Burkina : La France appelle ses ressortissants à la prudence

Plusieurs symboles de la présence française au Burkina Faso portent encore les stigmates du putsch du 30 septembre 2022.La France a dit, jeudi, observer avec « la plus grande neutralité » la tenue des assises nationales, prévue 14 et 15 octobre 2022, dans un mail que l’ambassade basée à Ouagadougou a envoyé ses compatriotes.

« Pendant la tenue des Assises nationales, il est à craindre de nouveaux mouvements de protestation ou de soutien à telle ou telle faction ou parti politique », peut-on lire sur la note signée par l’ambassadeur, Luc Hallade.

« Nous observerons cela avec les plus grandes attention et neutralité, dans un processus qui concerne avant tout les Burkinabè eux-mêmes », insiste le diplomate. M. Hallade invite ses compatriotes à limiter leurs déplacements «au strict nécessaire, à éviter tout attroupement et à rester à l’écoute des messages de sécurité». 

Les 30 septembre, 1er et 2 octobre 2022, jours de coup d’État contre le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, plusieurs enseignes de l’Hexagone ont subi le courroux des manifestants, après un message du capitaine Ibrahim Traoré, selon lequel le président déchu « se serait réfugié à la base militaire française de Kamboincé », à la périphérie de Ouagadougou. L’ambassade de France, les instituts français de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso et un panneau du Groupe Bolloré avaient été saccagés.

En plus des dégâts matériels importants, deux français avaient été blessés lors de l’incident contre l’ambassade, selon des sources de APAnews.

« Soyez assurés de l’entière mobilisation de l’équipe de l’Ambassade et du Consulat Général pour veiller à la sécurité de notre Communauté », rassure l’ambassadeur. Il a ajouté que les autorités françaises se sont préparées à toute éventualité et sauront réagir en cas de besoin.

Le 06 octobre dernier, des éléments du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) sont arrivés à Ouagadougou pour appuyer les soldats sur place à sécuriser les symboles français, confient des sources concordantes à APAnews.

Début du mois de octobre, des soldats ont renversé le Lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, lui-même tomber de Roch Kaboré, en janvier 2022.

Loïg PAVARD nommé Directeur général de Bolloré Logistics Singapour

Bolloré Logistics annonce la nomination de Loig PAVARD au poste de Directeur général de Bolloré Logistics Singapour.Directement rattaché à Cyril DUMON, Directeur général de Bolloré Logistics Asie-Pacifique, Loig aura pour mission de poursuivre le développement des activités de l’entreprise dans le pays et continuer à soutenir sa croissance sur le marché.

Loig Pavard cumule plus de 22 ans d’expérience dans le secteur de la supply chain et de la logistique.Tout au long de sa carrière chez Bolloré Logistics, il a occupé plusieurs fonctions dans la finance en Europe et en Asie avant de passer Directeur Régional Europe du Sud puis Directeur Général pour la

zone outre-mer. « Je suis ravi d’accueillir Loig au sein de l’équipe Asie Pacifique en tant que Directeur général de Bolloré Logistics Singapour. Je suis convaincu que, sous sa direction, Bolloré Logistics va continuer à prospérer et sera en mesure de renforcer sa position d’acteur incontournable du secteur logistique. » a déclaré Cyril DUMON.

Loig Pavard accompagnera le développement de l’entreprise en misant sur l’avancée des nouvelles technologies pour devancer les besoins des clients et atteindre l’excellence opérationnelle. Il entend également centrer ses priorités sur la gestion des talents et la promotion de solutions durables en accord

avec les engagements de l’entreprise de réduire de 30 % d’ici 2030 les émissions de CO2 du scope 3 (base de référence 2019). « C’est pour moi une grande fierté de rejoindre les équipes à Singapour et je me réjouis de poursuivre ensemble le développement de l’entreprise en travaillant sur de nouveaux projets dans les prochaines années. » a déclaré Loig PAVARD.

À propos de Bolloré Logistics

Bolloré Logistics est un acteur global de la supply chain et figure parmi les dix premiers groupes mondiaux de transport et de logistique, avec un réseau intégré de 603 agences dans 111 pays. En plaçant le client au cœur de sa stratégie, Bolloré Logistics s’engage à concevoir des solutions novatrices, robustes et agiles. Grâce à une gestion fiable de toute la supply chain, l’entreprise a développé une capacité de résilience lui permettant de maîtriser les risques en sécurisant des plans de transport au moyen d’options alternatives et de pérenniser ses actions dans une démarche d’amélioration continue tout en agissant en tant qu’acteur éthique et responsable.

Depuis plus de 30 ans, Bolloré Logistics Singapour se spécialise dans la fourniture de solutions personnalisées pour les secteurs Cosmétique et Luxe, Santé, Pétrole & Gaz et Aéronautique. En 2012, l’entreprise a inauguré le Green Hub, sa première plateforme logistique durable de 42 000 m2 située à Pioneer Turn, puis en 2019 le Blue Hub, son hub de nouvelle génération couvrant une surface de 50 000 m2 et proposant des services destinés aux secteurs des parfums et cosmétiques.

www.bollore-logistics.com

Contacts presse :

Cindy Patan, Responsable Relations Médias – Bolloré Transport & Logistics

Tél. : +33 1 46 96 49 75 / +33 7 72 40 49 75 cindy.patan@bollore.com

Yee Wen Wong, Responsable Communication région Asie-Pacifique – Bolloré Logistics

T +65 9758 6 – yee-wen.wong@bollore.com

Le Bénin « élimine » huit terroristes

Le Bénin affirme, ce mercredi, avoir neutralisé huit jihadistes dans le Nord-Ouest du pays, à la frontière avec le Togo et le Burkina.Les soldats béninois ont déjoué une attaque « terroriste » dans la nuit de mardi à mercredi. Selon un communiqué de l’armée, les jihadistes ont « tenté de s’infiltrer » dans son dispositif mis en place à Materi, une ville du Nord-Ouest du Bénin, près des frontières togolaise et burkinabè.

« Au moins huit terroristes ont été éliminés et d’importants matériels de guerre, de communication et d’acquisition récupérés », affirment les Forces armées béninoises. Les assaillants, après avoir été « surpris par le dispositif de veille de l’opération Mirador », « ont fait exploser une mine artisanale qu’ils se préparaient à (installer) », ont-elles expliqué.

« Tenant à avoir des résultats, le reste de l’équipe de terroristes a essayé d’attaquer la position des Forces années béninoises qui était dans les environs. La réaction des militaires béninois, déployés à Nouari, dans l’arrondissement de Dassari, a permis leur complète mise hors d’état de nuire », a ajouté l’armée béninoise, indiquant que « les recherches se poursuivent en vue de mieux faire face à la menace dans la région ».

Depuis plusieurs mois, la poussée jihadiste au Burkina menaçait de pénétrer dans les frontières béninoises. En décembre 2021, un assaut a causé la mort de deux soldats et d’un assaillant à Porga, dans le Nord du pays, à la lisière du pays des Hommes intègres. Plusieurs sources sécuritaires avaient attribué le raid à l’un des groupuscules affiliés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim).

Zimbabwe : l’Inde finance la réhabilitation d’une centrale électrique

L’Export-Import Bank of India a accordé un prêt de 310 millions de dollars au Zimbabwe pour retaper la centrale électrique au charbon de Hwange, dans l’Ouest du pays.Pour porter la capacité de production de la centrale électrique de Hwange à 920 mégawatts, le Zimbabwe entend y mener des travaux d’envergure. Six unités seront remises à neuf grâce au concours de l’Export-Import Bank of India. Un accord de prêt d’un montant de 310 millions de dollars liant l’institution financière au Zimbabwe.

« Nous sommes susceptibles d’avoir deux unités mises hors service jusqu’à ce que toutes les unités aient été réparées », a déclaré ce jeudi, dans le quotidien national Herald, le ministre de l’Énergie et du Développement énergétique, Zhemu Soda.

Il a en outre précisé que la réhabilitation de la centrale thermique vieillissante se ferait en trois phases à compter du premier trimestre de 2023. Dans ce cadre, la Compagnie zimbabwéenne d’électricité (ZPC, sigle anglais) a engagé un consultant chargé de fournir, « d’ici fin novembre », un rapport détaillé sur l’étendue des travaux.

Ce document est censé ouvrir « la voie aux décaissements des fonds par l’Export-Import Bank of India », souligne M. Soda. La réhabilitation de la centrale électrique au charbon de Hwange a pour but d’améliorer la situation énergétique d’un pays où les coupures intempestives de courant sont légion ces deux dernières décennies alors que les besoins des ménages et des sociétés ne cessent d’augmenter.

Sénégal : une stratégie de souveraineté alimentaire avant fin 2022

Les quotidiens sénégalais, reçus jeudi à APA, titrent sur une diversité de sujets dominés par la stratégie nationale de souveraineté alimentaire que le gouvernement doit finaliser avant la fin de l’année.Le Soleil note que le président Macky Sall veut une stratégie de souveraineté alimentaire « consensuelle ». Devant « être finalisée avant fin décembre 2022 »,  elle doit être « consensuelle, pragmatique et durable », instruit le chef de l’Etat.

Selon le quotidien national, il a « engagé » le ministre de l’Agriculture « à présenter, avant fin novembre, une nouvelle doctrine d’intervention » de la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta du fleuve Sénégal (Saed) et la Société de développement agricole et industriel du Sénégal (Sodagri).

Celle-ci doit aussi « évaluer la distribution du matériel agricole aux producteurs et le Programme national d’autosuffisance en riz actualisé ». Dans le même volet, le gouvernement est appelé à « accélérer l’édification ciblée des magasins de stockage et des unités de transformation des productions ».

Malgré les efforts du régime, l’opposant Malick « Gakou déconstruit le plan de Macky » dans sa stratégie de baisse des prix des denrées de première nécessité, selon WalfQuotidien. « Des mesures ponctuelles ne peuvent pas endiguer la hausse », fait savoir l’économiste, rappelant que « le développement passe par l’industrialisation ». « Il faut un environnement qui protège le privé national », préconise-t-il.

L’Observateur se fait l’écho de « l’alerte rouge des pétroliers » en raison de la dette de 375 milliards F CFA de l’Etat, risquant de créer un « arrêt du secteur » et donc une « pénurie » d’hydrocarbures. « Dans un contexte mondial particulièrement tendu, les pétroliers du Sénégal doivent faire face à une dette de 375 milliards F CFA que leur doit l’État. Une créance qui, si elle n’est pas soldée, risque de plonger le pays dans un manque d’approvisionnement en produits pétroliers », alerte le journal.

Au même moment, Sud Quotidien dépeint les routes de la capitale Dakar comme un « cauchemar ». « Eaux stagnantes, voirie dégradée, crevasses et autres nids-de-poule » jonchent les routes dakaroises, une conséquence des « fortes pluies » qui se sont abattues pendant l’hivernage dans la capitale sénégalaise.

Côte d’Ivoire : la CEI vise « 500.000 à 1 million » de nouveaux électeurs

Cette projection de la Commission électorale indépendante (CEI) devrait permettre à la Côte d’Ivoire de franchir la barre des 8 millions d’électeurs lors de la révision de la liste électorale prévue sur la période du 19 novembre au 10 décembre 2022.Le président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a évoqué cette tendance lors d’une rencontre avec des acteurs de la société civile. Sur proposition de l’institution, l’Etat a fixé la période de révision de la liste électorale du 19 novembre au 10 décembre 2022 et à l’étranger du 24 novembre au 10 décembre 2022.

Cette opération adoptée mercredi en Conseil des ministres est la 5e après celle de 2015 ; 2016 ; 2018 et 2020. Elle devrait permettre d’actualiser les données personnelles des électeurs, l’inscription de nouveaux électeurs et la radiation des gens décédés ou ordonnée par le pouvoir judiciaire.

M. Coulibaly-Kuibiert expliqué que l’élection est un mode de désignation qui permet au peuple de désigner ses dirigeants, avant d’ajouter « c’est ce que notre Constitution a choisi pour accéder au pouvoir, mais pour qu’il y ait élection, il faut qu’il y ait des électeurs ».    

Il a souligné que l’est l’inscription sur la liste électorale qui confère la qualité d’électeur. Par conséquent, « tant que vous n’êtes pas inscrit sur la liste électorale, vous n’êtes pas électeur ou pas habilité à participer à une élection ».   

Pour lui, les citoyens doivent comprendre à travers leurs messages que « le processus électoral ne s’accommode pas de violence et de guerre. Quand on n’est pas contents, on emprunte la voie de recours pour que la CEI corriger l’irrégularité.  

Peut prendre part à l’opération tout Ivoirien âgé de 18 ans au moins, jouissant de ses droits civiques, dans l’une des circonscriptions électorales dans laquelle il a son domicile, sa résidence ou celle de sa représentation diplomatique ou consulaire dans laquelle il est immatriculé s’il se trouve à l’étranger.

La CEI a arrêté, le 24 septembre 2020, la liste électorale définitive qui devrait servir pour la tenue du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020 et qui compte 7 495 082 électeurs dont 7 397 413 en Côte d’Ivoire et 97 669 à l’étranger »

Investissements : le CEPICI présente les procédures et les avantages

La directrice générale du Cepici, le Guichet unique de l’investissement, Mme Solange Amichia, a rencontré mercredi des présidents de faitières, des chefs d’entreprises et des acteurs professionnels du secteur privé.Cette rencontre avec les acteurs du secteur privé a permis de les « informer mais surtout de les former sur les procédures de création des entreprises en ligne et aussi les avantages qu’offre le Code des investissements », a dit la directrice générale du Cepici. 

« C’était aussi le lieu de les informer sur les actions d’amélioration que nous menons pour rendre l’écosystème de la création d’entreprise plus performante et cela en collaboration avec les administrations présentes au Guichet unique des formalités d’entreprises », a-t-elle ajouté.

Le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici) regroupe en son sein des entités de l’administration publique telles que la direction générale des impôts, le tribunal de commerce et le commerce extérieur (en cours de test) afin d’assister et accompagner les investisseurs.   

L’objectif de ces échanges est aussi de recueillir les préoccupations des investisseurs pour les « intégrer dans les actions d’amélioration du climat des Affaires et des reformes afin de nous inscrire dans un cercle économique dynamique adossé à un secteur privé compétitif et innovant », a-t-elle dit.

L’Etat de Côte d’Ivoire fonde sa politique économique sur la promotion du secteur privé pour hisser le pays dans le concert des Etats émergeants. C’est dans ce contexte que de nombreuses réformes ont été engagées, entre autre, la digitalisation des procédures de formalités d’entreprise.

Depuis bientôt deux années, le Guichet unique des formalités d’entreprises (GUFE) a dématérialisé sa procédure de création d’entreprise via le portail unique des services à l’investisseur « 225invest.ci », qui est mis à disposition des opérateurs économiques et des investisseurs.

Le nouveau Code des investissements, mis en œuvre depuis le 1er janvier 2019 après celui de 2012, a été présenté aux investisseurs. Pour la directrice générale du Cepici, il constitue véritablement un outil privilégié pour l’attraction des investissements privés en Côte d’Ivoire.

Il est en phase avec la stratégie du Programme national de développement (PND 2021-2025) par la promotion des secteurs prioritaires et la Vision 2030 de croissance du gouvernement, par une mobilisation massive des investissements privés, a-t-elle poursuivi.

La directrice du Guichet unique, Mme Sandrine Tegnan, a expliqué que le nouveau Code des investissements offre « un meilleur accompagnement des PME, (car) les avantages ont été bonifiés par 1,5 ». La promotion du contenu local affiche d’ailleurs une volonté politique de soutenir les investisseurs.

Il offre un dispositif d’incitation plus attractif avec un mix entre l’exonération et le crédit d’impôt, a fait remarquer Mme Sandrine Tegnan, mentionnant que le précédent code des investissements, lui, était basé seulement sur l’exonération au profit des opérateurs économiques.

L’objectif assigné à ce Code d’investissement est de préserver le développement durable par des investissements productifs et socialement responsables, mais également de promouvoir le développement régional, favoriser des champions nationaux et la compétitivité des entreprises en Côte d’Ivoire.

Maroc: La Marine royale porte secours à 182 migrants irréguliers

Des Gardes-côtes de la Marine Royale, opérant en Méditerranée et en Atlantique, ont porté secours, ce début de semaine du 10 au 12 octobre, à 182 candidats à la migration irrégulière, majoritairement des Subsahariens, dont des femmes et des enfants, indique une source militaire, citée par l’agence de presse marocaine (MAP).Ces candidats, qui ont tenté ces traversées périlleuses à bord d’embarcations de fortune, de kayaks, de Jet-skis, de planches à surf et même à la nage, ont été repêchés avant de recevoir les premiers soins à bord des Unités de la Marine Royale, précise la même source.

Les candidats secourus ont été ramenés sains et saufs aux ports les plus proches du Royaume et puis remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures administratives d’usage, ajoute-t-on.

Chaque semaine, voire chaque jour, de nombreux candidats à la migration clandestine sont secourus par les éléments de la Marine marocaine. La distance entre le Maroc et l’Espagne n’est que de 14 km.

De nombreux candidats qui veulent rejoindre l’Europe y voient une porte d’entrée privilégiée et rapide.

Abidjan prend la présidence de l’Initiative cacao Côte d’Ivoire-Ghana

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural de Côte d’Ivoire, Kobenan Kouassi Adjoumani, succède à son collègue Ghanéen Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, ministre de l’Alimentation et de l’agriculture.M. Nana Addo Dankwa Akufo-Addo était le président de l’Initiative depuis deux ans. Et ce depuis la mise en place de cette structure. La Côte d’Ivoire et le Ghana, pourvoyeurs de plus de 60% du cacao mondial, se sont engagés dans une coopération bilatérale pour influer sur les cours dans le secteur.

La passation de flambeau a eu lieu ce 12 octobre 2022 sur les bords de la lagune Ebrié, à la faveur de la 3ème Réunion du Comité de pilotage de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana. L’organisation a accueilli à cette session deux autres pays producteurs de cacao, notamment le Nigeria et le Cameroun.

Pour ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural Adjoumani Kouassi « l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire Ghana est un exemple de réussite ». Son objectif est également d’adresser la question cruciale du revenu du producteur jugé trop précaire.

La Côte d’Ivoire et le Ghana, deux pays voisins de l’Afrique en l’Ouest, ont créé à travers l’Initiative Cacao le mécanisme de Différentiel de Revenu Décent (DRD) qui est une prime de 400 dollars US par tonne versée directement au producteur en vue de l’amélioration du prix au producteur.  

L’Initiative Cacao a pour ambition de veiller au payement effectif du Différentiel de Revenu Décent permettant ainsi de passer à environ 13%, plutôt que les 6% perçu jusque-là par les pays producteurs sur 106 milliards de dollars que génère le business du cacao dans le monde.

 

Côte d’Ivoire : « aucun étranger » parmi les soldats ivoiriens détenus au Mali (Gvt)

Pour le gouvernement, pour être membre de la Fonction publique en Côte d’Ivoire, il faut être d’abord Ivoirien, or les militaires sont des agents de l’Etat.Interrogé par un journaliste, à l’issue d’un Conseil des ministres mercredi, le porte-parole du gouvernement ivoirien M. Amadou Coulibaly, a déclaré que selon les textes en Côte d’Ivoire « nul ne peut appartenir à la Fonction publique s’il n’est national de ce pays ».

« Pour être membre de la Fonction publique ivoirienne, il faut d’abord être Ivoirien », a-t-il insisté, avant d’ajouter que « les militaires sont des agents de l’Etat, ils sont des fonctionnaires et leur corps étant encore plus particulier ».

Il a soutenu que « ces militaires Ivoiriens sont bel et bien Ivoiriens », tout en faisant observer qu’« en dehors des pays qui disposent de légions étrangères où la loi de leur pays leur permet d’avoir des gens d’autres nationalités, dans tous les Etats du monde pour appartenir à l’armée, il faut être national de ce pays ».

Le 10 juillet 2022, 49 militaires ivoiriens ont été arrêtés, en début d’après-midi, à l’Aéroport International de Bamako. Ces soldats ont été présentés par les autorités maliennes comme des mercenaires. Avec la médiation togolaise, trois soldates ont été libérées.

Le gouvernement ivoirien avait réagi le mardi 12 juillet 2022 à travers le Conseil national de sécurité (CNS) qui a produit un communiqué en indiquant qu’il s’agit de « militaires régulièrement inscrits dans l’effectif de l’armée ivoirienne qui se trouvent au Mali ». 

Selon l’Etat ivoirien ces soldats interviennent dans le cadre des opérations des Eléments nationaux de soutien (NSE) et que « la présence de ce détachement des éléments NSE est conforme aux mécanismes des missions de maintien de la paix et est bien connu des autorités maliennes ». 

Malgré les éclairages apportés par les autorités politiques et militaires ivoiriennes ainsi que les appels d’institutions internationales à la libération des prisonniers, les dirigeants maliens campent sur leur position, invoquant que la présence de ces soldats ivoiriens ne saurait se justifier.