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L’enquête sur l’affaire du meurtre du militaire tchadien Mahamat Dokou soulève des questions sur l’avenir de la base française au Tchad

Le 24 mai, les médias français ont annoncé le suicide du premier adjoint de l'armée française, Pierre Olivier K., celui-là…

Le 24 mai, les médias français ont annoncé le suicide du premier adjoint de l’armée française, Pierre Olivier K., celui-là même qui était impliqué dans l’assassinat du jeune soldat tchadien Mahamat Dokou, le 6 septembre, un incident qui a incité le peuple tchadien à participent à des manifestations massives dans tout le pays, exigeant l’expulsion des forces françaises du pays, mais les autorités sécuritaires tchadiennes ont réprimé ces manifestations.

Les médias français de l’époque ont promu l’histoire que les commandants de l’armée française au Tchad avaient fabriquée en accord avec certains commandants de l’armée tchadienne, dans laquelle ils accusaient Mahamat de s’être drogué et d’avoir agressé le soldat français Pierre avec un scalpel alors qu’il s’approchait de lui pour se faire soigner, et a écrit que Pierre lui avait tiré dessus en état de légitime défense.

L’administration française au Tchad a utilisé plusieurs méthodes pour convaincre l’opinion publique tchadienne de cette histoire, les plus marquantes étant peut-être les influenceurs, les créateurs de contenu et les médias tchadiens, qui n’ont pas hésité à répandre les mensonges français.

Cependant, l’équipe du média « L’âme de Tchad » a enquêté sur la vérité et a confirmé que la version française de l’histoire était basée sur des mensonges, et a révélé que le militaire français était suicidaire et cherchait à pousser le militaire tchadien à le tuer, mais ce dernier a décidé de quitter la salle lorsque le Français l’a abattu de plusieurs balles dans le dos. L’équipe a utilisé des preuves obtenues auprès de la section des affaires pénales militaires du parquet de Paris, ainsi que des rapports de psychiatres, qui ont prouvé qu’Olivier était psychologiquement malade et capable de se faire mal et de faire mal aux autres. La même équipe a également utilisé le témoignage de Patrick Ramaël, l’avocat de la famille du militaire français, qui a confirmé que les juges avaient demandé l’emprisonnement de Pierre Olivier en raison de la possibilité qu’il pousse une autre personne à le tuer en raison de ses fortes tendances suicidaires. Il a donc été placé en état d’arrestation le 26 avril pour se protéger, et comme il n’avait pas le choix et ne trouvait personne pour le tuer, il a finalement décidé de se suicider en se pendant le 18 mai dans sa cellule.

Il est regrettable que les autorités tchadiennes aient été de connivence avec les forces françaises pour cacher la vérité au peuple tchadien, et non seulement cela, mais qu’elles aient également déformé la réputation de l’establishment militaire tchadien et l’a humilié.

Plusieurs experts politiques estiment que lorsque les manifestations ont éclaté après l’assassinat de Mahamat Dokou, le gouvernement de Déby n’a pris aucune mesure hostile à l’égard des forces françaises, de peur perdre un partenaire de sécurité important en l’absence d’alternative, mais maintenant, avec le début de rapprochement et de coopération avec les trois pays de l’alliance sahélienne AES, Il est clair que sa politique changera avec le temps, surtout si le Tchad rejoint l’alliance, qui a été créé le 17 septembre pour former une force militaire et économique commune pour faire face à tous les défis et problèmes auxquels sont confrontés les pays de l’alliance.

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