Côte d’Ivoire: des dons en vivres offerts à 50 mosquées et ONG pour le Ramadan

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné, a offert jeudi à Abidjan des vivres d’une valeur de plus de 50 millions de FCFA à 50 ONG, associations et mosquées dans le cadre de sa campagne dénommée «Solidarité Ramadan ».«La présente opération de solidarité Ramadan, à l’instar des autres éditions,  vise à apporter un soutien aux familles à faible revenu et fortement impactées par les conséquences de la pandémie a Coronavirus…Pour cette quatrième édition, il s’agit d’apporter plus de gaieté, plus de joie, plus de dignité dans la vie des familles vulnérables», a expliqué Mme Koné dans une cérémonie à la mosquée Salam du Plateau, le quartier administratif d’Abidjan.

Ce don est composé entre autres de 25 tonnes de riz,  04 tonnes de pâtes alimentaires et 03 tonnes de vivres alimentaires.

Auparavant, elle a estimé que l’appel des guides religieux au respect des mesures barrières contre le Covid-19, notamment les mesures de distanciation sociale est salutaire. «  Votre appel a sans nul doute contribué à freiner la propagation du virus et éviter une contagion la grande échelle», s’est-elle félicitée. 

Au nom des bénéficiaires, l’Imam Abdoulaye Cissé a dit sa gratitude à la ministre Mariatou Koné ainsi qu’à l’exécutif ivoirien. Jeudi dernier, la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné, a lancé une opération baptisée Solidarité Ramadan qui vise à distribuer des kits alimentaires à environ 2000 victimes vulnérables de la Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: «entre 7 et 10 milliards Fcfa» pour la prise en charge des factures d’électricité des ménages au tarif social

L’Etat de Côte d’Ivoire a alloué une enveloppe « entre 7 et 10 milliards Fcfa » pour la prise en charge des factures d’électricité des ménages abonnés au tarif social domestique, a indiqué lundi le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahamane Cissé.« Nous avons alloué une enveloppe entre 7 et 10 milliards Fcfa pour prendre en charge les factures des ménages qui sont au tarif social domestique » dans l’optique de faire face au Covid-19, a dit M. Abdourahamane Cissé, lors de la mise sous tension du village d’Ono 14, dans le Sud-Est ivoirien.

Cette prise en charge varie selon le type d’abonnement, a fait observer M. Abdourahamane Cissé. Il devrait permettre à ces ménages considérés comme vulnérables de pouvoir gérer leur trésorerie en cette période difficile.    

Concernant le secteur de l’énergie, deux principales mesures ont été prises pour atténuer l’impact du Covid-19 sur les ménages. La première est relative au report, pour une période de trois mois, du paiement des factures d’eau et d’électricité pour l’ensemble des ménages.  

De ce fait, la facture d’avril devrait être honorée au mois de juillet, tandis que celle de mai devrait être payée en août 2020. En outre tous les ménages ont la possibilité de payer leur facture de façon fractionnée.

La deuxième mesure, elle, vise les ménages vulnérables abonnés aux tarifs social domestique, représentant 40% des abonnés aux réseaux électrique en Côte d’Ivoire, soit environ 1 million de ménages. L’Etat a décidé de prendre en charge leurs factures qui devraient être initialement payées en avril et en mai.

Cette mesure a été appliquée, a assuré M. Abdourahamane Cissé, avant d’ajouter qu’ « à la date d’aujourd’hui, nous avons 576 000 ménages sur les 670 000 qui sont (en mode) prépayés qui ont effectivement bénéficié de crédits d’énergie ». 

« Pour le reste, nous les invitons à aller recharger leur crédit d’énergie soit par mobile money ou en agence CIE (Compagnie ivoirienne d’électricité) » pour pouvoir bénéficier de cette mesure, a-t-il poursuivi sans évoquer de délai pour en être toujours bénéficiaire.    

Il a fait savoir que pour le tarif social domestique, l’on compte environ 1 million de ménages dans le pays, contre environ 670 000 ménages abonnés au tarif prépayés et 380 000 qui sont en post payed. Pour ceux en post payed, « leurs factures sont (d’ailleurs) prises en charges et cela est en cours ». 

Poursuivant, M. Abdourahamane Cissé a relevé qu’il y a certains dont les factures devraient être payées au mois de mai, toutefois « celles qui devraient être payées en avril (…) ont été prises en charge » par l’Etat.   

Les entreprises, elle, soulignera-t-il, bénéficient de mesures fiscales et de fonds mis en place par le gouvernement ivoirien. L’Etat a institué un fonds de 100 milliards Fcfa pour soutenir les grandes entreprises, 150 milliards Fcfa pour les PME et 100 milliards pour accompagner le secteur informel.

La crise sanitaire du Covid-19 a un impact sur la zone de l’Union économique et monétaire (Uemoa). Elle devrait faire perdre à l’union monétaire environ 4 points de son Produit intérieur brut (PIB), qui devrait passer de 6,6 à un ordre de 2,7%, et fléchir encore si la pandémie dure plus longtemps,  a conclu M. Abdourahamane Cissé.   

Côte d’Ivoire/Covid-19: le ministère de la jeunesse équipé d’un Centre d’appel pour lutter contre la désinformation

Le ministère ivoirien de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes a été équipé d’un centre d’appel ( Call Center) d’un coût total de 300 millions FCFA et d’une capacité de traitement de 5000 appels gratuits par jour fonctionnel 24h sur 24h pour l’aider à lutter contre les fausses croyances et les rumeurs qui entourent la pandémie du Covid-19, indique un communiqué transmis jeudi à APA.Ce don qui  est un appui technique de la compagnie de téléphonie MTN Côte d’Ivoire vise  à accompagner ce département ministériel  dans sa campagne de communication dénommée « Le Bon Son» contre les fausses informations sur la pandémie du Covid-19.

« Notre engagement, loin de se limiter aux équipements médicaux, s’étend aussi et à juste titre au domaine de la sensibilisation et de l’information, capital au changement et à l’adoption des bonnes pratiques à même de faire véritablement reculer la pandémie », a expliqué Djibril Ouattara, le directeur général de cette compagnie de téléphonie.

Après lui, les ministres Mamadou Touré et Aka Aouélé, respectivement ministre de la promotion de la jeunesse et ministre de la Santé et de l’hygiène publique ont exprimé tour à tour leur gratitude au donateur estimant que cet outil «renforcera significativement» l’information et la sensibilisation contre le Covid-19. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 1516 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 721 guéris et 18 décès.

La société civile ivoirienne invite l’Etat à «reconsidérer» le retrait de sa déclaration de compétence à la Cour africaine des droits de l’Homme

La Convention de société civile ivoirienne (CSCI) invite l’Etat de Côte d’Ivoire à « reconsidérer » sa décision relative au retrait de sa déclaration de compétence à la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, empêchant les ONG d’ester auprès de la juridiction.La CSCI exhorte le président de la République à « reconsidérer la décision de l’Etat de Côte d’Ivoire du 28 avril 2020 relative au retrait de sa Déclaration de compétence à la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples », indique une note transmise jeudi à APA.

L’organisation qui « encourage vivement (l’Etat) à prendre des mesures qui visent à préserver durablement l’harmonie sociale en cette période déjà difficile », invite les acteurs politiques à « plus de retenues et à être des acteurs de paix au lieu d’être des tensio-générateurs sociaux (TGS) ». 

En dépit de cette situation, la Convention de la société civile ivoirienne appelle les acteurs de la société civile à « poursuivre inlassablement la lutte pour la construction d’un Etat de droit et à la promotion de l’intégration régionale et sous-régionale ».

Au cours de sa séance du 22 avril 2020, la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples a ordonné à l’Etat ivoirien de surseoir à l’exécution du mandat d’arrêt émis contre M. Guillaume Soro. Suite à cet arrêt, l’ex-chef de l’Assemblée nationale ivoirienne a été condamné à 20 ans de prison ferme. 

La Cour a également demandé à l’Etat de surseoir aux mandats de dépôts émis contre certains de ses proches parmi lesquels des élus de la nation. Puis de faire un rapport à la Cour sur la mise en œuvre de ses mesures dans un délai de 30 jours.

Suite à cet arrêt de la Cour, le gouvernement ivoirien, à l’issue d’un Conseil des ministres le 29 avril 2020, a décidé du retrait de sa déclaration de compétence prévue par le protocole de la Charte Africaine des droits de l’Homme et des peuples, qu’il a émise le 19 juin 2013, en application de l’article 34 alinéa 6 dudit protocole.

De ce fait, les citoyens ivoiriens et les ONG, perdent le pouvoir de saisir directement la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples. Dans son communiqué, le porte-parole du gouvernement s’est insurgé contre .la décision de la Cour dans l’affaire Guillaume Soro et ses proches, incarcérés.

Pour le gouvernement ivoirien la décision de la Cour africaine est « de nature à entraîner une grave perturbation de l’ordre juridique interne des Etats et à saper les bases de l’Etat de droit, par instauration d’une véritable insécurité juridique ».

La décision de l’Etat ivoirien fait suite, selon le gouvernement, « aux graves et intolérables agissements que la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples s’est autorisés, dans ses actions, et qui portent atteinte à la souveraineté de l’Etat de Côte d’Ivoire ».  

« Cette situation qui a l’air d’un imbroglio juridico politique préoccupe au plus haut niveau la Convention de Société Civile Ivoirienne», estime l’organisation qui souligne que par ce retrait la société civile se trouve fortement fragilisée en matière de promotion et de protection des droits de l’homme dans le pays.

La CSCI rappelle que cet instrument juridique chèrement acquis de haute lutte est le fruit d’un engagement collectif. Pour elle, ce retrait dénote d’une « atrophie juridique » surtout à l’approche des échéances électorales de 2020.

Covid-19: plaidoyer pour une réponse juste et durable en Afrique (Tribune)

« Les principes de justice sociale, de durabilité et d’autonomisation des communautés doivent être au coeur des réponses » à l’épidémie de coronavirus en Afrique, plaident deux activistes du continent.Au lendemain de l’apparition en Afrique des premiers cas de coronavirus, les États, craignant les périlleux risques liés à une rapide transmission communautaire de la maladie, ont institué différentes stratégies : confinement total ou partiel de certaines métropoles, couvre-feu, restriction des déplacements et rassemblements publics, etc.

Même si désormais un bon nombre d’Etats commencent progressivement à passer au déconfinement ou l’envisagent, tous demeurent vigilants et s’activent dans la recherche des fonds et la mise en oeuvre des plans de riposte à l’épidémie et de relance des économies fortement touchées par l’apparition de la maladie et des mesures prises pour y répondre.

Face à ce qui apparaît comme la plus grande crise sanitaire de l’histoire contemporaine, de nombreux analystes redoutent ses effets socio-économiques sur la vie des populations. Les organisations tant régionales qu’internationales ne cessent de sonner l’alarme sur les risques d’insécurité alimentaire et de malnutrition qui pèsent sur des millions d’Africains. En Afrique occidentale, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) estime qu’entre 17 et 50 millions de personnes risquent d’être confrontés à l’insécurité alimentaire suite aux impacts de la pandémie. Une situation aggravée par les conflits armés intra et transfrontaliers, particulièrement dans la région du Sahel et combiné à la saison de soudure qui s’annonce. Même son de cloche en Afrique de l’Est dont une partie est confrontée au phénomène d’invasion de criquets depuis le début de l’année. Selon les projections du Programme alimentaire pondial (Pam), le nombre de personnes souffrant d’insécurité alimentaire devrait passer à plus de 40 millions dans neuf pays de la sous-région à savoir : Burundi, Djibouti, Ethiopie, Erythrée, Kenya, Rwanda, Somalie, Soudan du Sud et Ouganda.

Face à la pandémie, la société civile se mobilise

La vitesse vertigineuse de la propagation de l’épidémie vient rappeler les ravages de la crise climatique qui ne cesse d’endeuiller le continent. Les chocs liés au changement climatique, touchent déjà nos sociétés et risquent d’être plus violents si rien n’est fait. Notre capacité, et plus précisément notre système socio-économique et sanitaire n’est pas suffisamment équipé pour faire face à la virulence, à la propagation et aux divers impacts de la pandémie sur nos populations, mettant ainsi le continent au bord d’un nouveau désastre humanitaire. Cette crise sanitaire met en exergue la vulnérabilité de nos sociétés et leur manque de résilience face aux chocs.

Aujourd’hui, le virus sévit dans les villes et villages, frappant sans distinction de race, de religion, de genre ou de compétence. Toutefois, les populations aux faibles revenus et celles en bas de l’échelle sociale paient le plus lourd tribut. De Dakar à Cotonou, du Caire au Cap en passant par Kinshasa, Nairobi et Harare, la réponse communautaire s’organise. Les efforts pour venir en aide aux plus vulnérables sont en cours, à commencer par la sensibilisation communautaire pour couper court aux multiples rumeurs véhiculées sur la pandémie. La société civile, le secteur privé et les organisations communautaires sont déjà sur terrain pour barrer la route au Covid-19. Production accélérée de masques, distribution de kits hygiéniques et de nourriture, plaidoyer et levée de fonds en faveur des plus démunis, diffusion de messages sur les mesures barrières dans les médias traditionnels et en ligne, rien n’est laissé au hasard pour limiter les effets de la pandémie.

Opportunité de solidarité, de fédération de luttes…

L’extraordinaire élan de solidarité et de réponse rapide observé est louable. Mais il ne devrait pas s’arrêter avec le Covid-19. Les organisations militantes – paysannes, féminines, écologiques, de jeunes – doivent également utiliser leur forces, nombres, compétences et expertise pour lutter contre les autres fléaux d’injustice sociale auxquelles l’Afrique est confrontée.

En ce moment, nous sommes tous inquiets pour notre survie et notre avenir proche. Nous vivons dans l’incertitude et la peine causée par les souffrances de nos proches. Le coronavirus va passer, mais les autres grands fléaux et maux restent bel et bien là.

Cependant, au lieu de nous laisser emporter par le désespoir, c’est le moment de faire appel à nos valeurs et principes qui nous ont toujours guidés dans les pires tragédies que notre continent a traversées dans le passé lointain et proche. Aujourd’hui, plus que jamais, nous réalisons que nous sommes dans un même bateau et que nous devons soit lutter, soit périr ensemble. Nous devons nous battre en même temps en tant qu’humanité, non seulement contre la pandémie, mais également contre tous les systèmes d’oppression, d’exploitation, de corruption, de pillage et de néocolonialisme qui maintiennent une bonne partie de nos populations dans la précarité et l’extrême vulnérabilité. Nous devons également nous battre, pour que la justice sociale et climatique et les solutions portées par les communautés, puissent être au centre de toute action gouvernementale pour faire face au deux crises.

Et de vigilance

Au moment où les gouvernements mettent en application des mesures certes drastiques mais nécessaires contre le virus, nous devons aussi redoubler de vigilance pour s’assurer que les efforts de relance et de stimulus économique proposent des réponses durables aux crises sociale et environnementale en cours. Les principes de justice sociale, de durabilité et d’autonomisation des communautés doivent être au coeur des plans de réponse pour prioriser les plus vulnérables et non les entreprises encore moins les investisseurs. La société civile, les organisations religieuses, les syndicats et les autres collectivités locales doivent redoubler de vigilance et veiller à ce que les décisions en train d’être prises placent l’humain et l’environnement au centre et que les milliards de dollars en train d’être injectés dans les économies contribuent effectivement à sauver l’humanité.

Aissatou Diouf est chargée de plaidoyer climatique à Enda Energie Sénégal

Landry Ninteretse est directeur Afrique à 350.org

La vente de tabac rapporte 11 millions $ au Malawi

La vente de tabac a rapporté 11 millions de dollars au Malawi, a annoncé jeudi la commission chargée de réglementer et de promouvoir la production de la feuille d’or (tabac) dans ce pays d’Afrique australe.La Commission du tabac a déclaré que plus de 6,2 millions de kilogrammes de tabac avaient été vendus dans les trois étages des enchères du pays, depuis le lancement de la campagne de commercialisation 2019/20, le 20 avril dernier.

Elle a déclaré qu’en termes de revenus, environ 9,7 millions de dollars américains ont été réalisés grâce à la vente de tabac Burley, tandis que le tabac séché à l’air chaud a rapporté près de 840.000 dollars.

Jusqu’à présent, la quantité de tabac commercialisée ne représente qu’une petite fraction des 190 millions de kg qui devraient être vendus aux enchères au cours des prochains mois, ce qui laisse espérer que le pays obtiendra cette année d’importants flux de devises étrangères.

Le Malawi tire environ 50% de ses revenus d’exportation de la vente de tabac, dont plus de 80% sont la variété de tabac Burley.

Rwanda: 2900 personnes arrêtées pour violation du confinement

Au total, 2900 personnes ont été arrêtées par la police nationale du Rwanda au cours des deux dernières semaines pour avoir violé le confinement dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, selon une source policière.Depuis lundi dernier, les 2900 contrevenants ont été temporairement détenus avant d’être libérés, selon le porte-parole de la police, le commissaire John Bosco Kabera.

Le confinement national a été imposé au Rwanda le 21 mars dernier, avant d’être assoupli en début de semaine.

Alors que le pays commence à lever les mesures du confinement pour éviter certaines conséquences économiques, divers services des secteurs public et privé ont été autorisés à reprendre leurs activités, mais les gens ne devraient aller à leur travail « essentiel » qui ne peut pas être effectué à domicile.

Les grandes entreprises devraient introduire le travail posté pour veiller à la distanciation physique, selon les nouvelles instructions officielles.

La plupart des hôtels et restaurants seront autorisés à rouvrir pendant des heures limitées, mais les bars resteront fermés et tous les moyens de transport, notamment les véhicules individuels ou les bus publics et les motos, ne sont pas autorisés, en particulier dans la ville de Kigali.

Les lieux de culte et tous les rassemblements sont interdits jusqu’à nouvel ordre. Toutes les activités scolaires resteront suspendues jusqu’en septembre.

Le Rwanda a confirmé sept nouveaux cas de coronavirus, portant le total à 268, avec un nouveau patient guéri hier mercredi.

La période de deux semaines d’assouplissement du confinement, qui a commencé en début de semaine, permettra aux responsables de la santé de déterminer si le processus va se poursuivre ou non.

Rwanda: des glissements de terrain font au moins 13 morts

Des glissements de terrain provoqués par de fortes pluies mercredi soir ont tué au moins 13 personnes dans plusieurs régions du nord et de l’ouest du Rwanda, a appris APA jeudi à Kigali auprès des responsables administratifs locaux.Les districts les plus touchés sont Nyabihu (nord-ouest) et Gakenke (nord), avec respectivement cinq et huit victimes de fortes pluies.

Le maire du district de Gakenke, Deogratias Nzamwita a expliqué que plusieurs dizaines de personnes ont également été blessées après l’effondrement de leurs maisons.

Certaines routes principales et des ponts reliant plusieurs parties de la province du nord ont été également détruits.

Au moins 70 personnes ont été tuées tandis que 177 ont été blessées par des catastrophes naturelles provoquées par de fortes pluies au Rwanda entre janvier et septembre 2019, selon les données publiées par le ministère de la Gestion des situations d’urgence.

Afin d’atténuer les conséquences des pluies torrentielles et des catastrophes, le gouvernement rwandais a décidé de déplacer les ménages des zones à haut risque pour éviter des dommages.

L’exercice se concentre sur les maisons construites sur les pentes des collines autour de la ville de Kigali, notamment le mont Kigali dans le district de Nyarugenge, Jali à Gasabo et Rebero à Kicukiro.

Pendant le processus d’expropriation, les autorités rwandaises envisagent de donner des maisons alternatives au lieu d’une compensation financière.

Economie, santé et médias au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires à la problématique du chômage, aux foyers du Covid-19 et aux programmes de caméra cachés, diffusé par la 2ème chaine de télévision marocaine durant ce mois de Ramadan.Commentant les derniers chiffres du HCP sur le chômage, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que cela fait des années que le taux de chômage dans notre pays oscille entre les 9 ou 10%, sans que l’on soit capable de baisser ce taux d’une manière significative et surtout descendre sous la barre des 7%.

Des efforts sont consentis par les autorités du pays pour inverser la tendance, mais il reste encore plusieurs défis à relever, relève le journal, expliquant que des programmes comme celui des auto-entrepreneurs ont été conçus pour faire baisser le taux de chômage, mais il semble que du chemin reste encore à parcourir.

Actuellement, le pays est mobilisé pour minimiser l’impact de la pandémie du Covid-19 sur l’économie d’une manière générale mais il va falloir très vite se pencher sur la problématique de l’emploi pour résorber le taux de chômage actuel et permettre à tous les Marocains à la recherche d’un travail de trouver un emploi décent ou lancer leur propre projet, conclut-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ relève que le nombre de nouvelles contaminations au coronavirus ne cesse d’augmenter dans certaines régions du royaume, malgré l’enregistrement d’un nombre record de guérisons (35,2%).

La découverte de foyers de contamination, ici et là, risque d’aggraver la crise épidémiologique dans notre pays, à cause d’un relâchement dans le respect des mesures de confinement.

Le directeur de l’Epidémiologie, Mohamed El Youbi, a indiqué, mardi dernier, que la plupart des cas d’infection ont été enregistrés dans les régions de Rabat-Salé-Kénitra et Casablanca-Settat. Dans la métropole économique, les autorités déploient d’énormes efforts pour circonscrire un foyer de contamination détecté dans une usine, à Ain Sebaâ.

A Salé, les autorités locales, les services de sécurité et les sapeurs-pompiers ont investi plusieurs quartiers pour superviser le transport de personnes susceptibles d’avoir été contaminées. Ces mesures drastiques ont été prises pour juguler les éventuels foyers de contamination, les cas testés positifs ayant fortement augmenté dans la région de Rabat-Salé-Kénitra, indique la publication.

Sous le titre « Caméra gâchée et confinés fâchés », +l’Opinion+ s’attaque à ce concept qui, selon lui, est à la base conçu pour divertir les jeûneurs et les aider à bien digérer, les farces et attrapes à l’adresse des invités ou comédiens renommés.

Au lieu de cela, la « caméra cachée » durant ce mois sacré d’abstinence, se paie la fiole du commun des mortels, souligne le quotidien, évoquant un comédien qui avouait dernièrement que « les dés sont pipés pour la simple raison que l’invité du jour est mis à l’avance au parfum ».

Il ne faut jamais prendre les téléspectateurs pour des ignares car ils ne sont point dupes pour avaler ces couleuvres, prévient-il, se réjouissant que la télécommande soit « heureusement » là pour nous libérer et nous aider à zapper.

Le coronavirus met les gaz dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, se font toujours l’écho du Covid-19 dont l’accélération de la circulation inquiète les pouvoirs publics.Vox Populi annonce que la « barre des 100 cas par jour a été franchie » au Sénégal « pour la première fois (hier) mercredi ». Le Quotidien en déduit que le « Covid roule à 100 ». Ce journal souligne que le nouveau coronavirus « a un peu mis le turbo en atteignant le nombre symbolique de 100 cas testés positifs ; 104 pour être plus précis ».

« Le Covid-19 (est) de plus en plus menaçant », soutient L’AS, avant de noter que « la liste macabre s’allonge. En l’espace de 24 heures, le Sénégal a été frappé par deux décès liés au (coronavirus), portant ainsi à 12 le nombre de personnes mortes » de la maladie contagieuse.

L’un des derniers individus décédés du virus au Sénégal est âgé de 37 ans. Comme le souligne EnQuête, « c’est la plus jeune victime. Mais, selon plusieurs sources concordantes, (le défunt) souffrait d’hypertension, de diabète et de surpoids ». Dans le jargon médical, c’est ce qu’on appelle des comorbidités. En clair, ce sont des facteurs qui accroissent la virulence du coronavirus.

Cela fait dire à L’Observateur que cette pathologie « terrasse tous les âges ». Selon ce quotidien, la plus jeune victime du Sénégal, pour l’instant, qui souffrait (également) d’asthme, est « un infographe mort au front ».

En effet, relate L’Observateur, « dans les ruelles escarpées de Reubeuss (quartier de Dakar), les personnes rencontrées sont unanimes. (Le défunt) était foncièrement engagé dans la lutte » contre le coronavirus qui l’a finalement emporté.

De son côté, Sud Quotidien fait savoir que « le corps médical (est aussi) touché surtout dans les villes où l’on note le non-respect des mesures barrières. Ainsi, après les cas positifs déclarés au niveau des personnels de santé de l’Hôpital Principal de Dakar, Touba (centre) et Thiès (ouest) ont également subi le même sort ».

EnQuête, sous le titre « La désertion ! », indique que les « diabétiques, hypertendus (et) insuffisants rénaux rechignent à fréquenter les hôpitaux, sauf en cas d’obligation ». Et cela, ajoute ce journal, provoque « une baisse de recettes » et constitue désormais une « menace » pour les salaires dans les hôpitaux, centres et postes de santé.

En ce qui concerne l’utilisation de l’Artemisia pour le traitement du coronavirus, Le Soleil renseigne que « le protocole de recherche (a été) validé par le Comité scientifique ». Le quotidien national rapporte que « les membres du Comité scientifique pour la rédaction du protocole de recherche sur le Covid-Organics malgache et les extraits de plantes du Sénégal ont remis, hier (mercredi), leurs travaux aux autorités sanitaires », après deux à trois semaines de travail.

Toujours dans Le Soleil, le Professeur Daouda Ndiaye, Coordonnateur de ce Comité scientifique, « souhaite que le Covid-Organics soit sécurisé avant qu’il ne soit mis à la disposition des populations ».

Pour le retour dans les salles de classe et amphithéâtres prévu le 2 juin prochain, le président de la République Macky Sall, d’après Le Soleil, « veut une reprise progressive dans le respect des règles sanitaires ».

Pour ce faire, précise le quotidien national, le chef de l’Etat a ordonné aux « ministres de l’Education (nationale), de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle (de) finaliser, avec l’implication des acteurs de la communauté scolaire et universitaire, les modalités pratiques ».

A cet effet, « Mamadou Talla consulte, la Cosydep (Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique) et le Sudes (Syndicat unique des enseignants du Sénégal) proposent », mentionne Le Quotidien.

Selon ce journal, « le ministre de l’Education nationale a tenu, mardi (dernier), une réunion en visioconférence avec l’ensemble des inspecteurs d’Académie, les syndicalistes du G7, les parents d’élèves et la société civile » pour exaucer le vœu de Macky Sall.