La posture de Macky Sall sur le Mali en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement des sanctions prévues par la Cedeao sur le Mali après le coup d’Etat du président Ibrahim Boubacar Keita.Sur les sanctions des chefs d’Etat de la Cedeao, EnQuête note des « dissensions entre ADO et Macky ».

Candidat controversé à un 3e mandat, le président ivoirien « représente l’aile dure qui veut mettre au pas les putschistes ». Toutefois, son homologue sénégalais ne veut pas de sanctions « qui vont enfoncer le peuple malien dans la galère », ajoute le journal.

L’Observateur titre aussi sur « le coup d’Etat de Macky Sall », notant que le plan du chef de l’Etat sénégalais est enfoui dans les « impératifs humanitaires » du Mali.

Le Quotidien nous plonge dans « les coulisses du sommet » des chefs d’Etat de la Cedeao sur la crise malienne. Le Nigérien Issoufou, l’Ivoirien Ouattara et le Guinéen Condé étaient « pour une intervention militaire », mais le Sénégalais Macky Sall a dit « niet ».

Mais d’après ce journal et Vox Populi, les chefs d’Etat « exigent le rétablissement immédiat » de Ibrahim Boubacar Keita, le président malien démissionnaire sous la contrainte.

Pour Le Témoin, le président sénégalais réalise un « joli coup diplomatique » en sauvant « le Mali de d’asphyxie ». Contre les jusqu’au-boutistes de la Cedeao menés par le président Ouattara, partisans de la fermeture totale des frontières, Macky Sall « a réussi à arracher un couloir humanitaire ».

Vox Populi souligne ainsi que Macky Sall « impose à ses pairs l’allègement de l’embargo sur le Mali ».

Sur un autre sujet portant sur les magistrats qui « se trainent dans la boue » au Sénégal, Vox Populi note que « le juge Dia accuse le juge Kane d’être corrompu ». Yaya Amadou Dia déballe longuement dans sa lettre contre Ousmane Kane « qu’il accuse même d’avoir libéré un condamné à la perpétuité ».

Ce dernier réplique dans le même journal et précise qu’il n’est « pas sa première victime. Il veut encore nuire ».

Mais pour L’AS, le juge Yaya Dia « accuse au détail près » son collègue Ousmane Kane, faisant dire à Le Quotidien que la magistrature sénégalaise est « dans tous ses états ».

Sur le stockage des produits chimiques au Port de Dakar, Libération souligne que les 3050 tonnes de nitrate sont présentes au Môle 3 « depuis 25 jours ». Le Port évoque « un simple transit et un enlèvement imminent ».

Les bonnes feuilles du brûlot de l’ancien ministre de l’Energie Thierno Alassane Sall sont également revenues dans la plupart des journaux. Dans « Le Protocole de l’Elysée », M. Sall raconte « l’orage » dans le bureau de Macky et « l’excès de zèle » de l’ancien Premier ministre Mohammed Boune Abdallah Dionne, rapporte Les Echos.

En football, Stades titre sur la « finale de rêve entre l’ambitieux et l’aristocrate », soulignant que PSG – Bayern est une « histoire de chocs à tous les étages ».

Record se demande par ailleurs si le Bayern Munich a montré des faiblesses par rapport à la défense et la physique entre autres. Le milieu parisien Marco Verratti relativise et précise que l’équipe allemande est « très forte, très physique ».

Mais avant ce défi prévu dimanche, la finale de la Ligue Europa, elle, se joue ce vendredi soir. Selon Record, on saura si l’Inter de Milan peut « priver Séville d’un 6ème sacre ».

Le discours royal et de la fête de la jeunesse au menu des quotidiens marocains

Le discours royal à l’occasion de l’anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple et la célébration de la fête de la jeunesse sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Assahraa Al Maghribia+ écrit que le discours de SM le Roi Mohammed VI à l’occasion du 67è anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple est en phase avec tous les discours du Souverain car, avec Son franc-parler, « Sa Majesté le Roi nous a mis face à la réalité et le recul constaté, après tant d’exploits du peuple marocain, cité en exemple dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 ».

Si l’on veut sortir de la crise, nous n’avons d’autres choix que de reculer d’un pas et appliquer les mesures sanitaires, souligne la publication, notant que le discours royal exprime une dichotomie Franchise/Motivation, tout en rappelant les responsabilités de chacun en soulignant que « sans une conduite citoyenne, exemplaire et responsable, il est difficile de surmonter cette situation ».

Par ailleurs, le journal a relevé que l’ambition exprimée par le Souverain est celle d’éviter le pire au pays en adoptant un meilleur comportement face à cette crise.

Abordant la Fête de la Jeunesse, +L’Opinion+ écrit qu’il s’agit d’un événement qui met en lumière l’engagement résolu du Souverain à concrétiser le projet sociétal pour lequel il a jeté les bases depuis Son accession au Trône de ses glorieux ancêtres.

« Un projet qui incarne l’espoir et les aspirations de la jeunesse pour l’édification d’un Maroc moderne, assurant aux différentes franges de son peuple, particulièrement les jeunes, les conditions d’une vie digne et prospère », poursuit le quotidien, notant que les jeunes constituent un véritable capital pour la prospérité du pays.

Néanmoins ils n’arrivent toujours pas à atteindre leur plein potentiel du fait des faibles opportunités qu’offre l’économie nationale, rétorque-t-il, notant toutefois que « grâce à la vision clairvoyante du Souverain, l’espoir reste de mise ».

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que la pandémie a certes eu un impact sanitaire de grande ampleur, mais ses répercussions sur les plans économique et social sont considérables. Parmi les catégories les plus touchées, nous retrouvons les jeunes. Partout dans le monde, les jeunes en ont subi de plein fouet les conséquences.

Les systèmes scolaire et universitaire se sont arrêtés net alors que le marché du travail traverse une zone de turbulences jamais observée. Cela dit, les jeunes étaient en première ligne dans la riposte à la pandémie. Il était dès lors tout à fait normal que la journée internationale de la jeunesse cette année soit dominée par cette thématique, écrit-il.

Mali : Assimi Goïta, l’artisan d’une nouvelle ère

Jusque-là inconnu du grand public, le chef de la junte militaire qui vient de prendre le pouvoir au Mali espère remettre sur les rails un pays en mauvaise posture.Le colonel Assimi Goïta, à 37 ans seulement, porte sur ses épaules les espoirs d’une population meurtrie par une crise sécuritaire et sociopolitique. 

Le président du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP), la junte militaire qui a destitué le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), veut être du bon côté de l’Histoire en menant le Mali vers une transition politique sans heurts.

Aux premières heures de la chute d’IBK, Assimi Goïta est apparu en retrait à la télévision publique aux côtés de quatre autres colonels : Modibo Koné, Malick Diaw, Sadio Camara et Ismaël Wagué, le porte-parole du CNSP. Le nouvel homme fort de Bamako a déclaré que les putschistes n’ont pas « le droit à l’erreur ».

Au nom du père

Assimi Goïta est le fils d’un officier de l’armée de terre malienne. Très tôt, il montre des prédispositions devant l’amener à marcher sur les traces de son père. 

Pour réaliser son rêve d’enfant, il intègre en 1992 le Prytanée militaire de Kati, à une quinzaine de kilomètres de la capitale Bamako. Après cette formation initiatique, Goïta fait cap sur l’École militaire interarmes de Koulikoro où il se spécialise dans les armes blindées et la cavalerie. 

Issu de la promotion Mamadou Coulibaly, cet enfant de troupe se distingue par sa rigueur, sa ténacité et son aptitude dans le commandement. Des points forts qui lui vaudront plusieurs opérations au nord et au centre du Mali. 

Un CV fourni 

Au début des années 2000, Assimi Goïta est affecté au 134e Escadron de reconnaissance de Gao. En 2005, il rejoint le 123e Escadron de reconnaissance de Kidal et obtient la même année le diplôme de l’École d’application du Train. 

Ses qualités de meneur d’hommes le propulsent au rang d’adjoint du chef d’escadron. Un poste qu’il occupe jusqu’en 2008. Cette année-là, Assimi Goïta décroche son diplôme du Cours de Capitaine en Allemagne. 

Ce combattant dans l’âme poursuit sa marche vers les sommets en devenant par la suite le commandant du Groupement tactique N°3. Sa mission : traquer les groupes armés terroristes et les narcotrafiquants qui dictent leur loi à la lisière de l’Algérie voisine. 

De 2011 à 2013, Goïta dirige la 2e Compagnie de soutien puis le 37e régiment de transport. Au terme de plusieurs missions à Gao, Kidal, Menaka, Tessalit ou encore Tombouctou, il décide de servir dans les Forces spéciales avec en bandoulière le brevet de l’Enseignement militaire supérieur N°1.

En 2015, il s’envole pour le Gabon où il se perfectionne à l’École d’État-major. De retour au Mali, il est nommé Officier d’État-major au Centre opérationnel interarmes de l’État-major général des Armées puis Chef de division opération de l’État-major de l’Armée de terre.

Plus tard, il participe au Cours d’opérations spéciales de lutte contre le terrorisme à Garmich (Allemagne) et à celui de Floride (États-Unis). Aguerri au combat, le colonel Goïta est promu, en novembre 2015, Coordinateur des opérations spéciales du ministère de la Défense auprès du ministère de la sécurité suite à l’attaque terroriste de l’hôtel Radisson Blu de Bamako. 

Entre 2016 et 2017, il commande l’unité opérationnelle du Bataillon autonome des Forces spéciales déployées à Sofara. Et depuis juillet 2018, il assure le commandement du Bataillon autonome des forces spéciales et des Centres d’aguerrissement. Cette unité d’élite collabore souvent avec les forces américaines, notamment dans le cadre des exercices Flintlock.

Marié et père de trois enfants, Assimi Goïta a maintes fois été décoré : croix de la valeur militaire, médaille de mérite militaire, médaille commémorative de campagne, médaille de la Défense française avec échelon Or et médaille des Nations Unies au Darfour. 

Vent favorable 

Pour l’heure, le Mouvement du 5juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), qui réclamait la chute de l’ancien chef de l’État depuis plusieurs semaines, accorde sa confiance à Goïta pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel avec comme point d’orgue l’organisation d’élections générales. 

Le M5-RFP, composé d’opposants politiques, d’activistes de la société civile et de religieux, prévoit de fêter vendredi « la victoire du peuple malien », mais veillera sans nul doute au respect du pacte scellé avec la junte militaire. 

Mercredi dernier, le président du CNSP a rencontré de hauts fonctionnaires maliens au siège du ministère de la Défense afin de « les assurer de (son) soutien par rapport à la continuité des services de l’État ».

Il en faudra plus pour rassurer la communauté internationale qui a unanimement condamné le putsch. Selon des sources militaires, Assimi Goïta est le principal instigateur du coup d’État. Ce dernier assure n’avoir aucune ambition dans le champ politique.

Inauguration d’une unité de restauration collective des agents du Trésor ivoirien

Une unité de restauration collective des agents du Trésor ivoirien dénommée «Restautresor», a été inaugurée, jeudi, au Plateau, dans le centre des affaires d’Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Le Restautresor se veut un « restaurant d’entreprise », car il constitue « un ouvrage majeur de notre politique sociale inscrite dans l’axe 4 de notre Plan stratégique de développement », a dit le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Jacques Konan Assahoré.

Il a été financé grâce à un « placement initiée par la Caisse de retraite complémentaire des agents du Trésor pour faire fructifier l’épargne de ses membres », a fait savoir M. Assahoré.

Cette Caisse de retraite complémentaire,  dira-t-il, est une mutuelle sociale par capitalisation dont les ressources primaires sont constituées essentiellement par les cotisations prélevées périodiquement sur tous les agents du Trésor public.

Toutefois, « ces cotisations sont acquises à l’agent du Trésor au moment de son départ à la retraite, sont majorées des intérêts ». De ce fait, dans l’intervalle, les ressources collectées sont fructifiées par un Comité d’investissement à travers des placements, des prises de participation ou des investissements directs.

Avec un tarif de base de 1500 F CFA, Restautresor est accessible à tous les agents du Trésor, de l’agent de conception jusqu’au cadre supérieur, répondant ainsi à la vocation d’un restaurant d’entreprise pour permettre à tout le personnel de se restaurer à moindre coût, a-t-il relevé.    

L’exploitation du restaurant est confiée à un restaurateur professionnel sélectionné par appel d’offre. Le montage financier, lui, a été conçu de sorte que le loyer mensuel versé par ce restaurateur serve à rembourser les fonds déboursés et à réaliser un retour sur investissement au profit de la Caisse.

Cet espace devrait permettre aux agents du Trésor principalement de se restaurer à l’avenir dans de meilleures conditions d’hygiène, « en cohérence avec le nouveau standing de notre administration acquis depuis l’obtention de la certification à la norme ISO 9001 version 2015 », a noté M. Assahoré.

Il s’est en outre dit « très heureux de l’aboutissement de ce projet dont les travaux ont été engagés depuis le 07 novembre 2018 ». Cette vision dès sa prise de fonction à la tête du Trésor ivoirien vise, selon lui, le bien-être social du personnel qui a été toujours sa priorité.

Dans ce cadre s’inscrivent, entre autre, le renforcement de l’Assurance Mutuelle des agents du Trésor public de Côte d’Ivoire (AMAT-CI) dont l’objectif est d’assurer une prise en charge sanitaire des agents du Trésor.

Il envisage également « la restructuration et l’alignement du Fonds de solidarité des agents du Trésor de Côte d’Ivoire (FOSAT-CI) aux normes régissant les mutuelles sociales du pays pour plus d’efficacité». C’est un instrument qui vise à permettre aux agents le financement de leurs projets personnels et les frais de scolarité de leurs enfants.

Par ailleurs, assure-t-il, du lancement de la première tranche d’une opération immobilière de 1000 logements dont les 500 premières maisons ont été livrées il y a quelques mois, ainsi que de la mise en place de la Caisse de retraite complémentaire des agents du Trésor (CRAT).

 La Caisse de retraite complémentaire des agents du Trésor, qui sera aussi renflouée par des projets d’investissements,  vise à assurer une retraite complémentaire à l’agent du Trésor au moment où ce dernier fait valoir ses droits à la retraite, évitant ainsi une trop grande cassure entre ses revenus en activité et ceux d’agent retraité.

Le Maroc et le laboratoire chinois CNBG signent deux accords de coopération en matière d’essais cliniques du vaccin anti-Covid-19 

Le Maroc et le laboratoire chinois CNBG ont signé, jeudi simultanément à Rabat et à Pékin, deux accords de coopération en matière d’essais cliniques du vaccin anti-Covid-19.Ces accords ont été signés via vidéo conférence par le ministre de la Santé Khalid Ait Taleb, et les responsables du groupe « Sinopharm CNBG » (China National Biotec Group Company Limited), en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

S’exprimant à l’occasion, M. Bourita a indiqué que ces accords viennent « consolider et étoffer » la dynamique de coopération entre Rabat et Pékin, avec une dimension de coopération nouvelle et prometteuse traçant ainsi les contours d’une relation pionnière et visionnaire, indique le ministère marocain des affaires étrangères sur son site web. 

Et d’ajouter que les accords signés consacrent une coopération à trois volets, notamment, la coopération en matière d’essais cliniques de Phase III du vaccin anti-Covid-19. « Nous avons, effectivement, décidé de mener ensemble ces essais cliniques multicentriques du vaccin, dans une première sans précédent dans l’histoire du Maroc », a-t-il indiqué.

L’autre volet de cette coopération est d’ordre global, alors que « le troisième volet concerne une volonté de transcender nos deux seuls pays, pour s’ouvrir au Sud et au Nord, ajoute M. Bourita. Et de poursuivre, « C’est ainsi que nous traduisons (…) notre engagement pour que le futur vaccin contre la Covid-19 soit accessible à tous, en particulier le continent africain ».

M. Bourita a également tenu à mettre en exergue le partenariat stratégique, conclu en mai 2016 à Pékin, par S.M. le Roi Mohammed VI et le Président Xi Jinping, qui a marqué un saut qualitatif dans les relations sino-marocaines.

Il a par ailleurs rappelé que, dès le début de la pandémie, le Maroc a fait le choix de se tourner vers la Chine, « en partenaire privilégié, dans cette épreuve difficile ». « Et le Maroc a eu raison dans ce choix. Car, le soutien de la Chine ne s’est jamais démenti. Il a été précieux, efficace et généreux », s’est-il réjoui.

Le Maroc, a ajouté le ministre, a été « loyal et constant. A chacune des étapes de la pandémie, il a réaffirmé son attachement à la coopération avec son partenaire chinois ».

Ces accords ont été signés en présence du Président-Directeur Général du Groupe BMCE Bank of Africa, Othman Benjelloun, la présidente-directrice générale de SOTHEMA, Lamia Tazi ainsi que du chargé d’Affaires à l’ambassade de Chine à Rabat, Juan Mao.

A noter que Sinopharm CNBG a développé un vaccin candidat contre le coronavirus – Covid-19- qui semble être sûr et a déclenché des réponses immunitaires basées sur des anticorps, lors des essais cliniques précoces et intermédiaires.

Le test n’a provoqué aucun effet secondaire grave, selon un article publié jeudi dans le Journal de l’American Medical Association (JAMA) par des scientifiques qui font partie de la China Sinopharm et d’autres autorités de contrôle des maladies et instituts de recherche basés en Chine.

En juillet dernier, le président de China Sinopharm avait en effet déclaré qu’un vaccin potentiel pourrait être prêt d’ici la fin de l’année et que les tests de phase 3 devraient être achevés dans environ trois mois.

Un ancien ministre marocain nommé à la mission d’enquête indépendante sur la Libye

L’ancien ministre marocain de la Justice, Mohamed Aujjar, a été nommé mercredi par la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, à la mission d’enquête indépendante sur la Libye.Outre M. Aujjar, cette mission, qui comprend aussi l’avocate jamaïcaine Tracy Robinson et l’universitaire et expert zambien du droit international et des droits de l’Homme, Chaloka Beyani, a été créée par le Conseil des droits de l’homme le 22 juin 2020, pour documenter les allégations de violations du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire par toutes les parties en Libye depuis 2016.

« Cet organe d’experts servira de mécanisme essentiel pour lutter efficacement contre l’impunité généralisée pour les violations des droits de l’homme et les abus commis, et peut également servir de moyen de dissuasion pour prévenir de nouvelles violations et contribuer à la paix et à la stabilité dans le pays », a déclaré Mme Bachelet, citée dans un communiqué.

Les exécutions sommaires, la torture et les mauvais traitements, la violence sexiste, y compris la violence sexuelle liée aux conflits, les enlèvements, les disparitions forcées, ainsi que l’incitation à la violence sur les réseaux sociaux, continuent d’être commis dans un climat d’impunité totale en Libye, a-t-elle relevé.

Maroc : le Roi Mohammed VI gracie 673 personnes condamnées par les différents tribunaux à l’occasion de la fête de la jeunesse

Le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 673 personnes condamnées par les différents tribunaux du Maroc, et ce à l’occasion de la fête de la jeunesse, célébrée chaque 21 août, a annoncé jeudi un communiqué du ministère de la Justice.

 Les bénéficiaires de la grâce royale qui sont en détention sont au nombre de 522 détenus, alors que le nombre des bénéficiaires de cette grâce en situation de liberté est de 151 personnes.

Le Maroc célèbre vendredi la fête de la jeunesse qui coïncide cette année avec le 57ème anniversaire du Souverain.

Hier, le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 550 personnes condamnées par les différents tribunaux du Royaume, et ce à l’occasion du 67ème anniversaire de la révolution du Roi et du peuple, célébrée ce jeudi 20 août.

Restauration: Nutrivoire, première entreprise ivoirienne certifiée ISO 9001-2015

Nutrivoire, un leader dans le secteur de la restauration en Côte d’Ivoire, a reçu jeudi à Abidjan son certificat ISO 9001 version 2015, décerné par le Bureau norme audit (BNA), devenant la première entreprise ivoirienne à obtenir cette reconnaissance.Ce sacre vient certifier une expérience et un savoir-faire de qualité de cette entreprise 100% ivoirienne, qui opère dans le secteur depuis 2006. Elle offre notamment des services dans la restauration collective et le service traiteur.

Le certificat a été remis officiellement aux dirigeants de la société à l’auditorium de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), à Abidjan, en présence d’un parterre de personnalités composé de directeurs généraux d’entreprises privées et publiques, et de partenaires.

Olga Kouassi, la directrice générale de BNA, premier organisme ivoirien de certification accrédité ISO 17021 en Afrique de l’Ouest et centrale pour la certification des systèmes de management, a fait savoir que « la certification est un moyen et non une fin en soi » en vue de bâtir une compétitivité.

Elle a exhorté l’entreprise à maintenir la conformité de ce premier certificat et à s’orienter vers la certification pour la qualité sanitaire de leurs produits. Cette certification délivrée le 2 mars 2020 reste valide jusqu’au 1er mars 2023. Toutefois, chaque année le BNA effectue une surveillance.  

Le directeur général de cette entreprise de restauration, Hassan Diallo, s’est félicité de ce que cette consécration est « le couronnement » d’un travail acharné accompli depuis 14 ans d’existence et qui vient orner l’identité visuelle de la structure.

Ce certificat qui atteste d’une qualité de son système de management, montre que l’entreprise a un process conforme aux règles d’hygiène et de sécurité alimentaire dans le respect des normes et des standards internationaux.

L’entreprise compte 120 employés,  tous déclarés à la CNPS. Elle exécute plusieurs marchés de grandes envergures et assure, aujourd’hui, des services traiteurs au profit de la présidence de la République de la Côte d’Ivoire et d’Air Côte d’Ivoire. 

 

La desserte en eau potable connaîtra des perturbations vendredi dans le Sud d’Abidjan

La Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire ( SODECI) a annoncé jeudi dans un communiqué transmis à APA, que sa desserte en eau potable sera perturbée vendredi dans plusieurs secteurs du sud d’Abidjan en raison de travaux qu’elle effectuera sur le réseau d’eau potable du boulevard de Marseille.« La SODECI vous informe qu’elle effectuera des travaux sur le réseau d’eau potable du boulevard de Marseille le vendredi 21 août 2020. A cet effet, le service enregistrera  des perturbations ( baisse de pression allant au manque d’eau) de 08h à 18h», indique la société dans ce communiqué.  

Les secteurs du Sud d’Abidjan concernés par ces perturbations sont entre autres,  le Centre hospitalier universitaire ( CHU) de Treichville, les stations Total et Shell du CHU de Treichville, SODECI zone 4, CIE zone 4, Airone, Bernabé, l’agence Orange, la poste de zone 4, le Centre national de transfusion sanguine, la nouvelle PSP…. et tous les quartiers environnants situés entre le feu tricolore de la SODECI zone 4 et le carrefour de la LONACI.

 « Toutes les dispositions sont prises pour limiter la durée de ces perturbations », assure la SODECI, réitérant ses excuses à ses clients.

Maroc : Le Roi Mohammed VI évoque la possibilité d’un retour au confinement au cas où la situation perdure

Le Roi Mohammed VI a mis en garde, jeudi, que si la tendance haussière des cas d’infection au coronavirus perdure, la Commission scientifique chargée du suivi de l’évolution de la pandémie Covid-19 « pourrait préconiser un retour au confinement ».« Si cette tendance haussière perdure, la Commission scientifique chargée du suivi de l’évolution du Covid-19 pourrait préconiser un retour au confinement, voire un durcissement des mesures sanitaires », a affirmé le Souverain dans un discours adressé à l’occasion du 67-ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple.

« Dans l’hypothèse où, Dieu nous en garde, cette décision difficile devait être prise, ses répercussions sociales et économiques seraient rudes pour l’ensemble des citoyens », a ajouté le Souverain qui a regretté une recrudescence des cas d’infection et une dégradation de la situation sanitaire.

Le Roi a constaté avec regret que la dégradation de la situation sanitaire « ne porte guère à l’optimisme à cette date. Et quiconque, cher peuple, te dit le contraire est un affabulateur ».

Dans ce contexte, le Souverain a fait état de l’augmentation, au lendemain du déconfinement, du nombre des cas confirmés, celui des cas graves et celui des décès, “en peu de temps, plus de trois fois, par rapport à la période de confinement”.

Il a aussi relevé une hausse du nombre d’infections parmi le personnel soignant, passant quotidiennement, de 1 cas durant la période de confinement, à 10 cas tout récemment.

Par ailleurs, à défaut d’un respect rigoureux et responsable des consignes sanitaires, le nombre de contaminations et de décès ira crescendo, a affirmé le Souverain, prévoyant que malgré les efforts importants des pouvoirs publics et du secteur de la santé, « les hôpitaux ne seraient plus en mesure de faire face à la pandémie ».

« Concomitamment aux mesures initiées par les pouvoirs publics pour juguler la pandémie, j’appelle les forces vives de la Nation à faire preuve de mobilisation et de vigilance et, particulièrement, à adhérer unanimement aux efforts déployés à l’échelle nationale, afin de sensibiliser la société, éveiller sa conscience et l’encadrer », a-t-il lancé.

Pour lui, la sortie de la situation actuelle exige de tout un chacun d’observer une conduite « civique, exemplaire et responsable ».