Tchad : le gouvernement et le comité d’autodéfense de Miski signent la paix

D’après la présidence de la République, un accord de paix a été scellé entre le comité d’autodéfense de Miski et le gouvernement, le 8 janvier 2023.

Dans un communiqué publié ce lundi 9 janvier 2023, le porte-parole de la Présidence du Tchad, Brah Mahamat, indique que le gouvernement tchadien et le comité d’autodéfense de Miski sont arrivés à s’entendre.

« Un accord de paix a été scellé le 8 janvier 2023… aplanissant ainsi les divergences et les malentendus qui ont eu cours à ce jour », informe-t-il. Depuis près de six ans, cette zone aurifère est défendue par un comité d’autodéfense qui empêche à l’Etat d’y accéder aux fins d’exploitation des ressources du sous-sol.

Cet accord de paix, poursuit, est la réitération de la volonté des deux parties, exprimée en novembre 2019. « Elle a été simplement revisitée et entérinée », précise Brah Mahamat. L’accord consacre la paix définitive dans cette partie du territoire, soulighne-t-il.

En vertu de cet accord, le gouvernement « travaillera à la pacification de la zone, à poser les jalons du développement qui fait cruellement défaut, le tout pour faire jouir de façon équitable les ressources disponibles ».

 

Le Tchad représenté au 9ème Séminaire annuel de Haut niveau sur paix

Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Mahamat Saleh Annadif au 9ème Séminaire annuel de Haut niveau sur la Paix et la sécurité en Afrique du 7 au 9 Décembre 2022 à en Algérie.

Les travaux du 9ème séminaire annuel de haut niveau sur la paix et la Sécurité en Afrique se déroulent à Oran, en Algérie. Prenant part à ces assises, le chef de la diplomatie tchadien, le ministre Mahamat Saleh Annadif a co-animé un panel ayant pour thème : « le Désarmement et le contrôle des armes légères et de petits calibres illicites : Faire taire les armes en Afrique. »

Ce séminaire regroupe des représentants des pays membres du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), des membres africains au Conseil de sécurité de l’ONU, des experts et représentants d’instances africaines, de l’ONU et de la Ligue arabe.

Le 9ème Séminaire annuel de Haut niveau sur la Paix et la sécurité vise à promouvoir une vision commune et partagée de l’Afrique quant à l’apport que peuvent et doivent apporter ses membres représentants le continent, au Conseil de sécurité, dans la sensibilisation de ce dernier sur les décisions et les résolutions relatives à la prévention et à la gestion des crises et des conflits au sein du continent.

Ce séminaire est un cadre de concertation, de partage d’expérience qui permet de raffermir davantage la coopération et la coordination, entre le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union et les trois pays africains membres du conseil de sécurité des Nations Unies dans l’accomplissement de leurs mandats respectifs. Il permet également aux pays membres de l’Union Africaine d’avoir des discussions poussées en vue de proposer des solutions concrètes pour la paix et la stabilité dans le continent.

Tchad : les jeunes de Faya à l’école de consolidation de la paix et du vivre ensemble

Il s’est ouvert ce mardi 29 septembre à Faya, un atelier de formation en prévention et résolutions des conflits.  50 jeunes de seront édifiés pendant deux jours sur les notions de préventions et résolutions de conflits

Cette séance d’apprentissage est une initiative de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), via son projet « Habiliter des jeunes vulnérables du centre du Tchad à devenir des agents de consolidation de la paix ». L’atelier de formation en prévention et résolutions des conflits vient renforcer les capacités des membres des structures communautaires et des jeunes dans les domaines de la prévention et la résolution des conflits dans l’optique de mettre sur pied des mécanismes d’engagement et de dialogue

Le chef de base de l’OIM de Faya, Eli Ztorche explique la session est prévue pour deux jours et se fera par session. Un enseignement de qualité sera dispensé sur des thématiques phares. Notamment la prévention et la réduction des conflits, les mécanismes de gestion des conflits, la communication, la négociation

Représentant le gouverneur de la province du Borkou au lancement des travaux, le secrétaire général de la province, Abakar Hissein Didigui apprécie le rôle que joue l’OIM dans la promotion du dialogue sociale et la stabilisation de la paix.

A la suite de cette formation les bénéficiaires devront se conduire en artisan de paix.

Tchad : Déby en visite dans le Nord

La descente sur le terrain du Chef de l’Etat tchadien dans la province du Nord en début de semaine, avait pour objectif, la restauration de la paix dans cette partie du pays.

Le président de la République Idriss Deby a effectué une visite en ce début de semaine dans la province du Nord. Cette descente dans cette partie du pays, avait pour objectif de trouver des moyens pour un retour total de paix dans cette zone qui est le théâtre des conflits depuis quelques temps.

Idriss Deby a été dans plusieurs localités de ladite province où il a rencontré autorités locales, chefs traditionnels, groupes de femmes et le reste de la population. Occasion pour lui de faire de grandes annonces. Il a tout d’abord passé en revue tous les problèmes dont fait face la population, notamment les conflits intercommunautaires qui a un impact négatif sur l’éducation, l’économie, le quotidien de la population et l’insécurité.

Le Chef de l’Etat exige un climat de paix, le vivre ensemble. Il annonce certains chantiers tels que le bitumage de la route Miski-Faya…. Idriss Déby a demandé à tout le monde – autorités locales, chefs traditionnels, population- de prendre chacun sa responsabilité, de faire son travail comme il se doit afin que la province se développe.

Tchad : la population de Sila sensibilisée sur la cohésion social

Les autorités administratives font le tour de la province pour apporter le massage sur l’importance de la cohésion sociale et la paix, après les violences intercommunautaires qui ont marquées la zone.

Le gouverneur de la province de Sila, Kedallah Younous Hamidi, s’est rendu à Tissi  cette semaine, où il a tenu un meeting avec la population. Au centre des échanges, la cohésion sociale et la paix.

Le gouverneur a insisté sur la notion de paix et de cohabitation pacifique. Il est revenu sur les violents évènements qui ont marqué la province et sur l’instauration de l’état d’urgence instauré pour atténuer la situation.

Kedallah Younous Hamidi a de même rappelé l’importance du désarmement et de la pleine collaboration entre les civils et les forces de défense et de sécurité. Kedallah Younous Hamidi s’est également entretenu avec les forces de défense et de sécurité de la localité.

Toujours dans la même province, le préfet d’Adé, Abdelkerim Tahir, a effectué lundi 13 janvier, une tournée de sensibilisation dans sa circonscription administrative.

Cette tournée visait à sensibiliser la population sur la l’importance de la cohésion sociale et la paix. Le préfet Abdelkerim Tahir a livré ce message dans plusieurs localités de la province de Sila.

Miski : les membres du comité d’autodéfense déposent les armes

Un accord a été signé entre le comité d’autodéfense de Miski et les autorités militaires de l’armée tchadienne, pour un retour de paix.

Les prochains jours s’annoncent lumineux pour les habitants de la province de Tibesti. Le comité d’autodéfense de Miski a rendu les armes ce lundi 12 novembre 2019. Le département d’Emi Koussi va respirer un air de paix après plusieurs mois de vécus quotidiens sous des coups de feu et bombardements.

La signature d’un accord a mis fin à plusieurs mois d’hostilités entre les deux forces en présence. Cet accord permettra aussi au gouvernement de revoir l’organiser de l’exploitation des ressources minières qui se trouve dans cette province.

Les enfants du Tibesti vont pouvoir retrouver le chemin de l’école, les hôpitaux peuvent rouvrirent. Il ne reste que l’Etat d’urgence qui arrive bientôt à terme. Une mise en garde est tout de même de mise.

 

Retour de la paix à Miski : Soumaine Mahamat Bougar appel à un accord définitif

Le président de l’association pour la paix et la médiation au Sahara (APMS) se réjouit des rencontres entre le comité d’autodéfense et les autorités tchadiennes qui ont abouti à un retour au calme.

Soumaine Mahamat Bougar s’est dit préoccupé face à l’atmosphère tendue qui prévalait ces derniers temps à Miski, dans l’extrême Nord du Tchad.

Il est content des actions menées sur le terrain entre les autorités et le comité d’autodéfense, actions qui ont abouti à un accord préliminaire de cessation des hostilités et de levée du blocus.

Pour lui, cet accord préliminaire de cessation des hostilités a enclenché une négociation entre les deux parties. Il exhorte tout de même les deux parties à parvenir un accord de paix définitif, et à le respecter pour une paix durable.

Tchad : fin de la campagne de sensibilisation sur la cohabitation pacifique entre citoyen

Un mois a suffi pour les femmes de paix de la province d’Ouaddaï, pour sensibiliser les tchadiens sur les valeurs de cohabitation pacifique et la paix.

Entamé le 28 septembre dernier, la campagne de sensibilisation organisé par des femmes de pais de la province d’Ouaddaï, a pris fin. La cérémonie de fin a eu lieu ce lundi 28 octobre 20219. Pendant un mois, les tchadiens ont appris l’importance de la cohabitation pacifique dans le seul objectif d’être en paix.

Les différentes couches de la société, le manque d’éducation ont entre autres été relevés par les femmes de paix, qui sont selon elles, des maux qui entravent la cohabitation pacifique.

Selon ces femmes, la religion Islamique, dans son livre Saint appelle à la tolérance, au pardon et à l’amour du prochain. Elles se disent engagées corps et âme pour le vivre ensemble et la paix. Elles exhortent toute la population à « emboîter leur pas pour faire revenir la cohabitation pacifique du passé dans la province du Ouaddai. ».

Tchad : CONAJEPDT lance ses activités

L’association « coordination nationale des jeunes pour la paix et le développement au Tchad » (CONAJEPDT) a lancé ses activités ce mardi 22 octobre à la maison des médias.

CONAJEPDT entend promouvoir les valeurs de paix et d’unité au Tchad.

« Soucieux des très tristes évènements (…) épris de paix, de justice pour notre épanouissement, nous, nous sommes réunis pour créer cette coordination afin de soutenir les efforts déjà abattues par les autres organisations ayant la même vision. », a affirmé Mahamat Oumar Ibrahim, coordinateur de ladite association.

Selon Mahamat Oumar Ibrahim,  les objectifs de la coordination sont d’attirer l’attention du gouvernement pour un traitement équitable de tous les jeunes. Elle mise sur le respect des droits des enfants, des femmes et des minorités vulnérables.

Zones transfrontalières du Tchad et du Cameroun : le PNUD et l’Unicef présentent les résultats du projet de paix

A l’issue de la 3ème réunion du comité de pilotage, un point de presse a été fait pour présenter l’état actuel de la dynamique transfrontalière, des résultats et impacts du projet ainsi que des  perspectives futures.

Le projet transfrontalier Tchad-Cameroun du Peace Building Support Office (P.B.S O) est un projet qui vise principalement l’appui aux mécanismes de consolidation de la paix au niveau communautaire et à l’inclusion des jeunes dans les zones frontalières entre le Tchad et le Cameroun affectées par les violences extrémistes.

Prenant la parole, Kulanya Bajege, sous-préfet de Goulfey, localité camerounaise, a fait savoir que la dynamique transfrontalière qui existe depuis l’exécution du projet de renforcement des mécanismes de consolidation de la paix dans les zones frontalières du  Tchad et du Cameroun peut être qualifiée de satisfaisante parce que ce dernier a contribué à fortifier la cohabitation pacifique et la cohésion sociale entre les communautés cibles.

Pour lui, durant les 22 mois de la mise en œuvre du projet, la communication entre les deux communautés frères des deux rives Tchad-Cameroun a été rendue facile, grâce à ce projet et cela a contribué au maintien de la paix entre les communautés. Il ajoute que le projet a également rendu facile les échanges commerciaux.

Parlant des impacts et résultats du projet, la représentante résidente du PNUD, Carole Flore-Smereczniak a relevé que « ce projet financé par le fonds pour la consolidation de la paix a une durée de 18 mois et a été prolongé de 4 mois donc 22 mois. » Et qu’ « à ce moment, il est difficile de parler d’impacts mais on a quand même vu un certain nombres de résultats  à travers l’évaluation indépendante qui a été faite sur le projet. » Carole de poursuivre qu’ « au niveau de la cohabitation pacifique, de l’insertion socio-économique et la cohésion sociale, on a relevé quand même un renforcement et des efforts qui ont été faits, de sorte qu’on peut parler de progrès. » Elle a relevé ces efforts en quelques lignes :

L’organisation des dialogues intergénérationnels pour essayer de comprendre un peu les dynamiques des conflits intracommunautaires entre les jeunes et les moins jeunes et essayer de voir comment avancer ensemble ;

L’organisation des discussions par rapport à un système d’alerte précoce des conflits pour détecter très tôt des signaux des conflits qui peuvent pousser les jeunes vers la radicalisation ;

L’organisation des colloques entre chercheurs et universitaires du Tchad et du Cameroun ;

L’organisation des formations en faveur des femmes, des jeunes et des forces de défense pour favoriser la cohésion sociale et la réinsertion socio-économique.

Elle a conclu que vu la durée très courte du projet, même si on ne peut pas parler des impacts à long terme, il y a quand même quelques indicateurs de résultats positifs qu’on peut relever.

Parlant des perspectives futures en termes de pérennisation du Projet, la représentante résidente de l’Unicef Tchad, Dr Viviane Van Steirteghem a, quant à elle, fait savoir qu’on ne peut pas vraiment parler de la pérennisation du projet mais surtout celle des acquis. Et donc qu’à l’issue de cette dernière réunion du comité de pilotage, des évaluations et des directions à prendre sont attendues pour voir comment pérenniser les acquis.

Elle a terminé en rappelant à ses collègues que : « c’est un projet qui se veut catalytique donc il ne doit pas nécessairement se terminer comme ça. D’où la nécessité de continuer à chercher des moyens pour continuer à travailler avec ces communautés afin de pérenniser et préserver les acquis de cet investissement de 22 mois, pour pouvoir appuyer la région du Hadjer-Lamis et les deux sous-préfectures concernées. »

Tchad : Young Diplomats prône la paix

A travers une compétition de football dénommée « Jouons pour la paix », dont la finale a eu lieu ce samedi 21 septembre 2019.

À l’occasion de la journée mondiale de la Paix, l’organisation Young Diplomats a organisée une compétition dénommée « jouons pour la paix ». La finale a eu lieu ce samedi 21 septembre au stade Idriss Mahamat Ouya. La tenue ladite compétition selon les membres de Young Diplomats, était une manière d’unir les jeunes, de les conscientiser afin de cultiver en eux les valeurs de paix, de tolérance et du vivre ensemble.

La compétition « jouons pour la paix » qui entre dans les jeux olympiques de la jeunesse, a été  organisée du 2 au 21 septembre. Un match de football a mis fin à cette compétition. Ils étaient nombreux ces jeunes venus de tous les arrondissements de la ville de N’Djamena.

Young Diplomats souhaite poursuivre l’organiser dans les provinces du Tchad.

Abéché : un forum sur la cohabitation pacifique se tiendra en novembre

La ville d’Abéché servira de cadre au forum sur la paix et la cohabitation pacifique du 20 au 21 novembre 2019.

L’initiative est du Centre d’études pour le développement et la prévention de l’extrémisme (CEDPE).  Le thème arrêté pour l’évènement est « l’agriculteur, l’éleveur et la cohabitation pacifique dans la province du Ouaddaï ».

Le forum vise à promouvoir la cohabitation pacifique entre les différentes communautés vivantes dans la province de l’Ouaddaï pour contribuer à l’unité nationale. C’est du moins ce qu’a expliqué Abami Oumar, le président du comité d’organisation.

« Suite aux conflits politico-militaires que le Tchad a connu pendant des années, les tchadiens commencent à prendre conscience sur le danger des guerres, c’est pourquoi, il est temps de reconstruire la paix dans ce pays », a-t-il fait savoir.

Dans la province du Ouaddaï, plusieurs groupes ethniques cohabitent depuis des décennies et exercent différentes activités : l’agriculture, l’élevage, l’artisanat et le commerce.

Tchad : l’ACAJPDET sensibilise sur la paix et la cohabitation

L’Action des Jeunes pour la paix, le développement et l’émergence du Tchad (ACAJPDET) a organisé ce samedi 31 août à N’Djamena, une campagne de sensibilisation sur la paix et la cohabitation pacifique au Tchad.

La campagne qui a eu lieu au quartier Ridina, dans la commune du 5ème arrondissement, entrait dans le cadre de la sensibilisation des jeunes. Il est question pour cette association de demander à la jeunesse de cultiver la paix, l’amour et la tolérance intercommunautaire au Tchad.

La maire de la commune du 5ème arrondissement, Mme. Fatimé Ahmat Mahamat était présente à cette campagne de sensibilisation.

« Les douloureux événements survenus dans les provinces du Ouaddaï, du Sila, de la Tandjilé, du Mayo Kebbi Ouest, et au Nord du Tchad, due aux confits intercommunautaires et ayant causés des pertes en vie humaine, sont déplorables », a souligner Mahamat El Mahadi Abdramane, le président national de l’ACAJPDET.

Il a exhorté les belligérants à « enterrer définitivement la hache de guerre et se tourner résolument vers le progrès socio-économique de leur pays ».

« La jeunesse tchadienne est l’une des priorités du chef de l’État. Notre pays va vivre dans les prochains jours, un événement inédit de son histoire. Lors de la cérémonie de présentation des 133 médecins formés à Cuba, Idriss Déby Itno a fait des révélations allant dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des jeunes tchadiens, en intégrant 500 médecins en 2019 et 20.000 dans tous les domaines sociaux professionnels au début de l’année 2020. Par conséquent, nous interpellons tous les tchadiens à cultiver la paix, l’amour et le pardon pour le développement de notre pays », a dit Mahamat El Mahadi Abdramane.

Tchad 21 août 1979 : signature de l’accord de Lagos

C’était un accord de paix signé par des représentants de onze factions belligérantes de la guerre civile tchadienne, après une conférence à Lagos, au Nigeria.

Le 21 août 1979 est une date qui ne dit rien de spécial à plusieurs tchadiens, mais c’est une pourtant une date qui rappelle une fraction de l’histoire tchadienne.

Onze factions belligérantes de la guerre civile tchadienne ont signé un accord de paix après une conférence à Lagos. L’accord venait établir un nouveau cessez-le-feu et fixer les modalités de mise en place du Gouvernement de transition d’unité nationale (GUNT), qui a prêté serment en Novembre 1979. Cette accord devait aussi permettre la libération des prisonniers politiques, de démilitariser la ville de N’Djamena et d’intégrer les forces des diverses tendances politico-militaires dans la gestion du pays.

D’un commun accord, Goukouni Oueddei a été nommé président, Wadel Abdelkader Kamougué a été nommé vice-président, et Hissène Habré a été nommé ministre de la défense nationale, les anciens combattants et victimes de guerre. La répartition des postes ministériels a été équilibrée entre le sud (onze portefeuilles), le nord, le centre et à l’est (treize), et parmi les Etats voisins des mentors.

L’un des points des accords signés par les protagonistes stipule que « les signataires reconnaissent que la présence des troupes françaises constitue un obstacle à la réconciliation nationale et chargent le Gouvernement de l’union nationale de transition (G.U.N.T), une fois formé, de procéder au départ des militaires français ».

Tchad : la culture de la paix est au rendez-vous en milieu scolaire du 9 au 11 avril

L’atelier a lieu à la maison de la Femme du 9 au 11 avril. Il vise à renforcer les capacités des acteurs de l’éducation afin d’intégrer dans les programmes scolaires la promotion de valeurs liées à la culture de la paix, le règlement pacifique des conflits et la prévention de l’extrémisme violent.

Le ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique, Aboubakar Assidick Tchoroma, a présidé ce mardi 9 avril un atelier de formation et d’information des responsables d’écoles associées à l’UNESCO, axé sur la prévention de l’extrémisme violent, l’éducation à la citoyenneté mondiale, la culture de la paix, la non-violence, les règlements pacifique des conflits, le changement climatique, les ODD 2030 et l’agenda 2063.

« Le Gouvernement du Tchad à l’ère de la 4ème République, a réitéré à toutes les instances sa volonté de faire de l’éducation une priorité parmi les secteurs sociaux du pays. La violence en milieu scolaire, les conflits, l’extrémisme violent sont des problématiques d’actualités qui freinent le développement de l’éducation dans les pays de l’Afrique subsaharienne », a déclaré le ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique, Aboubakar Assidick Tchoroma.

Les parents et éducateurs sont invités à prendre leurs responsabilités pour relever le défi du vivre-ensemble dans la justice et le règlement pacifique d’éventuels conflits, conformément aux objectifs du développement durable.

Tchad : Young diplomats célèbre la journée mondiale du sport pour le développement et de la paix

Dans le cadre de la journée mondiale du sport pour le développement et de la paix, l’organisation Young diplomats en collaboration avec la fédération tchadienne de football ont organisé un semi tournoi de football le 05 avril, à l’académie football de Farcha Milezi.

Cette journée mondiale du sport pour le développement et de la paix initiée par les Nations-Unies a été célébrée pour la première fois en 2014. Elle célèbre le rôle du sport dans le développement, la cohésion sociale, la réunification du peuple dans le monde, la coexistence pacifique pour les pays du sahel.

À travers cette journée, Young diplomats cherche à éveiller les consciences, apporter également sa contribution pour l’achèvement des objectifs du millénaires.

Selon le directeur région Afrique de Young diplomats, Zackaria Idriss, « L’objectif de cette journée est de développer le sport en faveur des jeunes, promouvoir la tolérance et le respect des autres cultures parmi. Les valeurs essentielles promues par les participants incluent l’amitié, l’honneur, la dévotion, la paix, le genre, la victoire, la tradition, la justice, l’égalité et la santé. »

C’est ainsi que l’organisation Young diplomats se propose de célébrer la journée mondiale du sport pour le développement et la paix par les conférences-débats portant sur le thème : « l’importance du sport pour l’achèvement des objectifs du millénaire des pays en voie de développement », des jeux-concours portant sur la jeunesse, des animations artistiques suivi d’un tournoi de football.

La finale de ce semi tournoi a remporté par l’Equipe Tolérance. Ce match a été une belle façon de célébrer et promouvoir la journée internationale du sport pour le développement et la paix instaurée par les Nations-Unies. Young diplomats est une organisation diplomatique non gouvernementale qui a pour mission de façonner, d’aiguiser et d’inspirer une nouvelle génération de dirigeants internationaux éclairés.

Tchad : la CASAC appelle au changement de comportement pour la préservation de la paix

La coalition des associations de la société civile pour l’action citoyenne  (CASAC)  a organisé une campagne de sensibilisation dimanche le 07 avril, au Palais du 15 janvier de N’Djamena. La question de la préservation de la paix au Tchad a été le leitmotiv de cette rencontre de sensibilisation.

La grande salle de spectacle du Palais a fait son plein œuf le 7 avril 2019. C’est en présence des jeunes venus de dix arrondissements de N’Djamena, qui résume le Tchad en miniature, que la campagne de sensibilisation pour la paix et la stabilité a été organisée. Ces jeunes, scandant et chantant vive la paix, dans une ambiance électrique, sont l’image d’un peuple dévoué à la cause de la paix.

En organisant une telle campagne, la CASAC veut mettre en avant les valeurs de la paix sans lesquelles le développement ne peut être possible. « Est-il besoin de rappeler les vertus de la paix, quand on sait que sans elle, aucun développement ne verra le jour ? La paix vaut autant que toutes les autres contingences, c’est pourquoi, nous demandons  à tout un chacun de prêcher perpétuellement les valeurs de paix partout où il se trouve », a déclaré Mahamoud Ali Seid, président de la CASAC.

Le président de la CASAC n’a pas manqué d’interpeller le peuple tchadien au changement de comportement pour faire régner dans les différents milieux de vie. « Les Tchadiens et les Tchadiennes sont tous interpellés par rapport au changement de comportement et à l’éveil des consciences qui seront indiscutablement le soubassement salvateur du Tchad de demain. Nous devons aussi tous réfléchir à nous détacher des idées préconçues et stéréotypées, et nous devons aussi changer d’approche. »

Par cette action, la CASAC réaffirme son engagement à soutenir toutes les initiatives relatives à la paix au Tchad. Par ailleurs, la CASAC apporte son soutien au gouvernement dans sa quête de paix.

 

Tchad : l’Association Femmes Anti-Clivage dit non à la discrimination raciale

Le monde célèbre ce 21 mars la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. Au Tchad, la journée est commémorée par l’Association Femmes anti clivage (AFAC).

À l’instar des pays du monde, l’Association Femmes Anti Clivage célèbre ce 21 mars 2019, la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale.

À l’occasion de cette journée, l’AFAC dénonce “avec la dernière énergie” le cas de la bastonnade d’une femme par les militaires au Lac et aussi toutes les autres formes de discriminations que subissent les femmes dans leurs vies quotidiennes.

Une journée, une célébration et des enseignements

À travers cette journée, l’AFAC se fixe le devoir d’honorer non seulement la mémoire des victimes, mais aussi manifester sa ferme volonté à limiter toutes les formes de souffrances discriminatoires dont subissent les victimes.

L’AFAC entend contribuer à mettre fin aux mauvais traitements infligés aux femmes en particulier par une certaine catégorie de personnes. Ces injustices sont parmi les causes de la pauvreté, du sous-développement, de l’exclusion sociale, des disparités économiques, de l’instabilité et de l’insécurité dont beaucoup de femmes souffrent, selon l’association.

L’AFAC est une association qui prône la paix, la cohabitation pacifique à tous les Tchadiens ainsi que la tolérance, le dialogue et le respect dans la diversité culturelle et idéologique de tout un chacun, qui sont des gages indispensables pour le développement social du Tchad.

Enfin, l’AFAC souhaite que cette journée internationale pour l’élimination de la discrimination soit une occasion pour chacun de réfléchir sur le principe fondamental énoncé dans la charte des Nations-Unies et la Déclaration universelle des droits de l’homme, celui de l’égalité de tous les êtres humains, afin de le mettre en pratique.

En proclamant la journée internationale en 1966, l’Assemblée générale des Nations-Unies a engagé la communauté internationale à redoubler d’efforts pour éliminer toutes les formes de discrimination raciale.

Tchad : La CASAC œuvre pour la préservation de la paix

La coalition a organisé une journée de sensibilisation sur le sujet dans la ville de N’Djamena le 30 juin dernier.

 

La Coalition des associations de la société civile pour l’action citoyenne (CASAC) a organisé dans la soirée du samedi 30 juin 2018, dans quelques quartiers de N’Djaména, une séance de sensibilisation, relative à la préservation de la paix.

A la population des différents quartiers de la capitale, le président de la CASAC appelle les citoyennes et les citoyens à préserver la paix et la stabilité au Tchad. « Nul ne peut se prévaloir qu’il sera épargné si la paix venait à être menacée. De toute évidence, la préservation de la paix demeure pour ainsi dire, un devoir patriotique sacré » a relevé Mahamoud Ali Séïd, président de l’organisation.

Il rappelle que le Tchad a joué un rôle majeur dans le rétablissement de la paix dans beaucoup de pays en Afrique. Les exemples foisonnent, quand il s’agit de parler du rôle du Tchad en matière de paix et de stabilité en Afrique, aujourd’hui il est de bon aloi que les Tchadiens se sentent dans leur écrasante majorité fier de leur pays fait remarquer le président de la CASAC.

Mahamoud Ali Séïd demande aux populations de N’Djaména, de s’approprier de la paix et d’en faire un levier essentiel pour accompagner la marche irréversible que connaît le Tchad. « Est-il besoin de rappeler les vertus de la paix, quand on sait que sans elle, aucun développement ne verra le jour » renchérit le président.

La CASAC par la voix de son président appelle les Tchadiens à cultiver l’amour de la patrie et à œuvrer sans relâche pour que le pays soit à l’abri de toutes les péripéties. Il assure que : « la CASAC apporte son soutien à toutes les initiatives de préservation de la paix dans notre cher et beau pays le Tchad ».

 

Préservation de la paix au Tchad : Mahmoud Ali Séïd, s’érige en modèle

Depuis son jeune âge, ce dernier œuvre pour la préservation et la consolidation de la paix dans son pays

« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années », disait le célèbre écrivain, Pierre Corneille. Ce proverbe caractérise parfaitement le président de la Coalition des Associations de la société Civile pour l’Action Citoyenne (CASAC), M. Mahamoud Ali Séïd, Ce jeune, pour la préservation de la paix, la stabilité au Tchad, n’a pas attendu l’âge de la maturité pour s’exprimer.

La paix n’est pas forcément une affaire de vieillesse, le jeune peut bien sinon mieux l’entretenir. Déjà dès son jeune âge, Mahamoud Ali Séïd s’est engagé d’abord pour le bien-être de la population, avec son Association l’Action Citoyenne au Tchad (AACT).

Cette organisation a mené une guerre sans merci contre la vie chère, à travers une myriade d’actions sensibilisations dans les différents marchés du pays. Si aujourd’hui les Tchadiens arrivent à se nourrir avec des maigres moyens, l’AACT en a largement contribué. Aujourd’hui devenue CASAC, avec une centaine d’associations en son sein, Mahamoud Ali Séïd, s’engage à mener un combat pour la préservation de la paix et de la stabilité.

Teint clair, petite taille, avec un sourire toujours aux lèvres, son corps svelte, supporte difficilement, son combat pour la paix, ses grandiloquences, et ses compétences intellectuelles. Nanti d’un Master 2 en management, option Finances Publiques, obtenu dans un établissement d’enseignement supérieur public, en Algérie, Mahamoud Ali Séïd concilie aujourd’hui boulot et vie associative. Malgré ses multiples occupations inhérentes à son poste de directeur des Affaires Administratives, Financières et du Matériel à la Présidence de la République, l’homme dispose toujours d’un laps de temps, quand il s’agit de défendre la paix.

Il est jeune certes, mais traine derrière lui, une riche expérience tant professionnelle qu’associative. Après l’obtention de son baccalauréat série D en 2004, qui lui avait ouvert la porte d’Algérie, il est actuellement inscrit en thèse doctorale dans le même établissement public qui lui avait délivré son Master.

Déjà dans son pays d’accueil, il a été consultant en économie africaine dans plusieurs médias publics algériens (El Watan, radio Algerie, etc…). Ceux qui connaissant le paysage médiatique algérien en savent beaucoup. Partout où il est passé, ses interlocuteurs sont ébahis par son éloquence. Enseignant à l’Ecole Nationale l’Administration du Tchad (ENA), dès son retour au pays, il occupe plusieurs postes de responsabilité.

Chef comptable à la Centrale Pharmaceutique du Tchad (pharmat), Directeur général de la CPA (pharmat), administrateur du projet pour la micro finance au Tchad (retenu suite à un concours), directeur des Ressources Humaines au ministère de la Santé Publique, directeur de la Communication au ministère des Finances et du Budget, M. Mahamoud Ali Séïd, n’est plus un homme à présenter à l’administration Tchadienne.

Il a tout occupé grâce à ses compétences. Ses collaborateurs, dans les différents postes occupés peuvent en témoigner. Les élèves de l’ENA, ne vous diront pas le contraire non plus. Il constitue une idole pour certains. Car le président de la CASAC, a épaté plus d’un par la maitrise de son domaine et surtout l’exubérance dans laquelle il manie la langue de Molière.

Des panélistes de haut niveau ayant débattu avec lui en témoigneront.

D’ailleurs beaucoup des téléspectateurs en savent quelque chose quand il s’agit de parler des capacités langagières de Mr Mahmoud ali seid, il continue de recevoir incessamment des sollicitations diverses, lui demandant tantôt d’animer des conférences, et tantôt pour dispenser des cours.

Cependant, dans la vie quand l’homme évolue, accomplie normalement son devoir, il y a toujours des aigris qui, vent débout, voudrait mettre le bâton dans les roues. Depuis quelques jours, des activistes sur les réseaux sociaux s’attaquent à tout bout de chemin, à M. Mahamoud Ali Séïd. Car, un proverbe de la Bible est clair : « la jalousie est cruelle comme l’enfer, et ses ardeurs sont des ardeurs de feu ».

Des ragots, des intox, des « fake news », de falsification, usurpation d’identité, bref, un cocktail d’arsenal nauséeux est rassemblé pour écorner l’image de ce valeureux intellectuel made in Tchad. « De falsification en falsification, les occidentaux sont arrivés à dire que l’existence de l’Egypte en Afrique est un accident », dixit Joseph Ki Zerbo.

Comble des combles, et toute honte bue, ces soi-disant activistes sont arrivés à falsifier même des faux diplômes portant parfois le nom de Mr Mahmoud, et ceci comme toujours dans le seul et unique but d’écorcher son image ;Diantre, dans quel monde sommes-nous !

Des diplômes délivrés au Sénégal sont attribués au sieur Mahmoud, alors que ce dernier n’a jamais mis pieds en Afrique de l’ouest.

La photo de sa brillante soutenance ci-contre montre clairement que, ce diplôme qui circule sur le net, est juste inventé pour attenter à son image, parce que, les exilés rétifs à la paix, sont dérangés par ses actions.

Les étudiants ayant fait la même promotion que lui à l’ISGP université d’Alger) en 2009, en Algérie peuvent mieux édifier.

Tout ce qui se raconte sur la toile contre Mr Mahmoud n’est qu’élucubrations et verbiages fadaises ; Ce ne sont aussi que des inventions ahurissantes crachées par méchanceté gratuites pour certains, et à desseins pour d’autres.

Paraphrasant le célèbre écrivain Georges Bernanos, qui disait que « il en est peu d’entre nous qui n’aient été tentés à un moment donné de prendre pour la paix de leur conscience le confort et la sécurité de leur derrière ».