Tchad : Clôture de l’atelier de formation sur la gestion des données VIH

Les travaux de l’atelier de formation sur le renforcement des capacités des points focaux des districts et des délégations sanitaires, axés sur la validation, la saisie, l’analyse et l’utilisation des données VIH dans la plateforme DHIS2, se sont achevés le 7 novembre.

 

Commencé le 04 novembre dernier, les travaux de l’atelier de formation de renforcement des capacités des points focaux des districts et des délégations sanitaires pour la validation, la saisie, l’analyse et l’utilisation des données du VIH dans la plateforme DHIS2 pour améliorer la qualité et l’exploitabilité des données ont pris fin à Bakara.

Au cours de ces assises, les présentations et discussions ont porté sur l’importance de la qualité des données et les techniques de validation dans le but de sensibiliser les participants à l’importance de ces aspects pour une gestion efficace des données.

Des exercices de saisie et de correction des données seront réalisés sur la plateforme DHIS2, permettant aux participants de se familiariser avec les outils et les procédures nécessaires pour garantir l’exactitude des informations saisies.

Les participants ont également travaillé par groupes et par province pour analyser les enjeux de données réels afin de pouvoir discuter des défis rencontrés, favorisant ainsi l’échange d’expériences et la résolution collaborative des problèmes.

Convaincu par la qualité de travail fourni par les participants, le coordonnateur du programme sectoriel de lutte contre le sida, les hépatites et les maladies sexuellement transmissibles Mahamat Ali Youssouf a souligné que les trois jours des travaux ont été une opportunité pour les professionnels de la santé de se familiariser avec les outils de fonctionnalité de la plateforme DHIS2, les mesures d’enregistrement, de recherche et de modification des données du VIH dans le DHIS2.

Il a exhorté les participants à mettre en pratique les connaissances acquises durant ces quatre jours de formation afin d’envoyer des données de qualité du VIH et des Hépatites en vue de contribuer à l’atteinte des objectifs 95 -95 -95, d’ici 2025.

Tchad : les membres de l’AFCCET apprennent la transformation des produits locaux

En prélude à la 1ère édition du forum des femmes commerçantes et entrepreneures du Tchad qui se tiendra du 6 au 8 septembre 2019, qu’un atelier de formation a été organisé.

Passage de la transformation familiale vers la semi-industrialisation, c’est le thème qui a réuni les membres de l’association des femmes commerçantes et cheffes d’entreprise (AFCCET) de en atelier.

Cet atelier de formation est organisé en prélude à la 1ère édition du forum des femmes commerçantes et entrepreneures du Tchad qui se tiendra du 6 au 8 septembre 2019 à N’Djamena.

Considéré comme pré-forum, cet atelier vise la formation des femmes commerçantes et entrepreneures  dans la transformation des produits locaux vers la semi-industrialisation. Il comprend six modules de formation répartis en thèmes à savoir :

  • Passage de la transformation artisanale vers la semi-industrialisation ;
  • Entreprenariat féminin et leadership ;
  • Formation des formatrices en gestion de coopérative ;
  • Accès au financement des femmes porteuses des projets ;
  • Education financière ;
  • Femmes entrepreneures face aux défis climatique et migration, tirer profit du dividende démographique et autonomisation de la femme.

« Nous voulons veiller à travers cet atelier de formation à ce que les femmes entrepreneures tchadiennes puissent accéder aux informations commerciales, aux soutiens institutionnels et aux relations dont elles ont besoin pour entrer dans le marché national, sous régional, régional et international », a déclaré la présidente de la formation, Mangaral Koudjal Antoinette.

Elle a exhorté les femmes à l’autonomisation de la femme dans l’éducation, la santé afin de contribuer activement à l’économie tchadienne.

« Vous êtes aujourd’hui les actrices de l’économie du Tchad, vous êtes les femmes du développement du Tchad. Ce forum va nous permettre d’avoir un nouveau départ. La femme tchadienne va prendre conscience qu’elle a besoin de savoir dans notre pays sa place exacte », a expliqué Amsissané Lamana, la secrétaire générale de l’Afccet.