Présidentielle 2020: Mamadou Koulibaly engagé dans la collecte des parrainages

L’opposant ivoirien, Mamadou Koulibaly, président de Liberté et démocratie pour la République (Lider), est engagé à fond dans la collecte de parrainages en vue de constituer son dossier de candidature pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Dans une vidéo postée sur Facebook, M. Mamadou Koulibaly a joint au téléphone quelques électeurs pour leur exprimer sa joie après lui avoir accordé leurs parrainages pour ces joutes électorales, une condition d’éligibilité pour tout candidat à l’élection du président de la République.  

Après un premier appel lancé à l’un de ses admirateurs, se trouvant notamment à Duekoué, dans l’Ouest ivoirien, M. Mamadou Koulibaly, vêtu d’une chemise blanche assortie d’une cravate, s’est dit  « honoré » de recevoir son parrainage, depuis son quartier général.   

Eliane, un autre partisan, joint a laissé entendre des éclats de joies, affirmant être « très contente » de cet appel inopinée.  « J’ai vu votre fiche de parrainage et j’appelais pour vous dire merci », a déclaré l’opposant ivoirien.  

« Nous sommes nombreux, c’est parce qu’on ne se connaît pas tous et l’occasion est donnée maintenant avec ce parrainage et cette élection, à chacun sortir de là où il est, de nous rassembler, de serrer les coudes et puis de mettre un peu d’ordre dans notre pays », a dit M. Koulibaly.  

A l’endroit d’un infirmier diplômé d’Etat qui l’a parrainé et qui rapporte être présentement à Issia (Ouest), le fondateur de Lider, Mamadou Koulibaly, a dit « merci pour la confiance », promettant s’il était élu, de « modifier pas mal de choses dans le système de la santé » du pays.  

Pour M. Mamadou Koulibaly, cet acte de ses partisans est un « cadeau ». Toute chose qui l’a motivé à contacter certains pour témoigner de son enthousiasme. Selon une autre partisane résident à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, c’est un «honneur » d’entendre sa voix. 

Plusieurs personnalités politiques ont déclaré leur candidature dont le chef de l’Etat sortant, Alassane Ouattara, l’ex-chef de la diplomatie Marcel Amon-Tanoh, l’ancien président Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) et l’ex-premier ministre Pascal Affi N’guessan du Front populaire ivoirien (FPI).

La candidature de M. Ouattara, elle, n’est pas acceptée par l’opposition qui demande au président sortant de « respecter sa parole » donnée devant le congrès le 5 mars 2020 à Yamoussoukro, de ne pas être candidat pour un troisième mandat, que lui interdit la Constitution.  

L’éligibilité du chef de l’Etat sortant, Alassane Ouattara, alimente le débat politique ces dernières semaines. Alors que le camp présidentiel soutient que la Constitution de 2016 institue une IIIe République et remet le compteur à zéro, l’opposition évoque une continuité législative.   

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) soutient que M. Ouattara, président de ce parti,  est éligible au regard de la Constitution de la Côte d’Ivoire promulguée le 8 novembre 2016, et qui institue la troisième République et notre pays.     

Après l’annonce de M. Ouattara de se porter candidat à la présidentielle du 31 octobre 2020, des manifestants se réclamant de l’opposition, ont clamé leur désapprobation, protestant à Abidjan et dans quelques villes de l’intérieur du pays. Les heurts ont fait officiellement 5 morts et plus de 100 blessés.  

Le processus électoral est engagé depuis le 16 juillet 2020 avec l’ouverture de la phase de dépôt des dossiers de candidature comprenant le parrainage, qui prend fin le 31 août 2020. Pour le parrainage citoyen, le candidat doit avoir 1% de l’électorat local dans 17 régions du pays.   

Police ivoirienne: candidat au poste de DG du FPPN, Dr Koffi Brou promet le «changement»

Candidat au poste de directeur général du Fonds de prévoyance de la police nationale (FPPN) de Côte d’Ivoire, Dr Jean Claude Koffi Brou, médecin commissaire divisionnaire, promet le «changement» et doter la mutuelle d’un nouveau modèle économique et social à l’orée 2023.Pour déployer sa vision si ses confrères lui accordait leur confiance, à l’issue de l’Assemblée générale élective du jeudi 27 août 2020, Dr Jean Claude Koffi Brou, médecin commissaire divisionnaire de police, propose un ambitieux projet de management du FPPN. 

Manager chevronné, avec une vingtaine d’années d’expérience dans les domaines de la médecine et du management des organisations, Dr Jean Claude Koffi Brou, offre un Plan d’actions triennal 2020-2023, visant à « doter le FPPN d’un nouveau modèle économique et social à l’orée 2023 ». 

Dans une déclaration de candidature, il fait observer que « le FPPN traverse actuellement une période difficile symbolisée par une trésorerie en berne et le non-paiement des fins de contrats, allocations décès et Plan-Epargne Plus depuis quelques années », toute chose qu’ il veut améliorer.

« Aujourd’hui, notre fonds n’a pas une image reluisante auprès de nos dirigeants et des adhérents (…) notre fonds est devenu infréquentable ; c’est pour cette raison que je  propose plus qu’un projet de société, un plan d’actions triennal, un contrat social et économique pour redonner vie à notre mutuelle afin de garantir sa continuité d’exploitation », soutient-il.

Toutefois, ce contrat social et économique, « je le propose à tous les policiers de grades confondus », car « le FPPN a besoin à cet instant précis de son histoire d’un manager chevronné qui a fait ses preuves en santé publique et en management des organisations », promet-il.  

« Je suis le candidat de tous les policiers, le candidat de la justice sociale, le candidat d’une espérance nouvelle, le candidat d’une ambition collective de réussite sociale. Le candidat du changement », a-t-il ajouté. 

Sa seule boussole dans cette campagne, dira-t-il, est d’améliorer la vie sociale et économique des policiers de Côte d’Ivoire, tout en contribuant de façon efficace et efficiente à l’amélioration du cadre de vie des mutualistes. 

« Si je suis désigné Directeur Général du FPPN, je m’attacherai sous la responsabilité du Conseil d’administration à développer une politique originale en direction des mutualistes afin de changer le présent et construire le futur  », a-t-il poursuivi. 

Changer le présent, explique-t-il, signifie la mise en place dans la transparence et la confiance d’un comité composé de tous les acteurs pour le remboursement immédiat à partir de septembre 2020, des restes à payer concernant les produits facultatifs PEP / EFC et Allocation – décès de 2014 à août 2020. Et ce, avec un compte bancaire dédié qui sera crédité de 70 millions FCFA par mois par le FPPN. 

Dr Koffi Brou promet en outre le plafonnement des délais pour le paiement des factures des prestataires et fournisseurs ; et pour le remboursement des adhérents -souscripteurs aux produits facultatifs PEP/EFC et allocation décès (60 jours à compter de la date de réception des documents justificatifs) à compter du mois de septembre 2020. 

Il veut aussi impulser une nouvelle gestion du portefeuille « maladie-invalidité» par l’application effective du ticket modérateur (Tiers payant), ainsi que l’internalisation du portefeuille allocation de décès-Invalidité en vue de générer une valeur ajouté pour le FPPN d’un montant de 400 000 000 Fcfa par an.

À travers ce changement, il veut promouvoir une organisation périodique de Workshop et de formations à destination des policiers dans les préfecture ; Districts ;Commissariats de police pour mieux leur expliquer les mécanismes de gestion de leurs cotisations, les nouvelles modalités de paiements des EFC, PEP et autres allocations décès. 

« Changer le présent  veut dire l’application immédiate du caractère obligatoire de l’Epargne-Retraite dénommée « Entraide de Fins de Carrière » (EFC) pour tous les policiers en activité ; en vue de permettra au FPPN de générer plus de cent millions FCFA par mois et de respecter l’orthodoxie financière du FPPN », souligne Dr Koffi Brou. 

En tant que manager, Dr Koffi Brou veut la « réduction du train de vie du FPPN par la mise en place d’une nouvelle organisation structurelle et administrative grâce à l’adoption d’un nouvel organigramme et une forte implication du Conseil d’administration dans la gestion administrative et financière du fonds ».

Pour une administration de meilleurs soins aux policiers, il envisage de faire la réhabilitation médicale et psycho sociale du policier, de réorganiser et promouvoir des produits facultatifs du FPPN par la mise en application d’amendements prévus par la réforme des produits EFC, PEP et allocation – décès et des amendements prévus par la réforme des prestations médicales et sociales. 

Médecin commissaire divisionnaire de police, Dr Jean Claude Koffi Brou est titulaire d’un doctorat d’État en médecine de l’Université de Cocody (Abidjan), d’un Diplôme Universitaire en Maladies parasitaires et tropicales de l’Université Pitié Salpêtrière de Paris en France.

Il jouit également d’une double diplomation Universitaire Française & Américaine en Addictologie obtenue à l’Université Paris Sud-France et en Californie aux États-Unis d’Amérique.  

Mauritanie : Mohamed Ould Abdel Aziz auditionné

L’ancien président de la République islamique a été entendu ce lundi par la Police des crimes économiques dans le cadre d’une procédure de reddition des comptes.L’appareil judiciaire mauritanien, après les conclusions de la Commission d’enquête parlementaire sur la gestion des deniers publics entre 2008 et 2019, s’est saisi du dossier.

Durant cette période où Mohamed Ould Abdel Aziz présidait aux destinées de la Mauritanie, les députés ont remarqué des « irrégularités » dans l’attribution de marchés publics notamment dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures, de la pêche et du foncier.

Il s’agit entre autres du Terminal à conteneurs et hydrocarbures du Port de Nouakchott dit Port de l’Amitié, du Fonds National des Revenus des hydrocarbures (FNRH) et de la cession d’une île faisant partie du territoire mauritanien à un souverain étranger.

Selon la presse locale, un parc automobile de Mohamed Ould Abdel Aziz a été placé sous scellés et les comptes bancaires de personnalités proches de l’ancien chef de l’État ont été saisis à titre conservatoire.

Sénégal: le Magal de Touba se tiendra, malgré la Covid-19

Le comité d’organisation du Grand Magal de Touba a levé les supputations voulant que l’édition 2020 soit annulée pour cause de Covid-19.La cité religieuse située au centre du pays a décidé de s’adapter au contexte sanitaire, mais écarte l’idée de surseoir à l’organisation de son événement phare qui commémore le départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme, à la fin du 19e siècle.

« Nous préparons le Magal comme à l’accoutumée. La différence, cette année, c’est  le contexte de pandémie », souligne Serigne Ousmane Mbacké, coordonnateur de ce comité au terme d’un Comité départemental de développement (CDD) présidé par le préfet du département de Mbacké.

« Nos discussions ont beaucoup tourné autour de ce point afin de voir comment faire en sorte que nous puissions nous acquitter correctement des mesures édictées par le gouvernement, à travers son ministère de la Santé. C’est cela le +ndigueul+ (consigne en wolof) du khalife » Serigne Mountakha Mbacké, poursuit Serigne Ousmane Mbacké, petit-fils de Serigne Touba comme l’actuel guide suprême de la confrérie.

« Ceux qui devront venir, qu’ils sachent qu’ils devront venir dans ce contexte. Et nous avons la volonté de faire en sorte qu’ils trouvent ici ce qu’il faut pour cela », a ajouté le responsable.

Il est convaincu en outre que les problèmes de sécurité et les inondations liées à cette période d’hivernage ne facilitent pas l’organisation. Néanmoins, assure-t-il, ils feront de leur « mieux » pour que l’événement qui draine des centaines de milliers de fidèles se passe bien.

La commémoration du Magal-2020 est prévue « vers le 1er octobre » selon le quotidien Vox Populi dont la Une de ce lundi est : « Ila Touba malgré le virus : Magal sous gestes barrières ».

Si EnQuête pense que la tenue de cette édition est « en pointillé », Vox Populi souligne que la décision du khalife des mourides est prise : « Organiser le Magal sous le respect des mesures édictées par les autorités du ministère de la Santé ».

« Nouvelle vague »

La propagation du coronavirus n’a pas connu de répit au Sénégal, surtout depuis le retour de la fête de Tabaski, célébrée il y a plus de deux semaines. Beaucoup de personnes étaient parties la célébrer à l’intérieur du pays, faisant fi aux recommandations du ministre de la Santé. Abdoulaye Diouf Sarr avait demandé à ses compatriotes de fêter l’Eid El Kébir à résidence pour ne pas « disperser » le virus. Mais il n’a pas été suffisamment entendu semble-t-il.

Le Sénégal en est à 12.237 cas de coronavirus recensés dont 256 décédés, 7728 guéris et 4252 patients sous traitement, cinq mois après l’apparition du premier malade. Un bilan qui inquiète outre mesure le directeur de la Prévention, Dr Mamadou Ndiaye, qui lit quotidiennement les communiqués du ministère de la Santé sur l’état de la pandémie dans le pays.

« Nous pensons que nous faisons face à une nouvelle vague avec l’augmentation du nombre de nouveaux cas et des cas communautaires », a-t-il dit dans une émission de la radio privée RFM. Les gens ont voyagé « avant, pendant et après la Tabaski », mais l’effet de l’ouverture des frontières et l’allègement des mesures barrières ont également « contribué » à cette contagion massive, admet le spécialiste.

Entre le 9 et le 16 août, 1159 contaminations dont 679 issues de la transmission communautaire ont été détectées d’après le journal Libération.

Ainsi certaines personnes pensent que l’Etat doit trouver les voies et moyens pour convaincre les leaders religieux à surseoir aux rassemblements religieux de cette année pour éviter la propagation du virus. Le gouvernement ne s’est pas encore clairement prononcé sur la question, donnant raison à d’autres qui soutiennent qu’il n’a pas à prendre position.

Ancien ministre de l’Enseignement supérieur sous l’actuel régime, Pr Mary Teuw Niane s’illustre ces derniers jours sur le sujet malgré les critiques de certains disciples à son encontre.

« Nous devons tirer des leçons positives des errements de la gestion de la maladie lors des grands déplacements de la Tabaski. Ainsi les pouvoirs publics devraient-ils assumer leur leadership, anticiper, alors qu’il est encore temps, sur les grandes manifestations religieuses à venir pour éviter tout rassemblement qui risque de démultiplier les cas positifs et de les disperser dans le pays », a préconisé le mathématicien dans une tribune intitulée « Hausse de +27% de cas en une semaine : Covid-19, l’après-Tabaski ».

« L’arrivée de la pandémie dans les villages sera désastreuse. Déjà, chaque jour, des personnes d’un certain âge nous quittent. Plusieurs personnalités de premier plan au niveau intellectuel, économique, social, politique et religieux sont décédées, frappées par la Covid19. Ce n’est que la partie visible de l’iceberg », a-t-il continué avant de se demander : « Combien de morts anonymes, combien de morts subits, combien de morts communautaires inconnus du grand public ».

Malgré la sensibilité de la question, l’actuel président du Conseil d’administration de la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) invite les intellectuels et les sachants (langues nationales, arabe, français, autres) à jouer « leur rôle » par « le devoir noble de dire la science, (…) sans aucune contrainte que celles qu’imposent l’éthique, le respect et la morale ».

Maroc : Marrakech abrite le world power-to-X summit en décembre prochain

La ville marocaine de Marrakech abritera du 1er au 3 décembre prochain le World Power-to-X Summit 2020, un carrefour pour les décideurs politiques, les leaders de l’industrie, les experts en recherche et les innovateurs mondiaux.Initiée par l’Institut marocain de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN), cette rencontre se penchera sur les défis à relever face au déploiement à grande échelle d’un marché Power-to-X régional et international basé sur l’hydrogène vert et les carburants propres, font savoir les organisateurs.

Un lieu d’être privilégié visant à favoriser la collaboration, la créativité et les échanges dans le domaine de l’hydrogène vert et du power-to-x, cet événement invite ainsi tous les acteurs du PtX du monde entier à un échange ouvert sur les opportunités que l’hydrogène vert offre aux futurs pays exportateurs et importateurs de molécules propres.

Selon les organisateurs, le World Power-to-X Summit 2020 sera une manifestation incontournable pour assister au début d’une nouvelle ère d’énergie propre basée sur l’hydrogène vert et les carburants propres, et discuter de la question en profondeur à travers une variété de panels et de sessions scientifiques de haut niveau.

Cinq principales thématiques meubleront les travaux de ce sommet, qui réunira les meilleurs experts techniques, des chercheurs de renom et des représentants officiels dans le domaine hors power-to-X venus de tous les coins du globe. Il s’agit de « l’hybridation des énergies renouvelables », « la production, le transport et le stockage d’hydrogène », « la chimie verte », « le stockage et utilisation du captage du carbone » et « la mobilité de l’hydrogène ».

Le programme dudit sommet offrira, par ailleurs, aux visiteurs et aux exposants des opportunités uniques d’en savoir plus sur les derniers développements ayant un impact sur le secteur power-to-x.

La BERD mobilise 40 millions de dollars pour aider les PME marocaines impacter par la Covid-19

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a octroyé un prêt de 40 millions d’euros à la succursale marocaine de CaixaBank destiné à augmenter les financements indispensables aux petites et moyennes entreprises (PME) locales dans le contexte de la crise sanitaire de la Covid-19.Dans un communiqué, la BERD explique que ce prêt soutiendra également la stratégie d’expansion de CaixaBank aux PME situées en dehors de l’axe Casablanca-Rabat, notamment à Tanger (nord) et Agadir (sud).

A noter que CaixaBank est le premier groupe financier de banque de détail en Espagne. Il a obtenu sa licence bancaire au Maroc en 2009, où elle possède désormais des succursales à Casablanca, Tanger et Agadir.

Pour sa part, la BERD est une banque multilatérale qui œuvre au développement économique dans près de 40 économies sur trois continents, du sud et de l’est de la Méditerranée à l’Europe centrale et orientale, en passant par l’Asie centrale.

Le Maroc est un membre fondateur de la BERD, devenu un pays d’opérations en 2012. A ce jour, la BERD a investi au Maroc 2,4 milliards d’euros dans le cadre de 65 projets.

 

Pas de remboursement des frais des prestations diagnostiques et thérapeutiques liées à la Covid-19 (Cnops)

Les frais des prestations diagnostiques et thérapeutiques liées à la Covid-19 que ce soit les analyses biologiques, les examens radiologiques de diagnostic et de suivi, les séjours hospitaliers, ainsi que les médicaments, ne sont pas remboursables par la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale au Maroc (CNOPS).Un communiqué de la Cnops publié ce lundi et dont copie est parvenue à APA, la Caisse justifie sa décision par le fait que la pandémie de la Covid-19 s’intensifie comme étant une force majeure et fait également partie des maladies à caractère épidémique exonérées de la rémunération des services et prestations rendus par les hôpitaux et services relevant du ministère de la Santé.

Selon la Cnops, le coronavirus ne figure pas parmi les composantes du programme de santé prioritaire donnant droit au remboursement et prise en charge des soins y afférents par les organismes gestionnaires conformément au code de la couverture médicale de base.

Créée en 1950, la Cnops est une fédération qui regroupe 8 grandes mutuelles. Elle est chargée en matière d’assurance maladie obligatoire de base d’instruire, en coordination avec les sociétés mutualistes la composant, les demandes d’affiliation des employeurs et d’immatriculation des personnes relevant de son ressort, d’assurer le recouvrement des cotisations salariales et contributions patronales et de rembourser ou prendre en charge directement les prestations garanties par la loi.

Nigeria : la police traque les armes prohibées

L’Inspecteur général de la police (IGP) du Nigeria, Mohammed Adamu, a ordonné aux commissaires de police des 36 Etats du pays et dans le Territoire de la capitale fédérale (FCT) d’Abuja de prendre immédiatement les mesures appropriées pour identifier, isoler, désarmer, arrêter et poursuivre tout individu ou groupe (s) en possession d’armes à feu prohibées.Le porte-parole du quartier général de la police nigériane, Frank Mba, a indiqué lundi à Abuja dans un communiqué que la directive s’inscrit dans le cadre des préparatifs en vue des prochaines élections au poste de gouverneur dans les Etats d’Edo et d’Ondo, ainsi que des efforts du haut commandement de la police pour freiner la prolifération des armes à feu prohibées dans le pays.

Il a ajouté que la directive est devenue nécessaire dans un contexte d’armement et de mouvements délibérés de voyous politiques et d’autres éléments criminels à travers le pays.

Selon le communiqué, la directive vise également à lutter contre la prolifération et la possession illégale d’armes à feu prohibées dans le pays, ce qui est contraire aux dispositions du chapitre F.28 LFN 2004 de la loi sur les armes à feu.

« Dans le même ordre d’idées, les commissaires de police de tous les Etats de la Fédération et le FCT ont été invités à convoquer immédiatement une réunion de sensibilisation de tous les groupes d’autodéfense et de quasi-services de sécurité répartis dans tout le pays, afin de s’assurer que leurs activités sont en conformité avec les lois existantes guidant leur établissement et leurs opérations », a-t-il déclaré.

Le chef de la police, tout en observant que plusieurs groupes civils, notamment des justiciers, des quasi-Etats et des services de sécurité régionale sous diverses formes se dotent d’armes à feu et d’armes prohibées, en violation des dispositions de la loi sur les armes à feu, note que la tendance, si elle n’est pas contrôlée, posera une grave menace pour la sécurité nationale.

« Le patron de la police enjoint les citoyens à coopérer avec la police dans l’application de cette ordonnance car, elle vise à assurer la sécurité des vies et des biens dans le pays », a ajouté le communiqué.

Covid-19: Ramaphosa met en garde contre le relâchement

Les Sud-Africains n’ont aucune raison de se relâcher ou de se réjouir de la suppression des mesures restrictives liées au coronavirus de niveau 3 à partir de mardi, a averti lundi, le président Cyril Ramaphosa.S’exprimant lors de son message hebdomadaire à la nation, le président a expliqué à ses compatriotes qu’il ne faut pas baisser la garde en ne respectant pas les protocoles de santé et de sécurité car, le pays est encore loin d’éradiquer la pandémie.

Il a encouragé les Sud-Africains à continuer d’observer les restrictions, comme le port du masque, la distanciation sociale et d’autres protocoles dans les restaurants et autres lieux publics qui ont reçu le feu vert pour rouvrir mardi, sous le confinement de niveau 2.

« C’est un signe des progrès que nous faisons dans la réduction des nouvelles infections et de la demande dans nos établissements de santé. C’est également un développement très important, à un moment où nous nous efforçons de redémarrer notre économie. Mais il est trop tôt pour se réjouir », a déclaré Ramaphosa.

Il a ajouté : « Ce niveau 2 s’accompagne d’un risque accru de transmission. Nous devons maintenant gérer ce risque et nous assurer que les progrès que nous avons réalisés jusqu’à présent – pour contenir la propagation de la pandémie – ne sont pas vains ».

Selon Ramaphosa, « la plus grande menace pour la santé de la nation à l’heure actuelle est la complaisance ».

« Il se peut que nous soyons maintenant autorisés à rencontrer des amis et de la famille, à fréquenter des lieux de divertissement, à voyager pour les loisirs et à consommer de l’alcool dans les restaurants, les bars et les tavernes », a-t-il dit.

Il a mis en garde ses compatriotes, notant que « ce n’est pas parce que vous le pouvez, que vous devriez le faire ».

Le président a répété que de nombreuses personnes atteintes du coronavirus n’ont pas de symptômes et pourraient même ne pas savoir qu’elles sont infectées.

« C’est une réalité qui donne à réfléchir, car cela signifie que chacun de nous pourrait être infecté en ce moment et pourrait involontairement infecter les autres.

« C’est particulièrement le cas lors de la visite de parents, en particulier les personnes âgées et les personnes souffrant de problèmes médicaux préexistants, qui les rendent plus vulnérables encore à l’infection. C’est également vrai lors de services religieux ou à l’occasion d’activités culturelles », a-t-il conclu.

Coronavirus, religion et tourisme au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets partagés entre le marteau de la lutte contre la propagation de la Covid-19 et l’enclume d’organiser ou pas des rassemblements religieux.Libération note une propagation du coronavirus au Sénégal avec « 4231 cas actifs signalés ». 1159 contaminations dont 679 issues de la transmission communautaire sont détectées entre le 9 et le 16 août, relève le journal notant que le bilan passe à présent à 253 morts.

Le directeur de la Prévention, Pr Mamadou Ndiaye, fait savoir par ailleurs que « nous faisons face à une nouvelle vague ».

Dans L’Observateur, le socio-anthropologue Cheikh Ibrahima Niang explique « pourquoi la stratégie de lutte contre le Covid-19 que nous avons présentée à l’Etat est bloquée ».

Malgré la « progression effrayante » de la pandémie dans le pays, L’AS informe que le khalifat de Touba « maintient la tenue » du Grand Magal. Evénement annuel marquant le départ en exil du fondateur de la confrérie mouride à la fin 19e siècle, il sera commémoré vers le 1er octobre prochain selon Vox Populi.  

« Ila Touba malgré le virus : Magal sous gestes barrières », titre ce journal qui s’incruste dans le débat autour de la tenue ou non de ce grand rassemblement pour cause de Covid-19. Toutefois, la décision du khalife des mourides est prise : « Organiser le Magal sous le respect des mesures édictées par les autorités du ministère de la Santé ».

Dans le quotidien national Le Soleil, le ministre de l’Intérieur a salué, dans le cadre de la fête de l’Assomption célébrée le week-end, « l’engagement de l’Eglise contre la Covid-19 ».

EnQuête note toutefois que la tenue du Magal-2020 est « en pointillé » vu le contexte de coronavirus, qui a laissé en outre un impact au tourisme dans la région de Saint-Louis (nord) qui « agonise » de ce fait.

L’Etat mise malgré tout sur « le tourisme domestique » pour la relance de l’industrie touristique, affirme Le Soleil qui nous inscrit par ailleurs dans une « longue marche » au sud du pays pour nous faire découvrir les « premiers habitants de la Casamance : les Bainouks ». Ces derniers sont « les maîtres du bois sacré ».

L’AS aborde un « accaparement foncier » dans sa Une, avec « des militaires (qui) assiègent » un site à Dougar. Le même problème foncier est noté à Tobène entre les populations et les ICS, une usine d’engrais chimiques, selon Le Quotidien. Ainsi les « relations sulfureuses » ont conduit à la mise sous mandat de dépôt de 18 personnes, souligne le journal.

En football, Stades note que le milieu sénégalais du Paris Saint-Germain est « très incertain » pour la demi-finale de Ligue des champions contre les Allemands de Leipzig. Idrissa Gana Guèye a ressenti en effet une « alerte musculaire » à l’entrainement.

Le carré d’as de cette compétition oppose ainsi des équipes franco-germaniques. C’est « la 3ème guerre », commente Record. Mais le plus surprenant est selon Stades l’absence de Messi et Ronaldo dans cette phase, « une première depuis 14 ans ».

Par ailleurs, notent les deux quotidiens spécialisés, le défenseur sénégalais de Naples (D1 Italie) Kalidou Koulibaly est « sur le point de signer » à Manchester City. Le club anglais est décidé à renforcer sa défense après son élimination surprise en quart de finale de la C1 par Lyon et la perte de son titre de Premier League au profit de Liverpool cette saison.