Tchad : le Comité olympique et sportif attendu aux Jeux africains de la jeunesse

Idriss Dokony Adiker a quitté N’Djaména ce 8 décembre 2025 pour Luanda, en Angola, où se tiendront les Jeux Africains de la Jeunesse.

Cet événement sportif réunira des centaines de jeunes athlètes issus de divers pays africains pour célébrer le talent, l’engagement sportif et l’unité à travers les valeurs olympiques. Pour le comité, la participation de la délégation tchadienne à ces jeux marque une nouvelle étape dans la promotion du sport de jeunesse au Tchad. « Sous la conduite du Président du COST, les athlètes bénéficieront d’un soutien institutionnel renforcé, témoignant de la volonté des autorités sportives nationales d’encourager l’émergence de jeunes talents. »

En marge des compétitions, président du COST Idriss Dokony Adiker prendra part à l’Assemblée générale Ordinaire de l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA). Cette rencontre rassemble les dirigeants des comités olympiques du continent pour discuter de l’avenir du mouvement olympique africain, des programmes de développement sportif et des enjeux liés à l’organisation des grandes compétitions internationales.

Tchad : Idriss Dokony Adiker réélu président du COST

Candidat à sa propre succession, Idriss Dokony Adiker rempile. Il a été réélu président du Comité Olympique et Sportif Tchadien (COST) à l’issue de l’Assemblée générale élective du 5 décembre 2025.

Il a été réélu avec 36 voix sur 38, deux bulletins nuls signalés. Le plan d’action d’Idriss Dokony Adiker vise à moderniser le mouvement sportif tchadien par la gouvernance, la transparence, la digitalisation et l’autonomie financière. Face aux défis structurels, organisationnels et financiers qui freinent le développement du sport au Tchad, il a annonce quatre piliers essentiels. Notamment, la gouvernance rénovée, la transparence dans la gestion, la digitalisation des services et l’autonomie financière durable.

A travers le premier pilier, la Gouvernance, Idriss Dokony Adiker entend repositionner le COST comme un acteur moderne, crédible et performant du sport africain. Il évoque quatre axes prioritaires qui sont entre autres, la réorganisation administrative et technique du COST afin de clarifier les responsabilités et optimiser le fonctionnement interne ; le renforcement des capacités des cadres et dirigeants sportifs à travers des formations en management, leadership, gestion associative et élaboration de projets, la collaboration renforcée avec le Comité International Olympique (CIO), Solidarité Olympique, les fédérations internationales et les partenaires régionaux. Enfin les mécanismes de suivi et d’évaluation pour assurer que chaque décision soit mesurable et orientée vers l’efficacité.

L’objectif du pilier 2, la transparence, vise à rétablir la confiance entre le Comité Olympique, les fédérations, les athlètes, l’État et les partenaires. Les mesures phares visées sont entre autres, la publication régulière des rapports financiers et opérationnels du COST ; la mise en place d’un système interne d’audit permettant un contrôle rigoureux des subventions, programmes et appuis techniques et la standardisation des procédures administratives et financières pour éviter toute ambiguïté.

Avec le troisième pilier, la digitalisation, le président du COST, veut faire entrer l’institution dans l’ère numérique afin de répondre aux standards modernes du management sportif.  Il prévoit, la création d’une plateforme numérique du COST, regroupant les documents officiels, les programmes, les projets, les formations et les informations institutionnelles ; un système d’inscription et de gestion des athlètes et fédérations entièrement digitalisé ; le suivi digital des compétitions, classements et archives sportives nationales. Et le renforcement de la communication digitale via les réseaux sociaux et un site web modernisé, pour promouvoir les athlètes et les activités du mouvement olympique.

Le quatrième et dernier pilier, autonomie financière, vise à faire face aux obstacles qui freinent le développement du sport. Pour bâtir un modèle durable et générateur de ressources Idriss Dokony Adiker dans son plan d’action, prévoit la création de partenariats stratégiques avec les entreprises publiques et privées pour soutenir les programmes sportifs ; le développement de projets générateurs de revenus, notamment dans le domaine des infrastructures, de la formation et de l’événementiel sportif et la valorisation du marketing sportif : sponsoring, droits d’image, programmes de visibilité pour les marques entre autres.

Le tchadien Idriss Dokony Adiker élu président de l’ACNOA Zone 4

Le général Idriss Dokony Adiker, président du Comité Olympique et Sportif Tchadien (COST), a été élu président de l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique, Zone 4 (ACNOA-Zone 4), lors de l’Assemblée générale élective du 16 janvier 2025.

Élu par acclamation après le retrait de son concurrent Cresant Pambo, président du Comité Olympique et Sportif Gabonais, Idriss Dokony Adiker prend la tête de cette organisation sous-régionale qui regroupe huit pays membres. le Cameroun, le Gabon, le Congo, la Guinée Équatoriale, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, Sao Tomé-et-Principe, et le Tchad.

Cette élection marque une étape importante pour le sport tchadien. Plusieurs personnalités sportives ont exprimé leur satisfaction, à commencer par Bétél Casimir, numéro un mondial de Taekwondo, qui a déclaré : « Très content d’apprendre que le Général Idriss Dokony Adiker est élu président de l’ACNOA Zone 4. Je lui adresse mes sincères félicitations. »

Le marathonien tchadien Bétoudji Valentin a également salué cette élection en soulignant : « Cette élection témoigne de l’engagement du président envers les actions positives à travers le sport tchadien. Bon vent à lui et que le meilleur reste à venir ! »

Tchad : Idriss Dokony Adiker nommé membre de la Commission développement de la CAVB

Le président de la Fédération Tchadienne de Volley-ball, a été désigné par l’instance faitière continentale comme membre de la Commission développement.

 

Dans une correspondance du 25 novembre 2024, Fabio Azevedo, président de la Confédération africaine de volley-ball (CAVB), notifie à Idriss Dokony Adiker sa nomination à Commission développement. A ce jour, Idriss Dokony Adiker est le président du Comité Olympique et Sportif Tchadien, président Fédération Tchadienne de Volley-ball et vice-président de Confédération africaine de volley-ball.

« Nous sommes convaincus de la contribution positive que vous apporterez au travail de la commission de développement de la FIVB et que votre expérience professionnelle renforcera notre engagement envers les meilleures pratiques et contribuera à un écosystème de volleyball plus fort », écrit Fabio Azevedo dans sa correspondance.

Le président de la CAVB prie le tchadien Idriss Dokony Adiker, de confirmer son acceptation en envoyant un courrier en retour.

Pour le Comité Olympique et Sportif tchadien : « cette marque de reconnaissance et de confiance renouvelée est le résultat des efforts consentis surtout dans la promotion de la discipline sur échiquier international par le général Idriss Dokony Adiker ».

Tchad-fédération de volleyball : Idriss Dokony Adiker réélu pour un mandat de 4 ans

Il a été réélu à l’issue de l’assemblée générale  du 20 septembre 2021.  Idriss Dokony Adiker brigue un autre mandat à la Fédération tchadienne de volleyball

L’équipe du général Idriss Dokony Adiker dirigera encor le volley-ball tchadien pendant 4 ans. Leur bureau a de nouveau été réélu à l’issue de l’Assemblée générale. Cette réélection est motivée par un bilan positif. Pas d’écarts constatés entre les activités réalisées et le bilan financier.

Au cours du mandat écroulé, la fédération a été subventionnée à hauteur de 26. 250.000 FCFA. Fonds du ministère de tutelle remis par l’Office national d’appui à la jeunesse et aux sports. Cet argent a permis de financer la participation de l’équipe de volley-ball à divers compétitions. Notamment, le Championnat d’Afrique des Nations à Tunis; en juillet 2021. Et la participation aux éliminatoires de World Tour Beach-Volleys. Sans oublier la subvention des centres d’animation.

Toutefois, quelques faillent ont été enregistrés du fait de la conjoncture. Idriss Dokony Adiker s’explique : «la Fédération n’a pas répondu aux attentes des volleyeurs c’est dû à la conjoncture mondiale que traverse le monde. Mais cela ne pourrait pas constituer une excuse parce que notre rôle est d’aider nos jeunes à l’épanouissement de cette discipline que chacune et chacun de nous a embrassé de manière volontaire.» il se réjouit des résultats de cette assemblée qui le porte une fois de plus à la tête de la fédération.

 

Hadj 2018: Idriss Dokony Adiker tient les rênes

Le Président Idriss Deby Itno a décidé de nommé à la tête de  la Commission Permanente d’Organisation du Hadj et de la Oumra, l’ancien au Général de Brigade, Idriss Dokony Adiker.

 

Rigueur, transparence, équité. Ces trois mots qui sonnent comme une devise résument aisément la conduite que tente d’inculquer Idriss Dokony Adiker à l’organisation du Hadj 2018. En effet, le Général de Brigade à la retraite, Idriss et Chef de Canton Dangléat-Est, dans le Guéra a été designer par le Chef de l’Etat pour en être le dirigeant.

Depuis sa nomination, l’ancien élève de l’école de Fada et du Lycée de Faya trimballe son près de deux mètres de longs entre deux avions. S’il n’est pas en Arabie Saoudite, on le retrouve à Addis-Abeba négociant des tarifs avantageux pour le transport des pèlerins tchadiens ou au Pakistan pour avoir les meilleurs prix pour l’Ihram de ses concitoyens, ou encore à Dubaï…

Si Idriss Dokony Adiker voyage aisément ce que l’armée lui a facilité un peu les choses puisqu’il a commencé sa reconversion avant même de quitter la grande muette ! Sportif accompli, l’ancien joueur de l’équipe nationale de volley-ball a rejoint l’encadrement national de cette discipline en devenant le Président de la fédération nationale. Il accède ensuite à la tête du Comité National Olympique et Sportif de 2013 à 2017.

C’est l’ensemble de ses expériences qui sont aujourd’hui mises à la disposition de la Commission Permanente de l’Organisation du Hadj. Depuis sa prise de fonction, Idriss Dokony n’a pas fait dans la dentelle. Contractualisation du personnel permanent, reprise en main des secteurs clés notamment la question de la gestion de l’hébergement. À la Mecque, l’hébergement était un véritable talon d’Achille des Commissions précédentes tant une certaine mafia à Djeddah met à mal la sérénité des organisateurs à travers la vente des places des Tchadiens à d’autres personnes venues d’ailleurs.

Cette nomination survient d’ailleurs après une série de scandales ayant plombé l’organisation des Hadj précédents avec leurs lots de détournements de fonds, de faillite organisationnelle, d’incompétence notoire et de souffrance infligés aux pèlerins censés aller dans la quiétude accomplir leur devoir religieux. Il n’y a donc pas mieux qu’un ancien Directeur Général de la Police Nationale pour mettre un terme au désordre organisé au sein de cette commission.

Il a organisé le travail au sein de la Commission de telle sorte que le personnel a mis en place une journée en deux temps pour permettre un arrêt de travail à Midi pour le reprendre en après-midi pour un meilleur rendement. Il s’est entouré également des professionnels de différents métiers pour l’aider à l’accomplissement de ses tâches.

L’une de ses plus grandes réussites est sa grande technique de négociation qui a permis d’avoir des tarifs avantageux et ainsi relevé la qualité de la prestation de la Commission tout en baissant le coût pour les pèlerins. Avec 1.550.000 FCFA, le Tchad propose le tarif le moins cher de toute l’Afrique Centrale et de l’Ouest. Pour exemple, les Camerounais voisins immédiats du Tchad déboursent 2.240.000 FCFA pour pouvoir remplir leurs obligations.

Pour la première fois, les Tchadiens auront droit à un traitement à la hauteur de leur investissement, avec des bus aux normes, des tentes pourvues de matelas, coussins et draps à Mina et un service traiteur sur mesure pour la cuisine, ils peuvent même avoir leur bonne boule de maïs sur place. Décidément, la rigueur militaire fera du bien à tous.