Le premier ministre ivoirien « se porte bien» après quelques « examens de routine» en France (Ministre)

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly qui est à Paris en France depuis dimanche dernier pour un «contrôle médical», «se porte bien après quelques examens de routine», a assuré mercredi à Abidjan Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara. « Je voudrais partager avec vous que le premier ministre se porte bien. Il est en France depuis quelques jours pour effectuer quelques examens de routine. Il a effectué un examen de coronarographie qui est une technique d’imagerie médicale utilisée en cardiologie… En réalité c’est une opération courante et régulière en matière médicale», a expliqué M. Touré dans une conférence de presse au terme de cette réunion hebdomadaire du gouvernement ivoirien.

 «  A l’issue de cet examen, il lui a été préconisé un repos médical… Tout se passe bien», a insisté M. Touré qui dit avoir échangé avec le premier ministre ivoirien « ce matin ».

Le chef du gouvernement ivoirien est  en France depuis dimanche pour un « contrôle médical ». Lundi, il a effectué un examen de coronarographie à l’issue duquel son médecin traitant lui a prescrit un suivi médical et une période de repos.

Selon le gouvernement ivoirien, M. Gon Coulibaly dont l’intérim est assuré par Hamed Bakayoko, le ministre d’État chargé de la défense, poursuivra son séjour en France pour « quelques semaines » avant de regagner la Côte d’Ivoire.

Sénégal: baisse des abattages contrôlés de viande

Les abattages contrôlés de viande au Sénégal ont connu une baisse de 56,38 tonnes au terme des deux premiers mois de 2020 comparé à la même période de 2019, a appris APA mercredi auprès de la société de gestion des abattoirs du Sénégal.Le cumul de ces abattages de viande établi par cette société s’est élevé à 4910,10  tonnes durant la période sous revue contre 4966,48 tonnes un an auparavant, soit un repli de 1,13% en valeur relative.

En variation mensuelle, la tendance baissière de ces abattages s’est poursuivie. Les réalisations sont ainsi passées de 2520,68 tonnes en janvier 2020 à 2389,42 tonnes un mois plus tard, soit une contraction de 131,26 tonnes en valeur absolue et 5,20% en valeur relative.

Freetown peine à contenir la propagation du Covid-19

La Sierra Leone fait face une forte augmentation des cas de Covid-19 avec 68 nouvelles contaminations au cours de ces dernières 72 heures, portant le total à 225 cas à la date du 6 mai.Le pays compte désormais 14 décès et 54 guérisons, selon le ministère de l’Information et de la communication, notant une plus forte augmentation depuis que ce pays d’Afrique de l’Ouest a enregistré son premier cas le 30 mars 2020.

« Les données épidémiologiques et d’autres preuves indiquent qu’il y a une transmission communautaire du Covid-19 en Sierra Leone », a déclaré pour sa part, le président Julius Maada Bio dans une allocution télévisée, pour déclarer un nouveau confinement de trois jours (3-5 mai).

L’un des défis difficiles auxquels la Sierra Leone est confrontée, est de ralentir le nombre de cas enregistrés chaque jour pour permettre au système de santé de faire face ou de ne pas être débordé.

Covid-19/Afrique du Sud : plus de 500 travailleurs de la santé contaminés

Quelque 511 travailleurs de la santé en Afrique du Sud ont été testés positifs au nouveau coronavirus, dont deux décès, a déclaré mercredi le ministre de la Santé, le Dr Zweli Mkhize. S’exprimant lors d’une visite à l’hôpital Job Shimakana Tabane de la ville minière de Rustenburg, le ministre Mkhize a déclaré que deux des personnels de santé infectés sont morts de la maladie, tandis que 149 autres se sont rétablis et que 26 sont sous traitement.

 « Nous avons constaté que le nombre de cas augmente.  Beaucoup de personnes seront infectées. Notre rôle a été de ralentir la vitesse à laquelle le virus se propage », a-t-il déclaré.

 Évoquant les activités minières de la ville, le ministre de la Santé a conseillé au secteur que « tous les travailleurs des mines doivent être soumis à un test. Il est plus utile d’être proactif. Nous pouvons sauver le personnel et toute la mine si nous contrôlons les mineurs ».

 « Nous encourageons toutes les compagnies minières à travailler avec le gouvernement provincial sur ce point », a-t-il dit, notant l’augmentation du nombre de cas dans la région.

 Il était accompagné pour la visite par le ministre des Ressources minérales et de l’énergie, Gwede Mantashe, qui a reçu un équipement de protection personnelle du géant minier Sibanye-Stillwater et de Old Mutual, des assureurs multinationaux, dans le cadre du soutien des entreprises aux efforts pour contenir la propagation du Covid-19.

 L’Afrique du Sud, dans la cadre de sa première semaine de déconfinement partiel, a rouvert quelques entreprises des secteurs minier et agricole. Le pays a jusqu’ici enregistré 7572 cas de Covid-19 pour 148 décès.

Covid-19: Nestlé Côte d’Ivoire fait un don au ministère de la Santé et de l’hygiène publique

Nestlé Côte d’Ivoire a fait don de matériels médicaux et d’équipements de protection au ministère de la Santé et de l’hygiène publique pour lutter contre la pandémie du Covid-19.La remise de ce don s’est faite, mardi à Abidjan, en présence du ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé et de l’Ambassadeur de Suisse, Mme Anne Lugon-Moulin.

A travers ce don composé d’équipements de protection pour le personnel de santé ainsi que du matériel médical dont deux respirateurs artificiels et dix lits d’hôpitaux, à l’Unité de prise en charge des patients infectés au Covid-19 du Service des maladies infectieuses et tropicales (SMIT), Nestlé soutient les efforts du gouvernement ivoirien.

Ce don d’une valeur de 24 000 000 millions de francs CFA contribuera à une meilleure prise en charge des patients, tout en préservant la santé et la sécurité du personnel soignant. L’entreprise offrira également des masques à différentes structures de santé et aux sociétés savantes regroupant les pédiatres et les sages-femmes.

« Ce combat est aussi le nôtre. Au nom de tout le personnel de Nestlé Côte d’Ivoire, je tiens à renouveler notre engagement envers l’Etat Ivoirien dans la lutte contre la pandémie. Nous offrons également notre soutien à l’ensemble des ivoiriens et plus particulièrement au personnel médical qui ne ménage aucun effort dans ce combat », a déclaré Thomas Caso, Directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire.

Fidèle à sa raison d’être qui est d’améliorer la qualité de vie et contribuer à un avenir plus sain, Nestlé continuera à travailler avec les autorités et l’ensemble des parties prenantes pour la santé et le bien-être de tous.

Le Directeur Général a réitéré son engagement à assurer la disponibilité constante sur les marchés de ses produits alimentaires abordables et nutritifs pour que les familles continuent à s’alimenter sainement pendant ces moments difficiles.

Par ailleurs, conformément aux recommandations des autorités sanitaires, la société a déjà pris des mesures très strictes pour assurer la santé et la sécurité de ses employés, ses partenaires et des différents acteurs de sa chaine de distribution. Ainsi, la multinationale offrira des kits d’hygiène à ses partenaires commerciaux.

Ce Groupe agroalimentaire a également fait don d’un montant de 120 000 dollars (72,5 millions de francs CFA) à la Croix Rouge Côte d’Ivoire pour améliorer la gestion de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement (projet WASH) au sein des communautés.

 Ce montant fait partie d’un don de dix millions de francs suisse (environ 6,2 milliards de francs CFA) de la part de Nestlé qui a uni ses forces avec la Fédération internationale de la Croix Rouge (FICR) pour renforcer la riposte globale contre le Covid-19 au niveau mondial.

En Afrique Centrale et de l’Ouest, Nestlé participe pour une valeur totale de 3, 4 millions de dollars (plus de 2 milliards de francs CFA) pour lutter contre la pandémie.

 Nestlé est présent en Côte d’Ivoire depuis près de 60 ans et contribue fièrement à fournir des produits de haute valeur nutritive pour une alimentation saine des consommateurs ivoiriens.

Ses activités génèrent plus de 900 emplois directs et contribuent au revenu de milliers d’autres personnes, comme les petits commerçants, les transporteurs et les grossistes.

 Le Groupe a investi plus de 26 milliards de CFA au cours des cinq dernières années dans le pays et continuera d’investir à l’avenir.

La crise économique engendrée par le Covid-19 au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s’intéressent à divers sujets notamment la crise des secteurs de tourisme et de l’immobilier, la confiance dont jouit le Maroc auprès des agences de notation et les réserves de change.+L’Opinion+ fait avoir que le tourisme et l’immobilier animaient des écosystèmes qui font vivre environ quatre millions de Marocains, entre emplois directs, indirects et induits, notant que leur réanimation est donc « une vraie question de vie ou de mort » pour l’ensemble du pays.

À court terme, ces deux secteurs ne peuvent être sauvés que par la demande intérieure, soutient le journal, indiquant que le « shutdown » total de ces deux secteurs permet d’interagir, aujourd’hui plus que jamais, sur leurs fondamentaux, notamment en matière de diversification de l’offre, d’amélioration de la qualité et d’adaptation des prix.

+Aujourd’hui le Maroc+, relève que depuis quelques jours, les agences de notation multiplient les warnings et les communications au sujet des notations des pays et des entreprises.

Le Maroc, pour l’instant, est arrivé globalement à maintenir son capital confiance auprès de la finance internationale, note le quotidien, expliquant ce maintien par des fondamentaux sains et solides qui ne sont que le résultat de la gestion méticuleuse et judicieuse de ces dernières années.

A cela les évaluateurs ajoutent le fait que le Maroc a pu faire face à la pandémie en toute autonomie et avec beaucoup d’efficacité, ajoute-t-il, rappelant que des mesures courageuses ont été prises et entièrement assumées, le tout, avec une vision claire et une démarche déterminée. « Tout cela est de nature à renforcer la confiance dans un Etat ».

Revenant sur le projet de loi 22.20 sur l’utilisation des réseaux sociaux, +l’Économiste+ note que globalement, la culture marocaine se méfie de la liberté. Seuls quelques-uns franchissent le tabou, soulignant, toutefois, que si l’on veut vraiment le développement d’un pays sans ressources naturelles, il faudra bien en passer par là.

En luttant contre la loi 22-20, dite des fake news, proposée par le ministre de la Justice, l’opinion publique a usé du concept « liberté », estime la publication, pour qui il n’est pas question d’évoquer le vide juridique, car les attaques, les dénonciations calomnieuses, la diffamation, les fraudes, le boycott… sont des délits largement couverts par les lois existantes et la police prend les plaintes des citoyens très au sérieux.

+Al Alam+ estime que, dans le sillage des répercussions de la pandémie de Covid-19 sur l’économie nationale, les économistes ne sont pas unanimes quant au sort des réserves de change.

Certains pensent que l’épidémie peut carrément plomber ces ressources, tandis que d’autres affirment que le Maroc dispose de réserves pouvant couvrir les 7 prochains mois. D’autres experts indiquent qu’il faut encore trouver 9 milliards DH supplémentaires pour venir en aide à l’économie nationale une fois le combat contre le Covid-19 terminé.

Cité par la publication, le journaliste économiste Samir Chaouki, a mis en garde contre l’épuisement des réserves de change dans 3 mois au plus tard, notant que pour remédier à cette situation, il faut déclencher une série de mesures dont l’augmentation du volume des exportations, tout en réduisant celui des importations.

Il a également préconisé de donner la priorité à la consommation des produits locaux, rationaliser la consommation des produits importés et l’encouragement de la diaspora à transférer plus de fonds vers le Maroc.

+Bayane Al Yaoum+ rapporte que le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts a annoncé la mise en place d’un régime de commercialisation incitatif afin de favoriser la collecte de la production nationale à des prix rémunérateurs au profit des producteurs de blé tendre au titre de la campagne agricole 2019-2020.

Les mesures concernent en particulier un prix référentiel cible de 280 DH/quintal rendu moulin (1 euro = 10,7 DH), pour une qualité standard et une subvention forfaitaire de 5,00 DH/ql, pour les quantités de blé tendre de production nationale, acquises durant la période primable allant du 1er juin au 31 juillet 2020.

Covid-19: rapatriement de 1300 Zimbabwéens du Botswana

Au total, 1300 Zimbabwéens ont été rapatriés du Botswana voisin depuis la fin mars 2020, lorsque les deux pays ont annoncé des mesures de confinement pour contenir la propagation du coronavirus, a appris APA mercredi.Selon le quotidien national Chronicle, ces personnes sont des rapatriés volontaires et des migrants illégaux qui ont été déportés par les autorités botswanaises.

Ils ont tous été soumis à une quarantaine obligatoire de 21 jours dans la ville frontalière à leur entrée dans le pays, dans le cadre des mesures visant à limiter la propagation du Covid-19.

Les zimbabwéens sont confinés depuis le 30 mars, tandis que leurs voisins botswanais le sont depuis le début du mois d’avril.

Epargné par le Covid-19, le Lesotho assouplit le confinement

Le Lesotho, à l’instar d’autres pays d’Afrique australe comme l’Afrique du Sud, la Zambie et le Zimbabwe, a assoupli les restrictions du confinement en autorisant les commerçants à « ouvrir temporairement leurs boutiques » à partir de ce mercredi, mais les frontières du pays restent fermées.Dans un discours télévisé, mardi soir, le Premier ministre Thomas Thabane a annoncé que le confinement dû au coronavirus sera provisoirement et partiellement levé à partir de mercredi pour permettre à « tous les services et entreprises non essentiels » de fonctionner.

Ce royaume d’Afrique australe a pris des mesures de confinement le 29 mars dernier.

Pour accompagner cet assouplissement des restrictions, tous les Lesothans devraient porter des masques faciaux en public, a déclaré M. Thabane, ajoutant que « le gouvernement suit de près la situation ».

Le Premier ministre a déclaré que tous les points de passage frontaliers resteraient fermés jusqu’à nouvel ordre et a averti que le gouvernement renforcerait les patrouilles pour contenir le nombre croissant de passages illégaux.

Bien qu’enclavé dans le territoire de l’Afrique du Sud, le Lesotho n’a toujours pas signalé de cas de Covid-19, ce qui en fait l’un des rares pays au monde épargnés par la pandémie.

Le Covid-19 nourrit la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement de la réouverture annoncée des écoles, de la violation de l’interdiction des rassemblements publics et de la distribution de l’aide à la presse.L’Observateur, sous le titre « Ecoles, le 2 juin de toutes les angoisses », s’interroge sur le recommencement des cours. Selon ce journal, « le ministère de l’Education nationale a proposé plusieurs scénarii pour la reprise des enseignements (mais cette) date inquiète les parents d’élèves ».

Dans les colonnes de L’Observateur, Bakary Badiane, le président de la Fédération nationale des parents d’élèves du Sénégal (Fenapes) déclare : « Nous avons des craintes. Parce que nous ne voulons pas que l’école soit un lieu de contamination pour les enfants. Nous voulons être rassurés qu’ils seront à l’abri ».

Interrogé par ledit quotidien, le Professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann (Dakar) souligne qu’« il sera très difficile de respecter la distanciation sociale dans les salles de classe. Il faut étudier comment les gens se comportent dans les écoles avant de (prendre) des mesures ».

De son côté, Docteur Abdoulaye Bousso, Coordonnateur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) pose, dans L’Observateur, des conditions sine qua non : « Il faut que les classes aient moins d’élèves, un élève par table. Il faut que les élèves (tout) comme les enseignants portent un masque et il faut aussi veiller à ce qu’il n’y ait plus de regroupement dans la cour de l’école ».

Dans Le Soleil, la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) exige des pouvoirs publics « des dispositions anticipatoires », non sans ajouter que « l’entrave au fonctionnement normatif du système éducatif, relevant d’une pandémie, met chaque pays devant sa responsabilité historique de trouver une réponse convenable à sa situation ».

Pour sa part, EnQuête informe que « Bara Guèye, le Directeur Général de Clean Oil et des griots (sont) arrêtés (pour) violation de l’état d’urgence ». En effet, rapporte ce quotidien, « ce week-end, un mariage de VIP (personne très importante, sigle en anglais) a été célébré à Dakar. Il y avait beaucoup de gens connus. Des photos et vidéos ont été partagées sur les réseaux sociaux. Le Procureur ne s’est pas fait prier pour s’autosaisir. Il a instruit les éléments de la Brigade de recherches de procéder à l’arrestation de toutes les personnes identifiées ».

L’Observateur renseigne que « le couple de mariés, Adja Diallo (ex-mannequin), Niang Kharagne Lô et (le chanteur) Alassane Mbaye (sont) parmi les personnes arrêtées » avant de préciser que « la célébration de (cette) union (a été) organisée en grande pompe samedi dernier dans une somptueuse résidence privée dakaroise ».

Sur un tout autre sujet, EnQuête annonce « la révolution domestique » pour concilier télétravail et vie familiale. Dans ce journal, Bator Seck, assistante administrative et financière de l’Association des Juristes Sénégalaises (AJS) estime que « le télétravail est une solution miracle pour les femmes » là où la sociologue Fatima Cissé Sy soutient que « nos habitations sont souvent petites et pas adéquates pour le télétravail ».

Les journaux d’aujourd’hui se font aussi l’écho de la distribution de l’aide à la presse. D’après Sud Quotidien, « les médias (sont) en ordre de bataille contre le corona sinistre ». En tout cas, le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps) dénonce, dans ce journal, « une aide à la presse distribuée dans des conditions peu orthodoxes ».

Dans un communiqué exploité par Le Quotidien, cette organisation dirigée par Mamadou Ibra Kane critique l’attitude de la tutelle qui est allée « totalement à contre-courant des recommandations du chef de l’Etat en distribuant l’aide à la presse selon des critères inavouables ».

Le Cdeps réclame ainsi, note Vox Populi, que « le ministère de la Culture et de la Communication associe les acteurs des médias (dans) la définition des critères de répartition de l’aide à la presse » et que celle-ci « fasse l’objet d’un arrêté de répartition où seront dévoilés tous les bénéficiaires et les montants qui leur sont alloués ».

Burundi: la campagne électorale bat son plein, malgré le Covid-19

Les candidats aux élections générales burundaises du 20 mai 2020 poursuivent la campagne électorale, lancée le 27 avril dernier.Dans ce pays de la région des Grands Lacs qui a enregistré 15 cas de Covid-19, la campagne électorale pour la présidentielle, les législatives et les municipales est ponctuée par de grands rassemblements.

Pour l’élection présidentielle à laquelle le chef de l’Etat sortant, Pierre Nkurunziza, n’est pas partant, six candidats demandent le suffrage des 5 126 351 électeurs inscrits, selon la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dirigée par Pierre Claver Kazihise.

Le parti au pouvoir, le Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD)  a porté son choix sur le général, Evariste Ndayishimiye, considéré comme favori à la succession du président Nkurunziza.

Mais il devra croiser le fer avec le principal opposant, Agathon Rwasa, candidat du Conseil national pour la liberté (CNL) qui, lui aussi, draine des foules aussi bien dans la capitale, Bujumbura, que dans les provinces du pays.

En 2015, lors des dernières élections générales remportées par le CNDD-FDD, la CENI avait enregistré plus de 4 millions d’électeurs.