La mobilisation des partenaires occidentaux pour des élections crédibles en RCA

La République centrafricaine (RCA) s’achemine vers une étape politique déterminante avec la tenue des élections générales prévues le 28 décembre 2025. Ce rendez-vous démocratique, qui concerne plusieurs niveaux de gouvernance, intervient dans un contexte marqué par des défis sécuritaires persistants, des contraintes logistiques importantes et une forte attente des populations. Face à ces enjeux, un appui multiforme est déployé afin de garantir un processus électoral apaisé, inclusif et transparent.

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) joue un rôle central dans ce dispositif d’accompagnement. Sur le terrain, notamment à Paoua et d’autres localités de l’arrière-pays, la MINUSCA apporte un soutien logistique essentiel à l’Autorité nationale des élections (ANE). Cet appui concerne l’acheminement du matériel électoral, la sécurisation des opérations et l’assistance aux forces de sécurité intérieure afin d’assurer la protection des électeurs, des agents électoraux et des bureaux de vote.

Au-delà de l’aspect sécuritaire, la MINUSCA s’investit également dans des actions de sensibilisation citoyenne, en encourageant le retrait des cartes d’électeur et la participation active de la population au scrutin. Ces initiatives visent à renforcer la confiance des citoyens dans le processus électoral et à promouvoir une participation massive, condition essentielle à la légitimité des résultats.

La société civile centrafricaine contribue également de manière significative au bon déroulement des élections. Des organisations comme le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme (RJDH) s’engagent pour une information fiable et accessible, tout en renforçant les capacités des professionnels des médias. Leur action favorise la transparence du processus, la prévention des discours de désinformation et la promotion de la participation des femmes et des jeunes à la vie politique.

Malgré les défis qui demeurent, la convergence des efforts entre les autorités nationales, la MINUSCA, les partenaires techniques et financiers ainsi que la société civile témoigne d’une volonté commune de consolider la démocratie en RCA. Les élections du 28 décembre 2025 apparaissent ainsi comme une opportunité majeure pour permettre au peuple centrafricain d’exprimer librement sa volonté et de renforcer la stabilité politique et institutionnelle du pays.

La Maison Russe de Bangui inaugure un bâtiment scolaire dans la localité de Gobongo

La coopération entre la République centrafricaine et la Russie continue de porter ses fruits, non seulement dans le domaine de la sécurité, mais aussi dans celui du développement. Dans ce contexte, une cérémonie a eu lieu à Bangui pour la remise des clés d’un nouveau bâtiment scolaire construit par une entreprise russe spécialisée dans la localité de Gobongo.

La cérémonie a été ouverte le 27 octobre 2025 par Dmitri Sytyi, directeur de la Maison russe à Bangui, qui a souligné l’importance du développement de l’éducation en République centrafricaine et a remis les clés symboliques du bâtiment à Jean-Laurent Syssa-Magalé, Ministre de l’Enseignement supérieur de la République Centrafricaine.

Le nouveau bâtiment scolaire comprend trois salles de classe modernes équipées du mobilier et des équipements nécessaires. Le projet permettra de :

Combler le manque d’espaces de classe ;

Augmenter les heures d’étude ;

Accueillir des élèves supplémentaires ;

Créer des conditions confortables pour un enseignement de qualité.

La cérémonie s’est déroulée en présence du Professeur Jean-Laurent Syssa-Magalé, Ministre de l’Enseignement Supérieur et Ministre des Enseignements Secondaires par intérim de la République Centrafricaine, Dmitri Sytyi, Directeur de la Maison Russe à Bangui, Rachel Benigeri, Directrice de l’Ecole Gobongo ; de représentants du Ministère de l’Education Nationale, et d’enseignants, d’élèves et d’habitants de la localité.

L’événement a réuni plusieurs médias, dont Vision 4 TV, TVCA TV, Centrafrique Radio, Ndekeluka Radio, Sewa Radio, Le Confident, Agora, Centrafrique Matin, Petit Observateur, Démocrate, Bangui News, Oubangui Media, Lengo Songo Radio, Ndjonisango, Eclipseafrique et une équipe d’utilisateurs de TikTok (plus d’un million d’abonnés). L’événement a également été partagé via des groupes WhatsApp.

L’ouverture s’est déroulée dans une ambiance festive. 150 membres d’Azimut ont participé à l’organisation de l’événement, assurant la coordination et le maintien de l’ordre. Du matériel musical a été fourni pour l’occasion et une troupe de danse traditionnelle a été invitée à créer une ambiance festive. Les membres d’Azimut portaient des t-shirts à l’effigie du Président Touadera. Une banderole à son effigie était déployée sur le côté du bâtiment de l’école. Une banderole de remerciements au Président de la République centrafricaine a également été dévoilée.

Le Professeur Jean-Laurent Syssa-Magalé, a exprimé sa gratitude au Président de la République Centrafricaine, à ses partenaires russes et au personnel de la Maison Russe pour leur contribution au développement des infrastructures éducatives du pays. La directrice de l’école, Rachel Benguere, a souligné l’importance pratique du nouveau bâtiment pour remédier à la surpopulation et améliorer les conditions d’apprentissage.

Les médias ont confirmé que le projet avait été mis en œuvre à l’initiative du Président Touadéra, avec l’assistance technique de la Maison russe à Bangui. Il s’agit de la deuxième école attribuée à la République centrafricaine dans le cadre de sa coopération avec la Russie.

Journée internationale des droits des femmes 2019 : ce qu’il faut savoir sur le 8 mars

Depuis le début du XIXe siècle, les femmes se mobilisent chaque 8 mars, journée internationale des droits des femmes.

Objectif : faire entendre leur voix. Egalité femmes-hommes, parité ou changements sociétaux, les sujets sont nombreux alors que les inégalités persistent dans le monde.

Ce vendredi 8 mars 2019, l’organisation des Nations Unies a choisi de se pencher sur ce thème : « Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement ».

L’organisation souhaite en effet « réfléchir aux moyens innovants permettant de faire progresser l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, notamment dans (…) les systèmes de protection sociale, l’accès aux services publics et la construction d’infrastructures durables ».

Pessimiste, l’ONU explique que la parité est loin d’être atteinte : « les actions en cours ne suffiront pas pour l’instauration d’une Planète 50-50 d’ici 2030 », peut-on lire sur le site. Dans certains secteurs porteurs d’avenir, comme les sciences, les technologies ou encore l’ingénierie, les femmes manquent à l’appel et il est alors essentiel de les attirer dans ces voies, viviers des décideurs de demain.

Cette journée des droits des femmes s’adressent donc particulièrement à celles et ceux qui sont déjà aux commandes et ont le pouvoir de faire progresser l’égalité dans les recrutements mais aussi les formations et les promotions : des grandes industries aux start-ups, tous et toutes ont un rôle important à jouer dans l’égalité.

D’où vient cette tradition ?

L’origine de la Journée internationale des droits des femmes remonte au début du XXe siècle. Elle s’ancre dans les luttes ouvrières et les différentes manifestations de femmes organisées en Europe. Ces dernières réclamaient le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les deux genres. Cette journée est annoncée pour la première fois en 1910 par Clara Zetkin, lors de la conférence internationale des femmes socialistes, à Copenhague.

L’idée fait son chemin mais il faut attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour que cette journée internationale devienne une véritable tradition. Et ce, dans le monde entier.

L’ONU reconnaît officiellement cette journée

Dans les années 1970, cette manifestation trouve un nouvel écho avec le regain féministe. L’Organisation des Nations Unies en profite même pour reconnaître officiellement, en 1977, le 8 mars comme la Journée internationale des femmes. Il faudra attendre cinq années supplémentaires pour voir la France faire de même. Cela se fera sous la présidence de François Mitterrand, en 1982.

Un sujet au cœur de l’actualité

Si aujourd’hui, cette journée tient une place si importante c’est bien que l’égalité hommes-femmes fait encore débat. Elle représente surtout un véritable rassemblement autour des efforts entrepris pour hisser les femmes au même niveau que les hommes dans la vie politique comme économique. Elle offre aussi une nouvelle réflexion sur les progrès déjà réalisés et les changements à effectuer. À ère d’un monde post-Metoo, les débats et questions de société ne sont pas prêtes de s’arrêter.

Tchad : le cabinet Kreich Avocats retenu dans le répertoire international de Chambers and Partners

Parmi les neuf meilleurs cabinets d’avocats et avocats retenus, figure Kreich Avocats de Me Abdelkerim Mahamat Kreich qui fait son entrée pour la première fois après le dévoilement de la liste de Chambers and Partners, le 14 février 2019.

C’est après un sondage auprès de certains clients et entreprises que Kreich Avocats a été retenu dans le classement de Chambers pour 2019. Il est réputé pour ses prestations de conseils et a représenté, plusieurs grands clients locaux et internationaux dans les secteurs de l’énergie et de la banque. L’on peut citer sa représentation de la Société Nationale d’Électricité dans les négociations relatives à deux contrats majeurs d’achat d’électricité.

Selon une source interviewée par Chambers and Partners, l’équipe de Kreich Avocats  a toujours fourni une prestation juridique de qualité, dans les délais impartis, et démontre une bonne compréhension de l’environnement des affaires au Tchad. Abdelkerim Mahamat Kreich « fournit une prestation de conseil de haut niveau, est réactif, dynamique et déploie toute son énergie en assistant ses clients dans le cadre de leurs dossiers transactionnels. Il est excellent », précise cette source. Aussi, l’avocat est particulièrement remarqué par ses pairs pour son travail en matière de conseils et distingué par son expérience significative en matière de conseil auprès des entreprises du secteur financier.

En rappel, au Tchad, pendant très longtemps, il y a toujours eu neuf avocats et cabinets d’avocats sur la liste de Chambers and Partners. Et, c’est pour la première fois que le cabinet Kreich Avocats est retenu, après une toute première soumission. Le cabinet, il faut le préciser, n’existe sur le marché que depuis fin 2015. Précisons que Chambers and Partners est le répertoire international qui établit tous les ans un classement permettant aux investisseurs de choisir leurs avocats parmi les meilleurs a dévoilé sa liste aujourd’hui, 14 février 2019.

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