C’était un accord de paix signé par des représentants de onze factions belligérantes de la guerre civile tchadienne, après une conférence à Lagos, au Nigeria.
Le 21 août 1979 est une date qui ne dit rien de spécial à plusieurs tchadiens, mais c’est une pourtant une date qui rappelle une fraction de l’histoire tchadienne.
Onze factions belligérantes de la guerre civile tchadienne ont signé un accord de paix après une conférence à Lagos. L’accord venait établir un nouveau cessez-le-feu et fixer les modalités de mise en place du Gouvernement de transition d’unité nationale (GUNT), qui a prêté serment en Novembre 1979. Cette accord devait aussi permettre la libération des prisonniers politiques, de démilitariser la ville de N’Djamena et d’intégrer les forces des diverses tendances politico-militaires dans la gestion du pays.
D’un commun accord, Goukouni Oueddei a été nommé président, Wadel Abdelkader Kamougué a été nommé vice-président, et Hissène Habré a été nommé ministre de la défense nationale, les anciens combattants et victimes de guerre. La répartition des postes ministériels a été équilibrée entre le sud (onze portefeuilles), le nord, le centre et à l’est (treize), et parmi les Etats voisins des mentors.
L’un des points des accords signés par les protagonistes stipule que « les signataires reconnaissent que la présence des troupes françaises constitue un obstacle à la réconciliation nationale et chargent le Gouvernement de l’union nationale de transition (G.U.N.T), une fois formé, de procéder au départ des militaires français ».