Tchad : des jeunes formés en géomatique

Cette formation en traitement de données cartographique a été co-organisée par Carto Tchad et la plateforme camerounaise Smeg consulting.

L’incubateur WenakLabs a abrité du 17 au 22 février 2020 la première édition du programme N’Djamena Géomatique.

Ils sont au total 30 jeunes tchadien en majorité des étudiants et techniciens à avoir suivis pendant une semaine la formation en géomatique et système d’information géographique à travers le programme N’Djamena Geomatique. Cette formation est placée sous le thème : «  la géomatique au service du développement durable ». L’initiative est de Carto Tchad, Geoma Service Technology et la plateforme camerounaise Smeg Consulting. Selon les organisateurs, le programme vise à vulgariser le système géographique et cartographique, en vue renforcer les capacités des jeunes.

Notons que cette formation est organisée chaque année dans les villes camerounaises par la plateforme Smeg consulting pour renforcer la capacité des techniciens et géographie. Des jeunes tchadiens effectuaient le déplacement pour se former là-bas. C’est dans cette optique Carto-Tchad a jugé utile demander à ces experts de venir à N’Djamena pour permettre aux autres de bénéficier de cette formation.

SENAFET : les femmes de Guéra entendent apporter leur touche à la célébration

C’est ce qui justifie l’assemblée générale qui a eu lieu à la mairie de la ville de Guéra jeudi 20 février, présidée par la délégué de l’action sociale, Nekarnodji Miriam.

Ladite rencontre s’inscrivait dans le cadre des préparatifs de la Semaine nationale de la femme tchadienne (SENAFET), couplée à la Journée internationale de la femme qui sera célébrée le 8 mars prochain.

Plusieurs femmes issues des différentes couches sociales étaient présentes à cette réunion.

Il s’est agi d’échanger sur les stratégies afin que cet évènement ait un meilleur impact sur les femmes et les filles, et d’améliorer l’organisation.

Cette année, la province du Bahr El Gazel sera à l’honneur de la 30ème édition de la SENAFET. L’évènement est placé sous le thème : « Genre, enjeux et perspectives ».

De nombreuses activités sont prévues au niveau national, notamment des activités de sensibilisation et de vulgarisation en faveur du respect des droits et de l’autonomisation de la femme.

N’Djamena : le maire ordonne la fermeture de stations de lavage de voitures

La prolifération de ces car wash est à l’origine de la dégradation du bitume des routes de la capitale tchadienne.

Dans un communiqué rendu public lundi 17 février, Abdelaziz Damane, maire de N’Djaména, a instruit la fermeture immédiate des stations de lavage aux abords des grandes avenues. Pour lui, les eaux qui ont servi de lavage des voitures stagnent et détériorent le bitume de la chaussée.

Dans le même communiqué, Abdelaziz Damane attire l’attention des propriétaires des quincailleries qui occupent de façon anarchique de la voie publique. Ceux-ci exposent planches, tôles et fers. L’installation de ces commerces réduit la chaussée et occasionne plusieurs accidents. Un délai de 15 jours est accordé aux responsables de ces structures pour déguerpir.

Tchad : des jeunes s’opposent à la modernisation de la dot

Beaucoup pensent qu’elle vise  à enrichir les belles-familles.

La dot au Tchad répond presqu’aux mêmes critères qu’ailleurs en Afrique. Quelques mois avant la cérémonie, la famille de la fiancée adresse une liste des biens à celle du prétendant. Généralement, il s’agit  des vêtements, de l’huile, des pagnes, des savons, des foulards, du sucre, une valise remplie pour la fiancée et autres ustensiles.

Des rencontres se multiplient au sein des deux familles pour préparer la cérémonie de dot. Pareil chez les amies de la fiancée qui peuvent, elles aussi, espérer  un appui financier du fiancé.

Parmi les présents à offrir, il existe des priorités. Entre autres : le costume du père de la dulcinée et les pagnes et accessoires pour la mère. Ne doivent jamais manquer,  des vaches. Un bien incontournable. A défaut les convertir par une somme d’argent conséquente à remettre à la belle-famille. La somme varie entre 350.000 et 1.000.000 de FCA voire plus.

A noter que la fiancée, bien que concernée par la cérémonie n’y est pas admise.

Si la dot reste un évènement très couru et pratiqué dans toutes les ethnies du pays, il n’en demeure pas moins qu’il est au centre d’une polémique. En effet des voix s’élèvent, notamment dans les milieux de jeunes, pour  dénoncer  « l’affairisme » autour de cette cérémonie à la base symbolique.

Certaines familles sont accusées d’en profiter pour  imposer des sommes faramineuses aux jeunes garçons.  « La dot a perdu de sa substance symbolique au bénéfice de l’argent et des biens matériels. Certains présents demandés sont exorbitants et constituent une barrière au mariage », s’offusque un internaute sur la toile.

Il semble se développer un complexe entre les jeunes qui parviennent à collecter la somme exigée, et ceux qui n’en peuvent pas. « Le mariage devient un moyen d’asservissement. Certains hommes se sentent  au-dessus leur femme, juste parce qu’ils ont beaucoup dépensés pour les doter ».

Tchad : vers accès aux services sociaux de base à Hadjer Lamis

Le secrétaire général de la province de Hadjer Lamis, Djingar Gaspard, a présidé ce mercredi 19 février 2020 à la délégation sanitaire de Hadjer-Lamis, une réunion d’information et de plaidoyer sur le projet UNICEF/KOICA.

Présidant la réunion, le secrétaire général de la province Djingar Gaspard a fait savoir que cette réunion d’information et de plaidoyer vise à renforcer les capacités opérationnelles de la délégation de l’éducation, de l’environnement, des équipes cadres et des prestataires de soins de santé. Ceci afin d’offrir aux adolescents(es) des collèges et lycées, des services intégrés de qualité à base communautaire qui sont : l’éducation, la santé, l’eau, l’hygiène et l’assainissement.

Détaillant le projet, le délégué provincial de la santé de Hadjer Lamis, Dr. Onram Kouleta II a souligné qu’il émane de l’Unicef, sur financement de KOICA, l’Agence coréenne de coopération internationale.

Pour Dr. Onram Kouleta II, ce projet a pour objectif d’améliorer l’accès aux services sociaux de base, de qualités, équitables et incisives pour atteindre les enfants des provinces concernées.

Ce projet a une durée de 41 mois, soit 3 ans et 5 mois. Il prendra en compte 4 collèges d’enseignement général et deux lycées dans le département de Dagana.

Les associations de parents d’élèves, les responsables administratifs du département de Dagana, les directeurs et proviseurs des établissements secondaires, la société civile, les responsables des associations féminines et les responsables de formation sanitaires, ont pris part à la rencontre.

Plusieurs débats ont mis terme à cette réunion d’information et de plaidoyer sur le projet UNICEF/KOICA dans le département de Dagana.

Ministère de l’administration du territoire : passation de service entre directeur

Le directeur général sortant du ministère Mahamat Zene Elhadj Yaya cède sa place à Goundoul Vikama.

Le ministre de l’Administration du territoire et des Collectivités territoriales décentralisées, Mahamat Ismail Chaibo a officié mardi, la cérémonie de passation de service entre le directeur général du ministère sortant Mahamat Zene Elhadj Yaya et l’entrant Goundoul Vikama.

Le directeur général sortant du ministère a appelé tous les agents du ministère à une bonne collaboration avec son successeur.

Au cours de la cérémonie d’installation, le ministre Mahamat Ismail Chaibo a attiré l’attention des directeurs de son département ministériel sur « certaines pratiques peu orthodoxes qui n’honorent pas l’administration. »

Mahamat Zene Elhadj Yaya a été nommé lundi au poste de délégué général du Gouvernement auprès de la commune de N’Djamena, en remplacement de Djibert Younous nommé gouverneur de la province du Moyen-Chari.

Tchad : plus de 50 morts et 38 blessés dans l’affrontement au Nord

C’est le bilan provisoire d’un affrontement entre l’armée tchadienne et les éléments du conseil de commandement militaire pour le salut de la République.

L’armée tchadienne affirme, dans un bilan provisoire, avoir abattu plus de 50 éléments du Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR), au cours de l’affrontement qui a eu lieu mercredi matin 19 février, au Tibesti, au Nord du Tchad.

38 rebelles sont blessés et 14 véhicules ont été détruits ou récupérés, selon un haut gradé de l’état-major général des armées tchadiennes.

Cette source indique que l’armée tchadienne a mis en déroute les rebelles du CCMSR et continue son opération de ratissage dans la zone.

 

Miss Tchad 2020 : la finale aura lieu le 29 février

Le Conamit et l’association Culturama ont organisé un point presse le 19 février pour annoncer la date de la tenue de l’élection Miss Tchad 2020.

L’élection de la plus belle femme tchadienne se déroulera le 29 février à l’hôtel Radisson Blu. La présidente du Comité national Miss Tchad (Conamit), Yousra Koulamallah a fait cette annonce ce mercredi lors d’un point de presse.  L’invité d’honneur de cette édition de Miss Tchad est Clara Lagurgue, Miss Paris 2019.

L’élection de Miss Tchad 2020 est placée sous le thème de la lutte contre le paludisme. Le Conamit fera par ce biais son « devoir de patriotisme » en sensibilisant contre cette maladie lors de l’événement, selon Yousra Koulamallah. Pour ce faire, le Conamit est en partenariat avec le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP).

Innovation

Cette année l’organisation de Miss Tchad enregistre des nouveautés notamment les sélections provinciales digitalisées et le choix de cinq dauphines au lieu de trois lors de l’élection. La venue de Miss Paris 2019 facilitée par l’association Culturama est aussi une innovation. En effet, Clara Lagurgue aiderait les candidates à l’élection avec des conseils pratiques pour les prestations.

La responsable projets de l’association Culturama, Marie Laure Alingue en est convaincue : une Miss est un modèle et un exemple dont le parcours et les projets doivent motiver et fédérer. Rappelons que les vingt et une candidates sont déjà en casernement.

Tchad : un affrontement au Nord

L’attaque suivie d’un affrontement a eu lieu dans la zone de Kouri 65, à l’extrême nord du Tchad.

Des combattants appartenant au groupe rebelle du Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR) ont attaqué mercredi vers 5 heures du matin, une position tenue par l’armée tchadienne et la Garde nationale et nomade du Tchad.

D’après plusieurs sources, les combattants du CCMSR ont été repoussés.

Tchad : fin de combat pour le colonel Dinar

L’artiste humoriste Colonel Dinar aurait été assassiné dans la nuit du 17 au 18 février 2020, à Kousseri, une ville camerounaise.

La nouvelle s’est très vite répandue au Tchad, le colonel Dinar est mort. Le corps sans vie de l’humoriste est retrouvé dans une rue déserte à Kousseri au environ de 3h du matin. Le couteau enfoncé en plein cœur et une blessure à la nuque.

De retour d’une tournée à Maroua à l’Extrême Nord Cameroun, Dinar s’est arrêté au cours de son voyage dans un bar à Kousseri pour célébrer l’après scène. C’est le dernier endroit où le colonel a été vu avant sa mort. Personne ne sait ce qui s’est réellement passé. La nouvelle est transmise  à la famille. Alertées, les autorités locales ont acheminé la dépouille à la morgue en attendant son rapatriement dans son pays le Tchad.

Le corps du colonel Dinar est transféré à la morgue de l’hôpital central de N’Djaména. Ce mercredi 19 février, les couloirs de la morgue étaient saturés. Humoristes, musiciens, hommes politiques et beaucoup d’autres tchadiens  venus rendre un dernier hommage, à cet homme qui leur apportait du sourire.

De son vrai nom Abdelsalam Mahamat, le colonel Dinar est né le 15 juillet 1992 à N’Djaména. Il a commencé son parcours dans le théâtre. En 2012, il fait un casting à l’institut français du Tchad, où il se dévoile. Ledit casting était organisé par un promoteur camerounais Valery NDONGO. Il a côtoyé plusieurs grandes scènes et à travers les thèmes qu’il évoquait, il peignait le quotidien. Par sa conviction et son amour pour le travail, il est devenu une figure incontournable de l’humour au Tchad, il savait allier tradition et modernité. Il a été présent dans plusieurs films. Il laisse en larme une veuve, deux enfants, sa famille biologique, professionnelle et des milliers de fans. Le colonel Dinar a été inhumé ce mercredi 19 février, au cimetière de Lamadji à N’Djamena.