Tchad : l’UNDR de Saleh Kebzabo félicite les mouvements armés en négociation à Doha

L’Union Nationale pour le Développement et le Renouveau (UNDR), à travers un communiqué du 25 juillet 2022, félicite les politico-militaires pour la reprise des négociations au Qatar.

Au nom de la formation politique, le secrétaire national à la communication et aux nouvelles technologies de l’UNDR, de Laring Baou, fait parvenir ses félicitations aux politico-militaires pour les avancées dans les négociations. Il encourage les mouvements armés à pouvoir signer un accord pour acter la fin des rébellions au Tchad.

Pour la formation politique, le gouvernement doit réserver un accueil chaleureux à tous les délégués à Doha et les politico-militaires dès leur retour au pays.

Enfin, le parti invite le Gouvernement à prendre toutes les dispositions pour que le Dialogue en vue soit le plus inclusif possible, en tenant compte des préoccupations exprimées par toutes les parties, notamment les signataires de l’Accord de Doha et éventuellement certains partis politiques et Organisations de la Société Civile non encore impliqués dans le processus de transition.

Tchad : le Pr Avocksouma Djona Atchénémou démissionne de l’UNDR

Il a annoncé son départ de la formation politique, l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), au cours d’un point de presse, organisé le vendredi 30 juillet 2021, à la maison des médias.

« Je démissionne de l’UNDR en tant que militant pour ne pas avoir à être comptable des actions politiques qui vont engager d’autres militants », a déclaré le Pr Avocksouma Djona Atchénémou, au cours de sa communication. Cette décision est motivée par le fait que l’Union nationale pour le développement et le renouveau (Undr), ait accepté de partager les idéaux du Conseil militaire de transition en se rapprochant des nouveaux hommes forts. Il avait déjà fait l’objet de contestations après une sortie condamnant les prises de position de Saleh Kebzabo, président national dudit parti.

Le Pr Avocksouma Djona Atchénémou avait dès lors, été évincé du bureau exécutif du parti pour « activités fractionnistes ».

Pour ce désormais ex-membre de l’UNDR, la formation politique aurait bataillé pour gagner du terrain suite à la mort de l’ancien président, Idriss Deby Itno, plutôt que de se rapprocher du CMT : « c’était là une occasion à saisir, une opportunité pour l’UNDR de repartir à la base afin de renforcer les structures du parti, d’élaborer des stratégies innovantes de conquête du pouvoir et de bâtir de nouvelles alliances », s’indigne le Pr Avocksouma Djona Atchénémou

L’ancien membre du bureau exécutif de l’UNDR estime que, l’idée d’associer le parti à la mangeoire va bousiller le parti.

Pour ne pas être associé à cette ‘’forfaiture’’, le Pr Avocksouma Djona Atchénémou, s’engage à : « poursuivre son combat avec le peuple sous une forme qui sera précisé dans un futur très proche ».

Tchad : l’UNDR de Saleh Kebzabo se désengage des prochaines manifestations

L’annonce a été faite ce jeudi 6 mai 2021, par Celestin Topona, vice-president de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), au cours d’un point de presse.

« L’UNDR demande à ses militants et sympathisants de suspendre les marches et toutes autres formes de manifestations », a laissé entendre le vice-président dudit parti au cours d’une communication faite ce jour. Il demande aux adhérents de ne plus marcher en attendant de : « voir clair dans les négociations qu’il faut  engager avec les autorités de la transition pour la gestion de ces marches pacifiques. » Il informe que son parti a pris ses responsabilités pour participer activement à la transition politique

Concernant la déclaration des membres du bureau exécutif au sujet de la participation au gouvernement de transition, Célestin Topana indique que : « l’intéressé a présenté ses excuses aux membres du bureau exécutif et aux militants, ses camarades lors d’une séance extraordinaire de l’exécutif de l’UNDR tenu le mercredi 6 mai 2021 ». Il informe que son parti

Au sujet des prochaines communications sur le parti, le vice-président de l’UNDR laisse entendre que dorénavant, seul : « l’organe dirigeant par les voies hiérarchiques, statutaire donnera la ou les positions du parti chaque fois que le besoin est nécessaire sur les questions politiques  qui engagent la vie le parti ».

Par cette décision, le parti de Saleh Kebzabo se désengage des marches pacifiques initiées par la plateforme Wakit Tama. A l’origine des manifestations depuis le 11 avril 2021, pour s’opposer à la candidature de l’ancien président Idriss Deby Itno pour un sixième mandat. Ensuite le mouvement s’est opposé à l’instauration du CMT et à une succession dynastique au Tchad. Le mouvement Wakit Tama, dans ses revendications exige, le retour à l’ordre constitutionnel et l’état de droit.

Il est également à noter que l’un des membres du bureau exécutif de l’UNDR, Pr. Avocksouma Djona Atchénémou a désapprouvé, il y’a quelque jours, l’intégration de deux membres du parti dans le gouvernement de transition. Il avait apporté son soutien aux manifestants et exigé l’organisation d’un dialogue national inclusif.

Tchad : le Pr Avocksouma Djona se désolidarise du parti UNDR et soutient Wakit Tama

Le Pr Avocksouma Djona, membre du bureau exécutif de l’Union nationale pour la démocratie et le renouveau (UNDR) désavoue son parti pour avoir intégré le gouvernement de transition

Il s’est exprimé ce 04 mai 2021, au cours d’un point de presse à N’Djamena. Pour ce membre du bureau exécutif, l’UNDR qui se bat depuis des années pour l’alternance au Tchad n’aurait pas dû accepter des postes dans le gouvernement de transition.

Ainsi, Pr Avocksouma Djona a décidé de désavouer le parti de Saleh Kebzabo au profit de la plateforme Wakit Tama, le mouvement à l’origine des manifestations.

Ce mouvement a initié des marches pacifiques avant l’élection du 11 avril dernier pour revendiquer l’alternance au Tchad. Depuis la mort de Deby père et l’instauration du Conseil militaire de transition, Wakit Tama combat une succession dynastique et revendique l’organisation d’un dialogue inclusif et l’état de droit. Pour le professeur, par ailleurs ancien ministre : « c’est à partir aux actions du 27 avril que les choses ont commencé à véritablement bouger, notamment dans les chancelleries occidentales. »

Le Pr Avocksouma Djona demande au CMT de réunir les conditions pour un dialogue inclusif, de ne pas tirer sur les manifestants. Il exige également le dédommagement des familles des victimes et en appelle à un cessez-le-feu.

Tchad : l’UNDR se dit fière des tchadiens qui ont boycotté l’élection présidentielle

L’Union Nationale pour le Développement et le Renouveau (UNDR), estime que le boycott de la présidentielle du 11 avril 2021 a atteint le résultat escompté. Le parti exhorte les populations à rester souder pour les prochaines échéances

 

 

Dans le communiqué de presse signé le 13 avril 2021 par Laring Baou, secrétaire nationale à la communication de l’UNDR, le parti se réjoui du : « boycott massif de la pseudo-élection présidentielle par les Tchadiens. Le peuple tchadien a répondu de façon éloquente à Deby qui a répété pendant la campagne qu’il est venu au pouvoir par les armes et qu’il ne va pas quitter par les urnes ». Le parti se félicite d’avoir contribué à la réussite du boycott, avec les autres forces vives de la Nation

Deux semaines avant le vote, le Bureau exécutif dudit parti a déployé ses équipes dans les provinces du pays, pour sensibiliser la population afin de ne pas voter. Cette formation politique regrette que : « les ténors du régime et de la CENI se mentent à eux-mêmes en déclarant honteusement la réussite du scrutin alors que le monde entier a observé le rejet total de tour le  processus électoral »

«  Nous ne serons pas surpris par de faux résultats concoctés par la Ceni et la Cour Suprême, chargées d’amplifier et de valider la fraude », déclare le secrétaire à la communication et aux nouvelles technologies de l’UNDR. Pour lui, le peuple tchadien s’est exprimé, le reste n’est que balivernes. « Deby devrait tirer les conséquences de ce rejet total de sa personne et de son parti », laisse-t-il entendre

L’UNDR réclame : « la libération pure et simple des personnes arrêtées le jour du vote », révèle le communiqué. Le parti invite également les forces vives, à poursuivre la lutte dans la cohésion et la détermination pour : « mettre fin à un régime antisocial, honni et vomi par le peuple ».

Tchad : le siège d’un parti politique a été vandalisé

Le siège du parti, Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), de l’opposant Saleh Kebzabo a fait l’objet d’une double attaque le samedi 03 avril 2021.

Les militants de ce parti pointent du doigt, le Mouvement patriotique du salut. D’après Saleh Kebzabo, les personnes qui s’en sont pris au siège de son parti étaient : « habillées avec des foulards du MPS ». Ils font savoir que les agresseurs aient passé à tabac quelques militants présents au QG.

Le président dudit parti, Saleh Kebzabo déplore le fait que : « ce sont nos militants maltraités qui ont été arrêtés et transférés au CSP7 ». « Voilà les réalités de notre démocratie : une vraie dictature où on cherche à éliminer les voix discordantes par tous les moyens. Nous résisterons jusqu’au départ de Déby du pouvoir », regrette le leader de l’UNDR.

Le vice-président du parti, Célestin Topona, précise que la première attaque a eu lieu à 7h30min. Après le forfait, les oppresseurs ont indiqué qu’ils reviendront. Et ce fut le cas, ils sont revenus à 14 heures. Cette fois, ils ont saccagé les bureaux et bruler le drapeau du parti hissé au siège. Célestin Topona confie qu’ils vont s’organiser en interne pour une meilleure défense.

Tchad : l’UNDR désavoue l’Alliance victoire après la désignation de Théophile Bongoro

Les militants de l’Union national pour le développement et le renouveau (UNDR) estiment que Théophile Bongoro ne mérite pas être le candidat unique de l’opposition à l’élection présidentielle du 11 avril prochain

D’après le comité exécutif de ce parti,  le candidat Théophile Bongoro, désigné par ‘’l’Alliance victoire’’ n’est pas de l’opposition mais un sous-marin introduit par le MPS, parti au pouvoir. Les militants de l’UNDR dénoncent une mise en scène et rejettent catégoriquement ce qu’ils considèrent comme « imposture ». Ils recommandent à leur leader de ne pas se reconnaître dans cette alliance et l’invite à s’entendre avec des opposants plus sérieux afin d’investir un candidat crédible pour l’opposition.

Le premier vice-président de l’UNDR, Topona Mocnga annonce que le bureau exécutif du parti entend ouvrir un : « Conseil national statutaire pour prendre des résolutions définitives sur la question de la candidature de l’UNDR  à l’élection présidentielle d’avril 2021 ». Lequel est prévu à partir du 12 février prochain.

Pour rappel, deux candidats dont Saleh Kebzabo de l’UNDR et Théophile Bongoro ont participé le 09 février aux primaires de l’Alliance victoire, composée de 16 partis. Le président du PRET a été choisi avec 9 voix contre 05 en défaveur de Saleh Kebzabo. Les militants de l’UNDR estiment, que le choix porté sur Théophile Bongoro : « ne reflète aucune crédibilité, et la personne désignée ne remplit nullement les critères préétablis par ladite alliance ».

 

Tchad : l’UNDR dénonce une gestion hasardeuse de la pandémie à coronavirus par le pouvoir en place

L’Union nationale pour le développement et  le renouveau pense que le pouvoir en place se sert de la crise sanitaire pour broyer l’opposition. Le parti s’est plaint dans un communiqué de presse parvenu à la rédaction de journaldutchad.com le 27 janvier 2021

D’après le communiqué de l’UNDR : « la crise sanitaire est devenue un prétexte pour le parti au pouvoir pour tout verrouiller politiquement et économiquement ». Le secrétaire national à la communication et aux nouvelles technologies, Laring Baou regrette que le part d’Idriss Deby interdit les manifestations des autres mouvements pourtant le président du MPS a repris ses tournées dans le pays.

L’UNDR critique une gestion : « hasardeuse de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 ». « On ne comprend pas le croque-en-jambe que fait le MPS par rapport à l’opposition, en utilisant à son avantage la crise sanitaire. La preuve, Idriss Déby Itno a repris ses tournées à l’intérieur du pays en faisant fi de la propagation de la pandémie, alors que le simple sit-in d’un parti de l’opposition est interdit », déplore le communiqué.

L’Union nationale pour le développement et  le renouveau pense également que les couvre-feux ne sont pas justifiés, car ayant un impact négatif sur l’économie nationale. « L’économie nationale déjà moribonde est détruite avec la fermeture des frontières terrestres. Les mesures de confinement prises n’ont fait qu’aggraver la situation du désastre économique ».

D’après le secrétaire national à la communication de cette formation politique, l’état d’urgence sanitaire qui durera jusqu’en mars est une manœuvre politique du gouvernement. Alors qu’on interdit tout rassemblement des partis de l’opposition et de la société civile, le MPS prépare son congrès avec pompe, sans faire cas de la propagation du Covid-19.

Tchad : l’UNDR dénonce une cabale contre son président Kebzabo

Le bureau exécutif du l’Union nationale pour la démocratie et le renouveau (UNDR) estime que le pouvoir organise une cabale pour empêcher le président Saleh Kebzabo de se présenter aux prochaines élections présidentielles

Suite à la demande de la mise en mouvement de l’action publique contre Saleh Kebzabo, le 1er vice-président chargé des relations extérieures et de la communication de l’UNDR, Célestin Topona a fait des déclarations le 30 décembre 2020. Le porte-parole dudit parti a laissé entendre qu’on veut écarter le député Saleh Kebzabo parce qu’il est un : « adversaire politique d’envergure ». Pour lui, le président de l’UNDR fait peur, de ce fait : « il faut tout faire pour l’empêcher de prendre le pouvoir ».

Il a noté que le patron de l’UNDR a appelé les jeunes à s’organiser pour défendre leurs biens, en l’occurrence leurs champs, dévastés constamment par les troupeaux des « néo-éleveurs suivis des massacres entre éleveurs et agriculteurs ». Le programme politique de l’UNDR est assez clair et précis, a-t-il précisé. Il en appelle à la mobilisation contre les fossoyeurs de la démocratie.

Le bureau exécutif de l’Union nationale pour la démocratie et le renouveau clame que son président n’a violé aucun article du Code pénal tchadien. Il a juste dénoncé l’abandon coupable des populations tchadiennes par le gouvernement dans des affrontements intercommunautaires très sanglants.

Tchad : l’UNDR dénonce le musèlement de l’opposition par le pouvoir

L’Union national pour le développement (UNDR) a fait savoir ce jeudi 5 novembre que son siège est encerclé et son président national est privé de mouvement depuis le 30 octobre 2020

Dans un communiqué de l’Union national pour le développement (UNDR) parvenu à journaldutchad.com, le parti faits savoir que toutes et réunions ordinaires du parti sont ainsi empêchées. « Le siège du parti et le domicile de son président national sont encerclés par la police depuis le 30 octobre 2020 », souligne la note signée du secrétaire national à la communication et aux nouvelles technologies, Laringbaou.

La cooporation déplore que : « Le fallacieux prétexte avancé est l’application de la loi anti-covid qui interdit les rencontres de plus de 50 personnes ». Or il assure qu’il a toujours observé les dispositions de cette loi et toutes les mesures barrières. « Que reproche exactement le gouvernement au parti et à son président national, alors qu’il organise un rassemblement de 600 personnes pour le Forum national inclusif ? », s’interroge l’UNDR

D’après le document, le MPS, parti au pouvoir, « tente très clairement à museler l’opposition afin de l’empêcher de battre campagne et faire obstacle à toute contestation à venir, alors que Deby lui-même est en campagne ». Il dénonce fermement cette restriction grave de liberté dont sont victimes certains autres partis de l’opposition et la Ligue tchadienne des droits de l’Homme.

Le parti appelle tous les citoyens à ne pas céder à l’intimidation, à garder leur calme, mais à rester fermement soudés pour les actions à venir. « La liberté ne se donne pas. Elle s’arrache », conclu le communiqué.

 

Tchad : Saleh Kebzabo condamne les manœuvres du gouvernement pour interdire sa marche

Le président de l’Union pour le développement et le renouveau (UNDR), Saleh Kebzabo a précisé dans un communiqué ce 24 août qu’il ne renoncera pas à sa marche pacifique pour dénoncer les enlèvements contre rançon dans la province du Mayo Kebbi Est.

« Nous irons au contact des populations comme prévu », peut-on lire sur sa page Facebook le 22 août dernier. Il est revenu dessus ce jour à travers un communiqué dans lequel il fait savoir que le gouvernement a lâchement décidé d’interdire les marches que l’UNDR comptait organiser, pourtant dans le respect des lois et mesures officielles. L’UNDR a également dénoncé les « façons arrogantes » d’interdire toute sorte d’expression populaire et met en garde le gouvernement contre une explosion sociale difficile à maitriser.

Le parti politique d’opposition souligne qu’il est contre l’enlèvement des citoyens contre rançon dans le Mayo-Kebbi Est. Laquelle situation est récurrente depuis quelques années sans qu’une solution ne soit trouvée par les autorités en charge de la sécurité. De plus, le communiqué fait état de suspicion de complicité des forces de l’ordre. Il souligne qu’environ 50 millions de FCFA ont été extorqués à la population de ladite province cette année. A cela s’ajoute, les cas de pertes en vies humaines et des traumatismes causés à la population.

La marche pour la paix et la sécurité de l’UNDR fait savoir Saleh Kebzabo doit être organisée à Fianga, Pala, Lagon et Léré. Dans le communiqué, il s’interroge sur la crainte du ministre de l’intérieur, auteur de l’interdiction « sans raison » de la « marche symbolique pour demander plus de sécurité et de paix ».

L’UNDR estime que cette marche, au lieu d’être interdite, devrait être encadrée par les forces de l’ordre.

Accord entre le gouvernement et le comité d’autodéfense de Miski : l’UNDR se réjouit

Dans un communiqué de presse rendu public ce 12 novembre, l’UNDR a exprimé son contentement de cet accord entre les deux parties.

Le comité d’autodéfense de Miski a déposé les armes après une entente avec le gouvernement. Cet accord est la cessation des Hostilités entre l’armée tchadienne et le comité d’autodéfense de Miski dans le Tibesti.

L’UNDR demande que des négociations globales franches et courageuses soient également enclenchées par le gouvernement avec tous les politico-militaires qui opèrent dans le pays.

Et au Président Idriss Déby Itno, l’UNDR demande de privilégier l’approche pacifique en engageant des discussions avec l’opposition armée afin d’arrêter l’hémorragie des Tchadiens.

Tchad : le congrès de l’UNDR prévu à Mongo est annulé par les autorités

Le 6ème congrès du parti UNDR, prévu ce vendredi 12 avril à Mongo, est annulé par le Gouverneur de la province du Guéra.

En effet, des raisons sécuritaires sont invoquées. Un opposant équato-guinéen, invité pour le congrès, a été arrêté par les forces de l’ordre.

Tchad : le gouvernement répond à l’interpellation de l’UNDR

Il y a quelques jours l’Union Nationale pour le Développement et le Renouveau invitait le gouvernement à user du dialogue face aux évènements au Tibesti.

 

Le gouvernement a bien reçu le message de l’Union Nationale pour le Développement et le Renouveau (UNDR). En effet par le moyen d’un communiqué émis par son porte-parole, le ministre des postes, des nouvelles technologies de l’information et de la communication, celui-ci se dit surpris.

En effet, Ndolenodji Naïmbaye Alix déclare que « cette réaction est surprenante d’autant plus que le chef dudit parti politique a été récemment reçu par le président de la République ».

Et elle affirme que durant cette rencontre, « toutes les préoccupations de l’opposition portant sur les questions politique, sociale et sécuritaire ont  d’ailleurs reçu des bonnes réponses ».

La porte-parole du gouvernement tient à préciser qu’« Il est inadmissible que l’on remette en cause la disponibilité constante du gouvernement à éclairer l’opinion sur les sujets touchants du pays ».

Il y a donc matière à indignation selon la ministre pour ce qui est de « cette attitude maligne qui relève de la mauvaise foi ». Il y’a donc lieu pour elle, d’inviter « certains partis politiques à plus de responsabilité ».

Surtout que le gouvernement a pour politique de toujours privilégier le dialogue pour la consolidation de la paix, la stabilité et la sécurité du pays.

Rappelons que c’est le 25 septembre dernier que l’UNDR a rendu public un communiqué dans lequel, le parti condamne le silence du gouvernement face aux informations faisant état de la résurgence des mouvements rebelles dans le Tibesti et s’indigne du fait que devant cette escalade militaire, la classe politique ne soit pas « informée amplement sur les tenants et aboutissants. »