Nigeria : l’Etat de Lagos va lancer une radio éducative

La Commissaire à l’éducation de l’Etat de Lagos, Mme Folasade Adefisayo, a déclaré que l’Etat de Lagos envisageait de créer une radio dédiée aux programmes éducatifs.S’exprimant lors du don de 5.000 radios à transistors et de 5.000 masques faciaux par le Comité des épouses des fonctionnaires de l’Etat de Lagos en partenariat avec le Bureau de la Première dame de l’Etat de Lagos au ministère de l’Education, elle a déclaré que les dons amélioreraient l’accès à l’éducation dans l’Etat.

Elle a expliqué que l’initiative allongerait le temps de diffusion du contenu éducatif à la radio.

Le rapport du journal nigérian Punch citant la commissaire a indiqué que certaines stations de radio avaient déjà adhéré aux programmes d’apprentissage du ministère de l’Education de l’Etat pour impliquer les élèves tout au long de la période de pandémie.

Le rapport a ajouté que les articles seraient distribués à travers l’Etat, y compris les zones fluviales, en réponse aux défis lancés par la pandémie de Covid-19.

Auparavant, le gouverneur de l’Etat, Babajide Sanwo-Olu, a félicité le Cowlso pour ses dons.

« Je comprends, c’est le premier lot ; d’autres vont venir. C’est une nouvelle norme et nous devons donc nous adapter aux nouvelles réalités du milieu où nous nous trouvons et cela fait donc partie de l’adaptabilité, et l’innovation doit venir à l’apprentissage », a-t-il ajouté.

Le président du COWLSO, le Dr Ibijoke Sanwo-Olu, a exhorté les entreprises, les organismes religieux, les militants des droits de l’homme et d’autres parties prenantes à soutenir les efforts du gouvernement pour jouer l’éducation et pour bâtir un meilleur avenir pour les élèves de l’Etat.

Sommet de Nouakchott : le G5 Sahel s’engage à combattre «avec détermination» le terrorisme

Les pays du G5 Sahel, réunis hier mardi dans la capitale mauritanienne, ont affiché leur ferme volonté de ne pas céder du terrain aux groupes jihadistes opérant dans leur région.C’est l’une des déclarations fortes issues du communiqué final du Sommet de Nouakchott. La Mauritanie, le Tchad, le Niger, le Maliet le Burkina Faso veulent restaurer à tout prix la paix dans le Sahel où sévissent des extrémistes.

« La lutte contre le terrorisme se poursuit avec détermination et une meilleure cohérence d’ensemble », lit-on dans le document.Face à l’expansion de la menace terroriste dans la sous-région, les chefs d’Etat sahéliens ont souligné « l’urgence d’une action collective et énergique en vue de l’éradiquer ». 

Tout en se félicitant de « la dynamique positive enclenchée », ils ont indiqué le besoin d’intensification du combat sur tous les fronts des forces nationales et internationales contre les groupes terroristes et ont appelé à la poursuite de la mise en oeuvre de la Feuille de route de Pau et du Plan d’action de la Force conjointe du G5 Sahel. 

A cet égard, les présidents ont renouvelé leur engagement « à ne tolérer aucune violation des droits de l’Homme, et au respect du droit international humanitaire ». C’est pourquoi, ils se sont engagés à renforcer la judiciarisation des champs des opérations, notamment en poursuivant la montée en puissance de la composante prévôtale des armées nationales et de la Force conjointe, et l’adhésion de l’ensemble des forces de défense et de sécurité au cadre de conformité en matière des Droits de l’Homme.

Pour triompher du jihadisme, le G5 Sahel a plaidé pour « un engagement militaire accru de la Communauté internationale dans la lutte globale contre le terrorisme au Sahel » et exprimé sa reconnaissance à la France, aux Etats-Unis, ainsi qu’à la Minusma pour « l’appui crucial » apporté à la Force conjointe du G5 Sahel.

Dans leurs discussions, les chefs d’Etat ont salué le renouvellement et le renforcement du mandat de la Minusma, les perspectives de déploiement des premiers soldats de la Force Takuba à l’été 2020, d’une brigade de la Grande Bretagne en appui à la Minusma en 2020, et d’un contingent de 3000 hommes de l’Union Africaine (UA). 

La situation sécuritaire au Mali a été au cœur des discussions lors du Sommet de Nouakchott durant lequel les présidents sahéliens ont réitéré « leur soutien à la mise en oeuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger ». 

De plus, ils se sont félicités de « la reprise du processus de Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR), et du retour des premières unités des Forces armées maliennes reconstituées (Famar) au nord, qui reste cependant à finaliser à Kidal ». 

Ces dernières semaines, une vague contestataire exige la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta. Pour apaiser les esprits, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest a dépêché une mission ministérielle au Mali. Le G5 Sahel a condamné « toute violence et exhorte les parties au dialogue (et) encourage la Cedeao à poursuivre les efforts en vue d’aboutir à un apaisement social indispensable à la mise en oeuvre des réformes et à la lutte contre le terrorisme ».

Les chefs d’Etat ont salué « l’engagement des effectifs supplémentaires de la Force Barkhane au cours du dernier semestre et l’opérationnalisation du Mécanisme de Commandement conjoint facilitant la coordination entre la Force conjointe du G5 Sahel et la Force Barkhane ».

En outre, le président mauritanien Mohamed Cheikh El Ghazouani et ses hôtes se sont félicités de « la reprise d’opérations soutenues dans la zone des Trois frontières, des succès enregistrés par les forces nationales, la Force conjointe et les forces internationales. Ils ont (aussi) salué la neutralisation du chef d’Aqmi (Abdelmalek Droukdel) le 3 juin 2020 dans la région de Tessalit par la Force Barkhane et ses alliés ».

Les présidents sahéliens ont également apprécié « le succès de l’opération éclair Colère de Boma dans la région du Lac Tchad au mois d’avril 2020 contre les factions de Boko Haram qui imposent un autre front au Tchad et au Niger ».

Dans l’évaluation de leurs forces, les chefs d’Etat se réjouissentde « l’adoption par la Cedeao d’un plan d’actions prioritaires 2020-2024 pour éradiquer le terrorisme (dans l’espace communautaire), encouragent sa mise en oeuvre effective et saluent les concertations avec les parties prenantes ». 

Justement, dans le cadre de ce plan d’actions, ils ont magnifié « la mise à disposition du Mali, du Burkina Faso et du Niger, d’un soutien en vue de participer à la sécurisation des trois frontières de la Zone Liptako ».

Toutefois, les présidents sahéliens ont noté « la persistance d’un second front dans la zone du Lac-Tchad au Niger et au Nigeria et un renforcement des capacités terroristes locales dans ces zones, remettant en cause les résultats obtenus lors de l’opération Colère de Boma », non sans signaler « l’extension de la menace terroriste en direction de la Côte d’Ivoire suite à l’attaque récente de la garnison ivoirienne de Kafolo ». 

Pour plus d’efficacité sur le terrain, le G5 Sahel compte poursuivre le renforcement des capacités militaires des Etats membres. Partant de là, les Chefs d’Etat ont remercié l’Union Européenne (UE) pour « (son) engagement et (son) rôle déterminant en matière de conseil, de formation, d’équipement et d’infrastructures. Ces efforts sont valorisés et mis en cohérence dans le cadre du Partenariat pour la sécurité et la stabilité au Sahel (P3S) ».

Dans le même ordre d’idées, ces pays du Sahel ont salué« l’engagement et les apports des autres partenaires, notamment des Etats-Unis », tout en insistant sur la nécessité de poursuivre et de renforcer l’appui en équipements des Forces de défense et de sécurité des États membres du G5 Sahel et de la Force conjointe. 

Toujours sur ce volet, les présidents sahéliens ont encouragé l’élargissement et la diversification des activités de soutien de tous les partenaires à tous les pays membres du G5 Sahel, y compris en matière de formation, en fonction des besoins et spécificités de chacun.

Conscient que le retour de l’Etat et des administrations dans les zones fragiles est un acte majeur dans la guerre contre les groupes jihadistes, le G5 Sahel a pris note du « redéploiement progressif des administrations et du retour de certains déplacés dans leurs localités d’origine à la faveur des opérations de sécurisation ».

Néanmoins, ont reconnu les chefs d’Etat, des efforts restent à faire, non seulement pour le retour effectif des populations, mais aussi pour la mise en oeuvre de programmes de développement entravée ou retardée avec la survenue de la pandémie du coronavirus.  

Par ailleurs, ils ont souligné « l’importance de mener à bien, dès que possible, des initiatives à l’échelle régionale, nationale et locale, en faveur du dialogue intercommunautaire, de la réconciliation et du traitement des questions de fond sur le partage des ressources ou les litiges fonciers ».

Pour nombre de spécialistes du jihadisme au Sahel, la pauvreté d’une importante frange de la population est un facteur qui facilite le recrutement des groupes jihadistes. C’est la raison pour laquelle, « la mobilisation des ressources pour le développement de (cet) espace se poursuit ».

Ainsi, les chefs d’Etat ont rappelé « l’importance du Programme d’Investissements Prioritaires (PIP) pour les populations du Sahel et pour la lutte contre le terrorisme et (ont invité) la Communauté internationale à libérer l’ensemble des fonds promis lors du Sommet de Nouakchott du 6 décembre 2018 ». 

Ces dirigeants sont satisfaits de la mise en place d’une approche territoriale intégrée en cohérence avec le Cadre d’Actions Prioritaires Intégré (Capi) du G5 Sahel, adopté lors du Sommet de février 2020 à Nouakchott, avant d’appeller à sa mise en oeuvre diligente.

La crise au Sahel, étant aussi une question de développement, les présidents de cette immense zone ont salué la tenue, le 16 juin 2020, de la réunion des ministres en charge du développement des pays membres du G5 Sahel qui s’est penchée sur l’exécution du PIP. Mais, ils ont instruit lesdits ministres d’accélérer « la mise en oeuvre des programmes de développement, en coordination avec les partenaires du G5 Sahel ». 

Sur invitation de Ghazouani, président en exercice du G5 Sahel, les chefs d’État des pays membres de cette organisation et le président de la France, Emmanuel Macron se sont réunis ce 30 juin 2020 à Nouakchott. 

L’objectif était de faire le point sur la mise en oeuvre de la feuille de route convenue lors du Sommet de Pau (France), tenu le 13 janvier 2020 et aussi d’évaluer la situation au Sahel. 

Les présidents Idriss Déby Itno (Tchad), Mahamadou Issoufou (Niger), Ibrahim Boubacar Keïta (Mali), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso) et le chef du gouvernement de l’Espagne,Pedro Sanchez ont pris part à la rencontre.

En sa qualité de président de la Commission de l’Union Africaine (UA), Moussa Faki Mahamat était également convié, de même que Louise Mushikiwabo, la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Par visioconférence et par vidéo enregistrée, Charles Michel, le président du Conseil européen, Angela Merkel, la Chancelière allemande, Giuseppe Conte, le président du Conseil des ministres de l’Italie et Antonio Guterres, le Secrétaire Général de l’Organisation des nations unies (Onu) ont participé à ces moments d’échanges. Le prochain sommet se tiendra courant 2021 dans un pays du G5 Sahel. 

 

Af’Sud: 4.000 détenus libérés pour prévenir la Covid-19

L’Afrique du Sud a élargi 4.138 prisonniers dans le cadre de l’assouplissement des restrictions d’emprisonnement dans e le pays, notamment la distanciation sociale dans les prisons, a appris APA mercredi.Selon le ministre de la Justice et des Services correctionnels, Ronald Lamola, les personnes bénéficiant de cette liberté conditionnelle sont des délinquants à faible risque libérés pour la décongestion des prisons surpeuplées d’Afrique du Sud, dans le cadre des mesures de prévention de la Covid-19.

« Oui, des progrès minimes ont été réalisés en raison des processus à suivre lors de la libération conditionnelle des délinquants condamnés. Le 11 mai 2020, le ministère a commencé le processus de mise en liberté de certains délinquants à faible risque. A la date du 24 juin 2020, le nombre total de délinquants libérés était de 4 138 », a déclaré le ministre.

Au 30 juin 2020, le nombre total de cas confirmés de Covid-19 au sein du ministère des Services correctionnels lui-même s’élevait à 2.424 cas, dont 1.193 fonctionnaires et 1.231 détenus.

L’enterrement du chanteur éthiopien Hundessa prévu jeudi

Hachalu Hundessa, le célèbre chanteur éthiopien assassiné lundi dernier sera enterré jeudi dans sa ville natale d’Ambo, dans la région d’Oromia, a appris APA mercredi.Hundessa, 34 ans, avait reçu plusieurs menaces de mort liées à la « puissance politique » de ses chansons, avant son meurtre qui a déclenché de vives protestations dans sa région d’origine.

Beaucoup de ses fans pensent que la raison pour laquelle il a été abattu était politiquement motivée. Aucune arrestation liée au meurtre n’a été effectuée, selon des militants locaux des droits humains.

A la veille de son enterrement, les drapeaux sont en berne à Oromia, pendant que la police éthiopienne réprime les manifestants, procédant à une série d’arrestations, dont celle de Jawar Mohamed, une personnalité influente des médias.

De violents affrontements avec la police dans les villes d’Adama et de Chiro ont entraîné la mort de cinq personnes, dont un policier.

Malawi: dissolution des conseils d’administration de 60 entreprises parapubliques

Le nouveau président du Malawi, Lazarus Chakwera, a supprimé les conseils d’administration d’au moins 60 structures parapubliques, quelques jours seulement après sa prise de fonction.Un communiqué du gouvernement reçu mercredi à APA indique que la mesure de dissolution de ces conseils d’administration prend effet immédiatement, Chakwera ne perdant pas de temps pour respecter sa promesse électorale de « désinfecter et restaurer la santé mentale du système ».

Chakwera, qui a prêté serment dimanche dernier après avoir battu le président sortant, Peter Mutharika lors de la reprise du scrutin présidentiel de la semaine dernière, est arrivé au pouvoir en promettant de vastes réformes des institutions de l’Etat.

Parmi les structures touchées par l’ordonnance de dissolution, figurent la Malawi Broadcasting Corporation (radiotélévision nationale), l’Autorité de régulation des communications et des normes, la Commission de l’approvisionnement en électricité et la Commission nationale des examens.

Football : la prochaine Can se jouera en janvier 2022

Le Cameroun devra encore patienter pour organiser la Coupe d’Afrique des nations décalée d’une année à cause du nouveau coronavirus.Le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (Caf), qui s’est réuni hier mardi par visioconférence, a pris cette décision. 

« Après consultation des différentes parties prenantes et compte tenu de la situation mondiale actuelle, le tournoi phare continental a été reprogrammé en janvier 2022. Les dates de la phase finale et des matchs restants des éliminatoires seront communiquées en temps opportun », lit-on sur le site de l’instance faîtière du foot africain.

L’Algérie, championnne d’Afrique en titre, devait remettre son trophée en jeu du 9 janvier au 6 février 2021.

Par conséquent, le Championnat d’Afrique des nations (Chan) est reporté à janvier 2021. Prévue aussi au Cameroun, cette compétition mettant aux prises des sélections composées de joueurs locaux devait se dérouler du 4 au 25 avril 2020 avant que la pandémie ne survienne.

Le Comité exécutif de la Caf se dit « satisfait des autorités camerounaises pour leur engagement dans l’accueil des deux compétitions ».

En outre, l’édition 2020 de la cérémonie des Caf Awards, au cours de laquelle sont récompensés les meilleurs acteurs du football continental, est annulée. De même, la structure dirigée par le Malgache Ahmad Ahmad a fait une croix sur la Coupe d’Afrique des nations féminine 2020 « en raison de la situation sans précédent ».

Par ailleurs, une réunion avec les commissions d’organisation des Coupes d’Afrique des nations des moins de 17 et des moins de 20 ans a été proposée « afin de finaliser les dispositions pour les tournois zonaux qualificatifs ». 

Les joutes interclubs, à savoir la Ligue africaine des Champions et la Coupe de la Confédération, reprendront en septembre prochain sous le format Final Four. Et « chaque demi-finale sera disputée en un match unique », précise la Caf.

Pour la Ligue des Champions, le lieu devant abriter le tournoi du Final Four n’est pas, pour le moment, déterminé. Par contre, c’est au Maroc que se tiendra le Final Four de la Coupe de la Confédération.

Enfin, la 42e Assemblée Générale Ordinaire de la Caf a été reportée à décembre 2020 à Addis-Abeba, en Éthiopie.

« Conformément aux recommandations du Comité de Gouvernance de la CAF, l’Assemblée Générale Élective se tiendra le 12 mars 2021 », indique le communiqué.

Santé et économie alimentent les quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur la conciliation entre santé et économie et la nouvelle pensée économique.+Al Bayane+ écrit qu’après avoir mis le paquet sur le choix de la santé sur celle de l’économie, le Maroc semble bien être contraint à concilier les deux options, notant que le Royaume compte parmi les pays les plus « maîtrisants » de la pandémie.

Seulement, il s’obstine à verrouiller son ciel au moment où son entourage a rouvert les frontières aux multiples échanges, poursuit le quotidien, faisant savoir que presque la totalité des partenaires serait favorable à la reprise de ses flux touristiques dans nos destinations.

A présent, le tourisme dans sa globalité (hôtellerie, restauration, agence de voyage, transport, location de voiture, artisanat…) endure le calvaire de l’exclusion du manque de fonds public pour assurer sa survie, déplore-t-il, soulignant que l’Etat est de son devoir de réagir… car c’est de l’économie du pays, mais surtout de la santé sociale dont il est question !

En quoi un déficit de 7% serait-il alarmant s’il a servi réellement, à travers l’investissement ou la commande publique, à créer de la valeur et des emplois ?, s’interroge pour sa part +Aujourd’hui le Maroc+, estimant qu’à la fin de l’année 2020, l’économie nationale enregistrera à coup sûr une décroissance à l’instar de l’économie mondiale.

« Si une croissance, même forte, réalisée pendant plusieurs années de suite, ne se traduit pas pour un pays par une solidité des fondamentaux de manière durable, elle reste finalement une croissance au sens financier et comptable du terme mais certainement pas économique », explique le journal.

Comme pour l’industrie, les services et bien d’autres secteurs d’activité, l’après- Covid-19 sera incontestablement marqué aussi par la refondation des paradigmes de la pensée et de la politique économiques, conclut-il.

+Libération+ rapporte que les recettes voyages ont atteint en 2019 un record de 78,8 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH), après celui enregistré une année auparavant à 73 milliards DH, selon l’Office des changes.

Une ventilation géographique de ces recettes fait ressortir que la France a occupé en 2019 la première place en tant que pays émetteur de recettes voyages avec 25,7 milliards de dirhams, soit une part de 32,6%, fait savoir l’Office dans son rapport annuel sur la Balance des paiements et Position extérieure globale du Maroc, cité par la publication

Arrivent ensuite l’Espagne avec 6,68 milliards DH, puis le Royaume Uni (6,31 milliards DH), relève le rapport, notant que l’Arabie Saoudite est le premier pays arabe émetteur de recettes voyages (2,78 milliards DH).

La Covid-19, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement du retour à la normale consécutif à la levée de l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu mais également du report de la Can à cause du coronavirus.Sud Quotidien assimile la levée de l’état d’urgence comme un « geste-arrière de Macky (Sall) ». Selon ce journal, cette décision prise dans le cadre de la gestion de l’épidémie « n’a pas laissé la classe politique indifférente. Si des partisans du chef de l’Etat ont salué cette (mesure) qui concrétise la stratégie (consistant à) vivre avec le virus déjà annoncé lors du discours du 11 mai, on est plutôt dans l’indignation du côté de l’opposition qui invite (le président) à tirer toutes les conséquences de sa démission ».

Vox Populi rapporte que « les Dakarois sont partagés entre désillusion, dépit, colère et résignation ». Dans les colonnes de ce quotidien, un citoyen déclare : « Tout ça pour ça. (Ce sont) trois mois de lutte, d’efforts et de sacrifices qui viennent d’être réduits à néant. J’ai l’impression d’avoir perdu trois mois de ma vie pour rien ».

En tout cas, L’Observateur souligne les « prémices d’un drame social » car après la « parenthèse Covid-19 et ses mesures d’accompagnement, dès ce 3 juillet, les Sénégalais vont entrer de plain-pied dans les conséquences de l’état d’urgence. Chômage, baisse des revenus, charges insupportables… seront une réalité ».

Le Quotidien informe que le coronavirus fera l’objet d’une « prise en charge à domicile ». Cette nouvelle stratégie du ministère de la Santé et de l’Action sociale, qui va s’appliquer pour « certains profils » de patients, vise à « soulager les structures (sanitaires) qui ne peuvent plus accueillir de nouveaux malades ».

De son côté, Le Soleil indique que le Professeur Moussa Seydi « salue la volonté de Macky Sall (pour) le relèvement du plateau technique des hôpitaux ». Poursuivant dans le quotidien national, le chef du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann, à Dakar, soutient : « Si les praticiens de santé travaillent main dans la main avec le ministère (de tutelle), le président de la République fera le nécessaire pour que des avancées surprenantes puissent être faites au Sénégal dans le domaine de la santé. C’est ma conviction ».

EnQuête fait un focus sur « le plan de l’espoir (pour) l’économie (sénégalaise) sinistrée par la Covid-19 ». Ce journal fait savoir que « malgré les incertitudes, le gouvernement se veut très optimiste pour la relance de l’économie dès 2021. Le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, a présenté hier (mardi) à l’Assemblée nationale le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle » dans lequel on table sur une croissance de 5,7 % l’année prochaine.

Dans L’AS, « Moustapha Niasse vante les mérites de son Assemblée nationale fortement critiquée ». L’ancien Premier ministre, à la fin de la session ordinaire unique de l’année 2019-2020, s’est félicité de « la qualité (du) travail des députés qui, dit-il, malgré la crise sanitaire se sont investis pour participer à l’effort national ».

Enfin, Stades sous le titre « Des Lions trentenaires au Cameroun ? », s’interroge sur les conséquences du report, à janvier 2022, de la Coupe d’Afrique des Nations initialement prévue l’année prochaine.

Cité par ce quotidien sportif, le journaliste spécialisé Salif Diallo affirme : « L’âge idéal pour jouer au football, c’est entre 27 et 29 ans. On risque de subir le même sort qu’en 1992 et 2008 ». Durant ces deux éditions de la plus grande compétition sur le continent, les Lions vieillissants (génération de feu Jules François Bocandé puis celle d’El Hadj Ousseynou Diouf) ont été éliminés en quarts de finale et au premier tour.

A l’issue d’une réunion tenue par visioconférence, hier mardi, le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (Caf) a décidé de reporter d’une année la Can en raison de la pandémie qui bouleverse le monde entier.

Côte d’Ivoire: le prix du carburant en hausse de 20 Fcfa pour le mois de juillet

Le prix du carburant est en hausse de 20 Fcfa pour le mois de juillet 2020 en Côte d’Ivoire, a appris APA, mardi, de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.Le prix maxima de détail des produits pétroliers, arrêté par la direction générale des hydrocarbures, pour la période du 1er au 31 juillet 2020, montre une légère hausse des coûts du carburant. Le super sans plomb passe de 580 Fcfa le litre à 600 Fcfa/litre. Le prix du gasoil affiche également 600 Fcfa/litre contre 580 Fcfa/litre pour le mois de juin 2020.

Le pétrole lampant, lui, reste inchangé à 555 Fcfa le litre à l’ambiant. Ce produit, en raison du manque de couverture de l’électricité dans certaines zones rurales du pays, est beaucoup utilisé dans des campagnes et des villages. 

Les prix du gaz butane, pour le mois de juillet 2020, enregistrent également une légère augmentation. Mais, la bouteille de gaz de 6 Kg (B6), elle, demeure stable à 2 000 Fcfa, alors que toutes les autres bouteilles connaissent un relèvement de prix.

La bouteille de gaz de 12,5 Kg (B12,5) passe de  4 750 Fcfa à 5200 Fcfa, en hausse de 450 Fcfa, la B15 Kg de  5 700 Fcfa à 6 275 Fcfa, en hausse de 575 Fcfa, la B17,5 Kg de 6 650 Fcfa à 7325 Fcfa, en hausse de 675 Fcfa, la B25 Kg de 9 500 Fcfa à 10 450 Fcfa, en hausse de 950 Fcfa. 

L’ajustement des prix des produits pétroliers en Côte d’Ivoire se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial.

L’explosion d’un dépôt de gaz à Abidjan cause d’énormes dégâts et fait deux blessés graves

Une forte explosion d’un dépôt de gaz sur un site « clandestin », au milieu d’habitations à Yopougon Koweït, un quartier populaire à l’Ouest d’Abidjan, a causé d’énormes dégâts, faisant deux blessés graves.Au regard de l’ampleur des dégâts matériels, le directeur de Cabinet du ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Jean Baptiste Aka, s’est rendu sur le lieu du sinistre, où il a fait un « constat triste et amère ».

Il a déploré le fait que le dépôt de gaz ayant explosé soit érigé sur un site illégal, notant qu’il est interdit de manipuler dangereusement le gaz sans agrément. L’incident s’est produit lors d’un transvasement du gaz butane. 

Deux personnes, dira-t-il, ayant subi « une brûlure à un niveau élevé, ont été transférées » au centre des grands brûlés d’Abidjan. Malheureusement, on rapporte que le propriétaire du magasin de gaz est à Man, la métropole de l’Ouest ivoirien.    

Patrice Depo Ayé, dont la maison était contiguë au dépôt de gaz,  a cramé dans l’explosion. Cet homme à la retraite, a perdu tout dans les flammes. Sa compagne, elle, une couturière, indique que les tissus et habits de ses clients ont brûlé. 

Selon M. Ayé, l’explosion a eu lieu ce marin, entre 9h et 10h (GMT). Alors qu’il était chez lui, il a entendu une forte détonation et sortant de sa maison, il voit un attroupement autour du magasin, en feu. Il s’affaire à sauver son petit fils de deux ans et sa fille de 16 ans, avec succès. 

L’explosion, raconte-t-il était indescriptible et même les pompiers ne pouvaient pas s’approcher des bouteilles de 12 Kg qui se sont éparpillées dans le quartier, assistant « impuissant » ses affaires brûler jusqu’à ce que tout soit calciné. 

Le dépôt de gaz qui existe depuis à peu près quatre mois est une activité qui n’était pas réglementaire. M. Aka a fait savoir qu’il y a un danger lorsque le gaz sort de son cadre d’utilisation approprié, regrettant que par des « agissements irresponsables » des gens mettent en danger la vie d’autrui.  

Le gaz est un produit pétrolier et est dangereux quand on l’utilise dans des circonstances qui ne sont pas adéquates, a insisté M. Aka qui a rappelé qu’en 2019, le ministère a organisé une tournée sur Abidjan pour sensibiliser les femmes sur l’utilisation appropriée du gaz butane. 

Il « ne faut pas faire de transvasement hors des dépôts qui sont autorisés », a-t-il conseillé,  avant d’ajouter que le gaz butane ne devrait pas être utilisé comme carburant automobile, une pratique de certains chauffeurs de taxis en Côte d’Ivoire.     

Un vaste plan de régularisation des dépôts et stations services a d’ailleurs été entrepris pour permettre à tous les dépôts dans ce cadre de venir régulariser leur situation, a fait savoir M. Aka, annonçant que passée la phase de sensibilisation, il y aura bientôt une phase de répression. 

Il a en outre invité les populations à signaler ce genres de dépôts gaz installés illégalement. L’installation d’un magasin de depôt de gaz requiert plusieurs démarches. Le site doit être autorisé par les services compétents et doté d’extincteurs.