Tchad : interdiction de regroupement entre les partis politiques et certaines associations

Le gouvernement tchadien interdit tout regroupement entre la coalition les partis politiques et les associations civiles d’essence apolitique, ne poursuivant pas les mêmes objectifs.

Le ministre de l’Administration du territoire, de la Décentralisation et de la Bonne gouvernance, interpelle certains partis politiques au : « ?? ??????? ?????? ??? ?????? ??????????? ?? ?????????????? ?? ??? ?? ?????????? ??? ??????? ?????????????. » Limane Mahamat dit constater, avec regret la prolifération de regroupements de partis politiques et des plateformes associatives au mépris des dispositions législatives.

En guise de répression, il prend des mesures pour empêcher toutes ces rencontres. « Tout regroupement ou coalition entre les partis politiques et les associations civiles d’essence apolitique, ne poursuivant pas les mêmes objectifs, est interdit.», peut-on lire dans le communiqué du ministre en charge de l’Administration.

Tchad : la tension monte entre leaders de partis politiques à N’Djamena

Certains leaders de partis politiques du Tchad ont failli passer aux mains ce jeudi 22 juillet 2021, dans un hôtel de N’Djamena. C’était au cours de la rencontre visant à désigner les 15 membres du comité d’organisation du dialogue national.

 

Le ministre secrétaire d’État Acheikh Ibni a réuni les responsables des partis politiques ce jour, pour désigner les représentants des partis politiques dans le cadre de la mise en place du comité d’organisation du dialogue national en vue. Au cours de cette réunion, la tension est montée d’un cran entre certains leaders de partis. Les atteintes physiques entre deux responsables de partis politiques ont été évitées grâce à l’intervention de l’assistance.

D’après Tchadinfo : « Tout a commencé par l’accusation d’un chef de parti à un membre du CNDP (Cadre national de dialogue politique de complot.  Selon lui, le CNDP aurait concocté une liste des représentants de partis politiques en catimini. En rétorquant, le membre du CNDP mis en accusation emporté par la colère a failli porter des coups à son collègue.»

Les invectives n’ont pas cessé. Malgré que d’autres responsables aient quitté les lieux, la réunion a continué. Les noms des représentants sont attendus au plus tard le 26 juillet 2021, par le premier ministre de transition.

Précisons que sur plus de 200 partis politiques, seuls 15 représentants feront partis dudit comité.

Tchad : la liste des candidats jugés aptes à affronter Idriss Deby le 11 avril 2021

La Cour suprême a rendu public, le 03 mars 2021, la liste des candidats dont les dossiers sont conformes à la Constitution et au Code électoral. Neuf partis de l’opposition et le MPS, parti au pouvoir

La liste des candidats retenus pour l’élection présidentielle du 11 avril 2021 est connue. Elle a été présentée par la Cour suprême du Tchad. Parmi les candidats retenus, vient en première ligne, le président candidat, Idriss Deby Itno. La Cour note que son dossier est conforme aux dispositions prévues par la loi en la matière.

La candidature de son opposant principal, Saleh Kebzabo, président de l’Union national pour la démocratie et le renouveau a également été retenue. La Cour suprême valide dans le même ordre les candidatures de Romdoungar Félix Nialbé, Pahimi Padacke Albert, ancien et dernière premier ministre du Tchad Jusqu’à l’avènement de la 4ème république. Les autres dossiers de candidatures reçues sont ceux de Madjitoloum Yombombe Theophile, Bongoro Theophile, Lydie Beassoumda, Ngarledji Kodji Yorongar, Alladoum Baltazar Djarma et Brice Guedmbaye.

Six dossiers ont été rejetés pour différents motifs, notamment Succès Masra des Transformateurs, Yaya Dillo et Baba Ladé.  Un retrait a également été enregistré.

Tchad : Yaya Dillo Djerou bénéficie de l’appui de 13 partis politiques

En vue de l’élection présidentielle du 11 avril 2021, 13 partis politiques de l’opposition, réunis sous le Front nouveau pour le changement (FNC), ont décidé de soutenir le candidat Yaya Dillo Djerou du Parti socialiste sans frontière

Investi la semaine dernière pour l’élection présidentielle du 11 avril prochain, le candidat Yaya Dillo Djerou bénéficie du soutien d’une quinzaine de partis politiques soucieux de l’alternance. Au cours d’une communication faite le 22 février 2021, les partis prenantes du FNC précise qu’ils se sont mis ensembles pour : « barrer la route à Idriss Deby dans son plan de s’éterniser au pouvoir ». Pour ces partis politiques, l’élément essentiel et fondamental de la démocratie c’est ‘’l’alternance’’.

Cette coalition souligne que le bilan du Mouvement patriotique du salut est catastrophique. Le point commun du FNC est : « se mobiliser autour du candidat de l’espoir, candidat de la justice sociale, candidat de la restauration démocratique du Tchad, Yaya Dillo Djerou ». Le porte-parole de cet ensemble de partis politiques de l’opposition note que leur candidat est connu pour : « son franc-parler et sa soif de l’équité et de la justice au Tchad »

Il est à noter que Yaya Dillo Djerou a été représentant du Tchad auprès de Communauté Economique et Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC), il a également occupé plusieurs postes de responsabilités dans le gouvernement actuel avant de se retirer.

Tchad : la police présente les manifestants arrêtés le week-end dernier

Les diplômés en instance d’intégration arrêtés le 05 février 2021 et les marcheurs du peuple pour  la justice et l’alternance du 06 février ont été présentés à la presse ce lundi 08 janvier 2021 au commissariat central de N’Djamena

Quatorze manifestants ont été présentés ce jour par la police. Il s’agit de 7 membres de la plateforme des diplômés en instance d’intégration et 7 autres des regroupements politiques et de la société civile. Ils ont été arrêtés dans le cadre des manifestations du week-end dernier.

Les diplômés sans emplois sont sortis pour revendiquer l’intégration effective des 20.000 jeunes à la fonction publique. Une promesse du chef de l’Etat refermé le 31 décembre 2021, sans que  le  quota de recrutement ne soit atteint.

Les partis politiques, avec en tête de prou, les Transformateurs et certains acteurs de la société civile ont organisé des marches pour la justice et l’alternance. Ils protestent contre un sixième mandat du président Idriss Deby Itno, investi le même jour par son parti politique.

D’après le 5ème substitut du procureur de la république, ces manifestants ont violé l’arrêté ministériel interdisant la marche.

Tchad : le présidium du Forum national inclusif ne fait pas l’unanimité

Des voix se sont fait entendre ce 29 octobre au Palais du 15 janvier après la lecture des noms des 22 personnes qui constituent le présidium. Des jeunes et certains partis politiques estiment que l’équilibre n’est pas respecté

Lu avant le départ du Maréchal, Idriss Deby du Palais du 15 janvier, la composition de l’équipe devant diriger les travaux de cette deuxième édition du Forum national inclusif. Les organisations et associations des jeunes et les partis politiques d’opposition estiment qu’ils ne sont pas assez représentés. D’aucuns ont claqué les portes du Palais du 15 janvier exigeant la recomposition du présidium.

Les tensions naissent du fait que les membres du Mouvement patriotique du Salut (MPS), parti au pouvoir sont majoritaires. Sur 22, 10 personnes sont issu de la même corporation politique, dont la présidente du présidium, par ailleurs ministre secrétaire générale à la présidence et son vice-président Payimi Padacke Albert, Président du Conseil d’administration de l’Agence d’entretien routier (AGER) et ancien premier ministre. Le chef de fil de l’opposition a réuni les leaders des partis pour mettre en place une stratégie. Les jeunes quant à eux ont exigé la reconstitution du présidium.

Précisons qu’avant son départ, le président de la République a recommandé de trouver le juste milieu. Des concertations sont en cours. Des solutions pourraient être trouvées avant la reprise des travaux dans la soirée.

Le présidium qui fait polémique est composé comme suit :

Présidente : Mariam Mahamat Nour;
1er vice-président : Pahimi Padacket Albert;
2ème vice-président : Mahamat Allahou Taher;
3ème vice-président : Samir Adam Annour;
4ème vice-président : Mme. Lydie Beassemda;
Rapporteur général : Djimet Arabi;
Rapporteur général 1er adjoint : Jacques Laoungamaye;
Rapporteur général 2e adjoint : Brice Mbaimou;
Rapporteur général 3e adjoint : Rokhaya Oumar Almayi;
Rapporteur général 4e adjoint : Amalkher Djibrine Souleymane;

Conseillers :
Maladji Tolkem Bertin
Mahamat Saleh Maki
Abakar Outhman Djamé
Ahmat Oumar Ahmat
Dr. Idriss Saleh Bachar
Amine Ehemir Torna
Me Jean Bernard Padare
Brahim Ben Seid
Clarisse Nailar
Bichara Ahmat Saleh
Badonou Daigou
Mahamat Bichara

 

Tchad : « les premiers pas de la Nouvelle République ne furent pas aisés », Idriss Deby

Tchad : l’essentiel du message du chef d’Etat aux leaders des partis politiques

Le président de la République du Tchad, Idriss Deby Itno s’est entretenu ce mercredi 28 octobre avec les leaders des partis politiques. Deux questions ont meublé les échanges, les prochaines échéances électorales et le Forum national

Quelques heures avant le Forum national inclusif qui s’ouvre demain jeudi 29 octobre, le président du Tchad a convoqué les présidents et secrétaires généraux des partis politiques tchadiens. La rencontre a consisté à recueillir les avis des uns et des autres sur la pandémie de Covid-19, la révision du fichier électoral et le deuxième Forum National inclusif.

Plusieurs points ont été pris en compte. Notamment la mobilisation des différents partis politiques dans le processus de révision du fichier électoral, la sensibilisation des populations dans le cadre de la lutte contre la pandémie de covid-19. Quant à la sollicitation de prorogation des délais d’enrôlement  dans les listes électorales, le Maréchal du Tchad indique que c’est contre la constitution et donc inadmissible. Il a également précisé que le format du deuxième Forum national inclusif a été réduit en raison de la crise sanitaire qu’impose la maladie à coronavirus.

Quant au financement des partis politiques, le numéro 1 tchadien renvoie la balle au Cadre national du dialogue politique (CNDP). Il invite le cadre se pencher sur cette question.

Quant au deuxième Forum national qui s’ouvre demain, le chef de l’Etat assure qu’il coupera le ruban.

 

Tchad : l’Assemblée nationale vote pour la création de la CENI

Le projet de loi portant création d’une nouvelle commission électorale nationale indépendante (CENI) a été adopté à l’unanimité par le parlement tchadien la semaine dernière.

 

Le 9 novembre dernier, le parlement tchadien a adopté à l’unanimité le projet de loi portant création de la commission électorale nationale indépendante (CENI). La loi créant la nouvelle CENI l’a restructurée par rapport à la précédente.

La nouvelle CENI ne fonctionnera qu’avec 31 membres au lieu de 41 comme dans la précédente. La durée de son mandat reste indéterminée. La loi créant la CENI donne la possibilité de garder la même CENI pour un cycle électoral, si les deux élections se déroulent dans une période n’excédant pas un an.

La nouvelle CENI composé uniquement des membres issus des partis politiques. Aucun acteur de la société civile n’y fera donc parti. Rappelons-nous que la précédente CENI était Tripartite (majorité présidentielle, opposition démocratique et société civile).

Le cadre national de dialogue politique est considéré comme important à la contribution de prise de décisions nationales des organisations des élections, alors que les lois passées ne l’ont pas pris en compte.

Pour le chef de file de l’opposition démocratique, le député Saleh Kebzabo, la société civile est partagée en branche proche de la majorité et de l’opposition donc elle a du mal à critiquer le processus électoral.

Selon les dispositions de cette loi, les membres de la CENI doivent prêter serment devant la cour suprême avant de prendre fonction.

Vie politique : 30 ans, âge minimum pour gérer un parti

Un projet d’ordonnance portant Charte des partis politiques au Tchad a été examiné lors d’n conseil ordinaire des ministres qui s’est tenu le 31 mai en présence du Président Deby.

 

Le compte rendu du Conseil Ordinaire des Ministres qui s’est tenu hier au Palais du peuple, fait état d’un projet d’ordonnance portant Charte des Partis Politiques inscrit à l’ordre du jour et porter à l’examen et adoption du Conseil. Il en ressort donc après adoption de ce projet, « est structuré en onze titres et soixante-huit  articles. Il propose une représentation provinciale des partis politiques dans au moins 10 provinces dans un délai d’un an ; l’extension du délai de traitement des dossiers a six mois, établit l’âge de 30 ans minimum pour être dirigeant d’un parti politique et autorise la dissolution par le Ministre en charge de l’Administration du Territoire de tout parti n’ayant pas pris part à deux élections générales consécutives ».

Cet ordonnance toujours selon le compte rendu du conseil vise à « renforcer la démocratie et consolider un l’Etat de Droit au Tchad ». Les irrégularités dans l’organisation de la scène politique au Tchad ont été constatées lors du Forum National Inclusif. « Il n’est de secret pour personne que certains partis politiques se créent dans le seul but d’obtenir la subvention impartie par l’Etat aux fonctionnements des partis politiques », peut-on lire dans le compte rendu. Pour combattre se faire, « le Forum a recommandé une révision en profondeur des textes qui régissent et régulent la création et le fonctionnement des partis politiques ».

Trois autres projets d’ordonnance ont fait l’objet d’examen du conseil des ministres du 31 mai dernier. Il s’agit d’un projet d’Ordonnance déterminant les Principes Fondamentaux de l’Organisation administrative du Territoire de la République du Tchad ; d’un projet d’Ordonnance portant Attributions, Organisation et Fonctionnement du Corps de Police Judiciaire et d’un projet d’Ordonnance portant Amnistie des Atteintes à l’Intégrité de l’Etat.

 

CNDP : les 30 membres connus

Après les partis de la majorité démocratique, les partis politiques de l’opposition ont désigné les 15 personnes devant siéger dans le Cadre national du dialogue politique(CNDP) .

 

C’est ce jeudi 24 mai que les membres qui siégeront dans la Cadre national du dialogue politique (CNDP) se seront installés. Ceux-ci sont au nombre de 30 et sont issus des partis de l’opposition et de la majorité démocratique. Les deux parties ont obtenu chacun le même nombre de membres. C’est-à-dire 15 membres venant des partis politiques de la majorité démocratique et 15 autres ressortissants de l’opposition.

La liste des 15 membres issus des partis de l’opposition a été présentée hier. En effet c’est lors d’une rencontre avec le Chef de l’Etat que ceux-ci ont constitué une liste consensuelle dans la soirée du 22 mai. Pour ce qui est de la liste des partis de la majorité, celle-ci a été constituée lundi. Les adhérents à ces partis avaient rencontré Idriss Deby vendredi 18 mai dernier. Au terme de la rencontre la promesse avait été fait de présenter la liste le lundi suivant.

Promesse qui a été tenu. Rappelons cependant que la réunion qui a eu lieu vendredi était ne ultime rencontre en quelque sorte vue que la précédente liste ne faisait pas l’unanimité. Il était donc question pour le Président de la république en convoquant cette rencontre d’« harmoniser les points de vue et arrêter une nouvelle liste consensuelle qui mettra d’accord tout le monde », comme l’indique le site de la présidence.

A cours de cette assemblée le Chef de l’Etat a d’ailleurs tenu à expliquer « que le CNDP qui sera mis en place jouera un important rôle pour favoriser un climat politique sain et des élections libres, transparentes et apaisées ». Une grande charge pèse donc sur les épaules de ces 30 membres qui prendront fonction demain lors d’une cérémonie qui aura lieux au Palais présidentiel.

Partis politiques : Idriss Déby rencontre tous les présidents et Secrétaires généraux

Le Chef de l’Etat a rencontré le 15 Mai dernier, au palais présidentiel, tous les présidents et secrétaires généraux des partis politiques officiellement reconnus au Tchad

Ils étaient 223 présidents et secrétaires généraux des partis politiques officiellement reconnus au Tchad à prendre part à cette rencontre de concertation qui intervient très exactement une semaine après la première présidée par le Chef de l’Etat IDRISS DEBY ITNO. Le mardi, 15 mai 2018, il était question pour la majorité présidentielle et l’opposition démocratique de faire parvenir deux listes distinctes de 15 membres chacun pour la constitution d’un nouveau bureau du cadre national du dialogue politique (CNDP). Ce qui fût fait. En sa qualité de garant de la stabilité politique entre l’opposition et la majorité présidentielle, le Chef de l’Etat IDRISS DEBY ITNO a procédé à la lecture de ces deux listes qui lui ont été transmises par la majorité et l’opposition. Un tôlé général s’est installé dans la salle à la fin de la lecture de la liste nominative des 15 membres de l’opposition démocratique. Des contestations fussent de partout à l’image de ce chef de parti politique.

Ce n’est pas tout, en voulant vérifier si la liste de la majorité présidentielle a fait l’objet de consensus, le Président de la République IDRISS DEBY ITNO a constaté le même brouhaha de part et d’autre. Pour mettre un terme aux discussions, le Président de la République a fait une proposition qui a été acceptée par acclamation. Il a exhorté la majorité et l’opposition à procéder par vote à la désignation de leurs membres respectifs.

Présent à la rencontre, Le chef de file de l’opposition et président de l’UNDR, M. Saleh Kebzabo déclare qu’une grande décision ne peut pas être prise par 250 personnes. « Il faut que les uns et les autres reviennent à de meilleurs sentiments pour qu’on se mettent au travail. (….) mais, sachez que là où il y a désignation d’Homme, il y a toujours contestations ! ». Djividi Boukar Djibeing de l’opposition démocratique déclare pour sa part que le chef de file de l’opposition a exclu de facto de la liste tous les partis d’opposition ayant pris part aux travaux du Forum national inclusif.

Rendez-vous est pris pour le lundi 21 mai 2018 au  même endroit à l’effet d’entériner une nouvelle liste de 30 membres devant siéger au cadre national du dialogue politique (CNDP) dont 15 de la majorité présidentielle et 15 de l’opposition démocratique.