A l’occasion de la Journée internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge prévue le 8 mai, la Croix rouge adopte une nouvelle stratégie de campagne pour mieux faire connaitre les usages appropriés de son emblème.
Le Comité internationale de la Croix-Rouge (CICR) et la Croix-Rouge du Tchad (CRT) font savoir que l’usage de leur emblème est restreint et règlementé par les Conventions de Genève et la Loi Nationale tchadienne. Et vise principalement à protéger ceux qui portent secours aux personnes touchées par les violences et les conflits. Il s’agit entre autres de son personnel, des véhicules et édifices des membres du mouvement. Aussi, les services sanitaires militaires qui portent secours aux blessés sur les champs de bataille et les services sanitaires civils opérant dans les zones de conflits
Le président de la Croix rouge tchadienne, M. Khallat Senoussi regrette que : « Au Tchad, beaucoup de personnes pensent à tort que la Croix-Rouge est un signe médical et on la voit assez souvent utilisé sur des pharmacies, des cliniques, ou par des vendeurs ambulants, médecins, infirmiers, dispensaires et commerçants ».
« Rien qu’à N’Djamena uniquement, nous avons pu repérer au moins 185 usages non-appropriés de l’emblème de la Croix-Rouge ou du Croissant-Rouge. C’est ainsi que nous avons décidé de lancer cette campagne avec le CICR afin de mieux faire connaitre au grand public les usages de l’emblème. Toute utilisation non-conforme peut non seulement porter atteinte au travail de nos volontaires sur le terrain, mais aussi mettre en danger l’aide que nous apportons aux personnes dans le besoin », poursuit-t-il.
La Croix rouge précise que son emblème n’a aucune connotation religieuse.