Le Maroc consterné par les allégations du porte-parole de la présidence algérienne

Le Maroc a exprimé sa consternation face aux allégations du porte-parole de la présidence algérienne qui a affirmé, mardi, que « le consul du Maroc avait effectivement quitté le territoire national à la demande de l’Algérie » et que « l’attitude du consul marocain n’était pas étonnante car c’est un officier des renseignements marocains ».« Le Maroc a, d’abord, pensé ne pas réagir à ces affirmations irresponsables auxquelles nous sommes habitués depuis des décennies », a indiqué le ministre des affaires étrangères, Nasser Bourita.

Toutefois, devant la gravité extrême de tels propos », le ministre souligne que le Maroc exprime sa consternation face à ces allégations émanant d’un représentant d’une institution censée faire preuve de discernement et de retenue », notant que le Royaume « s’interroge sur les véritables motivations derrière cette nouvelle escalade et la volonté permanente de l’Algérie d’alimenter un climat de suspicion qui va à l’encontre de toutes les règles de bon voisinage ».

« Le Maroc rejette ces assertions ridicules et sans fondement », a-t-il poursuivi, précisant que « le consul général du royaume à Oran est un cadre du ministère, justifiant d’une carrière longue de 28 ans, aussi bien au service central que dans plusieurs postes à l’étranger.

Dans ce sens, M. Bourita rappelle que dans un souci de préserver la sérénité des relations bilatérales, notamment dans le contexte régional et international difficile lié à la Covid-19, « j’ai pris l’initiative d’appeler mon homologue algérien, pour lui dire que quelle que soit la véracité des propos attribués au Consul, le Maroc a décidé son rappel immédiat ».

De ce fait, explique-t-il, « le rappel du Consul a été décidé à l’initiative exclusive du Maroc même s’il s’est toujours acquitté de ses fonctions de manière tout à fait convenable et professionnelle », faisant savoir qu »à aucun moment, le Royaume n’a reçu, de la part des autorités algériennes, une quelconque demande officielle formelle de rappel de son Consul général ».

Pour rappel, le consul marocain à Oran aurait, le 13 mai dernier, affirmé devant un groupe de compatriotes bloqués en Algérie qu’ils étaient en pays ennemi. Ce qui a suscité l’ire du pouvoir algérien.

Ouganda: le stade Mandela réaménagé en centre de traitement Covid-19

Le stade Namboole ou Mandela, situé dans la région centrale de l’Ouganda, est en cours de transformation pour accueillir certains des 657 patients de Covid-19 du pays, a déclaré le président Yoweri Museveni.Le stade pourra accueillir 40.000 lits pour traiter les cas de coronavirus qui ont connu un pic dans le pays.  

Le ministère de la Santé avait initialement prévu d’installer 9000 lits dans le stade pour prendre en charge les patients, mais ce chiffre a été revu à la hausse.

Au cours du dernier mois, l’Ouganda a connu une hausse du nombre de cas de coronavirus grâce à ce que Museveni a appelé le « laxisme dans l’observation des mesures de distanciation physique par les Ougandais ». 

Il a déclaré que la présence de la Covid-19 dans le pays n’a pas changé les comportements des gens, notamment en ce qui concerne les rassemblements publics.

Covid-19 et foncier tiennent en haleine la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais de ce mercredi mettent l’accent sur la pandémie de Covid-19 et sur le foncier, avec le débat sur le bradage des terres du littoral dakarois. »Alerte à ses concitoyens-Le Japon met le Sénégal sur la liste des pays à éviter », informent Les Échos, alors que L’As traite de l’enquête sur l’impact de la Covid-19 et révèle que « les Pme sont à l’agonie ».

« Traitement du coronavirus-Le document secret sur la chloroquine au Sénégal. Efficacité, cas graves, faux médicaments, immunité, doses chinoises », titre L’Observateur, qui donne les « raisons du blocage de l’Artemisia ».

De son côté, Libération fait le bilan de la Covid-19 au Sénégal et note « 533 guéris en quatre jours ». Pour Vox Populi, « Touba enregistre 10 morts sur les 53 au Sénégal » de Covid-19.

Ce journal donne la parole au Dr Ousmane Guèye du Comité national de gestion des épidémies (Cnge) qui, à propos de l’envahissement des plages, note: « Nous ouvrons là une porte à une contamination à grande échelle…Et c’est à regretter ».

Walf Quotidien nourrit la même inquiétude, mais cette fois-ci sur  les salles de sport et indique: « Sans distanciation physique, on s’étire sous le cache-nez ».

Pendant ce temps, Dr Babacar Niang, Dg de Suma Assistance note à la Une de La Tribune « mensonges et business sur le Covid-19 » au Sénégal. Selon lui, « les chiffres sont trafiqués pour ne pas dépasser 100 cas par jour » et qu’il y a des « velléités de mettre les données Adn à la disposition de l’Institut Pasteur ».

« Entre arrêt de travail et baisse d’activités-La Covid-19 impacte les transferts d’argent », titre le quotidien économique L’Info.

Sud Quotidien consacre sa Une à cette « boulimie foncière au sommet » qui entraîne « la géologie de la prédation ». « Littoral de Dakar-Un carnage sans fin », titre EnQuête, notant que sur le littoral dakarois, « la menace n’est pas le changement climatique, mais les agressions humaines ».

« Bradage des terres de l’aéroport-Macky chasse les manoeuvres. Il demande à Mame Boye Diao (directeur des domaines) de bloquer tous les travaux et spéculations », apprend-on à la Une du Quotidien.

Walf Quotidien revient sur le contrat Senelec-Akilee et titre: « Macky sur la ligne basse la tension. Vers la renégociation du contrat ».

Célébration à Abidjan de la Journée africaine des frontières

La Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire ( CNFCI) a célébré mardi à Abidjan la Journée africaine des frontières sur le thème « la Covid-19 face aux défis de la sécurité, de l’intégration et du développement transfrontalier dans l’espace CEDEAO », a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon Diakalidia Konaté, le secrétaire exécutif de la CNFCI qui a ouvert ces assises, cette commémoration vise à informer et sensibiliser les acteurs frontaliers, les responsables de l’administration et le grand public sur plusieurs thématiques en lien avec la gestion des frontières, mais également à faire la promotion de la coopération transfrontalière auprès des acteurs des espaces transfrontaliers. 

Auparavant, M. Konaté a expliqué que la célébration de cette journée a pour objectifs d’éliminer les sources de tensions aux frontières des États et à faire de ces zones frontalières des espaces de paix , de sécurité et d’intégration pour un développement économique, social et culturel harmonieux. 

Au-delà de l’adresse du secrétaire exécutif de la CNFCI, quatre panels ont meublé cette célébration. De ces quatre communications, l’on retiendra  la première et la deuxième qui ont été respectivement animées par  le préfet Urie Doin Doh et Marina Schramm, la cheffe de mission de l’Organisation internationale pour les migrations ( OIM) en Côte d’Ivoire sur les thèmes « les circonscriptions administratives frontalières face au défi de la mise en oeuvre des mesures de lutte contre la  Covid-19:  difficultés et solutions » et « la lutte contre la pandémie de la Covid-19 aux frontières: bilan et perspectives des actions de l’OIM». 

Selon l’administrateur civil Doin Doh, qui a passé en revue les missions des autorités administratives dans le contexte de la fermeture des frontières pendant la crise sanitaire de la Covid-19 en Côte d’Ivoire, à la date du 26 juin dernier, 592 personnes qui ont tenté de violer cette mesure de fermeture ont été refoulées. 

Pour sa part, Marina Schramm, la cheffe de mission de l’OIM qui a expliqué à son tour, les activités de son institution en Côte d’Ivoire dans le contexte de la fermeture des frontières, a souligné que depuis la crise sanitaire,  30 000 migrants « sont bloqués » dans la sous-région du fait de la Covid-19.

 La Journée africaine des frontières qui est commémorée chaque année le 07 juin, a été instituée depuis 2010 par l’Union Africaine (UA). Créée par décret en juillet 2017, la Commission nationale des frontières de la Côte d’ivoire (CNFCI) a pour mission d’assister le gouvernement dans la conception, la définition et la mise en œuvre des politique et stratégie nationales de gestion des frontières.

Côte d’Ivoire: des dons aux médecins «rendus vulnérables» du fait de la Covid-19

Les employés de la compagnie de téléphonie mobile MTN Côte d’Ivoire ont offert mardi à Abidjan des vivres et des non-vivres à des médecins «rendus vulnérables» du fait de la pandémie de la Covid-19, a-t-on appris sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon un communiqué transmis à APA, cet élan de solidarité du  personnel de cette entreprise de télécommunication qui a été fait de concert avec l’ONG « Les zinzins du bonheur », s’inscrit dans le cadre du début d’une série d’actions de soutien à différentes couches sociales impactées par la Covid-19 dont des veuves et des médecins en première ligne dans la lutte contre cette pandémie. 

« Parce qu’on est bien ensemble, nous les employés de MTN Côte d’Ivoire,  avons tenu à apporter notre contribution à la lutte contre la pandémie de la Covid-19,  en soutenant nos héros en blouse blanche  pour que l’activité économique puisse se poursuivre et pour rendre la vie de nos populations meilleure», a dit à cette occasion  Natenin Coulibaly, la secrétaire générale de cette compagnie de téléphonie mobile.  

Cette action sociale, a souligné auparavant le communiqué,  marque le début de la remise  de vivres et non vivres,
au personnel soignant en première ligne contre cette maladie et  confronté à un pic d’activité sans précédent depuis le début du mois de juin. 

Pour le début de cette opération de solidarité qui durera deux semaines,  ce sont des médecins de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), un centre de mise en quarantaine des cas suspects de la Covid-19 dans le sud d’Abidjan, qui ont été assistés. 

La représentation de la CPI en Côte d’Ivoire dément une mission conjointe avec l’ONU à Abidjan

La représentation de la Cour pénale internationale (CPI) en Côte d’Ivoire, a démenti mardi une mission conjointe avec l’ONU à Abidjan, notamment relayée par un quotidien proche du parti de Laurent Gbagbo, dans un communiqué.Selon la Représentation de la CPI en Côte d’Ivoire, l’information parue dans le journal Nouveau Courrier no 2132 en date du 09 juin 2020, relative à une « prétendue mission CPI-ONU à Abidjan,  qui aurait eu des échanges avec les plus hautes autorités du pays, (est) erronée ».  

A la Une du journal, l’on peut lire « Après la mission CPI-ONU, ça bouillonne au palais d’Abidjan ». Le quotidien écrit en sous-titre «voici les schémas qui s’imposent à Ouattara » et « le silence de Gbagbo qui fait peur ». 

La représentation de la CPI, qui réfute cette mission conjointe CPI-ONU, rappelle qu’ elle est « toujours disposée, conformément à son mandat, à fournir des informations crédibles à tous les médias dont le rôle est de bien informer les populations, ainsi qu’ à toute personne ou structure intéressée ». 

La bataille de la communication pour la libération de Laurent Gbagbo est engagée depuis son transfèrement à la CPI, en novembre 2011, par un pool de quotidiens proches du Front populaire ivoirien (FPI), parti créé par cet ex-chef d’Etat de Côte d’Ivoire.

La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a décidé fin mai de rejeter la requête de la défense de M. Gbagbo demandant à la Chambre de réexaminer son arrêt, lui accordant ainsi qu’à M. Blé Goudé, son co-accusé, une mise en liberté conditionnelle.  

Les juges de la Chambre d’appel de la CPI ont réexaminé fin mai 2020 la nécessité de maintenir les conditions imposées à la mise en liberté de M. Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, et décidé de révoquer quelques conditions. 

MM. Gbagbo et Blé Goudé ne peuvent, désormais, se déplacer en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’État d’accueil, à moins d’y avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour.

Ils devront remettre au greffe toutes les pièces d’identité dont ils disposent, en particulier leur passeport, en outre se présenter chaque semaine auprès des autorités de l’État d’accueil ou auprès du greffe et se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État où ils seront libérés.    

Amnesty invite Bamako, Ouagadougou et Niamey «à mettre un terme» à la violence

Un rapport d’Amnesty International, parvenu mercredi à APA, appelle les gouvernements du Mali, du Burkina Faso et du Niger « à mettre un terme à l’impunité concernant les violations régulièrement commises » par leurs forces de sécurité contre des populations non armées.Le document intitulé « Ils en ont exécuté certains et emmené d’autres avec eux : Péril pour les populations civiles dans le Sahel », demande aussi à ces pays à veiller à ce que les opérations militaires soient conformes aux droits humains et au droit international humanitaire.

En effet, des soldats de ces trois pays ont « tué illégalement ou soumis à des disparitions forcées au moins 199 personnes entre février et avril 2020 », a souligné l’ONG des droits humains. Elle précise que certains des homicides commis s’apparentent à des exécutions extrajudiciaires, des personnes déplacées internes faisant notamment partie des victimes.

Au Mali, l’armée a lancé des opérations de grande ampleur dans les communes de Diabaly et de Dogofry, dans la région de Ségou. Ces opérations ont donné lieu à diverses violations des droits humains à la suite d’attaques de groupes armés contre les forces de sécurité.

Amnesty International « a pu confirmer » au moins 23 cas d’exécutions extrajudiciaires ou d’autres homicides illégaux et 27 arrestations arbitraires suivies de disparitions forcées aux mains de l’armée malienne dans les communes de Diabali et de Dogofry, entre le 3 février et le 11 mars 2020.

L’ONG a également recueilli des informations faisant état de « violations flagrantes » des droits humains commises par les forces de sécurité du Burkina Faso entre mars et avril 2020. Dans au moins deux cas, les forces de sécurité ont soumis des personnes à des disparitions forcées – dont des personnes déplacées internes–, avant de les tuer.

Enfin au Niger, 102 habitants de la région de Tillabéri, dans le sud-ouest du pays, ont été arrêtés et soumis à une disparition forcée par l’armée dans le cadre de l’opération Almahou entre le 27 mars et le 2 avril 2020, relève Amnesty.

« L’insécurité règne au Sahel, où la population est piégée entre les attaques des groupes armés et les opérations militaires en cours. On sait que l’armée procède à chaque fois à des dizaines d’arrestations arbitraires, et que certaines des personnes arrêtées ne réapparaissent jamais, mais on ignore l’ampleur réelle des violations commises par les forces de sécurité », a déclaré Samira Daoud, directrice pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International.

« Jusqu’à présent, les engagements des gouvernements du Mali, du Burkina Faso et du Niger promettant de remédier à ces violations n’ont pas été suivis d’effet. Les autorités de ces pays doivent de toute urgence enquêter de manière rigoureuse sur ces violences, dont beaucoup pourraient constituer des crimes de guerre, et veiller à ce que la population soit protégée pendant les opérations militaires contre des groupes armés », a-t-elle recommandé.

Le Maroc prolonge jusqu’au 10 juillet l’état d’urgence sanitaire

Le gouvernement marocain a décidé de prolonger jusqu’au 10 juiller prochain l’état d’urgence sanitaire avec allègement progressif des mesures de confinement en fonction de l’état d’évolution du coronavirus propre à chacune des provinces du royaume.La prolongation de l’état d’urgence sanitaire est un dispositif normal en cette période de pandémie. Il s’agit d’un ensemble de règles limitant la liberté de déplacement, la liberté de réunion, y compris la limitation de la circulation entre villes et régions et la liberté de rassemblement. Il impose impérativement le port du masque et la distanciation physique.

Le projet de décret portant prolongation de l’état d’urgence sanitaire au Maroc, présenté par le ministre de l’intérieur a été adopté  par les membres du gouvernement, réunis en conseil sous la présidence du chef de gouvernement, Saad Eddine El Otmani

Ce texte habilite également le ministre de l’intérieur à prendre, à la lumière des données disponibles sur la situation épidémiologique du pays, toute mesure qu’il jugera adéquate pour un allègement des restrictions dans la perspective d’un déconfinement  progressif.

Il autorise en outre les gouverneurs à déployer des mesures du même genre au niveau des préfectures, provinces et communes du royaume.

Le Maroc a pris une série de mesures drastiques pour enrayer la propagation du coronavirus. Ainsi, un état d’urgence sanitaire a été décrété depuis le 20 mars et prorogé deux fois jusqu’au 10 juin courant.

Les autorités publiques ont également décrété un couvre-feu nocturne, de 19H00 à 5H00, à partir du 25 avril dernier.

A ce jour, le Maroc a enregistré 8437, dont 210 décès et 7493 patients guéris entièrement du virus, soit plus de 88% du total des cas de contamination.

Le Maroc va rapatrier ses ressortissants bloqués en Espagne

Le Maroc entamera dans 48 heures le rapatriement de ses ressortissants bloqués en Espagne et la priorité sera étant accordée aux Marocains résidant dans le sud de l’Espagne, particulièrement à Algésiras, avant d’englober ensuite la Catalogne et la capitale Madrid, a annoncé mardi le ministre des affaires étrangères, Nasser Bourita.L’opération de rapatriement, qui touchera les personnes disposant de visas de courte durée, sera étendue ensuite, selon le Ministre, à la Turquie, la France, les pays du Golfe et les pays africains dans le strict respect des mesures sanitaires.

Il a affirmé que parallèlement à l’opération de rapatriement, le ministère poursuivra l’accompagnement des marocains bloqués à l’étranger jusqu’à leur retour à la mère patrie, soulignant la mobilisation des missions diplomatiques et des consulats pour prêter l’assistance financière nécessaire aux Marocains bloqués devenus sans ressources.

Le Département des Affaires étrangères a en effet pris en charge 6.852 citoyens en matière d’hébergement, de soins de santé, d’accompagnement psychologique, de médicaments, de couverture des frais d’opérations chirurgicales, d’accouchement et de séances de traitement, y compris la chimiothérapie, la radiologique et l’hémodialyse.

Parmi les actions entreprises, le ministre a cité l’intervention auprès des autorités des pays d’accueil pour prolonger la durée des titres de séjour, assurer la continuité des services public et le traitement des demandes d’obtention des documents de voyage, en plus de la mobilisation du réseau des avocats marocains établis dans 14 pays d’Europe, d’Amérique et d’Afrique en vue de fournir à distance des consultations de portée légale.

Le Malawi organise une nouvelle présidentielle le 23 juin

Le Parlement du Malawi a retenu mardi la date du 23 juin pour l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle, mettant ainsi fin à des semaines de doute sur un scrutin considéré comme gage de stabilité dans ce pays d’Afrique australe.

Les députés ont voté une motion portant sur une nouvelle élection prévue le mois courant au lieu de la date du 2 juillet initialement prévue.

 La motion a été finalement adoptée, malgré les manifestations des députés du parti au pouvoir, Democratic Progressive Party, qui souhaitaient que le scrutin se tienne en juillet comme annoncé précédemment par la Commission électorale nationale.

 En février dernier, la Cour constitutionnelle avait ordonné l’organisation d’une nouvelle présidentielle suite à une requête de l’opposition aux fins d’annulation des résultats du scrutin de mai 2019 pour cause d’«irrégularités ».

Le Président sortant Peter Mutharika en découdra avec le candidat de l’opposition Lazarus Chakwera qui s’est allié avec le vice-président Saulos Chilima pour remporter l’élection.

Saulos Chilima qui s’est embrouillé avec son ancien mentor sera donc le colistier de Chakwera.