Maroc/Covdi-19 : La banque centrale appelle les établissements de crédit à suspendre leurs dividendes

La banque centrale du Maroc a appelé les établissements de crédit à suspendre, jusqu’à nouvel ordre, toute distribution de dividendes au titre de l’exercice 2019, indique un communiqué de l’institution financière.

 Compte tenu du contexte de crise liée à la pandémie du Covid-19, les établissements de crédit sont invités à renforcer leur rôle dans le financement de l’économie, explique la banque.

« Il est important que les établissements de crédit conservent des fonds propres suffisants pour faire face aux effets de la crise et préserver ainsi leur capacité d’octroi de financement dans ces circonstances exceptionnelles », recommande la banque centrale.

Ils sont également appelés à renforcer leur rôle dans le financement de l’économie, poursuit le communiqué, rappelant mesures de politique monétaire et prudentielles adoptées visant à faciliter l’accès au crédit bancaire au profit à la fois des ménages et des entreprises.

Et d’assurer que la banque centrale continuera de « suivre de près les implications de la crise sanitaire sur l’économie nationale et le système financier et prendrait, le cas échéant, les mesures nécessaires pour y faire face ».

 

Côte d’Ivoire: démarrage des programmes de la première télévision nationale islamique

La télévision nationale islamique Al-Bayane, la première télévision musulmane de Côte d’Ivoire a démarré, mardi, ses programmes, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon les dignitaires religieux musulmans en Côte d’Ivoire, la réalisation de ce projet audiovisuel permettra « d’améliorer l’image et de diffuser le vrai visage de l’islam» .

La mise en service de cette télévision disponible  via le bouquet Canal+ (N°208)  « est une façon d’aider l’islam et de faire triompher la cause d’Allah», expliquent-ils.

C’est le 12 mai 2018 que Cheick Boikary Fofana, le président du Conseil supérieur des imams et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) a lancé une opération dénommée « tempête verte » destinée à mobiliser un milliard FCFA pour la mise en place de la télévision nationale islamique Al-Bayane.

 Cette opération de collecte de fonds qui devrait durer deux mois,  visait un million de fidèles musulmans à raison de 1000 FCFA par personne.

Burkina/Présidentielle 2020: Eddie Komboïgo désigné candidat du CDP, le parti de Blaise Compaoré

Eddie Komboïgo, le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti de Blaise Compaoré, a été élu candidat de sa formation politique pour la présidentielle burkinabè du 22 novembre 2020.M. Eddie Komboïgo a été élu, le dimanche 10 mai 2020, candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès( CDP) pour la présidentielle du 22 novembre 2020 avec 133 voix contre 21 pour son challenger, Yaya Zoungrana. 

Porté en mai 2015 à la tête du CDP, un an après des soulèvements populaires ayant conduit au départ de Blaise Compaoré du pouvoir, Eddie Komboïgo, tient le gouvernail du parti. A son septième congrès ordinaire,  le parti a décidé de reconquérir le pouvoir d’Etat. 

Avec 130 membres que compte le bureau exécutif national, le CDP a reconstruit ses comités de base et crée un maillage sur toute l’étendue du territoire pour mobiliser les militants et les sympathisants dans l’optique de revenir au pouvoir.

  Cette bataille s’annonce épique et palpitante. Les dirigeants du Mouvement du peuple pour le progrès ( MPP, parti au pouvoir), fondé par Roch Marc Christian Kaboré, un ancien cadre du parti de Blaise Compaoré, connaissent bien leurs principaux adversaires politiques, surtout le CDP, et s’attèlent à rempiler et rester aux affaires.   

Logements sociaux ivoiriens/Covid-19: report des échéances des souscripteurs en difficulté de paiement

Le secrétaire d’Etat chargé du logement social en Côte d’Ivoire, Lataille Nguessan, a annoncé lundi le report des échéances des souscripteurs en difficulté de paiement pour les mois de mars, avril et mai 2020 concernant les logements sociaux, en raison des impacts liés à la pandémie du Covid-19.Le secrétariat d’Etat chargé du logement social a décidé que « les échéances pour les souscripteurs en difficulté de paiement pour la période des mois de mars, avril et mai 2020 soient reportées », a dit M. Lataille  Nguessan, lors d’un point de presse gouvernemental sur la situation du Covid-19. 

En accord avec les prometteurs des logements sociaux, M. Lataille Nguessan a indiqué qu’il a été décidé que le travail en alternance soit sans incidence sur la rémunération des travailleurs. 

Pour les loyers impayés dans les cités gérées par la Société ivoirienne de construction et de gestion immobilière SICOGI (publique), le secrétaire d’Etat chargé du logement social a annoncé une « suspension des expulsions » sur la période allant de mars, avril à mai 2020. 

Il a été décidé par ailleurs de « la suspension de toutes les poursuites des locataires de la Société ivoirienne de construction et de gestion immobilière (SICOGI) sur la période allant de mars à juin 2020, a fait savoir le secrétaire d’Etat chargé des logements sociaux », face aux caméras.

La crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19 a affecté les ménages,  les entreprises et les activités socio-économiques du pays. Pour ce faire, l’Etat de Côte d’Ivoire a élaboré un plan de riposte élevé à 1 700 milliards de francs CFA. Concernant les ménages, l’État à arrêté qu’ aucun locataire ne soit expulsé sur ces trois mois. 

Sénégal: les mesures anti Covid-19 haussent les prix à la consommation

L’impact des mesures de lutte contre la propagation du Covid-19 a fait remonter les prix à la consommation à 1,1% au mois d’avril 2020 contre 0,1% au mois de mars 2020, a appris APA mardi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).« Cette évolution résulte principalement d’un accroissement des prix des services de  transports  (+2,3%) et des  produits alimentaires et boissons non alcoolisées  (+1,8%), dû à l’impact des mesures de lutte contre la propagation du COVID-19 », a notamment expliqué l’ ANSD. 

Pour lutter contre la propagation du coronavirus, les autorités gouvernementale ont dû interdire le transport inter-urbain, réduire le nombre de passagers transportés dans les transports publics. Pour s’en sortir, certains chauffeurs véreux ont, soit sectionner le trajet, soit augmenter illégalement les tarifs. Ce qui a renchéri les coûts du transport. Dans le domaine des produits alimentaire également, l’interdiction des transports inter-urbains a entrainé, la hausse des prix.

En variation annuelle, l’ ANSD signale que les prix à la consommation ont progressé de 3,3%.

Quant à l’inflation sous-jacente, elle a progressé de 0,4% en rythme mensuel et 1,9% en variation annuelle.

Les prix des produits locaux ont augmenté de 1,7% tandis que ceux des produits importés ont reculé de 0,3% au mois d’avril 2020 comparativement au mois précédent. En variation annuelle, ils se sont accrus respectivement de 3,5% et 2,3%. 

L’indice des prix à la consommation fléchit en avril 2020

L’indice des prix à la consommation (IPC) du Rwanda, principal indicateur de l’inflation, a est tombé à 8% en glissement annuel en avril 2020, contre 8,5% en mars 2020, selon l’Institut national de la statistique.En avril 2020, la nourriture et les boissons non alcoolisées ont augmenté de 15,8% sur une base annuelle et ont diminué de 0,2% sur une base mensuelle, a déclaré l’Institut.

Les boissons alcoolisées, le tabac et les narcotiques ont augmenté de 17,4% sur une base annuelle et ont diminué de 0,2% sur une base mensuelle. Le logement, l’eau, l’électricité, le gaz et les autres combustibles ont augmenté de 6,5% en variation annuelle et de 2,3% en variation mensuelle.

Les données montrent également que les « biens locaux » ont augmenté de 8,5% en variation annuelle et ont diminué de 0,4% en variation mensuelle, tandis que les prix des « produits importés » ont augmenté de 6,3% en variation annuelle et ont augmenté de 0,6 % en variation mensuelle.

Les prix des « produits frais » ont augmenté de 19,7% en variation annuelle et ont diminué de 4,4% en variation mensuelle. Les prix de « l’énergie » ont augmenté de 16,5% en variation annuelle et de 5,6% en variation mensuelle. Ceux de « l’Indice général hors produits frais et énergie » ont augmenté de 4,6% en variation annuelle et de 0,4% en variation mensuelle.

La FIJ exige la libération d’un journaliste mozambicain

La Fédération internationale des journalistes a appelé, mardi, le gouvernement mozambicain à assurer la libération en toute sécurité d’un journaliste enlevé par l’armée il y a plus d’un mois, dans la province de Cabo Delgado, dans le nord du pays, en proie à des troubles.Le journaliste de la radio communautaire de Palma, Ibraimo Abu Mabaruco, aurait été arrêté par des soldats dans la nuit du 7 avril après avoir quitté son bureau et n’a pas été revu depuis lors.

Le secrétaire général de la FIJ, Anthony Bellanger, a qualifié cette arrestation et détention en secret d’illégales et de disparition forcée.

« Le journaliste ne représentait aucune menace pour l’armée ou les forces de sécurité et faisait son travail dans l’intérêt public… Le gouvernement du Mozambique doit immédiatement mettre fin à ces arrestations illégales de journalistes par l’armée », a déclaré M. Bellanger dans un communiqué.

Il a appelé les autorités mozambicaines à « garantir la sûreté et la sécurité des journalistes dans le pays et à libérer immédiatement notre collègue ».

Selon la section mozambicaine de l’Institut des médias d’Afrique australe (MISA), Mabaruco a envoyé un SMS à ses collègues le jour de l’enlèvement expliquant qu’il était « entouré de soldats ».

Le MISA a également indiqué qu’un officier de police basé au commandement de la police du district de Palma avait confié à l’organe de surveillance des médias que « ce sont les forces armées du Mozambique qui ont enlevé le journaliste ».

L’officier de police a déclaré qu’il « savait que le journaliste avait été emmené de Palma à Mueda où les forces armées ont une salle d’interrogation », selon le MISA.

Plusieurs journalistes ont été harcelés, intimidés, arrêtés et détenus dans la province de Cabo Delgado où les forces de sécurité mozambicaines luttent contre une insurrection armée.

Les enjeux du déconfinement et la relance économique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent de larges commentaires aux enjeux du déconfinement et de la relance économique.+Aujourd’hui le Maroc+  écrit que dans les jours qui nous séparent du 20 mai, il y a une et une seule bataille sur laquelle tout doit être focalisé: le respect à la lettre des mesures sanitaires et du confinement.

La décision de la levée ou non de l’état d’urgence sanitaire et du confinement sera purement scientifique et en fonction des ratios et indicateurs chiffrés de la pandémie, souligne le journal, expliquant qu’en l’espace de 7 jours, l’évolution de la courbe peut facilement connaître une inflexion en mieux comme en pire.

En beaucoup moins qu’une semaine, on a vu comment des pays et non des moindres ont subitement basculé vers des situations dramatiques, des scénarios catastrophiques, prévient-il.

Dans le même sillage, +Assahra Al Maghribiya+, souligne que la seule issue à cette crise sanitaire est le confinement, évoquant les nombreux pays qui ont correctement appliqué cette mesure et obtenu de bons résultats leur permettant d’entamer une nouvelle phase.

Il ne faut pas trop se fier aux indices positifs, prévient la publication, expliquant que la situation demeure instable à cause des manquements par certains du confinement et des dispositions préventives.

Abordant le sujet de la relance économique, +l’Économiste+ relève qu’il faut être sur deux buts en même temps, le très court terme et le long terme.

Il s’agit là d’une relance adaptée au contexte, estime la publication, notant que des montants importants d’argent sont engagés dans des opérations entièrement nouvelles.

Il y a si longtemps qu’on parle de nouveau modèle, soutient-il, faisant remarquer, en revanche, que le fait « qu’on ne sache pas grand-chose de la masse comme du détail de ces dépenses est nettement plus embarrassant »

+Le Matin+ rapporte qu’une tentative de trafic de cocaïne à bord d’un camion de transport international en provenance d’un pays européen a été mise en échec, lundi, par la brigade de la police judiciaire du district de sûreté du port Tanger-Med.

Dans un communiqué, cité par le quotidien, la Direction générale de la sûreté nationale, indique que les opérations de fouille menées à bord du camion ont permis la saisie d’une quantité totale de 25,5 kilogrammes de cocaïne soigneusement dissimulée sous la cabine du conducteur. Et de préciser que le conducteur, un Marocain âgé de 42 ans, a été arrêté.

Le suspect a été placé en garde à vue sur fond de l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent en vue d’élucider les tenants et aboutissants de cette affaire, déterminer les ramifications et les liens de cette opération avec les réseaux internationaux de trafic de drogue, et identifier les complices éventuels impliqués dans cette affaire.

L’assouplissement de l’état d’urgence alimente la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, mardi à APA, mettent en exergue l’assouplissement des mesures prises dans la lutte contre le Covid-19, dont l’allègement du couvre-feu qui passe de 21 heures à 5 heures du matin.« Macky assouplit l’état d’urgence », constate L’As, faisant dire à Vox Populi que « Macky amorce la bombe du corona » et lui délivre « une autorisation de circuler ».

« Covid-19-Levée des restrictions : Macky jette le masque », titre Le Quotidien, informant que les marchés et lieux de culte seront rouverts, le couvre-feu ramené de 21 h à 5 h, le rapatriement des décédés autorisés.

Selon ce journal, « le Clergé catholique prend le contre-pied du président » et remet à une date ultérieure la réouverture des églises.

Pour Sud Quotidien, « Macky Sall garde le Covid en résidence surveillée », mais que « force reste à la foi ».

Parlant de la réouverture des lieux de culte, de la reprise des cours et des loumas (marchés hebdomadaires), de l’allègement du couvre-feu, Walf Quotidien fait état d’un « retour risqué vers l’anormal ».

« La République s’écroule sous le poids des religieux. Rapatriement des Sénégalais de la diaspora : La Cour suprême déboutée. Les horaires du couvre-feu passent de 21 heures à 5 heures du matin », indique Walf Quotidien.

« Les menaces des familles religieuses font reculer l’Etat : Le général Macky capitule en rase campagne…», renchérit Le Témoin, là où Source A note que « l’Etat capitule ».

«Macky cède à la pression. Les églises restent fermées. L’Etat recule d’urgence », lit-on à la Une de La Tribune.

A propos de la « reculade » de l’Etat, Les Echos estime que «Macky désavoue son administration ».

Electricité: les sénateurs ivoiriens adoptent le projet de loi ratifiant l’ordonnance sur le Fonds PEPT

Le projet de loi ratifiant l’ordonnance du 24 octobre 2018 portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Fonds pour le Programme Electricité pour Tous (Fonds PEPT) présenté, par le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, a été adopté lundi à Yamoussoukro, à l’unanimité par les membres de la Commission des affaires économiques et financières du Sénat.Cette ordonnance vise d’une part à offrir un cadre juridique rassurant aux bailleurs de Fonds institutionnels tels que l’Union européenne (UE), la Banque mondiale (BM), la Banque africaine de développement (BAD) et l’Agence française de développement (AFD) mais également à permettre aux couches sociales à faibles revenu d’accéder à l’électricité.

Le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables a saisi cette occasion pour faire un point sur les activités du gouvernement dans le secteur de l’énergie, rapporte une note d’information transmise à APA.

Selon lui, le nombre de localités électrifiées a doublé en 8 ans et demi avec un taux de couverture qui est passé de 33% en 2011 à 71% en fin mars 2020.

« Plus précisément, nous avons aujourd’hui 6 045 localités électrifiées en Côte d’Ivoire contre 2 818 localités électrifiées en 2011. L’objectif est d’arriver à 100% en 2025 », a-t-il expliqué.

Quant aux abonnés à l’électricité, le ministre Cissé a indiqué que le nombre est passé d’un million en 2011 à plus de 2,5 millions à fin mars 2020. Il a par ailleurs précisé que 803 000 abonnés (soit environ 5 millions d’habitants) parmi ceux-ci ont bénéficié du PEPT qui est un programme couvrant le paiement du coût du branchement sur environ 10 ans.