Religion-covid-19 : Abali Salah pourrait proposer au CGCS la fermeture des mosquées

Hier lundi 7 juillet 2020, le ministre de la défense et sécurité et coordonnateur du sous-comité défense et sécurité, Mahamat Abali Salah a indiqué que les mosquées pourraient être refermées si les mesures barrières sont davantage foulées au pied

La déclaration du coordonnateur du sous-comité défense et sécurité intervient après une rencontre avec les responsables sécuritaires du 7 juillet à N’Djamena. « Nous avons malheureusement constaté que les adeptes des prières de vendredi ne respectent pas les mesures », a déploré le patron de la sécurité. Il a indiqué que si la sous-commission dont il a la charge constate encore que les mesures ne sont pas respectées, elle va proposer au Comité de gestion de crise sanitaire la fermeture des mosquées.

« Les mesures barrières doivent être de mise », martèle Mahamat Abali Salah. Il a recommandé aux leaders religieux d’interpeller les fidèles sur le respect des mesures barrières. Notamment le port de masque, la distance de sécurité et le lavage de mains.

Mahamat Abali Salah a réitéré que les frontières restent fermées, le Tchad n’autorise personne à entrer sur son territoire.

N’Djamena : le maire ordonne la fermeture de stations de lavage de voitures

La prolifération de ces car wash est à l’origine de la dégradation du bitume des routes de la capitale tchadienne.

Dans un communiqué rendu public lundi 17 février, Abdelaziz Damane, maire de N’Djaména, a instruit la fermeture immédiate des stations de lavage aux abords des grandes avenues. Pour lui, les eaux qui ont servi de lavage des voitures stagnent et détériorent le bitume de la chaussée.

Dans le même communiqué, Abdelaziz Damane attire l’attention des propriétaires des quincailleries qui occupent de façon anarchique de la voie publique. Ceux-ci exposent planches, tôles et fers. L’installation de ces commerces réduit la chaussée et occasionne plusieurs accidents. Un délai de 15 jours est accordé aux responsables de ces structures pour déguerpir.

Fermeture des écoles privées : des responsables de ces écoles se justifient

La direction de l’Enseignement privé a été pris d’assaut par des chefs d’établissements à la suite de l’arrêté portant fermeture définitive de 167 établissements scolaires privés pour déposer des requêtes.

Depuis trois jours, les responsables des établissements privés qui ont vu les noms de leurs écoles sur la liste des établissements qui ne répondent aux normes abondent la direction de l’Enseignement privé situé au Centre national des Curricula (CNC). Ces responsables la plupart viennent déposer des requêtes. Certains rencontrés dans les couloirs disent que les noms de leurs établissements se sont retrouvés sur la liste par erreur. D’autres par contre cherchent à régulariser leurs situations.

Pour le directeur de l’Enseignement privé  Ali Choua, ces établissements doivent se conformer aux normes avant toute reprise. Il conseille par ailleurs les parents d’élèves de ne pas inscrire ou réinscrire leurs progénitures dans ces établissements. Avant que vous inscrivez dit-il, votre enfant dans un établissement privé, exigez à la direction de l’école l’autorisation de fonctionner du établissement.

Etat d’urgence : le Tchad ferme ses frontières avec la Libye, le Soudan et la RCA

Le gouvernement a décrété l’état d’urgence dans les provinces du Ouaddaï, du Tibesti et de Sila pour compter du 20 août au 21 septembre.

Pour la mise en œuvre de cette mesure exceptionnelle, le ministère de la Défense nationale et celui de l’Administration du territoire ont pris des mesures d’accompagnement dont voici :

  • Fermetures des frontières terrestres :

Pour des raisons sécuritaires et pour contrôler les entrées et sorties avec nos pays voisins, les frontières Nord avec la Libye, Est avec le Soudan et Sud avec la République centrafricaine sont fermées à compter de ce jour à l’exception des corridors et postes d’entrées ci-après :

  • Avec la Libye : la barrière de Kouri 35 dans le Tibesti, Ounianga dans l’Ennedi Ouest et  Mourdi dans l’Ennedi Est ;
  • Avec le Soudan : le poste d’Adré dans la province du Ouaddaï, Tiné dans le Wadi Fira et Amdjirémé dans le Sila ;
  • Avec la Centrafrique : Sido dans le Moyen Chari et Goré dans le Logone Oriental.

Tout véhicule franchissant nos frontières sans passer par ces points indiqués sera considéré comme une infraction grave et sera la cible des Forces de défense et de sécurité.

  • Concernant tous les véhicules qui n’ont pas de plaque et des documents afférents, une équipe composée des éléments de la douane, de la police et des services des Mines sera mise en place pour procéder à la régularisation de leur situation. Pour ce faire, il est demandé à tous ceux qui ont des véhicules qui ne sont pas en règle de se rapprocher de cette équipe pour remplir toutes les formalités avant tout usage.
  • Mis à part les périmètres urbains, il est interdit la circulation des motocycles à l’intérieur de ces Provinces.
  • Les travaux d’orpaillage artisanal dans les Provinces concernées sont suspendus jusqu’à la mise en place du mécanisme légal avec un comptoir où toutes les personnes doivent être identifiées avec tous les matériels avant d’exploiter et toute personne qui ne se conformera pas à ces exigences sera arrêtée et ses matériels saisis. De même, tous les véhicules servant au transport des clandestins seront saisis.
  • Tous les incitateurs à ces conflits intercommunautaires ainsi que les complices, soit à l’intérieur ou à l’extérieur seront arrêtés et traduits devant les juridictions compétentes.
  • Les éléments de la commission de désarmement seront renforcés et déployés sur l’ensemble des Provinces concernées par l’Etat d’Urgence en véhicules, à dos de chameaux et chevaux soit environ un effectif de 5 000 hommes. Toute personne détenant illégalement des armes doit les rendre aux autorités traditionnelles. Les Forces de défense et de sécurité effectueront des fouilles dans des domiciles, des villages et ferriques dont toute personne surprise avec les armes sera punie conformément à la Loi et l’arme se saisie.

Actualité : le Soudan ferme sa frontière avec le Tchad

Le ministère soudanais de la Défense a annoncé ce jeudi la fermeture des frontières terrestres avec les pays voisins, dont le Tchad. D’autres pays voisins sont concernés par cette mesure : Le Soudan du Sud, l’Egypte, la Libye, la Centrafrique, l’Ethiopie et l’Erythrée.

Cette décision fait partie des mesures d’urgence prises par l’armée, à la suite de la destitution du président Hassan Omar el-Béchir.

Les aéroports du pays sont également fermés jusqu’à nouvel ordre.

Une frontière stable

Le Tchad et le Soudan disposent d’un force mixte avec un commandement alternatif, chargé de veiller à la sécurisation des 1360 kilomètres de territoire qui séparent les deux pays. Créée en 2010, cette force qui dispose de postes d’observations des deux côtés de la frontière, a constitué un élément moteur de la normalisation concrète des relations entre le Tchad et le Soudan.

La frontière soudanaise constitue un enjeu économique pour de nombreux commerçants. Des denrées alimentaires sont importées en quantité depuis le Soudan vers l’Est du Tchad.

Les autorités tchadiennes tentent, tant bien que mal, de stopper les importations frauduleuses de sucre depuis le Soudan pour sauver la Compagnie sucrière nationale.