Santé et sport s’imposent au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent notamment à la possibilité d’un reconfinement, au principe de la banalisation du Coronavirus et la poursuite du championnat marocain de football.Sommes-nous aux portes d’un reconfinement? se demande +L’Opinion+ qui relève que les habitants de la capitale économique ont passé la soirée du mardi dans l’angoisse et l’incertitude, après la mise sous cloche d’un quartier à Hay Mohammadi, suite à la découverte d’une soixantaine de cas positifs dans un nouveau cluster.

Hantés par l’idée d’un reconfinement général, les Casablancais envahissent la Toile par leurs interrogations sur les mesures à venir, rapporte le journal, surtout que des rumeurs qui se propagent comme une traînée de poussière sur les réseaux sociaux laissent croire que d’autres quartiers seraient en ligne de mire en raison de la flambée des contaminations.

Cela fait presque une semaine que les engins militaires, déployés durant le confinement, circulent dans les quartiers de la capitale spirituelle et la perle du Détroit, en vue de veiller au respect de l’Etat d’urgence sanitaire reconduit jusqu’au 10 septembre 2020, poursuit-il, estimant qu’il s’agit de mesures qui viennent rappeler des souvenirs désagréables de lockdown, encore vivaces dans l’esprit des Marocains.

De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que lors d’une rencontre scientifique récente, au sujet de la riposte anti-Covid, à laquelle ont pris part des sommités de la médecine au Maroc, une nouvelle piste a été évoquée et s’est imposée avec force, à savoir la banalisation de la Covid-19.

Banaliser le virus n’est pas entendu dans le sens de le sous-estimer ou de le prendre à la légère, précise l’auteur, notant que le parterre de médecins et professionnels étaient presque tous unanimes que l’on vivra encore quelques mois avec le virus.

Le principe de la banalisation appelé par les médecins consiste à élargir le champ de la riposte en mettant à contribution le plus grand nombre possible de médecins notamment les généralistes et médecins dits de ville installés en cabinets qui peuvent constituer une formidable force de frappe contre le virus, explique-t-il, soulignant que « cette armée de presque 12.000 médecins et quelque 400 cliniques peuvent baisser considérablement la pression sur les hôpitaux publics ».

+Al Akhbar+ rapporte que les responsables du football national excluent toute nouvelle suspension du championnat 1 et 2 et ce, malgré les records de contaminations au Covid-19 enregistrés ces derniers jours au Maroc. Certes, les clubs marocains connaissent eux aussi de nouveaux cas, rappelle le quotidien, mais il ne faut pas donner à la situation actuelle une ampleur qu’elle ne mérite pas.

Selon une source du quotidien, les footballeurs qui étaient malades ont pu retourner aux entraînements, dont ceux de Kénitra, du MAS et aussi du TAS. Ceux qui ont contracté le virus récemment devront guérir rapidement, d’autant plus qu’ils sont majoritairement des cas très peu symptomatiques.

Selon le quotidien, la situation reste normale et plein d’autres clubs dans le monde ont connu des cas de Covid-19, et pourtant la compétition s’est poursuivie chez eux. Surtout que les clubs marocains respectent minutieusement le protocole sanitaire mis en place depuis la reprise du championnat.

Faits divers et coronavirus s’imposent aux quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, accordent la part belle aux faits de société, sans oublier l’actualité liée à la pandémie de la Covid-19.« Un drame social », titre le quotidien national Le Soleil en référence au refus de paternité dont seraient victime certaines femmes et enfants Sénégalais.  

Dans ses colonnes, le journal note que « La naissance d’un enfant est pour beaucoup un rayon d’espoir ; et pour d’autres, une descente aux enfers surtout quand celui qui est supposé en être le père refuse la paternité. Bien des familles se remettent difficilement de ce déchirement exacerbé par les considérations socioreligieuses et un environnement juridique laissant peu de possibilités d’action à la femme ».

Sous le titre « La parole aux populations », Le Quotidien revient sur la perception de la crise casamançaise au Sénégal, en Gambie et en Guinée-Bissau et signale que « Le conflit Casamançais n’est ni politique, ni éthique encore moins religieux et culturel. C’est la principale information à retenir du rapport +Sortir de l’impasse du +ni paix ni guerre+ en Casamance+ ».

Selon les résultats de ce sondage réalisé par un groupe de chercheurs sénégalais, gambiens et bissau-guinéens, explique Le Quotidien, « 27,30 % des personnes interrogées estiment que la principale action de l’Etat consiste à négocier avec le Mfdc ; ils sont 17 % à considérer que l’intervention de l’Armée en Casamance a contribué à résoudre le conflit ».

« Le +manque de considération économique+ (est) une des causes (de la persistance) de la crise », fait remarquer le journal.

Le quotidien EnQuête consacre tout un dossier à l’exploitation du zircon à Diogo (ouest) et arbore ce titre : «             Un drame écologique ». « La production de zircon, démarrée fin 2013 par l’usine Grande Côté Opération (GCO), dans la localité de Diogo, a plongé plusieurs populations de cette bourgade située dans le département de Tivaouane (ouest), dans un désarroi du fait de manque d’eau, d’électricité et de pollution sonore », affirment nos confrères.

Le Journal Tribune met le focus sur ce qu’il qualifie de source de plusieurs conflits à l’échelle nationale et arbore cette titraille : « Le foncier menace la cohésion sociale. L’épisode de Tobène (ouest) donne des sueurs froides ; Altercations entre forces de l’ordre et villageois… des personnes arrêtées ; De Mbane à Fanay en passant par Dakar, Richard-Toll, Bambey, Thiès, Mbour… », les tensions sont légions.

WalfQuotidien s’intéresse pour sa part à la manifestation, prévue demain, par le collectif Aar Li Niu Bokk (protégeons notre bien commun en langue wolof) et affiche : « Vendredi, jour du Saigneur ».

A sa page 3, le journal informe que « Des collectifs d’étudiants, de victimes expropriées de leur terre, de travailleurs abusés, vont battre, demain, le macadam si l’Etat ne réagit pas à leurs doléances ».

Les quotidiens sénégalais ont par ailleurs traités de l’actualité liée à la pandémie du coronavirus. A ce propos, le quotidien L’AS signale que « Le Sénégal s’enfonce dans la zone rouge ». Car le pays a enregistré « 207 nouvelles contaminations dont 115 cas communautaires et 4 décès en 24h ».

Dans les colonnes de L’Observateur, un spécialiste engagé dans la lutte contre la Covid-19 déclare : « Le pire est devant nous » avant d’ajouter que « Nous allons vers des lendemains très compliqués ».

Vox Populi Explique, de son côté, « comment le Corona frappe les vieux » et informe que « démence, chûtes, sommeil contigu (sont) les nouveaux symptômes détectés chez les personnes âgées ».

Affaire 3e mandat Ouattara: les femmes du Rhdp « s’insurgent contre les propos diffamatoires de Mme Gbagbo »

Les femmes du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, « s’insurgent contre les propos de Mme Simone Gbagbo », l’ex-Première dame qui juge la candidature de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 d »anticonstitutionnelle », dans une déclaration lue mercredi par Mme Joséphine Kouassi.« Les femmes du Rhdp s’insurgent contre les propos diffamatoires et irresponsables de Mme Simone Gbagbo (…) », a dit Mme Joséphine Kouassi, présidente régionale des femmes Rhdp dans le Sud Comoé.

Elles « s’indignent et condamnent son discours aux antipodes de la réalité politique et juridique » de la Côte d’Ivoire, a ajouté Mme Joséphine Kouassi, devant des femmes cadres du Rhdp, des élues et des militantes du parti présidentiel.

M. Alassane Ouattara est « bel et bien éligible au regard de la Constitution de la Côte d’Ivoire promulguée le 8 novembre 2016, et qui institue la troisième République et notre pays », a-t-elle lancé.

« Il ne s’agit donc nullement d’un troisième mandat, mais bien le premier mandat de la troisième République de Côte d’Ivoire », a-t-elle ajouté.

Selon les femmes Rhdp, c’est d’ailleurs cette avec même Constitution de la IIIe République que l’ancien président Henri Konan Bédié peut aujourd’hui se vanter candidat à l’âge de 86 ans contrairement aux dispositions de la Constitution de la IIe République qui limitait la candidature à l’âge de 75 ans.

M. Bédié est candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 « au nom de la non-rétroactivité de toute loi », a-t-elle poursuivi, laissant entendre qu’en tout état de cause le Conseil constitutionnel a qualité pour décider de l’éligibilité d’un prétendant à la candidature.

« Si Mme Simone Gbagbo continue d’attiser la flamme de la haine et de la division qui pourrait engendrer des blessés et des morts, les femmes du Rhdp se verront dans l’obligatoire de demander au président de la République de ne plus s’interposer et de laisser le processus de son transfèrement à la Cour pénale internationale (CPI) », a-t-elle martelé. 

Et ce, afin qu’elle aille répondre de ses actes devant cette juridiction internationale qui la réclame depuis 2013. Car, les femmes du Rhdp veulent « une élection présidentielle apaisée avec une culture dynamique» pour la paix en Côte d’Ivoire.

Les femmes du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) se sont engagées à assurer à M. Ouattara « une victoire éclatante et sans appel dès le premier tour de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 ».   

L’ex-Première dame, Simone Gbagbo, récemment guérie du Covid-19, a repris ses activités politiques, déclarant que le chef de l’Etat sortant, Alassane Ouattara, n’est pas éligible au regard des dispositions de la Constitution, soutenant mardi que sa candidature est «anticonstitutionnelle ». 

Le musée des cultures contemporaines d’Abobo rouvre vendredi après plus de 4 mois de fermeture

Le musée des cultures contemporaines Adama Toungara d’Abobo ( Nord d’Abidjan), un établissement qui se veut un outil de développement culturel, va rouvrir ses portes vendredi prochain après quatre mois de fermeture.L’information a été donnée mercredi à Abidjan par Pr Yacouba Konaté, l’un des responsables de cette institution lors d’une conférence de presse. « Nous souhaitons rouvrir  vendredi prochain. Le musée a ouvert officiellement le 11 mars dernier et a été fermé le 24 mars à cause du Coronavirus. C’est l’un des musées les mieux spécialisés pour le développement culturel en Côte d’Ivoire », a expliqué Pr Konaté.

 Poursuivant, il a souligné que cet établissement compte plusieurs salles d’exposition, une bibliothèque et une salle multimédia et offre des cours et des ateliers de formation (atelier de peinture, cours de musique…) pour les jeunes.

« La création du musée d’Abobo vise à soutenir l’émergence de talents artistiques. Nous allons accompagner toutes les cultures modernes», a assuré le conférencier soulignant que l’accès à ce musée est gratuit. Il a conclu en annonçant que « nous préparons aussi une exposition photo sur l’histoire d’Abobo ».

Avant lui, Fodé Sylla, le coordonnateur en chef de ce musée  a rappelé qu’avant la fermeture de cet  établissement le 24 mars dernier en raison de la Covid-19, l’institution a accueilli en 10 jours plus d’un millier de visiteurs, soit près de 200 visiteurs par jour.

Créé par la Fondation Toungara pour l’art et la culture, du nom de l’ex-maire d’Abobo, le musée des cultures contemporaines de ladite commune a ouvert officiellement ses portes le 11 mars dernier et a refermé moins de deux semaines après en raison de la mesure de fermeture des lieux publics décidée fin mars dernier par le gouvernement ivoirien pour lutter contre la Covid-19.

Cet établissement qui est le premier musée d’arts contemporains privé de la Côte d’Ivoire, est situé au cœur d’Abobo, l’une des communes les plus peuplées du pays.

La CIE annonce des travaux pouvant perturber la fourniture d’électricité dans des localités du Sud-Ouest ivoirien

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) annonce, pour dimanche, des travaux de renforcement de capacité du Poste 225 KV de San-Pedro (Sud-Ouest), pouvant entraîner quelques perturbations de la fourniture d’électricité dans des localités de la ville, de celles de Sassandra, Grand Bérébi et Tabou.« Dans le cadre de l’amélioration de la qualité de la distribution de l’électricité, les équipes de Côte d’Ivoire Énergies (CI-Énergies) et de la CIE procéderont à des travaux de renforcement de capacité du Poste 225 KV de la ville de San-Pedro », indique une note transmise mercredi à APA. 

Ces manœuvres qui auront lieu le dimanche 16 août 2020, de 7h00 à 17h00 GMT (heure locale), entraîneront quelques perturbations de la fourniture de l’électricité dans les localités de Sassandra, San-Pedro, Grand Bérébi et Tabou, souligne la note. 

Cependant, « des dispositions sont prises pour limiter la durée de ces perturbations pendant l’exécution de ces travaux », rassure la compagnie qui offre la possibilité aux ménages et aux entreprises d’adresser leurs besoins via le numéro d’appel d’urgence 179.  

Plusieurs manifestants tués dans le sud de l’Ethiopie

Des dizaines de manifestants ont été abattus par les forces de sécurité et des dizaines d’autres blessés dans la ville de Sodo, capitale de la zone de Walayita, dans le sud de l’Ethiopie, a appris APA mercredi.Les protestations ont été déclenchées par la détention de plusieurs hauts fonctionnaires de la zone qui cherchaient à déclarer unilatéralement la formation d’un nouvel État régional au sein de la fédération.

Les autorités ont toutefois accusé les responsables de la zone de conspirer avec les groupes d’opposition pour tenter de déstabiliser la zone.

La Commission éthiopienne des droits de l’homme (EHRC) a déclaré que les forces de sécurité de la zone de Walayita semblent avoir fait un usage excessif de la force pour affronter les manifestants, tuant au moins six personnes.

« Les forces de sécurité devraient faire preuve d’un maximum de retenue et ne pas recourir à la force meurtrière pour faire face à des manifestations pacifiques », a déclaré la commission.

Un total, de 178 personnes ont été arrêtées, lundi dernier, dont 28 sont des hauts fonctionnaires de l’administration de la zone. Elles sont toujours détenues dans les locaux du collège d’enseignement agricole, technique et professionnel de Wolaita Sodo.

Dans un communiqué publié, hier mardi, le Bureau de la paix et de la sécurité de la Région des nations, nationalités et peuples du Sud (SNNPR) a confirmé l’arrestation des fonctionnaires. 

Le bureau a également déclaré que les fonctionnaires avaient enfreint la règle de l’état d’urgence qui interdit de tenir les rassemblements à cause de la pandémie de coronavirus.

Les tensions ont commencé après que 38 membres du conseil de la zone de Walayita se soient retirés du conseil de la région pour protester contre le projet du gouvernement fédéral de réorganiser la région sud en quatre états régionaux distincts.

La Côte d’Ivoire veut « penser le tourisme » en dépit de la Covid-19

En ces temps de vacances, la Côte d’Ivoire veut, en dépit de la pandémie de Covid-19, afficher la résilience du pays face à la pandémie, invitant les touristes et les populations locales à explorer la stratégie « Sublime Côte d’Ivoire » visant à faire du pays un hub touristique.« Je voudrais donc vous inviter à la découverte des merveilles à explorer sur toute l’étendue de notre Sublime Côte d’Ivoire », lance le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana dans une lettre ouverte aux résidents et aux touristes internationaux.   

Dans cet élan, le tourisme devra démontrer sa capacité de résilience, estime M. Siandou Fofana qui déclare : « Investissons nos villes et villages pour nous ressourcer, redécouvrir et rêver. (Car), le tourisme, à bien des égards, est une thérapie ».   

« Chers amis, avides d’expériences inoubliables, uniques… Du Nord au Sud, d’Est en Ouest, en passant par le Centre, notre « Sublime Côte d’Ivoire » vous ouvre, grand ses bras. Car, en plus d’être à visage humain, le tourisme ivoirien vous propose une myriade de mets et richesses culinaires », écrit-il.  

La Côte d’Ivoire regorge d’un relief riche offrant des chaînes touristiques, comprenant des environnements riches, entre terre, mer, lagune, savane et forêt, sous un soleil vivifiant. Il a exhorté les touristes à vivre des rêves et savourer des moments uniques et privilégiés. 

« L’objet de cette adresse à votre endroit, qui vient du plus profond de moi est celui-ci : « Penser et panser le tourisme en dépit de la Covid 19 : redécouvrons notre chez Nous ! ». Et la période estivale s’y prête à bon escient », affirme le ministre du Tourisme et des loisirs. 

« Nous sommes en août, le temps des vacances. C’est la période idoine pour visiter notre « Sublime Côte d’Ivoire», poursuit-il,  souhaitant que les populations découvrent des lieux aussi insoupçonnés que mythiques du terroir ivoirien. 

Le tourisme, ce merveilleux moyen de passer des vacances inoubliables et découvrir la diversité des cultures et des sites, a été mis à mal par la pandémie. Une situation qui a amené le gouvernement i ivoirien à mettre en place un plan de riposte économique et humanitaire contre la Covid-19.  

Après de longs mois de  restrictions, le plan de riposte mis en place par le gouvernement a donné des résultats probants, notamment la levée de plusieurs mesures permettant la libre circulation des biens et des personnes dans tout le pays.

« Imaginons le nombre de découvertes que nous pourrions faire au Musée des Civilisations de Côte d’Ivoire et au Parc national du Banco à Abidjan. Ces hauts-lieux qui nous réconcilient avec notre patrimoine et notre mémoire multi-ancestrale », dit-il.  

Au sud-est, à Assinie et Grand Bassam, de belles plages au sable fin offrent un ciel immense se reflétant sur les eaux. Calme et dépaysement  à moins de 80 km d’Abidjan, renchérit M. Siandou Fofana qui évoque en outre les trésors du Musée du costume et la royauté Akan à découvrir.   

A Yamoussoukro, capitale politique, village natal du premier président ivoirien, Félix Houphouët-Boigny, poursuit-il, il y la Basilique Notre-Dame de la Paix, le lac aux crocodiles et les  tisserands du village de Bomizambo, font voyager entre le tourisme religieux, culturel et la découverte de la faune et la flore.

Par ailleurs, dans la région de l’Ouest montagneux, l’on peut découvrir les cascades naturelles, les ponts de lianes, la dent de Man, le Tématé, les danses de réjouissances et escalader le mont Tonkpi qui offrirent d’excellentes vues à des centaines de kilomètres.

Retraçant le patrimoine du pays, il note que dans le Nord, l’on peut voyager sur les traces de Pablo Picasso, visitez les tisserands de Waraniéré, les mosquées centenaires de Kong et de Kaouara, les potières Mangoro de Katiola et appréciez la danse sacrée du Boloye.

« Au Sud-Ouest de notre pays, je vous invite également à découvrir le Parc national de Taï qui renferme l’une des dernières forêts primaires d’Afrique avec ses chimpanzés intelligents. Les sites balnéaires de San-Pedro, Grand Béréby et les chutes de la Nawa à Soubré rivalisent de beauté », lance-t-il.  

M. Siandou Fofana appelle en outre les férus de l’Agrotourisme, à aller à la rencontre du cacao à travers le circuit de découvertes des étapes de production et de la première transformation de l’or brun pour laquelle la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial. Pour ne citer que ces sites.

« C’est en vue de vous faire vivre ces émotions et découvertes des richesses de notre terroir que nous vous proposons ces circuits touristiques permettant de découvrir notre beau pays à travers sa diversité culturelle, artisanale et touristique », conclut-il. 

Maroc : Un chiffre record des cas de contamination avec 1.499 nouvelles infections en 24 heures

Le ministère de la Santé a recensé durant les dernières 24 heures 1.499 nouveaux cas d’infection au Covid-19, soit un record du nombre de contamination en une journée, portant ainsi le bilan à 36.694 cas confirmés.Quant au nombre de personnes déclarées guéries, il s’est élevé, jusqu’à mercredi à 25.677 avec 292 nouvelles rémissions, indique la même source, notant que le taux de guérison a atteint 70%.

Pour ce qui est des décès, cette journée de mercredi est la plus meurtrière avec 23 nouveaux morts, ce qui porte le nombre à 556 décès depuis l’apparition du virus dans le Royaume.

Concernant les cas actifs encore sous traitement ou suivi médical, le ministère fait savoir que leur nombre a atteint 10.461 personnes, dont 147 cas graves, soulignant en outre que 20.807 nouveaux cas ont été exclus après des résultats négatifs d’analyses au laboratoire, portant le nombre total à 1.479.708 depuis le début de la pandémie.

Le nombre de cas actifs grimpe ainsi à 10.461 cas, soit 29 cas pour chaque 100.000 habitants.

Les cas actifs se trouvent en majorité dans la région de Rabat-Salé-Kénitra (3.243), suivie de Marrakech-Safi (2.133), tandis que Laâyoune-Sakia El Hamra en comprend 16 et Guelmim-Oued Noun 15. 

Selon le ministère, 1.146 nouveaux cas sur les 1.499 ont été détectés à travers le suivi des cas contacts et des clusters, ajoutant que 147 cas actifs sont dans un état grave ou critique.

Football/ Présidence de la FIF: suspension du processus électoral et convocation d’une AG extraordinaire

Le Comité exécutif sortant de la Fédération ivoirienne de football ( FIF) présidée par Augustin Sidy Diallo a suspendu le processus électoral qui devait aboutir à l’élection du nouveau président de cette institution et a convoqué une assemblée générale extraordinaire prévue le 29 août prochain, a appris APA mercredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« (…) Ces constats qui établissent la défaillance de la commission électorale ont conduit le comité d’urgence du Comité exécutif de la FIF a arrêter les décisions suivantes : la suspension du processus électoral de la FIF en application de l’article 48 et 100 des statuts de la FIF, la convocation d’une assemblée générale en session extraordinaire le samedi 29 août à Abidjan», rapporte un communiqué du Comité exécutif de la FIF.

Cette assemblée générale extraordinaire, selon le communiqué,  vise notamment à recomposer la Commission électorale et poursuivre le processus électoral. Justifiant ces décisions, le Comité exécutif de la FIF  dit avoir noté des «violations graves et répétées» du code électoral de cette institution à partir du rapport fait par Sam Etiassé Jean-Baptiste, le secrétaire général de la Commission électorale.

 Ce dernier, qui a  lui-aussi animé ce mercredi une conférence de presse au siège de la FIF à Treichville ( Sud d’Abidjan) a expliqué aux journalistes sa part de vérité sur le blocage du processus électoral au sein de cette institution.

 Selon lui, après la clôture du dépôt des candidatures pour cette élection le 1er août dernier, la Commission électorale a achevé le traitement des dossiers des candidats le 06 août dernier conformément aux statuts de la FIF.

Alors que la liste des candidats retenus après lesdites délibérations du 06 août dernier  devrait communiquée officiellement, a expliqué M. Etiassé, l’ancien ministre René Dibi qui préside la Commission électorale de la FIF, a, contre toute attente, appelé la Commission électorale à retenir tous les candidats à cette élection « pour préserver la cohésion sociale et la paix en Côte d’Ivoire » en faisant fi des statuts.

Une décision contestée par M. Etiassé qui a refusé de signer le rapport validant toutes les candidatures au mépris des textes d’où le blocage du processus électoral. « Je ne signerai pas ce rapport qui viole nos textes. Comment voulez-vous que je fasse de la forfaiture? Comment voulez-vous que je torde le cou au droit?», s’est offusqué M. Etiassé appelant au respect strict des textes de la FIF.

Selon lui, « si on met les textes de côté, la FIFA va nous suspendre ». « Tant que ce ne sont pas les textes de la FIF qui sont appliqués, je ne signerai pas ce rapport », a-t-il insisté.

 Quatre candidats ont déposé leur dossier de candidature pour l’élection à la présidence de la FIF qui devrait se tenir le 05 septembre prochain. Il s’agit de MM. Idriss Diallo, Sory Diabaté, Didier Drogba et Paul Koffi Kouadio.

Covid-19: une ministre Sud-africaine réfute les allégations de corruption

La ministre de l’Education de base, Angie Motshekga a nié être impliquée dans une affaire de corruption présumée dans l’acquisition de biens et services destinés aux écoles dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, a appris APA mercredi.La ministre a déclaré que les allégations selon lesquelles son mari était impliqué dans des achats présumés de produits Covid-19 étaient « désespérés et farfelus ». 

Sur les réseaux sociaux, le mari de la ministre, Mathole Motshekga, qui est également un universitaire et un politicien, a été accusé d’implication dans la production de produits d’assainissement pour les écoles dans le cadre de la lutte du pays contre le virus.

« Ces allégations sont absolument fausses et totalement malveillantes », a martelé la ministre. 

« Le Dr Mathole Motshekga, époux de la ministre Angie Motshekga, ne possède pas ou ne prévoit pas de posséder une usine qui produit ou fournit des assainisseurs ou des équipements de protection individuelle aux écoles », a déclaré le bureau de la ministre dans un communiqué.

Le bureau a souligné que le mari de la ministre était en effet un politicien à part entière et un membre de longue date du Parlement, en plus d’être professeur de droit et de sciences politiques.

Mais il n’était pas impliqué dans les allégations de malversations rapportées sur les réseaux sociaux, a déclaré le bureau. 

« Professeur de droit et de sciences politiques reconnu par de nombreuses universités prestigieuses du pays, le Dr Motshekga passe son temps à lire, écrire et donner des conférences locales et internationales sur le patrimoine africain, les lois et les sciences politiques », a ajouté le bureau.