Tchad : le conseiller diplomatique Acheikh Ibn Oumar, victime de piratage de son compte twitter

L’information a été postée par le conseiller diplomatique sur sa page facebook.

“De la part d’Acheikh Ibn Oumar (posté sur Facebook, jeudi 28 février). Avertissement. Mon compte Twitter a été piraté. Chers lecteurs et lectrices, j’ai été alerté par des amis à propos des publications bizarres sur mon compte Twitter. Je n’arrive plus à y accéder. Je suis en train de résoudre le problème. Avec mes excuses”.

Les pirates ont laissés des tweets embarrassants pour le conseiller diplomatique d’Idriss Deby Itno. « J’ai trahi le président Habré. J’ai trahi Timane Erdimi. Je trahirai sûrement Idriss Déby à la première occasion », dit-il.

Rentrée de l’exil politique en novembre 2018 à N’Djamena, Acheick Ibn Oumar a été nommé conseiller diplomatique début 2019. Son compte a été piraté alors qu’il se trouve en Turquie avec le président de la République tchadien Idriss Deby Itno.

Tchad: ARCEP à la barre sur la censure des réseaux sociaux

Le président du tribunal de grande instance a convoqué l’Autorité de régulation des communications et des postes le 2 octobre.

 

L’audience sur la restriction des réseaux sociaux au Tchad se poursuit. Ce mardi 18 septembre, le tribunal a décidé de la convocation de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) pour l’audience du 2 octobre 2018.

Selon Airtel et Tigo, l’autorité de régulation serait à l’origine de la consigne de restriction des réseaux sociaux. À l’audience dernière, les deux compagnies de téléphonie mobile ont reconnu qu’il y a bien un blocage des réseaux sociaux au Tchad. Mais elles appliqueraient simplement une « consigne des autorités ». À l’appui, Airtel et Tigo ont présenté le cahier des charges et les courriers qui leur ont été transmis pour demander la restriction de Facebook, WhatsApp et Twitter dans le pays.

« Nous ne considérons pas encore cette décision préparatoire comme une victoire. Elle nous procure une grande satisfaction car notre action est de connaître les raisons exactes des restrictions des réseaux sociaux et ensuite la levée de cette restriction », a déclaré Me Dainonet Frédéric, l’un des avocats qui portent le dossier. Pour les plaignants, seule la justice peut soumettre une obligation au gouvernement de se présenter à la date du 2 octobre prochain pour donner les raisons de cette restriction. En cas de refus, « ce serait une sorte de rébellion vis-à-vis d’une décision de justice ».

L’ARCEP sera représentée par le Secrétariat général du gouvernement à cette audience.