Manifestations contre «3e mandat Ouattara»: la militante de la société civile Pulchérie Gbalet inculpée pour appel à l’insurrection

La présidente de l’ONG Alternative citoyenne ivoirienne (ACI), Pulchérie Gbalet, arrêtée à la suite des manifestations éclatées du jeudi 13 août 2020 en Côte d’Ivoire contre «un troisième mandat» de Alassane Ouattara à la présidentielle du 31 octobre 2020, a été inculpée pour appel à l’insurrection, selon le procureur adjoint de la République, Yeo Abel Nangbele.« Depuis mardi, elle a été inculpée régulièrement (…) pour destruction volontaire de biens publics, convocation à un attroupement, participation à un mouvement insurrectionnel et atteinte à l’ordre public », a dit vendredi le procureur adjoint de la République, Yeo Abel, lors d’une conférence de presse.

Après avoir donné son mot d’ordre, dira-t-il, Mme Pulchérie Gbalet,  qui s’était réfugiée dans un hôtel à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, où elle a été interpellée avant d’être conduite à la préfecture de police pour enquête, a été auditionnée devant deux avocats qu’elle a elle-même désigné. 

Ensuite elle a été conduite au parquet qui a ouvert l’information judiciaire à son encontre. Là, la militante de la société civile a été entendue par le doyen des juges d’instruction, puis inculpée pour les manifestations éclatées à travers le pays, des faits qu’«elle ne conteste pas ».

Sous le couvert d’une association dite de la société civile, elle a « de façon répétitive appelé les Ivoiriens à envahir les rues de façon illimitée », a fait observer M. Yeo Abel,  évoquant un « triste bilan de cet appel » qui a occasionné des bus caillassés et brûlés.

Les manifestations ont également entraîné des « blessures commises sur les agents de forces de l’ordre, notamment à Bonoua (Sud-est) où le commissaire de police a été lynché et le commissariat mis à sac, pillé et incendié », a-t-il poursuivi.

Selon le gouvernement, les événements ont fait « six décès, 173 blessés, environ 1500 déplacés internes et 69 personnes interpellées ». Le procureur adjoint de la République a souligné que des enquêtes se poursuivent pour situer les responsabilités.

Il a annoncé que suite à des « propos graves », le parquet d’Abidjan a saisi la Cour de cassation le 17 août 2020 à l’effet d’autoriser des poursuites judiciaires à l’encontre de l’ex-ministre ivoirien Anaky Kobenan.   

L’ex-ministre ivoirien affirmait notamment le 12 août 2020 que « la Côte d’Ivoire depuis le 7 août 2020 n’attend plus des élections, et ce n’est pas ce à quoi elle se prépare ». Des propos qui pour le Parquet sont susceptibles de créer des troubles graves à l’ordre public.

M. Anaky Kobenan a déclaré en outre « la Côte d’Ivoire doit d’abord écarter et retirer du palais présidentiel par toutes voies possibles, cette personne désormais inconnue et fort mal venue qui a pris aux Ivoiriens leurs pays pour en faire son royaume ou son empire ».  

Poursuivant, le procureur adjoint de la République a indiqué que le commandant Fofana Abdoulaye, aide de camp de Guillaume Soro, qui « suite à sa radiation des effectifs des forces armées de Côte d’Ivoire,  n’a de cesse d’appeler à la désobéissance et à l’insurrection populaire ».

Le magistrat a rappelé que les auteurs de ces publications contraires à la loi sur les réseaux sociaux, reproduisent par des personnes et les administrateurs des forums de discussions sont « passibles de peines allant de un an à dix ans d’emprisonnement ».

Il a, à la suite d’une question d’un journaliste faisant était d’un rapport de Amnesty International, évoquant des attaques contre les marcheurs dont les images sont sur la toile, martelé que l’ONG «fait des allégations », mais « Il ne suffit pas d’alléguée pour être crû; il faut en apporter la preuve ». 

Le vendredi 21 août 2020, des femmes se réclamant de l’opposition ont manifesté, pour selon elles, protester contre un « troisième mandat » de M. Ouattara. Alors que le camp présidentiel soutient que la Constitution de 2016 remet le compteur à zéro, l’opposition brandit la continuité législative.  

Maroc/Covid-19 : Les essais du vaccin débuteront la semaine prochaine sur des volontaires (ministre)

Le ministre marocain de la Santé, Khalid Ait Taleb a indiqué que les essais d’un vaccin contre la Covid-19 porteront, dans un premier temps, sur des volontaires dès la semaine prochaine, ajoutant que les accords conclus permettront au Maroc d’avoir son propre vaccin dans les meilleurs délais.Cette déclaration à la presse a été faite à l’issue de la cérémonie signature via vidéo-conférence, simultanément à Rabat et à Pékin, des accords entre le Maroc et le laboratoire chinois CNBG portant sur des essais cliniques du vaccin anti-Covid-19.

Convaincu que le retour à la situation normale d’avant-covid ne se fera qu’avec un vaccin, le ministre a souligné que ce vaccin est très prometteur puisqu’il a déjà été approuvé par plusieurs pays.

Pour lui, la collaboration maroco-chinoise permettra au Royaume d’assurer au citoyen marocain d’être parmi les premiers servis en matière de vaccination contre le coronavirus, ajoutant que le Maroc sera à même, probablement très prochainement, de produire un vaccin dans le cadre d’échange d’expertise entre Rabat et Pékin.

Notons que le laboratoire chinois, bien soutenu par les autorités de Pékin, a signé des accords similaires avec les Emirats et le Pérou.

Pour rappel, Sinopharm CNBG a développé un vaccin candidat contre le coronavirus qui semble être sûr et a déclenché des réponses immunitaires basées sur des anticorps, lors des essais cliniques précoces et intermédiaires.

Le test n’a provoqué aucun effet secondaire grave, selon un article publié jeudi dans le Journal de l’American Medical Association (JAMA) par des scientifiques qui font partie de la China Sinopharm et d’autres autorités de contrôle des maladies et instituts de recherche basés en Chine.

En juillet dernier, le président de China Sinopharm avait en effet déclaré qu’un vaccin potentiel pourrait être prêt d’ici la fin de l’année et que les tests de phase 3 devraient être achevés dans environ trois mois.

Burkina Faso: plus de 3 millions de personnes confrontées à l’insécurité alimentaire aiguë

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies, dans un communiqué conjoint parvenu ce vendredi à APA, affirment que plus de 3 millions de personnes sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë au Burkina Faso.« Une action urgente et soutenue est nécessaire pour faire face à l’aggravation de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso », alertent les deux organisations onusiennes, citant de nouvelles données « alarmantes ».

En effet, selon la FAO et le PAM, quelque 3,3 millions de personnes sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë pendant la période de soudure actuelle, qui précède la récolte de septembre.

La dernière analyse du Cadre harmonisé indique une augmentation de l’insécurité alimentaire aiguë de plus de 50 % depuis la dernière évaluation de la situation faite en mars au Burkina Faso, font remarquer les deux organismes.

Ces dernières, citant leurs experts, souligne que la crise a été exacerbée par l’impact de la Covid-19 sur la capacité des populations à gagner de l’argent pour couvrir leurs besoins quotidiens dans un pays déjà en proie aux conflits et au changement climatique.

Deux provinces de la région du Sahel (Oudalan et Soum) sont entrées dans la phase d’urgence de l’insécurité alimentaire, telle que définie par le Cadre harmonisé. Environ 3 % de la population de ces provinces au nord du pays connaîtrait des niveaux catastrophiques d’insécurité alimentaire aiguë et serait confrontée à des écarts de consommation alimentaire extrêmes, ce qui se traduirait également par des niveaux alarmants de malnutrition aiguë. Un grand nombre des personnes les plus affectées ont abandonné leurs foyers en raison des attaques dans la région, lit-on dans le communiqué.

« Nous constatons une détérioration alarmante de la sécurité alimentaire dans les régions les plus touchées du pays », a déclaré David Bulman, directeur et représentant du PAM au Burkina Faso, cité par la note.

Partant de là, il estime que « Nous devons prendre des mesures immédiates pour inverser cette tendance dans les deux provinces. Ce ne serait rien de moins qu’un désastre si l’avenir de toute une génération se retrouvait brisée par les effets conjugués des conflits, les déplacements et la faim ».

« La pandémie de Covid-19 aggrave davantage une situation qui se détériorait déjà à un rythme inquiétant, poussant de plus en plus de personnes dans une crise alimentaire grave et une insécurité alimentaire aiguë », a déclaré, de son côté, le représentant de la FAO au Burkina Faso Dauda Sau.

A l’en croire, « Nous pouvons inverser cette tendance si nous agissons maintenant en soutenant le gouvernement pour protéger les moyens d’existence, augmenter rapidement la production et la disponibilité alimentaires locales, et aider les populations rurales à accéder à la nourriture ».

Parmi les personnes les plus menacées, souligne le document, on compte les petits exploitants agricoles et les éleveurs.

« Si une aide humanitaire d’urgence pour sauver des vies et les moyens de subsistance est nécessaire pour répondre aux besoins immédiats, il en va de même pour les investissements à long terme dans les moyens de subsistance et les services sociaux en milieu rural qui, selon les experts, peuvent contribuer à renforcer la cohésion sociale et à favoriser la paix », concluent la FAO et le PAM.

Lutte contre le blanchiment d’argent: la qualité des données reste un défi (Dg GIABA)

La mauvaise qualité des données sur la Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) reste un défi à relever par les pays membres du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), a soutenu, vendredi, son Directeur général, le juge Kimelabalou Aba.« Le GIABA est toujours confronté à plusieurs défis, au nombre desquels, la mauvaise qualité des données (qui) reste un défi pour faire progresser les travaux liés à la LBC/FT dans la région. Car de nombreux pays manquent de données fiables et accessibles », a notamment dit le Togolais Kimelabalou Aba.

Il animait une conférence de presse virtuelle en prélude à la 33e réunion plénière du GIABA qui se tiendra par vidéoconférence du 24 au 28 août 2020.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, le Dg du GIABA a également cité d’autres défis relatifs au faible niveau de connaissance et d’implication en matière de LBC/FT dans la région et au grand fossé dans la pénétration et la qualité d’Internet dans les régions. Ce qui rend, selon lui, l’engagement virtuel assez difficile à entreprendre.

Dans ce contexte de Covid-19, M. Aba a affirmé que sa structure a continué à s’efforcer et à être le chef de file dans la région et à assurer la sécurité et la solidité des dispositifs financiers et des économies des États membres de la CEDEAO et d’autres Etats membres.

Cela a été matérialisé par l’organisation de programmes majeurs et importants. Ces derniers comprennent un atelier virtuel d’examen/validation d’un travail de recherche portant sur le renforcement des capacités pour une supervision efficace des Entreprises et Professions Non Financières Désignées (EPNFD) en Afrique de l’Ouest ; un atelier national virtuel sur le renforcement de la conformité à la LBC/FT par les EPNFD (négociants des métaux précieux et des pierres précieuses) de la Sierra Léone.

« Nous avons tenu également un atelier régional virtuel sur la mise en œuvre des exigences en matière d’information sur les bénéficiaires effectifs et deux réunions régionales avec les parties prenantes/Correspondants Nationaux et Responsables des Cellules Nationales de Traitement des Informations Financières (CENTIF) sur la planification des programmes et la réorientation des efforts en vue d’obtenir des résultats et de garantir que la pandémie n’entraîne pas de lacunes dans les efforts de LBC/FT de notre espace », a indiqué Kimelabalou Aba.

Sierra Leone : l’inflation en baisse à 13,30%

L’inflation de la Sierra Leone en glissement annuel s’est établie à 13,30% en juillet, contre 14,36% en juin, selon Statistics Sierra Leone.La région de l’Ouest a connu la plus forte augmentation des prix parmi les quatre régions, passant de 17,29% en juin à 18,36% en juillet.

Les prix des aliments et des boissons non alcoolisées sont passés de 16,94% en juin à 17,26% en juillet.

Il y a eu une baisse des prix des boissons alcoolisées, du tabac et des stupéfiants (de 5,83% en juin à 3,65% en juillet), du logement, de l’électricité, du gaz et des autres combustibles (de 5,83% en juin à 2,96 en juillet).

Il y a également eu une baisse des prix dans les domaines de la santé (de 21,78 en juin à 19,02 en juillet), des transports (de 15,00% en juin à 10,59% en juillet), des restaurants et des hôtels (de 28,65% en juin à 23,12% en juillet) et en divers et biens et services (de 8,87% en juin à 2,93% en juillet).

Cependant, les prix des loisirs et de la culture ont augmenté de 5,94% en juin à 6,41% en juillet et ceux de la communication de -1,29% en juin à 5,56% en juillet.

Côte d’Ivoire: 67 personnes interpellées à Abidjan après des manifestations de l’opposition

Quelque soixante-sept personnes dont vingt-sept femmes ont été interpellées vendredi à Abidjan après des manifestations des femmes de l’opposition ivoirienne qui ont violé la décision de suspension des manifestations sur les voies publiques prise par le gouvernement ivoirien, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Des femmes de l’opposition ivoirienne conduite par Marie-Odette Lorougnon, une ancienne députée issue du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Gbagbo), qui avaient appelé à une « marche pacifique» pour dénoncer la candidature du président ivoirien Alassane Ouattara à la présidentielle d’octobre prochain, ont été empêchées par les forces de sécurité ivoirienne.

Tôt dans la matinée de ce vendredi, la police ivoirienne a dressé un dispositif dissuasif à Cocody, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan où devait débuté la marche pour s’achever au siège de la Commission électorale indépendante (CEI, organe électoral) dans le même quartier.

Plusieurs manifestantes, qui ont voulu exécuter ce mot d’ordre politique ont ainsi été arrêtées par la police. En application de ce mot d’ordre des femmes de l’opposition ivoirienne, des manifestations ont été également signalées dans plusieurs autres villes du pays dont Bonoua et Abengourou. 

Mercredi dernier, le gouvernement ivoirien a décidé en Conseil des ministres,  de la suspension des manifestations sur la voie publique, autorisant seulement les rassemblements dans les enceintes closes jusqu’au 15 septembre 2020.

Présidentielle ivoirienne: «La candidature d’Alassane Ouattara est légale», estime le gouvernement

La candidature du président ivoirien Alassane Ouattara à la présidentielle d’octobre prochain est « légale et conforme au principe fondamental de non-rétroactivité des lois», a estimé vendredi Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien dans un communiqué transmis à APA.« (…) Il me plaît également d’indiquer que conformément à la nouvelle constitution du 08 novembre 2016 instaurant la IIIe République, dont le peuple souverain s’est librement doté, cette candidature est légale et conforme au principe fondamental de la non-rétroactivité des lois», a soutenu M. Touré dans ce communiqué. 

Selon lui, l’article 183 de la constitution relative à la continuité législative brandit par l’opposition ivoirienne comme étant la disposition qui devrait empêcher la candidature de M. Ouattara,  concerne l’ensemble des textes de loi en vigueur dans notre pays et non l’ensemble des dispositions de l’ancienne constitution. 

« Elle concerne donc l’ensemble des textes de loi en vigueur dans notre pays et non l’ensemble des dispositions de l’ancienne constitution. Il est bon de préciser qu’en aucun moment cet article ne mentionne que les dispositions de la précédente Constitution qui venait d’être abrogée sont reconduites», a affirmé M. Touré qui est également le ministre de la Communication et des médias.

 L’article 183 de la constitution ivoirienne relative à la continuité législative prévoit que: « la législation actuellement en vigueur en Côte d’Ivoire reste applicable, sauf l’intervention de textes nouveaux, en ce qu’elle n’a rien de contraire à la présente Constitution ».

 « En tout état de cause, notre pays dispose, aujourd’hui, d’Institutions fortes, modernes et indépendantes. En la matière, il reviendra au Conseil Constitutionnel de trancher définitivement sur cette question, ainsi que celles relatives à toutes les autres candidatures déclarées», a conclu le porte-parole de l’exécutif ivoirien. 

Le 06 août dernier, dans une adresse solennelle à la nation à la veille du 60éme anniversaire de l’accession à l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le président ivoirien Alassane Ouattara a reconsidéré sa position annonçant sa candidature à la présidentielle d’octobre prochain. 

Depuis lors, cette candidature de M. Ouattara diversement interprétée ( un premier mandat de la troisième République selon le pouvoir et un troisième mandat selon l’opposition), est dénoncée par l’opposition qui organise de plus en plus des manifestations de rue dans le pays. La présidentielle ivoirienne est prévue le 31 octobre 2020.

Guinée: Abdoul Kabèlè Camara candidat à la présidentielle

L’ancien ministre de la Défense, Abdoul Kabèlé Camara, a été investi, mercredi dernier, candidat à l’élection présidentielle du 18 octobre prochain, au sortir d’une convention de son parti, le Rassemblement des Guinéens pour le développement (RGD).« Chers compatriotes, j’ai l’honneur d’annoncer ma candidature aux prochaines élections présidentielles et de solliciter vos suffrages. Je voudrais réussir à Rassembler le Peuple pour la réconciliation des Guinéens afin de réussir le développement de notre pays », a écrit, sur son compte Twitter, l’ancien Bâtonnier de l’Ordre des avocats de Guinée.

« Nous avons été trop habitués aux chefs d’État qui s’éternisent au pouvoir ici en Guinée. Le vœu ardent du peuple de Guinée, c’est d’assurer l’alternance. Nous voulons une élection apaisée. Mais ceux qui seront à l’avant-garde pour une élection apaisée sont principalement les forces de défense et de sécurité, la Ceni (Commission électorale nationale indépendante), les magistrats des cours de tribunaux chargés de la centralisation, des votes, de la Ceni et ses démembrements de la Cour constitutionnelle. Ils sont issus du peuple, ils doivent travailler pour assurer l’égalité des chances entre tous les candidats », a expliqué, au micro de Rfi, l’ancien cadre de la CAF.

Me Abdoul Kabèlé Camara est le deuxième candidat déclaré à la présidentielle guinéenne, dont le premier tour est prévu le 18 octobre prochain. Docteur Ousmane Kaba du Parti des démocrates pour l’espoir (PADES) a été le premier à être investi, le 1er août dernier, candidat au scrutin présidentiel.

Covid-19 : l’Af’Sud recrute 2369 médecins

L’Afrique du Sud intensifie sa guerre contre la pandémie de coronavirus, en recrutant 2.369 médecins, qui vont rejoindre le personnel de santé disséminé à travers le pays, a annoncé vendredi le ministère de la Santé.Selon notre source, les nouvelles recrues comprennent 650 diplômés du programme médical Nelson Mandela-Fidel Castro Cuba, qui forme des médecins locaux à Cuba.

Les internes seront déployés dans des différents hôpitaux du pays qui souffrent d’un manque d’agents de santé, en raison des exigences de la pandémie qui dure depuis cinq mois, a ajouté le ministère.

Les nouvelles recrues rejoignent plus de 200 travailleurs de la santé cubains déployés dans tout le pays pour lutter contre la pandémie, a déclaré le ministère.

L’équipe cubaine, composée de médecins et de spécialistes, a été déployée à travers le pays qui est encore sous le choc de la maladie, malgré un ralentissement notable du taux des infections au cours des deux dernières semaines.

A ce jour, l’Afrique du Sud a enregistré 599.940 infections qui ont causé la mort de 12.618 patients dans tout le pays depuis que la maladie a éclaté en mars dernier, selon le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.

Une marche interdite des femmes de l’opposition contre la candidature de Ouattara étouffée par la police à Abidjan

Une marche des femmes de l’opposition ivoirienne contre la candidature du président ivoirien Alassane Ouattara à la présidentielle d’octobre prochain a été étouffée vendredi par la police à Abidjan avec l’interpellation de plusieurs manifestantes à quelques encablures de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, service public) dans l’Est de la capitale économique ivoirienne.Tôt dans la matinée de ce vendredi, des forces de défense et de sécurité ivoirienne ont érigé un dispositif impressionnant aux alentours de l’hôtel communal de Cocody (Est d’Abidjan), la zone où devrait débuter la marche jusqu’à la Commission électorale indépendante ( CEI, institution électorale) sise aux II-Plateaux.

 Quelques manifestantes qui ont voulu s’entêter à braver ce dispositif sécuritaire ont été interpellées par la police. Le gouvernement ivoirien a décidé mercredi dernier de la suspension des manifestations sur la voie publique, autorisant seulement les rassemblements dans les enceintes closes jusqu’au 15 septembre 2020.

« Tirant les conséquences du bilan humain et matériel des dernières manifestations politiques dans le pays et des risques d’ouverture de poches de conflits communautaires, le Conseil a décidé de la suspension des manifestations sur la voie publique », avait expliqué aux journalistes, Sidi Touré, porte-parole du gouvernement.

Malgré cette mesure de suspension des manifestations sur la voie publique, des femmes de l’opposition ivoirienne dont Odette Lorougnon, une ancienne députée issue du Front populaire ivoirien ( FPI, parti de Gbagbo) ont maintenu leur marche prévue ce vendredi pour protester contre la candidature de M. Ouattara à la présidentielle d’octobre prochain et contre le retrait du listing électoral de MM. Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et Charles Blé Goudé.