Immobilier, tourisme et feu de forêt au menu des quotidiens marocains

La situation de l’immobilier, le secteur du tourisme et le feu de forêt déclaré près de la ville de M’diq sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+ estime que l’immobilier continue de crouler sous le poids de la flambée des coûts des matériaux et des frais logistiques, qui perdure en raison de la guerre en Ukraine.

Certes, après un premier trimestre jugé en deçà des attentes par les professionnels, l’activité commence à remuer pas à pas, grâce à la remontada de la demande et la baisse des prix constatée ce dernier trimestre, et qui varie de 4% à 8% selon la nature du bien immobilier.

Cependant, le déséquilibre entre l’offre et la demande se creuse, faute de nouveaux logements, notamment dans des villes comme Casablanca, où la demande serait presque 9 fois plus importante que l’offre, laissant le terrain à de nouvelles opportunités de croissance pour les opérateurs, constate-t-il.

+L’Economiste+, qui évoque le manque de ressources humaines dans le secteur du tourisme, estime que la crise de ressources humaines que vit le secteur du tourisme « semble irrémédiable », expliquant que toutes les compétences ont pris la fuite pendant le Covid, et se sont pour la plupart formées et reconverties dans d’autres domaines avec succès, ou sont parties à l’étranger.

La publication s’interroge comment pouvoir gérer l’afflux massif de visiteurs, après “deux années blanches” où les opérateurs ont dû se défaire d’une grande partie de leur personnel par manque de finances ?.

Longtemps, le secteur du tourisme et ses sous-métiers ont négligé la valorisation des jeunes et leur formation, ainsi que leur rétribution, déplore-t-il.

 
+Aujourd’hui Le Maroc+ dénonce les auteurs qui seraient responsables du feu de forêt de Mediq (nord), qui a causé des “dégâts importants” et la perte de trois sapeurs-pompiers, tombés en accomplissant leur devoir.

Bien que l’enquête ouverte sur ce sujet pour révéler si ce sinistre est d’origine criminelle ou dû à l’insouciance n’est qu’à ses débuts, les premiers éléments montrent que quatre personnes seraient impliquées dans ce drame, regrette le quotidien.

La forêt étant un patrimoine national, construit sur plusieurs générations, la moindre erreur peut avoir des conséquences dramatiques pour des familles et pour tout le pays, relève-t-il.

Présidentielle kényane : peut-on revivre le tsunami de 2017 ?

Raila Odinga, candidat malheureux à la présidentielle kényane du 9 août 2022, a saisi la Cour suprême, pour demander l’annulation du scrutin.Les Kenyans peuvent-ils revivre le coup de tonnerre de 2017 ?. Saisi par Raila Odinga qui contestait la réélection de son rival Uhuru Kenyatta, la Cour suprême avait annulé le 1er septembre 2017, la présidentielle du 8 août à cause d’« irrégularités ». Un fait inédit en Afrique.

Le président sortant, s’était à l’époque plié à cette décision de la plus haute juridiction du pays, avant de triompher à nouveau lors d’un nouveau scrutin organisé deux mois plus tard.

Cinq ans après, l’histoire peut-elle à nouveau se répéter ?. Battu sur le fil par le vice-président de la République William Ruto (50,49%), l’opposant historique Raila Odinga (48,85%), soutenu par le pouvoir de Kenyatta, conteste les résultats. Il a saisi la Cour suprême pour demander l’invalidation du scrutin.

Cette fois, ce n’est pas David Maraga, l’ancien président de cette juridiction qui va trancher le contentieux, mais Martha Karambu Koome, première femme nommée en mai 2021 cheffe de la Cour suprême du Kenya.

Ce pays de l’Est, quatrième puissance économique de l’Afrique subsaharienne, est désormais suspendu au verdict des sept sages, attendu dans deux semaines.

Dans une sortie médiatique très attendue mardi soir, Raila Odinga (77 ans) qui se présentait pour la cinquième fois, a rejeté les résultats provisoires annoncés dimanche par la Commission électorale nationale indépendante.

« Notre opinion au sein de l’Azimio (coalition, ndlr) est claire : les chiffres annoncés par monsieur Chebukati sont nuls et non avenus. Il a agi en toute impunité et au mépris total de la constitution et de nos lois. Ce n’est pas à nous de décider s’il a commis un délit, nous laissons cette prérogative aux autorités compétentes », a-t-déclaré.

William Ruto déclaré vainqueur, promet de « travailler avec tous les leaders politiques », dans un Kenya « transparent, ouvert et démocratique ».

« Il n’y a pas de place pour la vengeance », a-t-il déclaré, avant d’affirmer que « le véritable vainqueur de cette présidentielle est la Commission électorale ».

À 55 ans, l’ambitieux Ruto (55 ans) devient le premier Kalenjin à être élu président du pays depuis vingt ans, succédant à deux derniers chef de l’Etat (Mwai Kibaki et Uhuru Kenyatta) issus de la communauté kikuyu.

Covid-19 : le gouvernement zimbabwéen fait tomber le masque

Le gouvernement zimbabwéen a supprimé le port obligatoire de masques faciaux dans les lieux publics extérieurs pour les personnes entièrement vaccinées, a déclaré la ministre de l’Information Monica Mutsvangwa.S’adressant aux journalistes à la fin de la réunion hebdomadaire du cabinet mardi, Mme Mutsvangwa a déclaré que les masques ne seraient obligatoires que lorsqu’une personne se trouve dans un lieu public à l’intérieur et dans les transports publics.

« Constatant la diminution des cas de Covid-19, le Cabinet a décidé que les personnes qui ont reçu trois doses des vaccins recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont exemptées du port obligatoire de masques faciaux dans les lieux publics extérieurs, mais doivent cependant porter des masques faciaux dans les lieux publics intérieurs et dans les transports publics », a déclaré Mutsvangwa.

Elle a déclaré que lundi, près d’un million de personnes avaient reçu les deux principaux vaccins et un rappel, tandis que 3,8 millions d’autres n’avaient reçu que deux injections.

Le Zimbabwe a connu une baisse des infections au Covid-19 au cours des derniers mois, le pays ayant enregistré 57 cas la semaine dernière contre 105 la semaine précédente.

Sénégal : le HCCT, une institution « utile » au bilan « élogieux »

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur une diversité de sujets dominés par le casse-tête de la nomination d’un Premier ministre et l’importance du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) expliquée par ses responsables.L’Observateur aborde la nomination du futur Premier ministre, un sujet « casse-tête » pour Macky Sall. Le journal explique « pourquoi le choix est difficile ».

Le Témoin parle de son côté de « gestation de presque neuf mois ». Après l’avoir supprimé au lendemain de sa réélection, le président Sall a restauré le poste de Premier ministre en novembre dernier. Mais il semble peiner toujours à trouver le successeur de Mahammad Boun Abdallah Dione à la Primature. En l’absence de chef de gouvernement, le journal affirme que « certains décrets (deviennent) nuls et de nul effet ».

Si Macky Sall essaie de résoudre ce problème, Le Quotidien indique qu’il a réussi à « libérer les Jambaars (soldats) » sénégalais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), après son passage à Bamako lundi dernier. Bloqués par le pouvoir de transition malien « à cause des différends géopolitiques et diplomatiques », « les premiers éléments ont atterri hier à Dakar », affirme le journal.

Walf Quotidien s’arrête sur la forte personnalité qu’incarne le chef de l’Etat sénégalais au niveau mondial depuis son élection à la présidence en exercice de l’Union africaine (UA), en février. Malgré qu’il soit « adoubé à l’étranger », le journal note qu’il est « contesté au pays ».

Concernant l’élection du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) prévue en septembre et boycottée par l’inter-coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal), les deux principales formations de l’opposition, l’institution a apporté sa « réplique » dans Le Soleil. Pape Maël Thiam, premier vice-président du HCCT, regrette « les déclarations erronées et les jugements hâtifs sur l’utilité du Haut conseil des collectivités territoriales ». En cinq ans, l’institution affirme avoir produit « cinq rapports dont quatre annuels et un quinquennal ».

Alors qu’elle veut porter le projet de dissolution du HCCT à l’Assemblée nationale, « l’opposition (a été) mise à niveau » hier par les responsables de l’institution, selon Sud Quotidien. Pape Maël Thiam dégage un « bilan élogieux » et s’en prend aux détracteurs de l’institution qui la qualifient de « budgétivore » et d’ « inutile », note Vox Populi.

En dehors des rapports produits, le HCCT dit avoir réalisé quatre contributions, six études et 26 avis répartis en 548 recommandations. Tout ce travail a été « mis à la disposition du président de la République et du gouvernement », précise-t-il. A sa suite, le ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Saidou Sow, par ailleurs maire de Kaffrine (centre), raille l’opposition en estimant qu’elle « n’a pas boycotté (l’élection du HCCT), (mais) elle a fui ».

Maroc: Trois personnes mortes asphyxiées dans une mine de charbon

Trois personnes ont trouvé la mort, asphyxiées par le CO2, dans une mine de charbon à Jerada, ce mardi 16 août 2022.Selon les autorités locales de cette cité minière de l’Oriental, les trois personnes décédées travaillaient dans une mine exploitée, de manière légale, par une association dans la zone forestière relevant de la commune de Laâouinate.

Malgré les efforts des autorités pour leur porter secours, les défunts ont rendu l’âme. Elles étaient âgées respectivement de 43, 44 et 52 ans.

Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de ce drame.

Sénégal-Mali : ce que Macky Sall et Assimi Goïta se sont dit

Le président de la transition malienne a longuement reçu lundi le président en exercice de l’Union Africaine (UA) au palais de Koulouba.Le président sénégalais a entamé lundi 15 août une mini-tournée africaine. Avant de s’envoler à N’Djamena (Tchad) et à Libreville (Gabon), Macky Sall s’est arrêté quelques heures dans la capitale malienne où il a été reçu par le président de la transition, le colonel Assimi Goïta.

Au palais de Koulouba, les deux hommes ont évoqué plusieurs sujets dont l’affaire brûlante des 49 soldats ivoiriens détenus depuis plus d’un mois à Bamako. Le vendredi 12 août, la justice malienne les a inculpés pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État » et « complot contre le gouvernement » avant de les placer sous mandat de dépôt. 

Abidjan exige leur libération, non sans assurer que ses militaires étaient en mission dans le cadre d’opérations de soutien logistique à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).

Le chef de l’Etat sénégalais, après son tête-à-tête avec Assimi Goïta, n’a pas mentionné cette affaire dans son compte rendu à la presse. Mais plusieurs sources indiquent qu’elle a été au cœur des discussions.

« Je remercie le président Assimi Goïta pour son accueil convivial. Nous avons échangé sur des sujets d’intérêt commun touchant au processus de transition au Mali et à la coopération bilatérale entre nos deux pays liés par l’histoire, le voisinage et l’espace communautaire de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest) », a résumé Macky Sall sur les réseaux sociaux.

Selon l’Agence Nationale de Statistique et de la Démographie (ANSD) du Sénégal, près de 23 % des exportations de ce pays sont destinés au Mali. Plusieurs acteurs du corridor Dakar-Bamako avaient souffert de l’embargo de la Cédéao qui a duré six mois environ. Aujourd’hui, les deux pays veulent tourner la page puisque, avec Macky Sall, Assimi Goïta a déclaré qu’il a « convenu de renforcer la coopération ».

Notant que la transition malienne a réalisé des « progrès après quelques difficultés » liées aux sanctions de la Cédéao, le successeur du Congolais Félix Tshisekedi à la présidence de l’Union Africaine (UA) appelle aujourd’hui à « accompagner le Mali dans cette voie pour le retour à un ordre constitutionnel normal dans le délai prévu conformément aux engagements des autorités ».

Enfin, Macky Sall estime que « l’ensemble de la communauté internationale, notre continent en tête, a l’obligation de soutenir le Mali pour mettre fin à la crise multidimensionnelle qu’il traverse ».

Mobile money en Côte d’Ivoire : controverse autour des frais de commission

Après une semaine de grève, le Collectif des propriétaires de points mobile money a décidé de prélever 100 F CFA lors de chaque transaction (dépôt ou retrait d’argent).Cinq organisations, dont le Syndicat national des propriétaires de points de vente mobile money de Côte d’Ivoire (Synam-CI) et l’Association des marchands indépendants mobile money de Côte d’Ivoire (Amimomoci), annoncent unilatéralement dans un communiqué « la reconduction de l’application des frais de prestation de proximité de 100 F CFA par transaction ».

Ledit montant, précise la source, « pourra au cas échéant subir des modifications (baisse, hausse ou suppression) en fonction de la suite des négociations avec les autorités et les opérateurs ». Mais en Côte d’Ivoire, ce type de décisions est notamment soumis à la validation de l’Autorité de régulation des Télécoms/TIC (ARTCI) et des opérateurs de téléphonie.

Poursuivant, le Collectif des propriétaires de points Mobile money dit attendre de l’Etat qu’il homologue « les prix et les commissions en vigueur dans (leur) secteur (pour) garantir la pérennité » de leurs activités.

Aux opérateurs, il demande le rétablissement « immédiat et sans délai » des comptes de leurs membres résiliés pour causes d’application des frais de prestation de proximité. Par ailleurs, le collectif interpelle Wave « sur les cas d’exactions, d’interpellation et de garde à vue à la police » de certains de ses membres ayant exprimé leur mécontentement par un arrêt de travail de sept jours. Le mot d’ordre de grève a finalement été levé à l’issue de l’Assemblée Générale extraordinaire du 9 août dernier.

Partant du Mali, Macky Sall tente d’éteindre les incendies en Afrique

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur la visite officielle du président Macky Sall au Mali pour aborder avec le chef de la transition plusieurs questions dont l’affaire des 49 militaires ivoiriens accusés d’être des « mercenaires » avant d’être inculpés et écroués.« Dakar-Bamako sur les rails », indique Bés Bi à propos de la visite de Macky Sall hier au Mali, notant une convergence de points de vue avec le colonel Assimi Goïta sur les « échanges commerciaux, la transition et les militaires ivoiriens » détenus au Mali depuis le 10 juillet et inculpés pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’état ».

Le Soleil note pour sa part que Macky Sall a fait un « appel à la communauté internationale » pour lutter contre le terrorisme au Mali. Ce pays « mérite le soutien de toute la communauté africaine », a dit le président en exercice de l’Union africaine (UA) avant de poursuivre sa mini-tournée africaine qui doit le mener au Tchad et au Gabon. Suffisant pour que L’AS le surnomme « le nouveau pompier africain » pour son activité pour la libération des soldats ivoiriens au Mali et ses succès diplomatiques dans le dossier du Sud Soudan, entre autres.

En politique, Pape Diop, le député qui a rejoint récemment la majorité présidentielle pour lui permettre d’obtenir la majorité parlementaire absolue, se livre dans une « grande séance d’explications » dans L’Observateur. Il revient notamment sur « ce que Macky Sall lui a dit au téléphone », « le rapprochement infructueux de Yewwi » Askan Wi (libérer le peuple), l’une des principales formations de l’opposition, et « le SMS envoyé à Karim Wade », l’ex-ministre du régime libéral exilé au Qatar depuis 2016.

Par ailleurs, « l’opposition et le pouvoir sont obligés de dialoguer », indique Ibrahima Sène, leader du Parti de l’indépendance et du travail (PIT), membre de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir). « Le peuple a montré sa volonté d’en finir avec les majorités monolithiques », analyse le responsable politique de ce parti de gauche.

A propos du « déménagement chaotique » de l’Hôpital Aristide le Dantec (HALD) de Dakar, Le Quotidien dit « HALD au mauvais traitement » avant de publier la liste des structures de recasement des services. Toutefois, « il n’y a pas lieu de stresser ni pour les malades ni pour le personnel », rassure Dr Babacar Thiandoum, directeur de cet hôpital dont la reconstruction va démarrer au mois de septembre pour un investissement de 60 milliards FCFA.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

La gestion des catastrophes naturelles et le travail post-covid sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui aborde la gestion des catastrophes naturelles, estime que les catastrophes naturelles coûteraient au Royaume plus de 575 millions de dollars par an, en plus des budgets dédiés au Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de résilience, qui dépassent les 400 millions de dollars.

Des enveloppes qui risquent de s’alourdir, du moment que l’urbanisation tous azimuts et le changement climatique risquent d’accroître la fréquence et la gravité des phénomènes météorologiques, met en garde l’éditorialiste.

L’anticipation, la vigilance ainsi que la réduction des risques de catastrophes revêtent donc une importance capitale pour un pays comme le Maroc qui, de par sa position géographique, reste fortement et dangereusement exposé aux risques géologiques et climatiques, estime-t-il.

Un travail préventif qui débute par le renforcement de la résilience des collectivités territoriales en les dotant, entre autres, d’infrastructures capables de supporter les catastrophes, et dont l’intensité reste minime au Royaume, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur le monde du travail post-covid, écrit qu’avec l’atténuation de la crise sanitaire, qui a baissé d’intensité, les salariés et les fonctionnaires ont repris leur routine quotidienne, mais que le retour à la normale ne veut nullement dire que les changements accompagnant la crise sanitaire ont disparu.

Les managers et les entreprises doivent faire le job en mesurant l’ampleur des changements installés et leur impact sur la relation des salariés avec l’entreprise et le monde professionnel, soutient la publication

Il s’agit d’anticiper les problèmes qui peuvent ressurgir à n’importe quel moment et surtout ouvrir un débat avec les premiers concernés pour explorer toutes les pistes possibles, estime-t-il, soulignant l’importance majeure de mener des études sociologiques afin de cerner les changements et leur évolution dans le temps.

Sur un autre registre, +L’Economiste+ estime « décisif » de redonner espoir aux jeunes, soulignant que l’esprit des «winners» doit prendre le dessus sur le défaitisme ambiant, surtout lorsqu’on sait que plus d’un jeune sur 4, âgés de 15 à 24 ans, ne travaille pas, n’est pas à l’école et ne suit aucune formation.

Pris dans la spirale de la marginalisation, plusieurs jeunes en manque de perspectives ont sombré dans la drogue, la délinquance et la violence, déplore le journal.

Inverser la tendance implique un changement de paradigme, plaide-t-il , plaidant pour une “dynamique collective” pour permettre de “libérer la créativité de chacun”.

Afrique du Sud : quatrième cas de variole du singe

Le patient est un homme de 28 ans de la province du Cap-Occidental qui est rentré d’Espagne la semaine dernière, a annoncé lundi le ministre de la Santé, Joe Phaahla. ‎« Des mesures de réponse de santé publique pour prévenir la propagation de l’infection, y compris la recherche des contacts, ont été instituées », a déclaré Phaahla dans un communiqué.‎

 Le quatrième cas fait suite vient s’ajouter à trois autres cas confirmés en laboratoire, qui ont été signalés dans les provinces du Gauteng, du Cap-Occidental et du Limpopo, respectivement. ‎

 La variole du singe est une maladie virale dont les symptômes sont similaires à ceux observés chez les patients atteints de variole, bien qu’elle soit cliniquement moins grave.

Elle se transmet à l’homme par contact avec une personne, un animal ou un objet porteur du virus. Elle peut être contractée par contact direct avec le sang, les fluides corporels ou les lésions cutanées d’un animal infecté. Parmi les animaux qui la transmettent, on trouve différents rongeurs et des primates.

Cette maladie guérit spontanément souvent sous 14 à 21 jours. Elle peut être bénigne mais des liaisons infectieuses causées par la maladie peuvent provoquer des douleurs ou des démangeaisons.