La levée du confinement largement commentée par la presse marocaine

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi consacrent de larges commentaires à la levée du confinement, à la reprise du tourisme et aux leçons à tirer de l’épisode sanitaire.+La Vie Eco+ écrit que dans quelques jours ou semaines, la vie presque normale pourra reprendre. Mais cela ne devra pas faire oublier l’épisode Covid-19 ni ses enseignements.

Un vaste programme de dépistage est lancé, notamment dans les lieux de travail, par les administrations et les entreprises privées, rappelle l’hebdomadaire, notant que le dépistage ne signifie pas immunité définitive. Chaque citoyen, quel que soit sa position et la nature de ses activités, est aujourd’hui redevable envers la communauté de respecter et faire respecter les directives de protection, prévient-il, notant qu’une autre dégradation de la situation sanitaire signerait un véritable arrêt de mort.

Pour la +Nouvelle Tribune+, il faudrait annoncer la fin des restrictions d’entrée dans notre pays en sollicitant de tous les arrivants la présentation d’un passeport sanitaire attestant que le voyageur n’est pas porteur asymptomatique ou avéré, de la Covid. Comme des crises antérieures ayant affecté le tourisme l’ont amplement prouvé, le retour à des situations positives est difficile à réaliser, poursuit la publication, relevant que cela réduit en cendres pour plusieurs années consécutives les acquis dont se targuait le Royaume dans ce champ d’activités.

Pour sa part +Challenge+ souligne que la crise actuelle due au Coronavirus, a révélé les forces et les faiblesses de l’économie nationale fortement articulée à l’économie internationale.

Cette crise peut devenir un facteur d’accélération des réformes pour répondre non seulement à des besoins urgents mais aussi, et surtout, pour ouvrir la voie, ou, tout au moins, ne pas faire obstacle, à des réformes plus profondes, d’ordre structurel, explique-t-il.

A cet égard, la CGEM, a proposé un « Plan de Relance Economique », une proposition qui veut faire de l’entreprise non seulement un lieu de création des richesses, mais aussi du « lien social », de consolidation du sentiment d’appartenance à la collectivité, de contribution à une construction permanente du «Vivre ensemble», fait-il savoir.

+Assahra Al Maghribia+ rapporte que le Fonds Monétaire Arabe (FMA) vient d’octroyer au Maroc un prêt d’un montant de 211 millions de dollars pour faire face aux défis actuels et soutenir un programme de réforme des finances publiques.

L’accord relatif à ce prêt a été signé, le 23 mai dernier, par M. Mohamed Benchaâboun, ministre de l’économie et des finances et M. Abdulrahman A. Al Hamidy, Directeur Général Président du Conseil d’Administration du Fonds, indique le quotidien, citant un communiqué du FMA.

+Al Ahdath Al Maghribia+ cite une déclaration du coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, Mouad Mrabet, qui a assuré que la situation épidémiologique au Maroc s’est nettement améliorée, précisant que le nombre total des cas de contamination est de 21,8/100.000 habitants.

Parmi les nouveaux cas confirmés, 91% ont été détectés dans le cadre du système de suivi des personnes-contacts, a-t-il ajouté, faisant état d’un taux de létalité de 2,6%. Par ailleurs, le combat n’est pas encore gagné, a-t-il prévenu, mettant en garde contre tout relâchement.

Sommet alimentaire de l’ONU : Le Maroc va représenter l’Afrique

Le Maroc en la personne de l’ambassadeur, représentant permanent à l’ONU, Omar Hilale, ainsi que le représentant permanent du Liberia, ont été désignés vendredi par le groupe africain pour représenter le continent au Comité consultatif de haut niveau du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires, qui sera organisé l’an prochain par le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres.Cette instance sera chargée de générer l’élan politique et opérationnel, en appui au processus préparatif piloté par l’Envoyée spéciale du Secrétaire général pour le sommet, la rwandaise Agnes Kalibata.

Présidé par Mme Amina Mohammed, vice-Secrétaire générale de l’ONU, le comité sera constitué de deux représentants de chaque région, à savoir le Maroc et le Liberia pour l’Afrique; la France et l’Italie pour l’Europe de l’Ouest, la Chine et les Émirats Arabes Unies pour l’Asie Pacifique; la Hongrie et la Russie pour l’Europe de l’est, ainsi que l’Argentine et Antigua et Barbuda pour l’Amérique latine et les Caraïbes.

Le Sommet de l’ONU des systèmes alimentaires devra créer un cadre politique et des outils pratiques pour concevoir les stratégies de transformation des systèmes alimentaires et développer de nouveaux modèles de gouvernance alimentaires dans le monde à l’horizon de 2030.

Mali : des manifestants exigent la démission d’IBK

Vent debout contre la gestion de leur pays, des centaines de Maliens se sont rassemblés ce vendredi à la Place de l’Indépendance de Bamako pour le départ du président Ibrahim Boubacar Keïta.Ce lieu symbolique de la capitale malienne était noir de monde. Invités par la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’imam Mahamoud Dicko (Cmas), Espoir Mali Koura (EMK) et le Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD), ces citoyens réclament un nouveau Mali. 

Au terme du rassemblement, ces trois organisations ont signé une déclaration finaledans laquelle elles listent les maux du pays, non sans mettre les pouvoirs publics devant leurs responsabilités.

« Le Mali, jadis envié, écouté et respecté aussi bien en Afrique qu’à travers le monde entier, est en passe de devenir la risée des autres nations, tant il est aujourd’hui balloté et humilié, à cause d’une gouvernance chaotique », se désole d’emblée le Rassemblement des Forces Patriotiques du Mali. 

Selon cet organisme, « la gestion actuelle du régime en place, symbole de la décrépitude d’un système étatique décrié, a fini de précipiter (le Mali) dans l’impasse. Pire, au bord du gouffre ».

A en croire ces pourfendeurs d’IBK, « le peuple malien découvre chaque jour, de façon ahurissante, les scandales d’une gestion hasardeuse, dénuée de vision et de cohérence vis-à-vis des intérêts vitaux et stratégiques du Mali, et ce, dans le déni des valeursfondamentales de notre société ».

Avant de battre le pavé, le FSD, la Cmas et EMK ont tenu, le mardi 26 mai dernier, une rencontre pour réfléchir sur la situation du Mali. Il en ressort entre autres qu’il y a « une gestion catastrophique de la crise multidimensionnelle au Mali ; des atteintes à la souveraineté, à l’intégrité du territoire national ; l’insécurité généralisée avec son cortège de morts, de villages détruits et de populations déplacées ; la malgouvemance, la corruption et la gabegie financière au détriment du monde paysan et du secteur privé ».

En outre, le Rassemblement des Forces Patriotiques du Mali déplore « l’abandon des forces armées et de sécurité ; la détérioration sans précédent des services sociaux de base comme l’éducation, la santé, l’électricité, l’eau,les infrastructures routières ; la paupérisation croissante des populations laborieuses ; des atteintes récurrentes aux valeurs et principes de la République et l’impasse d’une voie électorale désormais hypothéquée ».

De l’avis des trois organisations, le régime d’IBK a aussi porté atteinte aux principes constitutionnels, républicains et démocratiques car il « s’est illustré par la tenue d’élections injustes, opaques et inéquitables enlevant ainsi toute crédibilité au processus électoral ».

« Face à l’urgente nécessité de sauver (leur) Nation d’un péril certain », elles ont lancé un appel à tous les Maliens de l’intérieur et de la Diaspora pour « un sursaut national ».

Pour ce faire, le Rassemblement des Forces Patriotiques du Mali a listé, dans sa déclaration finale, dix mesures essentielles au redressement du pays. 

Il s’agit entre autres de la priorisation de l’éducation et de la santé ; de la garantie de l’accès aux services sociaux de base et aux infrastructures ; de la reconstruction des forces armées et de sécurité, mieux recrutées, mieux formées et mieux équipées, dignes d’un Etat protecteur de ses citoyens et de sesinstitutions.

C’est également la préservation de l’intégrité territoriale du Mali, son unité, sa laïcité et le plein exercice de sa souveraineté sur toute l’étendue du territoire national ; une gouvernance vertueuse garantissant la paix, la sécurité, la justice et la réconciliation nationale, ainsi que la restauration de la confiance entre l’Etat et les citoyens et la mise en oeuvre de toutes les actions nécessaires pour la libération de Soumaila Cissé, chef defile de l’opposition républicaine, et de toutes les personnes enlevées et injustement privées de leur liberté.

Présidentielle 2020: le Pdci décide de lancer un appel à candidature et fixe les critères d’éligibilité

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) a décidé vendredi de lancer un appel à candidature pour le choix de son cheval à la présidentielle du 31 octobre 2020 et fixé les critères d’éligibilité, à l’issue d’un bureau politique extraordinaire à AbidjanSuite aux interrogations et préoccupations formulées par des membres du Bureau politique, six des sept points soumis à examen, ont été « adoptés à l’unanimité » des membres du Bureau politique extraordinaire tenu les 4 et 5 juin 2020, indique le communiqué final. 

Le point relatif aux critères de candidature pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a nécessité un vote pour dégager une majorité. L’une des conditions requises est que le postulant devra  « totaliser 10 ans en qualité de membre de bureau politique ». 

Le prétendant pour l’élection présidentielle doit être en outre « un militant actif », s’acquitter d’une contribution à l’organisation de la convention d’une valeur de 26 millions Fcfa, avoir une « bonne moralité » et être disponible. 

Les critères de candidature pour la présidentielle d’octobre 2020 ont été adoptés par 354 voix sur 372 suffrages exprimés soit 95,7% des votants. Le président du Pdci, Henri Konan Bédié, a proposé que soit « reculé des critères internes au parti se rapportant à la bonne moralité et à la disponibilité ». 

Cette proposition du leader du parti a été adoptée par le bureau politique. Il a notamment fait observer que tout militant actif fait preuve de disponibilité, tout en soutenant que la bonne moralité de tout citoyen peut être attestée par le casier judiciaire, seul document administratif qui peut faire foi en la matière.  

Les six points adoptés font état de la convention d’investiture. Pour prendre part aux travaux de la convention d’investiture, il est requis l’exigence de la cotisation de membre statutaire. Le parti prévoit par ailleurs la tenue de conventions locales dites éclatées les samedi et dimanche 26 juillet 2020.

Les membres du Bureau politique ont décidé de « la tenue de la cérémonie d’investiture du candidat du Pdci à Yamoussoukro à une date à fixer ultérieurement », et la mise en place d’un Comité de candidature de 11 membres, comprenant un président assisté de deux vice-présidents.

Ce comité est chargé de recevoir, d’analyser les dossiers de candidature et de publier la liste des candidats retenus. Et ce, selon un chronogramme du processus de désignation du candidat du parti à l’élection présidentielle d’octobre 2020, comprenant un appel à candidature.

Une période de 14 jours a été arrêtée pour les dossiers de candidature et autre de sept jours pour examiner les dossiers de candidature. Avant la publication de la liste des candidats retenus, la convocation du collège électoral à la convention et la campagne électorale prévue sur 14 jours. 

Le chronogramme fait état de l’organisation du scrutin et la proclamation des résultats. Le bureau politique a donné « mandat » à M. Bédié afin d’adapter les modalités d’organisation de la convention d’investiture du candidat du parti à l’élection présidentielle selon la situation sanitaire » de la Covid-19. 

Le bureau politique, réuni en sa session extraordinaire des 4 et 5 juin 2020 au siège du Pdci à Abidjan, a également adopté les résultats des travaux de préparation de l’organisation de la prochaine convention qui ont été soumis par le secrétariat exécutif.

Interrogé au terme de la session, KKB, un membre du Bureau politique à fait savoir que des membres ont émis quelques conditionnalités, tranchées par un vote. Et, « une grande majorité s’est dégagée en faveur des propositions qui ont été faites par le Comité, et c’est aussi ça la dictature de la majorité sur la minorité ». 

La session extraordinaire du Bureau politique du Pdci s’est déroulée en quatre sous-session. Jean-Louis Billon, un cadre du parti jugé présidentiable, a pris part à la clôture de cette session. 

Maroc : Baisse de 12,6% du trafic aérien à fin mars

Les aéroports du Maroc ont enregistré, à fin mars, un volume de trafic aérien commercial de 4.910.594 passagers, soit une baisse de 12,6% par rapport à la même période de l’année précédente, selon les données trimestrielles de l’Office national des aéroports (ONDA).Au premier trimestre 2020, le trafic aérien a enregistré une baisse de 12,6% par rapport à l’année dernière suite à la suspension des vols internationaux le 15 mars 2020, indique un communiqué de l’ONDA.

En effet, le trafic aérien des deux premiers mois de l’année était en croissance de 11,6%, relève la même source, ajoutant que ce dernier a enregistré une chute de 54,6% courant le mois de mars.

La crise sanitaire sans précédent vient impacter l’activité de l’ONDA, ses revenus aéroportuaires ainsi que ceux générés par les activités extra-aéronautiques dans les différents aéroports, vu que ces activités sont directement liées au trafic international, note le communiqué.

Ainsi, le chiffre d’affaires au 31 mars 2020 a atteint 916 millions de DH (1 dollar = 9,8 DH), contre 1.012 millions de DH au premier trimestre 2019. Cette baisse est marquée principalement par une forte régression des redevances de survol de 15% et des redevances aéroportuaires de 8%, indique l’ONDA.

Côte d’Ivoire: les épreuves d’éducation physique et sportives du BEPC démarrent lundi

Les épreuves d’éducation physique et sportives (EPS) de la session 2020 de l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) démarrent lundi prochain en Côte d’Ivoire pour s’achever le vendredi 19 juin prochain, a appris APA vendredi de source officielle.« (…) A cet effet, tous les candidats au BEPC session 2020, officiels et libres, aptes et inaptes et ceux soumis au test d’orientation en seconde sont tenus d’imprimer leur convocation-test sur le site de la direction des examens et concours (DECO) à partir du vendredi 05 juin 2020», a rapporté le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle dans un communiqué transmis à APA. 

Par ailleurs, les autorités éducatives ivoiriennes ont assuré que compte tenu de la Covid-19, la Direction des examens et concours (DECO) a intégré dans l’organisation des épreuves d’EPS 2020 des dispositions visant au respect des mesures barrières contre cette maladie.  

Les calendriers de l’examen du BAC session 2019-2020 en Côte d’Ivoire et du BEPC ont été réaménagés, tandis que celui du CEPE a été supprimé, en raison de la pandémie de la Covid-19. 

L’examen du Brevet d’étude de premier cycle (BEPC), initialement prévu du 20 avril au 12 juin 2020, se déroulera sur la période du 08 juin au 15 juillet prochain. Quant au BAC, lui, aura lieu du 22 juin au 30 juillet prochain, alors qu’il était fixé du 04 mai au 03 juillet.

La Côte d’Ivoire célèbre la Journée africaine des frontières mardi

La Journée africaine des frontières qui est célébrée le 07 juin de chaque année par plusieurs pays africains, sera officiellement commémorée en Côte d’Ivoire, mardi prochain autour du thème, «La Covid-19 face aux défis de la sécurité, de l’intégration et du développement frontalier dans l’espace CEDEAO».Selon un communiqué de Diakalidia Konaté, le secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI) transmis vendredi à APA, le choix du thème de cette célébration traduit la volonté du gouvernement ivoirien d’inscrire la problématique de la gestion des frontières au cœur des axes essentiels du programme socio-économique de la Côte d’Ivoire dans un contexte mondial marqué par la pandémie à la Covid-19. 

Il s’agira non seulement d’informer et de sensibiliser les acteurs frontaliers, les responsables de l’administration et le grand public sur plusieurs thématiques en lien avec la gestion des frontières, mais également à faire la promotion de la coopération transfrontalière dans les espaces transfrontaliers pour y entretenir et renforcer une coexistence pacifique, explique M. Konaté.

 Poursuivant, il annonce que la CNFCI qu’il dirige projette de se doter d’ici la fin  de cette année, d’un document des politique et stratégie nationales de gestion intégrée des frontières. «  Nul doute que cet outil stratégique de prise de décision permettra à la Côte d’Ivoire d’apporter la sécurité, la paix et le développement à ses frontières, notamment aux populations qui y vivent», estime M. Konaté. 

«Les frontières constituent des  lieux d’entrée de la maladie ( la Covid-19) sur notre territoire. C’est pourquoi, votre implication est essentielle pour endiguer ce mal », lance le secrétariat exécutif de la CNFCI aux populations, assurant que l’exécutif ivoirien a fait sa part en prenant les mesures sanitaires et de prévention pour enrayer cette pandémie dans le pays. 

Créée par décret en juillet 2017, la Commission Nationale des Frontières de la Côte d’ivoire (CNFCI) a pour mission  d’assister le gouvernement dans la conception, la définition et la mise en œuvre des politique et stratégie nationales de gestion des frontières.

Journée mondiale de l’Environnement/Maroc: Lancement d’une campagne de sensibilisation à la biodiversité

Le Maroc a lancé une campagne sur les médias audiovisuels, les sites électroniques et les réseaux sociaux pour informer et sensibiliser à la biodiversité et à l’importance des services écosystémiques, et ce à l’occasion de la journée mondiale de l’Environnement.Selon le Département gouvernemental en charge de l’environnement, cette journée, célébrée le 5 juin de chaque année, est une occasion pour faire le point sur les avancées réalisées et les défis à relever et aussi pour renforcer l’information et la sensibilisation sur l’importance de la diversité biologique.

Cette année, la Journée mondiale de l’Environnement est célébrée sous le thème « Le temps de la nature », un slogan qui souligne l’importance de la biodiversité et son rôle économique, social et environnemental ainsi que l’impact de sa dégradation sur la santé humaine.

Le Maroc, grâce à sa situation géographique privilégiée, à la diversité de son climat et de ses habitats, et à son histoire paléontologique, dispose d’une grande variété d’écosystèmes et d’espèces animales et végétales, avec une richesse biologique tout à fait remarquable.

Ainsi, le Royaume abrite plus de 24 000 espèces animales et plus de 7 000 espèces végétales avec un taux d’endémisme de 11% pour la faune et de 20% pour les plantes vasculaires, taux presque sans égal au niveau de tout le bassin méditerranéen qui le place au 2ème rang à l’échelle de cette région.

Le Royaume est également classé 12ème exportateur mondial de plantes aromatiques et médicinales. Il compte 400 espèces reconnues pour leur usage médicinal et/ou aromatique, et 800 espèces à potentiel aromatique ou médicinal.

Cette diversité biologique est en étroite relation avec la diversité écosystémique avec plus de 36 écosystèmes parmi lesquels l’Arganier, une espèce unique en son genre, et qui a été reconnue comme réserve de la biosphère par l’UNESCO.

Cette reconnaissance fait de cette forêt un patrimoine mondial compte tenu de son importance économique, culturelle et écologique. Trois autres Réserves de Biosphère s’ajoutent à celle de l’Arganeraie. Il s’agit de la Réserve de Biosphère des Oasis du Sud du Maroc, la Réserve de Biosphère Intercontinentale de la Méditerranée et la Réserve de Biosphère de la Cédraie.

Dans le contexte de crise sanitaire sans précédent que connait le monde actuellement avec la pandémie de Covid19, la préservation de la biodiversité devient une nécessité impérieuse. En effet, plusieurs études à l’échelle internationale ont montré que la perte de la biodiversité et la destruction des habitats naturels favorisent la transmission des maladies entre l’animal et l’Homme.

Afin de préserver sa biodiversité exceptionnelle, le Maroc a opté pour une politique des aires protégées en instaurant 10 parcs nationaux, et 154 Sites d’Intérêt Biologique et Ecologique (SIBE) et en inscrivant 38 zones humides en tant que zones humides d’importance internationale (Sites Ramsar).

Le Maroc a également développé des programmes de conservation et de restauration des espèces et de leurs habitats. C’est ainsi que la population d’Ibis-Chauve au Maroc a pu trouver son équilibre et devenir la dernière population sauvage reproductrice au monde, occupant la bande littorale atlantique du sud-ouest marocain, au niveau du Parc National Souss-Massa. Elle compte un nombre record de 147 couples nicheurs et a produit 170 juvéniles (la population totale est de 708 oiseaux).

Sur les plans juridique et institutionnel, le cadre législatif a été renforcé par la promulgation de la loi sur les aires protégées,  la loi relative à la conservation de la flore et de la faune sauvage incluant le contrôle de leur commerce,  la loi sur la transhumance pastorale, l’aménagement et la gestion des espaces pastoraux et sylvopastoraux ; et la préparation d’un projet de loi sur l’accès aux ressources génétiques et le partage des avantages issus de leurs utilisations.

Le Maroc a également mis en place le Centre d’échange d’information de la Biodiversité pour mettre en exergue les efforts consentis pour la conservation de la biodiversité qui a reçu le 3ème Prix lors de la 14ème Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique en novembre 2018.

Ghana : le coronavirus cause 170 millions de dollars de perte au tourisme

La ministre ghanéenne du Tourisme, des Arts créatifs et de la Culture, Mme Barbara Oteng Gyasi, a déclaré que le secteur du tourisme du Ghana avait perdu environ 171 millions de dollars de revenus de mars à juin de cette année, en raison de la pandémie de coronavirus.Le ministre a confié aux journalistes à Accra que la perte de revenus était due en grande partie à la fermeture des frontières du pays au trafic humain visant à d’empêcher l’importation du virus dans le pays.

Vendredi, les médias locaux ont indiqué, citant le ministre, que le total des recettes des arrivées de touristes en 2019 était de 3,312 milliards de dollars.

Selon les rapports, le ministre a révélé que les opérateurs du secteur du tourisme et de l’hôtellerie peuvent demander le soutien du programme de réduction de la Covid-19 d’un montant de 600 millions de cedis du gouvernement, ainsi que de l’allocation de 4 millions de dollars américains pour le développement de sites touristiques et cette année, ainsi que des cinq millions de dollars pour le soutien aux entreprises touristiques.

L’ANC rallie le mouvement «Black Friday » en l’honneur de George Floyd

Le Congrès national africain (ANC) au pouvoir en Afrique du Sud a déclaré le 5 juin ‘Vendredi noir’ pour marquer le meurtre par la police de l’Afro-américain George Floyd dans les rues de Minneapolis, dans l’Etat américain du Minnesota, a annoncé vendredi le parti.La mort brutale de Floyd, à la vue du public et filmée, a vu un policier presser son genou contre le cou de la victime non armée jusqu’à sa mort.

Le meurtre de sang-froid a déclenché des protestations dans le monde entier au cours des dix derniers jours.

« A partir du vendredi 5 juin, ce mouvement, à travers un événement qui sera marqué par une déclaration du président de l’ANC, Cyril Ramaphosa, lancera une campagne de solidarité avec le peuple des Etats-Unis », a déclaré vendredi le secrétaire général adjoint de l’ANC, Jessie Duarte.

S’adressant aux médias via une liaison vidéo, Duarte a déclaré que la solidarité » va lancer notre propre vendredi noir où, désormais, nous sommes appelés à porter le deuil de Floyd en portant du noir chaque vendredi, pendant les trois prochaines semaines ».

L’annonce par le parti du Black Friday intervient un jour après que le chef des droits civiques, le révérend Al Sharpton, a dirigé jeudi un éloge funèbre lors du premier service commémoratif tenu à Minneapolis pour se souvenir et pour honorer la vie de Floyd.

Le mémorial a eu lieu quelques heures seulement après que trois anciens policiers impliqués dans le meurtre de Floyd ont comparu pour la première fois devant la justice, après leur arrestation survenue la veille.

Les trois anciens policiers, accusés d’avoir aidé et encouragé le meurtre de Floyd, se sont joints à leur ancien collègue, Derek Chauvin pour répondre des accusations de meurtre dans l’étouffement à mort de Floyd le 25 mai à Minneapolis.

La déclaration de l’ANC de se solidariser en lançant ce ‘Black Friday’ fait suite à des manifestations largement pacifiques qui se déroulent en Amérique et dans d’autres pays.

Les manifestants demandent un changement du système judiciaire raciste du pays, qui, depuis des siècles brime les Américains de race noire.