à la méthode ancienne. C’est-à-dire, le recrutement s’effectue sur études de dossiers, et en fonction l’ancienneté des dossiers déposés. L’accord a été trouvé à l’issue d’une réunion entre le premier ministre et le ministre de la Fonction publique. Quelques leaders d’organisations de jeunes et du collectif des diplômés en instance d’intégration ont également pris part aux travaux.

Tchad : la présidence ordonne le recrutement de 5000 jeunes à la fonction publique

Le ministre de la fonction publique a été instruit à l’effet de se mettre à l’œuvre pour sortir les premiers actes de recrutement au début du mois de juin prochain. D’ores et déjà, Brah Mahamat, déclare : « Il s’avère que le concours n’est pas la formule la mieux indiquée ». Il fait savoir qu’après avoir exemptés, les lauréats professionnels, il est honnête d’entendre le cri de détresse des autres diplômés. D’où la décision d’annuler le recrutement par voie de concours à la Fonction publique.

Tchad : les lauréats professionnels de l’Education s’opposent à l’intégration à la fonction publique par concours

Pour mémoire, en mars dernier, le cabinet civil de la présidence de la république a annoncé que désormais, les recrutements à la Fonction publique s’effectueront dans des conditions irréprochables de transparence et de justice. Cette décision a entrainé une vague de manifestations en guise de protestation.

Après de vives manifestations et requêtes, il a été décidé que les professionnels de l’éducation ne sont pas concernés par ledit concours. Car, les concours qu’ils ont passés pour être admis et formés à l’école professionnelle, sont suffisants pour leurs intégrations à la Fonction Publique.

Tchad : Les lauréats des écoles professionnelles publiques exemptés du concours d’entrée à la Fonction publique

Tchad : l’union des syndicats démarrent une grève sèche et illimitée

Réunie en assemblée générale extraordinaire ce mardi 24 mai, l’Union des Syndicats du Tchad décide d’observer une grève sèche et illimitée avec un service minimum dans les hôpitaux.

Suite à l’expiration du préavis de grève lancé par 1’Union des Syndicats du Tchad (UST) en date du 21 Mai 2022 demandant la libération immédiate et sans condition des leaders des manifestants placés sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Klessoum puis déportes a Moussoro, l’UST entre en grève sèche et illimitée.

Tchad : l’UST se retrouve en assemblée générale extraordinaire

La cessation de travail démarre le mercredi 25 mai 2022, sur l’ensemble du territoire avec un service minimum dans les hôpitaux. « Par contre, les centres de sante seront hermétiquement fermés». Cette grève vise à exiger, la libération des leaders de la société civile, arrêtés à l’issue des manifestations contre la politique française au Tchad du 14 mai 2022.

L’UST appelle toutes les travailleuses et travailleurs à observer strictement le mot d’ordre de grève pour exiger leur libération.

Tchad : probable retrait de l’UST du pacte social triennal