Tchad : une formation organisée pour éviter la transmission du VIH de la mère à l’enfant

Une formation des prestataires de soins sur la prévention de transmission du VIH sida de la mère à l’enfant (PTME) et la prise en charge des enfants infectés a démarré ce midi à Dougouya.

 

Cette séance de travail vise à contribuer à l’amélioration de la prise en charge des femmes enceintes lors des consultations prénatales recentrées y compris la prise en charge du VIH des celles dépistées positives ainsi que les enfants exposés. La formation vise également à redynamiser la délégation des taches dans les structures sanitaires des provinces suivantes : Batha, Sila, Hadjer Lamis, Salamat, Barh Elgazal, Mayo Kebbi Est et Ndjamena.

Le coordonnateur du programme national de prévention de transmission du VIH de la mère a l’enfant Dr Abdoulaye Mahamat Hassan, fait savoir que le Tchad fait partie des pays africains dont le nombre des enfants accédant au traitement aux ARV, a doublé entre 2009 à 2012. Il ajoute que, le nombre d’enfants nécessitant un traitement VIH diminuera puisque les nouvelles infections sont en baisse. Pour cela, il faut que des mesures urgentes doivent être prises afin d’améliorer le diagnostic précoce du VIH chez les enfants et d’assurer un accès aux traitements antirétroviraux.

Dr Abdoulaye Mahamat Hassan explique que, le Tchad a l’instar des autres pays s’inscrit dans la stratégie d’accélération de l’ONUSIDA à savoir, 90 90 90 d’ici 2022. Et pour la vision suivante : pour une génération d’enfants tchadiens sans sida grâce a un conseil dépistage systématique chez toute femme enceinte et à une mise sous ARV, conformément aux directives nationales de toutes les femmes enceintes séropositives.

Cette vision a pour principes fondamentaux le respect des valeurs d’équité et de solidarité dans l’accès à la prévention, aux soins et au traitement des femmes enceintes et des enfants vivant avec le VIH, le contrôle de qualité des services offerts et la durabilité des acquis.

 

 

Tchad : la nouvelle équipe du Programme Sectoriel de lutte contre le sida a pris fonction

La nouvelle équipe du Plan sectoriel de lutte contre le Sida a été présentée le 24 décembre. Son coordonnateur est Abdelrazzack Adoum Fouda avec pour adjoint Dr Kariffene Ramadan

Les nouveaux patrons du Plan sectoriel de lutte contre le Sida entendent redorer le blason de cette structure. Ils prévoient des stratégies innovantes qui seront axées sur l’accélération de l’effectivité de la délégation des taches en matière de prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA dans toutes les structures de santé et de l’examen de la charge virale, la sensibilisation des médecins à la demande quotidienne de la charge virale ainsi que la formation des médecins et paramédicaux nouvellement intégrés pour le suivi des malades.

Ils ont été installés par le directeur général du ministère de la Santé publique et de la Solidarité nationale, Dr Ismael Barh Bahar dans l’enceinte du Programme. Il a exhorté les nouveaux dirigeants à se mettre de fait au travail. Aux autres agents, le DG demande un accompagnement avec le même élan et la même détermination afin de maintenir et d’augmenter leurs appuis au profil du programme sectoriel de lutte contre le sida afin pour l’atteinte des objectifs fixés. Enfin, il invite tout le personnel à un esprit d’équipe.

Le coordonnateur  Abdelrazzack Adoum Fouda, promet être à la hauteur afin d’atteindre les objectifs 90 90 90 et l’élimination du VIH à l’horizon 2030.

Tchad : lutte contre le sida, la 1ère dame invite au test volontaire

La première dame du Tchad, Hinda Deby Itno, par ailleurs présidente pays de l’OPAD a présidé le 05 décembre 2020, la cérémonie de commémoration de la journée mondiale de lutte contre le Sida

Placé sous le thème : «Solidarité mondiale et responsabilité partagée », la journée mondiale de lutte contre le Sida a été célébrée samedi dernier sous l’égide de la première dame. Elle a réitéré son soutien aux personnes vivant avec cette maladie, et appelle les tchadiens à en faire de même. La cérémonie  a également été le lieu d’échanges de réflexion et de sensibilisation. Un bilan des efforts consentis dans le cadre de la lutte contre le VIH/Sida au Tchad a été fait.

Pour ce qu’il reste à faire, Hinda Deby Itno exhorte dore et déjà au dépistage volontaire et de masse afin de connaitre son statut sérologique afin de procéder à la prise en charge. En sa qualité d’Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA, elle invite également à une intensification de la lutte contre cette maladie. Elle s’engage de nouveau dans la contribution pour vulgariser des pratiques et conduites pour réduire de manière considérable les nouvelles infections.

Pour mener à bien la lutte contre le Sida, il est nécessaire d’éviter de discriminer et stigmatiser les personnes vivant avec le VIH, a noté la première dame. Ouvrir l’accès au service des soins et en matière de protection de l’Homme, déclare la présidente pays de l’OPAD. Elle se réjoui que la tendance du VIH est à la régression malgré la pandémie de la Covid-19 qui a bouleversé l’ordre mondial.

« Des enfants continuent à naitre avec le VIH en dépit de l’arsenal de prévention dont on dispose », a regretté la première dame, Hinda Deby Itno.

SIDA : les victimes face à la stigmatisation

Le sujet était au centre d’une réunion initiée jeudi 26 décembre, par le conseil national de lutte contre le SIDA.

Réduire la stigmatisation et la discrimination que subissent les personnes vivants avec le Sida. C’était le sujet au centre de la réunion organisé par le Conseil national de lutte contre le SIDA. Il s’est agi d’un plaidoyer auprès des leaders d’opinion en vue de la réduction de la stigmatisation et de la discrimination subies par les personnes vivants avec les VIH.

C’était une occasion de donner aux leaders d’opinion un aperçu général sur l’évolution du VIH/SIDA au Tchad afin de mieux mobiliser pour une sensibilisation de la population sur les dangers de cette maladie. Leaders religieux, responsables sécuritaires et responsables des organisations de la société civile y ont pris part.

Le chef de service appui à la société civile et communautaire au secrétariat exécutif national du Conseil national de lutte contre le Sida, Mahamat Tahir Adam, a affirmé que le Tchad s’est engagé auprès de ses partenaires pour que 90% des personnes qui vivent avec le VIH/Sida soient dépistées, 90% des personnes infectées soient mises sous antirétroviral (ARV) et 90% des personnes sous ARV soient prises en charge.

Tchad : le taux de prévalence du sida a baissé de moitié

La prévalence qui était de 3,3% en 2015 est revenue à 1,5% en 2018. Le récent rapport de l’ONUSIDA, révèle que 9.4 millions de personnes vivant avec le VIH ne connaissent pas leur statut sérologique.

 

La Journée mondiale de lutte contre le Sida a été célébrée ce dimanche 2 décembre au Palais du 15 janvier, à N’Djamena, en présence de la Première Dame, Hinda Déby, de plusieurs officiels et des membres d’associations.

Le ministre de la Santé publique, Aziz Mahamat Saleh s’est félicité de l’implication personnelle à un haut degré de la Première Dame, nommée récemment Ambassadrice spécial de l’ONUSIDA. « Son combat incessant associé aux efforts d’autres acteurs ont permis au Tchad d’accomplir des progrès considérables. La prévalence qui était de 3,3% en 2015 est revenue à 1,5% », a relevé Aziz Mahamat Saleh.

Cependant, fait-il observer, la moitié de la population malade ne connaît pas son statut. Comme mesure phare dans la nouvelle stratégie du Tchad, le ministre Aziz Mahamat Saleh a fait mention de la décentralisation de la riposte, qui va s’accompagner du renforcement de la prévention et de la garantie dans la prise en charge. Il a dénoncé ce qu’il appelé « l’orgueil mal placé » de certains hommes face à la maladie, les invitant à faire dépister tous ceux qui sont sous leur responsabilité.

La représentante d’ONUSIDA au Tchad, Pr. Mame Awa Faye, a laissé entendre que le thème de cette édition pousse à l’action, avant d’insister sur le renforcement du dépistage, un moyen qui selon elle, favorisera l’élargissement du traitement et l’intensification de la prévention.

Pour sa part, la Première Dame Hinda Déby a indiqué que les résultats actuels incitent à l’optimisme. Mais pour garantir la victoire sur le Sida d’ici 2030, l’Ambassadeur spécial de l’ONUSIDA invite ses compatriotes à mettre les bouchées doubles à travers un dépistage massif et un changement radical de comportement. Elle a invité les jeunes à adopter un comportement responsable, à privilégier leur éducation et à nourrir des ambitions pour eux et leur pays.

Tchad: vers une accentuation de la lutte contre le Sida

Le Président Idriss Deby s’est entretenu hier 21 novembre avec le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. Les deux hommes se sont entretenus sur un renforcement de la riposte contre cette maladie.

 

Michel Sidibé a effectué une visite à N’Djamena. Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA a été reçu en audience le 21 novembre dernier par le Président de la République du Tchad. Au cœur des échanges, la lutte contre le Sida.

Le fonctionnaire de l’ONU a débuté l’entretien en saluant le leadership et l’engagement d’Idriss Deby qui ont permis de réaliser des avancées significatives dans la lutte conte le Sida. Mais pour que la riposte donne des résultats encore plus positifs, la rencontre a mis l’accent sur les mécanismes favorables à la prévention du VIH et à son traitement.

Mécanismes par lesquels passent l’atteinte d’un ensemble de cibles mesurables, permettant de mettre fin à la pandémie du sida d’ici 2030 dans le cadre des Objectifs du développement durable. Pour cela il y a lieu de remobiliser l’ensemble des acteurs, indique le Directeur exécutif de l’ONUSIDA.

Soulignant le lien entre la santé de ses concitoyens et le développement, le Chef de l’Etat  a insisté sur la réadaptation des stratégies en fonction des besoins réels de la population et la concrétisation des engagements pris par les partenaires.

En 2016, le taux de prévalence au sein de la population tchadienne entre 15 et 49 ans était estimé à 1,3 %, situant le pays au 38e rang mondial. Selon le Comité national de lutte contre le sida (CNLS), 12 000 nouvelles personnes sont infectées par le virus chaque année dans le pays.