L’Etat ivoirien compte tenir la présidentielle d’octobre 2020 malgré l’impact du Covid-19

Le gouvernement ivoirien travaille dans la perspective d’organiser la présidentielle du 31 octobre 2020, comme fixé par la Constitution, malgré l’impact du Covid-19 sur le processus électoral, a dit dimanche son porte-parole, Sidi Touré, à la RIT 1, la télévision nationale.La crise sanitaire continue, certes, mais « le gouvernement travaille à l’effet de pouvoir rendre toutes ces élections réalisables pour octobre 2020 et c’est la perspective ; pour ce qui concerne le gouvernement, les élections auront lieu en octobre 2020 », a dit M. Touré au journal télévisé de 13h.

« Pour ce qui est du gouvernement, nous prenons toutes les dispositions pour la bonne tenue à bonne date de cette élection qui devra s’organiser dans les conditions de transparence et d’équité pour tout le monde », a-t-il poursuivi.

Il a toutefois fait savoir que « le véritable maître d’œuvre de ces élections, c’est la Commission électorale indépendante qui dans son rôle a un temps opportun, donnera (au gouvernement) le calendrier opérationnel après avoir apprécié le contexte de déroulement de ces élections ».  

Interrogé sur l’état de santé du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, qui s’est rendu à Paris pour un « contrôle sanitaire » selon l’Etat, il a répondu que le candidat du Rhdp (pouvoir) « va très  bien », ajoutant à avoir eu « le privilège de lui parler ».

M. Coulibaly « est allé en France pour faire un contrôle régulier de son état de santé », a-t-il insisté, rapportant qu’il a subi un examen de la coronarographie (relative au cœur) qui est une technique courante en matière médical. 

A la suite de cet examen, dira-t-il, « il se repose pour pouvoir reprendre des forces et revenir…il sera parmi nous dans quelques jours ». 

Dans un communiqué sur sa page Facebook, le Premier ministre, chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat, Amadou Gon Coulibaly, avait indiqué s’être rendu à Paris et que dans quelques semaines, il serait de retour.

Candidat du Rhdp, cette intervention sur son cœur pourrait réduire son activité politique à environ six mois de l’élection présidentielle. M. Gon Coulibaly appelé « Le lion », devra trouver les ressources et l’énergie nécessaire au plan physique pour rebondir dans la course à la présidentielle. 

Maroc/Covid-19 : Le Raja de  Casablanca réduit de moitié les salaires de son staff technique

Le Raja de Casablanca, l’un des plus grands clubs de football au Maroc et en Afrique, a annoncé samedi avoir parvenu à un accord avec son staff technique pour réduire de moitié son salaire.« En application des recommandations de la FiFA et de la Fédération royale marocaine de football relatives aux impacts du coronavirus sur les engagements financiers des clubs, le Raja club sportif, est parvenu à un accord avec le staff technique de l’équipe première en vertu duquel il sera procédé à une réduction de moitié de son salaire », indique le club sur sa page facebook.

Cette décision intervient après que le président de la fédération marocaine de football, Fouzi Lekjaa ait proposé, jeudi, lors d’une réunion technique, de réduire les salaires de 20 à 50% de tous les entraîneurs qui ont approuvé cette décision.

Pour rappel, le Raja de Casablanca est engagé cette année sur les fronts africain et arabe. Il est qualifié aux demi-finales de la ligue des champions d’Afrique où il devra affrontera le club égyptien du Zamalek.

Au niveau arabe, il doit jouer la demi-finale retour à Casablanca contre un autre égyptien, celui d’Al Ismaili qui a remporté le match-aller sur le score étriqué d’un but à zéro (1-0).

Maroc : Les réserves internationales estimées à plus de 26 milliards d’euros

Les réserves internationales au Maroc se sont établies à 26,2 milliards d’euros (280,4 milliards de dirhams) au 30 avril dernier, soit une hausse de 0,1% d’une semaine à l’autre et de 20,7% en glissement annuel, a fait savoir la banque centrale marocaine dans son dernier bulletin des indicateurs hebdomadaires

 Dans son bulletin, la banque centrale a indique que le dirham (monnaie locale) s’est apprécié de 0,54% par rapport à l’euro et de 0,19% vis-à-vis du dollar, au cours de la période allant du 30 avril au 06 mai.

Le bulletin fait également ressortir un encours global des interventions de la banque centrale de 96,3 milliards DH (1 euro = 10,7 DH), dont 29,5 milliards DH sous forme d’avances à 7 jours sur appel d’offres, 49,9 milliards DH sous forme d’opérations de pension livrée, 14 milliards DH dans le cadre du programme de soutien au financement de la très petites et moyennes entreprises et 2,8 milliards DH au titre des opérations de swap de change.

Sur le marché boursier, le Masi (Moroccan All Shares Index), principal indice boursier de la Bourse de Casablanca, s’est apprécié de 3,4%, ramenant ainsi sa contre-performance depuis le début de l’année à 21%. Cette évolution hebdomadaire reflète une hausse quasi-généralisée de l’ensemble des indices sectoriels, avec notamment des taux de 6,9% pour celui des « bâtiments et matériaux de construction » et de 2,3% pour celui des « télécommunications ».

Pour ce qui est du volume global des échanges, il s’est établi à 712,7 millions DH contre 721,5 millions DH une semaine auparavant.

Grand Abidjan/Covid-19: des propriétaires de restaurants plaident pour la réouverture de leurs espaces

Le président de la Plateforme des propriétaires de maquis, bars et restaurants de Côte d’Ivoire (PPMBRCI), Josué Gnawa, a dévoilé samedi un protocole visant à éviter la propagation du Covid-19, invitant l’Etat ivoirien à rouvrir les buvettes et espaces gastronomiques.M. Gnawa qui a salué la décision de réouverture des maquis, bars et restaurants à l’intérieur du pays, où l’on a enregistré aucun cas de Covid-19 depuis le 21 avril 2020, a félicité le chef de l’Etat Alassane Ouattara pour cette option, encourageant le gouvernement à en faire de même pour le Grand Abidjan.

Selon lui, même si Abidjan constitue l’épicentre de la pandémie du Covid-19 dans le pays, « c’est possible » de rouvrir les maquis, bars et restaurants, en suivant un protocole sanitaire visant à empêcher la propagation du virus. 

Après deux mois de réflexion, des experts commis par l’organisation, ont produit un document qui montre que les espaces des maquis, bars et restaurants peuvent rouvrir dans le respect des mesures sanitaires, a-t-il fait savoir.   

Ce protocole dénommé « ML2D », dira-t-il, est « le port obligatoire du masque, le lavage des mains, la distanciation de deux mètres (contre un mètre édicté par l’Etat) et la désinfection ». Il a été soumis au préfet du District d’Abidjan afin d’en être le porte-parole de la PPMBRCI auprès du gouvernement. 

Pour M. Josué Gnawa, si ce protocole de sécurité sanitaire est strictement appliqué, il peut permettre d’éviter que les maquis, bars et restaurants soient des vecteurs de la pandémie à Coronavirus. Le pays enregistre à ce jour, 1 667 cas confirmés dont 769 personnes guéries et 21 décès.  

Les experts ont implémenté ce protocole dans tous les types d’espace, a soutenu M. Gnawa, qui a assuré que l’organisation s’engage à sensibiliser tous les acteurs du secteur pour son respect scrupuleux, et à faire la police pour dénoncer tous les contrevenants.  

Le client, de façon pratique, élève son masque pour manger, mais est tenu de le porter avant tout déplacement. Pour M. Gnawa, ce dispositif vise pour les acteurs du secteur à « faire ce sacrifice pour ne pas mourir », en dépit de quelques pertes pouvant impacter leurs activités.    

Le président de la PPMBRCI estime que si les clients se relaient, cela minimiserait ces pertes. Il a fait observer que les prix ne seront pas toutefois revus à la hausse bien que cette situation affecte le chiffre d’Affaires des acteurs du secteur.  

L’organisation dénombre 43 000 maquis, bas et restaurants dans le Grand Abidjan. Le Covid-19 a été un prétexte pour les acteurs du secteur de se rassembler ; et en deux semaines, quelque 500 opérateurs ont adhéré à cette cause contre 2 000 attendus.  

Pour freiner la propagation du Covid-19, le gouvernement ivoirien a décidé le 24 mars 2020 de la fermeture des maquis, bars et restaurants, et imposé un couvre-feu. Ces mesures ont été levées pour l’intérieur du pays qui ne compte plus de cas, cependant elles demeurent dans le Grand Abidjan. 

Dans le Grand Abidjan, le couvre-feu a été réaménagé de 23h à 4h du matin, alors qu’il était fixé auparavant de 21h à 5h du matin. Pour les propriétaires de maquis, bars et restaurants, deux mois de fermeture est « énorme» en termes de perte de chiffres d’Affaires. 

Lourdement impacté par le Covid-19,  le PIB du continent pourrait s’affaisser de 2,8% (BAD)

Les lourdes conséquences de la crise sanitaire que traverse l’Afrique à l’instar d’autres régions dans le monde, entraînerait une baisse de 2,8% en 2020, soit entre 22 et 88 milliards de dollars, selon les estimations de la Banque africaine de développement (BAD).Aussi, le choc du Covid-19 réduira davantage la marge de manœuvre budgétaire de l’Afrique, étant donné que les déficits budgétaires se creuseraient de 3,5 à 4,9 points de pourcentage, aggravant ainsi le déficit de financement de la région de 110 à 154 milliards de dollars supplémentaires en 2020.

« Les économies des pays en développement, malgré des années de grands progrès, restent extrêmement fragiles et mal préparées pour affronter cette pandémie. Elles risquent davantage de sombrer sous les lourdes pressions budgétaires qu’elles subissent aujourd’hui avec le coronavirus », explique Akinwumi Adesina, président de la Banque panafricaine, dans une tribune libre publiée par CNN.

Selon la BAD, la pandémie a déjà entraîné la baisse des recettes d’exportations des matières premières comme le pétrole et le gaz ainsi que la chute des activités des secteurs du tourisme et des transports aériens. «Le choc du Covid-19 réduira davantage la marge de manœuvre budgétaire du continent, étant donné que les déficits budgétaires devraient se creuser de 3,5 à 4,9 points de pourcentage et augmenter le déficit de financement de l’Afrique de 110 à 154 milliards de dollars supplémentaires en 2020», alerte le président de la BAD.

Afin d’éviter l’effondrement pur et simple des économies africaines, la Banque rappelle avoir engagé un train de mesures «audacieuses» incluant une facilité de réponse rapide au Covid-19 de 10 milliards de dollars ainsi qu’un emprunt social obligataire de 3 milliards de dollars dénommé «Combattre le Covid-19» levé sur les marchés financiers internationaux.

Dans la Facilité mise en place, 5,5 milliards de dollars seront consacrés aux opérations souveraines dans les pays membres de la Banque, 3,1 milliards de dollars pour les opérations souveraines et régionales via les pays du Fonds africain de développement et le guichet de prêt à taux concessionnels du groupe dédiés aux pays fragiles.

Par ailleurs, une enveloppe de 1,35 milliard de dollars sera affectée aux opérations du secteur privé. À ces mesures économiques, viennent s’ajoutent un appui «significatif» aux systèmes sanitaires africains à travers un don exceptionnel de 2 millions de dollars de la Banque au Bureau pour l’Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Covid-19: la Côte d’Ivoire enregistre 1667 cas confirmés, 769 guéris et 21 décès (officiel)

La pandémie de Covid-19 en Côte d’Ivoire, qui évolue à un rythme soutenu, a enregistré samedi 65 nouveaux cas, portant le nombre de cas confirmés à 1 667 dont 769 personnes guéries et 21 décès, selon un bilan du ministère de la Santé et de l’hygiène publique.« Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique a enregistré ce jour samedi 9 mai 2020, 65 nouveaux cas de Covid-19 sur 573 échantillons prélevés soit 11,3 de cas positifs, 15 guéris et 1 décès », indique une note officielle. 

La Côte d’Ivoire compte, à ce jour, 1 667 cas confirmés dont 769 personnes guéries, 21 décès et 877 cas actifs, précise le document qui relève que « le nombre total d’échantillons à la date du 9 mai 2020 est 13 341 ». Le Grand Abidjan constitue aujourd’hui le foyer de la pandémie dans le pays.

Depuis le 21 avril 2020, aucun cas de Covid 19 n’a été notifié à l’intérieur de la Côte d’Ivoire. Selon les statistiques, tous les nouveaux cas positifs le sont dans le Grand Abidjan, qui circonscrit la capitale économique et ses banlieues. 

De ce fait, l’Etat de Côte d’Ivoire a décidé de lever le couvre-feu à l’intérieur du pays et autorisé la réouverture des écoles dans cette partie du pays. Cette mesure vient alléger les mesures de restrictions sanitaires imposées pour casser la chaîne de propagation du Covid-19.  

Cependant, les mesures barrières édictées par le gouvernement restent en vigueur dans le Grand Abidjan, où les écoles pourraient rouvrir dès le 15 mai selon l’évolution de la pandémie. En outre, toute sortie ou entrée d’Abidjan est soumise à la délivrance d’une attestation de non infection au Covid-19. 

Dans le Grand Abidjan, le ministère de la Santé et de l’hygiène publique juge indispensable pour les populations d’intégrer dans leurs habitudes quotidiennes les mesures barrières et de porter un masque lors des déplacements, pour se protéger et protéger les autres.

Côte d’Ivoire/Covid-19: entre 15 et 20 000 familles visées par une caravane de solidarité

Entre 15 et 20 000 familles sont visées par une caravane de solidarité en Côte d’Ivoire, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, impliquant les Fondations Magic System et Didier Drogba avec l’appui de l’Union Européenne (UE) et d’autres partenaires.Cette caravane de solidarité Covid-19, ciblant les quartiers précaires d’Abidjan et de l’intérieur du pays, a fait des heureux samedi à Alépé, dans le Sud ivoirien. Le préfet du département, Benjamin Nanou, s’est réjoui de cette chaîne de solidarité, tout en remerciant les donateurs.

Alépé, à l’instar de plusieurs villes du pays, a été touchée par les mesures sanitaires visant à freiner l’impact de la pandémie. Au cours de cette caravane, l’on a enregistré la présence de l’ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire Michaël Grau, celui de l’UE, A’Salfo pour la Fondation Magic System,  Mariam Breka de la Fondation Didier Drogba et IHS, un partenaire.

L’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann, a fait savoir que cette cérémonie de remise de vivres et de non-vivres à Alépé coïncide avec la Journée de l’Europe qui repose sur les fondements de l’UE, entre autres, la paix, le développement, la protection de l’environnement,  l’éducation et la solidarité.

L’UE, dira-t-il, veut être solidaire avec la Côte d’Ivoire dans cette situation de crise et ces moments très difficiles pour le pays. Il a relevé que le soutien aux populations les plus démunies, traduit la volonté de l’Union à être aux côtés de ceux qui ont le plus besoin d’aide et de solidarité. 

M. Michaël Grau, ambassadeur de l’Allemagne, a relaté la longue tradition de solidarité avec la Côte d’Ivoire. Une coopération qui a commencé en 1962, et qui actuellement vise à mettre cette coopération au profit de la réponse du gouvernement contre la crise du Covid-19.

 « On travaille au rétablissement du tissu économique du pays », a-t-il rassuré, avant d’ajouter « nous sommes en train de préparer avec le ministère des Finances des projets pour rétablir ce tissu économique, ensemble avec l’UE ».

Pour sa part A’Salfo s’est dit « content » d’être à la troisième phase de cette caravane qui commence par Alépé et qui va s’étendre sur d’autres communes, notamment dans les quartiers démunis, parce que la spécificité de cette phase est d’être dans la proximité avec les populations.

« Nous allons parcourir des quartiers avec des ONG et des personnes qui viendront nous aider à toucher des familles vulnérables », a-t-il indiqué,  expliquant que le téléthon qui avait été annoncé pour venir en aide aux gens démunis, allait être fait après cette caravane.

« Aujourd’hui, on voit que la priorité est de pouvoir aller au bout de nos actions avec ce que nous avons entrepris avant de mettre en place ce téléthon », a précisé A’Salfo, soulignant que cela sera «lancé à une date ultérieure ».

C’est « entre 15 et 20 000 familles qui sont dans des quartiers précaires à Abidjan et à l’intérieur du pays » qui seront touchées par ces dons, a-t-il poursuivi. La priorité reste aux populations du Grand Abidjan, encore isolé, toutefois, les villes de l’intérieur programmées seront toutefois visitées.

Mme Mariam Breka, directrice exécutive de la Fondation Didier Drogba, dont l’organisation a intégré cette chaîne de solidarité depuis avril aux côtés de la Fondation Magic System, de l’UE et de l’ambassade de l’Allemagne, s’est félicitée de cette initiative visant à soutenir les gens démunis.  

« Dès que nous avons intégré la chaîne, nous avons fait un apport de 5 000 kits en vivres et non vivres qui ont été ajoutés aux 5 000 que Magic System et l’UE avaient déjà en stock et les autres partenaires se sont joints à nous », a-t-elle dit. 

Ces kits offerts aux populations vulnérables en Côte d’Ivoire comprennent entre autres du sucre, du riz, du savon, de l’huile et des gels hydro-alcooliques. L’objectif étant de soutenir le maximum de familles impactées par la crise liée à la pandémie du Covid-19.  

Côte d’Ivoire: reprise progressive de l’école à l’intérieur du pays à partir du 18 mai prochain (Ministre)

Les cours reprendront progressivement dans les établissements primaires et secondaires de l’enseignement général et technique de l’intérieur de la Côte d’Ivoire à partir du 18 mai prochain avec un réaménagement du calendrier scolaire jusqu’au 14 août prochain, a annoncé samedi Kandia Camara, la ministre ivoirienne de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Cette décision intervient après les mesures d’allègement des restrictions liées à la maladie à Coronavirus à l’intérieur du pays annoncées jeudi dernier par le président ivoirien Alassane Ouattara.

« Au niveau de l’enseignement primaire, le démarrage effectif des cours dans les écoles primaires publiques et privées sur toute l’étendue du territoire national à partir du lundi du 18 mai 2020 à l’exception des directions régionales d’Abidjan, de Dabou, d’Aboisso et de Grand-Bassam.  Au titre de l’enseignement général et technique, dans les établissements à faibles effectifs, les cours reprennent normalement dès le 18 mai 2020», a fait savoir Mme Camara à la conférence de presse du gouvernement sur la situation du Covid-19.

Dans les établissements secondaires à gros effectif,  a cependant précisé la ministre, l’option d’une rentrée progressive est prise en commençant par les classes d’examen.

Il s’agit notamment de «la répartition spatiale des élèves dans les salles de classe en tenant compte des mesures et gestes barrières. L’observation méthodique de cette option sur une période de deux semaines avant d’envisager la rentrée des classes intermédiaires».

 S’agissant de l’enseignement préscolaire, la première responsable de l’éducation nationale en Côte d’Ivoire, a annoncé la mise en vacances des élèves de la maternelle « dont le programme était presque achevé» lorsque la fermeture des écoles est intervenue.

Au nombre des mesures prises par son département ministériel, Mme Camara a également annoncé l’organisation du concours d’entrée dans les Centres d’animation et de formation pédagogique (CAFOP) « dans les meilleurs délais » et l’ouverture de ces institutions de formation des enseignants sauf celles d’Abidjan, de Dabou, de Bassam et d’Aboisso.

« Le calendrier général des examens à grand tirage et les opérations d’affectation en sixième et d’orientation en seconde fera l’objet d’un aménagement dès la semaine prochaine », a-t-elle en outre, souligné précisant que le calendrier scolaire est lui-aussi réaménagé du 18 mai au 14 août 2020.

 Jeudi dernier, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé l’allègement des restrictions liées à la maladie à Covid-19 à l’intérieur du pays dont la réouverture des écoles. C’est depuis le 16 mars dernier  que les autorités ivoiriennes ont décidé de fermer les établissements préscolaires, primaires, secondaires et supérieurs pour lutter contre la propagation du Covid-19 dans le pays. A la date du 08 mai 2020, la Côte d’Ivoire a enregistré 1602 cas de maladie à Covid-19 dont 754 guéris et 20  décès.

OSUI/Maroc-Covid-19 : Les parents d’élèves plaident ardemment pour une réduction de moitié des frais de scolarité

Par Hicham Alaoui – Les parents d’élèves inscrits à l’Office Scolaire et Universitaire International (OSUI), qui fait partie intégrante du réseau réseau de l’enseignement français au Maroc, ont appelé à une réduction de moitié (50%) des frais de scolarité au titre du 3ème trimestre 2020. Et pour cause, les difficultés rencontrées par les familles dont les sources de revenus ont été subitement pénalisées par la pandémie du Coronavirus.Dans un courrier adressé vendredi au Directeur général de l’OSUI,  Jean-Christophe Deberre, dont copie est parvenue à APA, les parents d’élèves scolarisés au sein des établissements de l’OSUI à Rabat, Casablanca, Tanger, Agadir, El Jadida, Marrakech, Dakhla, Laayoune et Essaouira, demandent également la suppression des augmentations des frais de scolarité pour les cinq prochaines années, du fait que, selon eux, « les parents et familles ne seront pas en mesure d’honorer des engagements supplémentaires, au vu de la crise économique annoncée ».

Côté pédagogique, ils appellent à l’acquisition d’une solution de travail collaboratif et d’un enseignement à distance en parfaite adéquation avec les attentes des parents et l’établissement d’un avenant au contrat initial qui cadre « l’enseignement à distance », précisant les engagements des établissements OSUI en termes de continuité pédagogique et de contrepartie financière.

« En attendant cet accord, nous nous trouvons dans l’obligation de surseoir provisoirement au paiement des frais du troisième trimestre de l’année scolaire 2019/2020 », mettent-ils en garde.

Pour eux, le maintien des conditions de frais de scolarité en l’état, en ces temps inédits, ne fera que « créer une fracture de la relation de confiance entre l’établissement et les parents d’élèves, alors même que ces derniers ont toujours fait preuve d’une grande solidarité envers l’établissement, en assumant ces dernières années de larges augmentations de frais de scolarité pour financer entre autres les investissements du réseau OSUI ».

Cette lettre fait suite à une correspondance du DG de l’OSUI dans laquelle il a annoncé trois leviers d’actions en guise de soutien aux parents d’élèves en cette crise sanitaire liée au Covid-19. Ces actions portent sur un différé de paiement pour ceux des parents qui le souhaitent et la perception des droits de scolarité jusqu’au 15 juin prochain.

Aussi, il a été décidé de geler à leur niveau actuel les droits de scolarité pour l’année 2020-2021 et enfin, un accompagnement, avec la meilleure attention, les cas les plus critiques, dans un esprit de compréhension et de justice qui évite une déscolarisation au motif de situations provisoirement inextricables.

Ces mesures avancées par la direction générale de l’OSUI ne semblent pas être du goût des parents d’élèves qui appellent à des mesures économiques courageuses, encore plus fortes, à la hauteur de la crise actuelle.

Le réseau des établissements français au Maroc est sans conteste le plus dense au monde. Il scolarise plus de 39.500 élèves, dont plus de 64 % sont marocains et 15% franco-marocains.

Crée en 1996 sous forme d’une association sans but lucratif par la Mission laïque française dont il est l’émanation directe, l’OSUI s’est donné pour objectif de répondre à la demande croissante adressée par les familles marocaines à l’enseignement français à l’étranger, demande que le réseau géré par l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) ne pouvait plus satisfaire à lui seul.

L’OSUI possède un périmètre financier autonome, dans la mesure où ses seules sources de recettes sont les frais de scolarité payés par les parents d’élèves. Il ne bénéficie d’aucune subvention ni de l’Etat français ni de l’Etat marocain. Il agit dans le cadre des conventions culturelles liant la France et le Maroc.

Aujourd’hui, les dix établissements de l’OSUI scolarisent plus de 10.000 élèves dont 88% sont de nationalité marocaine. Ils sont homologués par le ministère français de l’Éducation nationale.

Côte d’Ivoire/Covid-19: réouverture des mosquées à l’intérieur du pays

Le Comité de veille de la communauté musulmane ivoirienne dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, a annoncé samedi dans un communiqué, la réouverture des mosquées à l’intérieur du pays avec l’exigence du « strict respect » des gestes barrières contre cette maladie.Cette décision intervient après l’adresse du président ivoirien Alassane Ouattara annonçant un allègement des restrictions contre cette pandémie à l’intérieur du pays.

Ainsi, concernant les mosquées, ce  Comité de veille a pris six mesures dont l’autorisation d’effectuer les cinq prières obligataires dans les mosquées à l’intérieur du pays, l’organisation des tafsirs (commentaires du Coran), prêches, ruptures collectives du jeûne, des prières de Tarawih et de Tahadjoud qui doivent se faire en respectant les mesures barrières et de distanciation sociale et le nombre de personnes présents dans la mosquée ne devra pas excéder 200 personnes.

Quant aux fidèles musulmans, chacun devra venir à la mosquée muni de son cache-nez et de son tapis de prière et se laver les mains avant d’y accéder. Par ailleurs, le respect de la distanciation physique devra être observé.

« Les imams et les comités de gestion des mosquées sont responsables du respect des mesures énoncées. Ils devront par conséquent prendre toutes les dispositions nécessaires à leur stricte application en mettant en place un service d’ordre pour y veiller », a précisé l’imam Bachir Ouattara dans ce communiqué insistant que « le Grand Abidjan n’est pas concerné » par cette mesure de réouverture des mosquées.

Jeudi dernier, dans une adresse à la Nation relative à l’évolution de la maladie à Covid-19 en Côte d’Ivoire, le président Alassane Ouattara a annoncé l’allègement des restrictions contre cette maladie à l’intérieur du pays, estimant que depuis le 21 avril dernier aucun cas positif de maladie à Covid-19 n’a été enregistré hors d’Abidjan.

Au nombre de ces mesures d’allègement à l’intérieur du pays, M. Ouattara a indiqué entre autres, la levée du couvre-feu, la réouverture des écoles, la réouverture des restaurants, maquis, bars, boîtes de nuit… et la mesure de restriction du nombre de personnes lors des rassemblement qui passe de 50 à 200.

C’est depuis le 18 mars dernier que les dignitaires religieux musulmans ivoiriens ont annoncé la fermeture des mosquées en Côte d’Ivoire pour casser la chaîne de transmission de la maladie à Coronavirus (Covid-19). A ce jour, la Côte d’Ivoire enregistre 1602 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 754 guéris et 20 décès.