Tchad : le Parti socialiste sans frontières marche pour la justice et la sécurité

Des militants du Parti socialiste sans frontières (PSF) sont sortis ce 18 février 2022, pour marcher pour la justice et la sécurité au Tchad.

Cette marche a été autorisée la veille par le ministre en charge de la Sécurité publique. Cette marche du PSF, pour la justice et la sécurité est coordonnée par le leader du parti, Yaya Dillo Betchi. Il a d’ailleurs organisé une conférence de presse la veille, pour donner des orientations. La rencontre avec les journalistes et ses partisans s’est déroulée au siège du parti à N’Djamena.

Pour cette marche,  l’itinéraire suivi va du rond-point de Dembé jusqu’à la bourse de travail, comme précisé dans la décision du ministre de la Sécurité publique.

En plus des pancartes et banderoles contre l’injustice et l’insécurité, les marcheurs disent : « non au renouvellement de la période de transition ». Ils demandent également la libération de Hamat Haoun Lary.

Tchad : le ministère de la Sécurité autorise finalement la marche du PSF

Détails à suivre…

Tchad : le ministère de la Sécurité autorise finalement la marche du PSF

Après avoir refusé, dans un premier temps, la correspondance du Parti socialiste sans frontières, relative à la marche du vendredi 18 février 2022, le ministère de la Sécurité vient d’autoriser ladite marche.

La marche initiée par le Parti socialiste sans frontières pour la  justice et la sécurité, aura bel et bien lieu. Elle a été autorisée ce 17 février, par le ministre en charge de la Sécurité publique, Souleyman Abakar Adam. L’itinéraire retenu est du Rond-point de Dembé à la Bourse du travail.

L’heure de rassemblement est fixée à 7 heures, selon le parti, rappellent les organisateurs. Le parti fait savoir que des bus seront prévus pour la circonstance. A partir des points suivants, rond-point de Farcha,  rond-point de Goudji, rond-point Goudji, rond-point Hamama et rond-point Walia.

Le président du Parti socialiste avait dénoncé le refus de réceptionner sa correspondance au ministère de la Sécurité. La raison évoquée était : « le ministre a donné des instructions de ne pas réceptionner les correspondances à son absence », s’était plaint, Yaya Dillo Djerou. Ainsi, il avait entrepris de faire un dépôt par voie d’huissier, ça n’a pas marché.

Il a enfin déposé le courrier sur sa page Facebook, pour que le « ministre de la Sécurité Publique le lise et pour que cela ne soit pas un motif d’interdiction », de la grande marche contre « l’insécurité et l’injustice ».

Tchad : certains partis politiques dénoncent une mascarade dans les préparatifs du dialogue

La rencontre du 12 janvier 2022 entre le CODNI et des leaders de partis politiques se solde par une vague de mécontentements. Certains chefs de partis ont quitté la salle avant la fin des travaux.

Le dialogue national inclusif au Tchad est annoncé pour le 15 février 2022. Pour cette grand-messe en perspective, le comité d’organisation a entrepris d’organiser des rencontres d’échanges avec toutes les forces vives. D’abord, les leaders religieux, les Organisations de la société civile, les Organisations des jeunes et des femmes et ensuite les leaders des partis politiques. Si toutes les premières assises se sont bien soldées, ça n’a pas été le cas avec les partis politiques.

Comme il est de coutume, depuis le début des concertations, le CODNI présente les thématiques. Ensuite doit passer la parole à chaque leader de parti pour donner son point de vu ou apporter son appréciation. Cet ordre n’a malheureusement pas été respecté. Car, une liste a été préalablement dressée, dénoncent certains participants. Cet état de chose a suscité la colère des patrons de partis politiques, dont Yaya Dillo Djerou. Ce dernier a tout simplement quitté la salle après avoir vainement demandé une motion.

La colère des leaders de partis politiques

Il regrettera par la suite de s’être rendu à cette rencontre. « À la rencontre CODNI vs Partis politiques, j’ai perdu inutilement mon temps pour une diversion en vue de la préparation d’une mascarade de dialogue. Je crois que la prétendue souveraineté des assises est un piège qui se jouera sur la qualité des participants. Détrompons-nous et préparons-nous à autre chose. », écrit le président du parti socialiste sans frontière sur sa page Facebook.

 « Vous ne pouvez pas choisir ou faire une panoplie d’intervenants alors que chaque parti politique est représenté. Tous les partis politiques sont égaux. Si quelqu’un veut prendre la parole, il la demande comme à l’accoutumée. », réagit  Brice Mbaimon.

Tchad : Dialogue national, le CODNI édifie les leaders religieux sur l’avancée des travaux

Les explications du ministre de la Réconciliation nationale n’ont pas pu retenir les hommes politiques qui ont vidé la salle.

Tchad : Yaya Dillo Djerou bénéficie de l’appui de 13 partis politiques

En vue de l’élection présidentielle du 11 avril 2021, 13 partis politiques de l’opposition, réunis sous le Front nouveau pour le changement (FNC), ont décidé de soutenir le candidat Yaya Dillo Djerou du Parti socialiste sans frontière

Investi la semaine dernière pour l’élection présidentielle du 11 avril prochain, le candidat Yaya Dillo Djerou bénéficie du soutien d’une quinzaine de partis politiques soucieux de l’alternance. Au cours d’une communication faite le 22 février 2021, les partis prenantes du FNC précise qu’ils se sont mis ensembles pour : « barrer la route à Idriss Deby dans son plan de s’éterniser au pouvoir ». Pour ces partis politiques, l’élément essentiel et fondamental de la démocratie c’est ‘’l’alternance’’.

Cette coalition souligne que le bilan du Mouvement patriotique du salut est catastrophique. Le point commun du FNC est : « se mobiliser autour du candidat de l’espoir, candidat de la justice sociale, candidat de la restauration démocratique du Tchad, Yaya Dillo Djerou ». Le porte-parole de cet ensemble de partis politiques de l’opposition note que leur candidat est connu pour : « son franc-parler et sa soif de l’équité et de la justice au Tchad »

Il est à noter que Yaya Dillo Djerou a été représentant du Tchad auprès de Communauté Economique et Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC), il a également occupé plusieurs postes de responsabilités dans le gouvernement actuel avant de se retirer.