Education, stress hydrique et migration au menu des quotidiens marocains

La réhabilitation des établissements scolaires, la problématique du stress hydrique et l’immigration clandestine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+ écrit que pas moins de 2,6 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) ont été mobilisés par l’Etat pour réhabiliter les établissements scolaires en 2022, avec comme objectif de rendre les locaux de l’école publique plus attractifs, du moins esthétiquement !

Car si la refonte du système éducatif, source d’insatisfaction d’une large frange de la société, exige un travail de longue haleine, la remise en état des établissements relève, quant à elle, plus de la volonté politique, nonobstant les obstacles financiers y afférents, explique le quotidien.

Et si la tutelle a dépensé une somme colossale sur ce volet, dans une conjoncture où il paraît plus judicieux d’opter pour l’austérité, c’est surtout pour mettre à disposition des élèves un environnement propice à la réussite, au moment où plus de 330.000 enfants abandonnent les bancs des écoles chaque année, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que la problématique du stress hydrique à laquelle fait face le Maroc requiert une approche à la fois locale et globale, étant donné que les différentes régions du pays ne sont pas toutes confrontées à la problématique avec la même acuité selon leur position géographique, l’état, la disponibilité ou encore la proximité de leurs ressources.

Partant, ce sont les acteurs locaux, élus, administrations, société civile et même les opérateurs économiques qui doivent réfléchir ensemble pour apporter les solutions les plus appropriées et les plus adaptées à l’échelle locale, estime la publication.

En revanche, pour que ces solutions locales aient réellement de l’impact, elles doivent être déployées dans un cadre plus général.

Car seule une vision globale conçue, cette fois-ci à l’échelle nationale, est à même de permettre une cohérence d’ensemble et surtout d’assurer une meilleure mobilisation et exploitation des ressources dans une logique de complémentarité et de solidarité entre les quelques bassins encore excédentaires et tous les autres déficitaires, explique-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que la Cour d’appel de Nador se penche actuellement sur le dossier concernant 65 migrants illégaux dont la majorité sont des Soudanais venus du Darfour via l’Algérie, impliqués dans le violent assaut de vendredi dernier contre la barrière séparant Melilla et Nador en vue d’entrer de force dans le préside.

37 parmi ces assaillants, tous en état d’arrestation, sont poursuivis, selon leur avocat, Khalid Amaâz, pour «entrée illégale en territoire marocain, violence contre agents de la force publique, attroupement armé, désobéissance». Les 28 autres migrants sont poursuivis pour les mêmes chefs d’accusation, aggravés par leur «appartenance à une mafia organisant et facilitant l’immigration illégale vers l’étranger».

L’avocat a aussi précisé qu’à part un Yéménite, quelques Tchadiens et Maliens, l’écrasante majorité des migrants illégaux poursuivis viennent du Soudan.

Sur un même registre, +Assabah+ fait savoir que la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) ainsi que la Direction générale de surveillance du territoire (DGST) ont pris d’importantes mesures préventives en vue d’empêcher toute réédition à Sebta du scénario de Melilia.

Sénégal : des agents étatiques sensibilisés sur les opportunités du Waqf

La Haute Autorité du Waqf veut que davantage de projets structurants soient mis en œuvre grâce à cet instrument de financement islamique.Le Waqf est en droit islamique une donation faite à perpétuité par un particulier à une œuvre d’utilité publique, pieuse ou charitable, ou à un ou plusieurs individus. Le bien donné en usufruit est dès lors placé sous séquestre pour devenir inaliénable.

Au Sénégal, la pratique se développe, mais reste sous-utilisée dans les programmes de développement. Dans le cadre de l’exécution de son plan de communication, la Haute Autorité du Waqf a ainsi organisé, ce mardi à Dakar, un atelier avec le ministère de l’Économie, celui des Finances et les autres ministères sectoriels.

Cette activité visait entre autres à répondre à la nécessité d’assurer la vulgarisation et la promotion du Waqf au Sénégal afin de développer les projets soutenus par ce type de financement et favoriser les initiatives publiques et privées en la matière.

« Nous souhaitons faire du Waqf une composante (essentielle) des projets structurants de développement », a déclaré le Directeur Général de la HAW, Racine Ba. Dans une présentation axée sur le Waqf et ses applications, le docteur en finance islamique Abdoul Karim Diaw a souligné « la flexibilité » de cet instrument et son « adaptabilité » aux économies contemporaines. A l’en croire, le Waqf peut être un « important levier de lutte contre la pauvreté » et « un pourvoyeur d’emplois » à travers notamment les métiers connexes : juriste spécialiste du droit musulman, notaire, enseignant-chercheur, etc.

Plusieurs pays arabo-musulmans ont réalisé de grandes infrastructures grâce au Waqf. On peut entre autres citer l’Université Al Azhar du Caire (Egypte) et le Zam-Zam Tower, complexe hôtelier autour de la Kaaba, l’édifice au centre de la Grande mosquée de La Mecque, dont les retombées servent essentiellement à l’entretien du lieu de culte.

Lors du 7e Forum international sur la finance islamique en Afrique de l’Ouest (20-21 juin), tenu à Dakar, le président Macky Sall a sensibilisé ses compatriotes sur l’épargne nationale et les opportunités de la finance islamique. Ce jour-là, le chef de l’Etat a déclaré que le Sénégal doit s’inspirer des pays très en avance en matière de finance alternative adossée aux principes de l’islam comme la Malaisie.

Coupe arabe du futsal: Le Maroc remporte le sacre pour la 2ème fois consécutive

La sélection marocaine de futsal a remporté la sixième édition de la Coupe arabe de futsal, en battant en finale l’Irak (3-0), mardi à Dammam (Arabie saoudite).Le Marocains ont dominé la rencontre et ont mené en première période. Mais après la pause, les Irakiens poussent et décident d’adopter une stratégie de power play en se passant du gardien de but. L’avantage numérique cantonne les Marocains dans leur moitié de terrain et il faut toute l’agilité du gardien marocain pour maintenir les filets intouchables.

La sélection marocaine, 10ème au classement mondial, a tenu bon et le pressing a poussé un joueur irakien à commettre une faute impardonnable. Oubliant qu’il n’y avait pas de gardien de but, le joueur expédie le ballon directement dans les filets, réalisant un break malencontreux pour les Marocains.

Le troisième but, inscrit par Anas El Ayyane, scelle définitivement la rencontre et le tournoi en faveur des Lions de l’Atlas.

Il s’agit du deuxième titre consécutif des Lions de l’Atlas dans la compétition et le troisième titre pour les hommes de Hicham Dguig en moins de deux ans, assortis d’un quart de finale en Coupe du monde.

Mali : vers un nouveau chronogramme des élections ?

Le gouvernement de transition aurait prévu d’organiser une série de scrutins de mars 2023 à février 2024.Pour l’heure, aucune source officielle n’a communiqué sur un quelconque chronogramme des élections. Mais ce mardi, Malick Konaté, journaliste malien très suivi sur les réseaux sociaux notamment, a avancé des dates sur Twitter.

Selon lui, il y aura un référendum en mars 2023 et des élections territoriales trois mois plus tard. Toujours d’après M. Konaté, les Législatives sont programmés en octobre – novembre 2023 et la Présidentielle doit avoir lieu en février 2024.

A moins d’une semaine du Sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), prévu le 3 juillet à Accra (Ghana), le Mali répondrait ainsi à l’une des exigences de l’organisation régionale si ces informations se confirment.

Dernièrement, Bamako avait demandé à la Cédéao un délai de 24 mois pour mener à bien la transition. L’organisation régionale, quant à elle, avait exigé que le processus soit bouclé entre 16 et 18 mois. 

Le 15 avril 2021, le premier gouvernement de transition, issu du coup d’Etat d’août 2020 ayant abouti à la démission de l’ex-président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), avait proposé un calendrier de transition. Celui-ci prévoyait le couplage des élections présidentielle et législatives le 27 février 2022. Avant cela, un référendum et des élections territoriales devaient respectivement se tenir le 31 octobre et le 26 décembre 2021.

Le calendrier n’a toutefois pu être respecté puisque le 24 mai 2021, le colonel Assimi Goïta et ses hommes vont perpétrer un autre coup de force en arrêtant notamment le président de la transition, Bah N’Daw et son Premier ministre, Moctar Ouane. Car la veille, un gouvernement avait été mis sur pied sans deux proches du chef des putschistes.

Afrique de l’Ouest : des saisies record de cocaïne

La route sahélienne est devenue une zone de transit relativement importante pour les trafiquants.Dans la région ouest africaine, le trafic de stupéfiants gagne du terrain. Ainsi, plus de 57 tonnes de cocaïne y ont été saisies entre 2019 et 2022, selon le dernier rapport mondial sur les drogues 2022 de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).

Ces saisies ont été enregistrées « au Cap-Vert (16,6 tonnes), au Sénégal (4,7 tonnes), au Bénin (3,9 tonnes), en Côte d’Ivoire (3,5 tonnes), en Gambie (3 tonnes) et en Guinée Bissau (2,7 tonnes) », précise le document de la plateforme de surveillance des drogues de l’ONUDC rendu public le 27 juin à Abidjan.

« Si 90% de la cocaïne saisie dans le monde suit les routes maritimes, d’importantes saisies enregistrées au Niger (214kg), au Burkina Faso (115kg) et au Mali (33,9kg) depuis 2021, démontrent que la route sahélienne reste une zone de transit relativement importante », poursuit l’ONUDC dans son rapport.

L’organisme onusien révèle que l’Afrique de l’Ouest et du Centre sont dans « le cercle vicieux entre drogues et conflits » et concentrent une consommation de cannabis et d’opioïdes pharmaceutiques supérieures aux moyennes mondiales.

Ces régions offrent un environnement propice à la production et au trafic de drogues, générant des revenus pour des groupes armés qui, à leur tour, alimentent les conflits. Longtemps considérées comme des zones de transit, elles sont touchées de plein fouet par le fléau de la drogue. La majorité des personnes qui y sont traitées pour des troubles liés à la consommation de drogue sont des hommes âgés de moins de 35 ans.

S’agissant de la Côte d’Ivoire, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le général Vagondo Diomandé, a indiqué que le gouvernement reste engagé à lutter contre la consommation et le trafic de drogues avec le soutien de l’ONUDC comme le démontrent l’élaboration du projet de loi relatif à la lutte contre le trafic et l’usage illicite des stupéfiants et substances psychotropes.

« C’est dans ce contexte que l’Etat ivoirien a mis en place une stratégie nationale contre la criminalité organisée », a fait savoir le général Diomandé.

Le Lesotho et l’Inde renforcent leur coopération économique

Les deux pays veulent créer un environnement propice à une meilleure croissance des affaires et à la promotion des investissements.Le Conseil d’affaires Inde-Lesotho a été officiellement inauguré dans la capitale indienne, New Delhi, hier lundi, après la signature d’un protocole d’accord par le haut-commissaire du Lesotho en Inde, Lineo Irene Molise-Mabusela, et le président de l’Organisation économique du commerce indien, Asif Iqbal.
La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères du Lesotho, Matsepo Ramakoea, et de hauts responsables du gouvernement et du monde des affaires indiens.

La création du conseil d’affaires fait suite à l’intérêt considérable manifesté par les deux pays pour élargir le champ des opportunités commerciales bilatérales dans les secteurs des PME, de la pharmacie et de la manifucture.

La structure devrait identifier les partenariats commerciaux entre l’Inde et le Lesotho.

Le projet de gazoduc transsaharien franchit une « étape importante »

Le ministre nigérien du Pétrole annonce un nouveau développement vers la concrétisation du gazoduc transsaharien (TSGP), un projet liant son pays à l’Algérie et au Nigeria.Le projet de gazoduc transsaharien (TSGP) est remis en marche. A l’issue d’une réunion tenue la semaine dernière à Abuja, au Nigeria, avec ses homologues algérien et nigérian, le ministre nigérien du Pétrole, Mahamane Sani Mahamadou, a fait part de toute sa satisfaction sur l’évolution du TSGP. Le Niger « a franchi une nouvelle étape dans l’ouverture du marché national et régional du gaz grâce au progrès du projet de la construction du gazoduc transsaharien (TSGP) de plusieurs milliards de dollars aux côtés de Algérie et Nigéria », a-t-il assuré dans un communiqué de la Chambre africaine de l’énergie.

Les trois pays confirment leur volonté de relancer ce projet qui était en berne depuis plusieurs années. La réunion du 20 juin fait suite à celle qui s’était tenue à Niamey en février 2022. Les parties avaient établi un groupe de travail et une feuille de route pour le développement du TSGP, rappelle le communiqué.

Long de 4128 kilomètres, le gazoduc transsaharien prendrait sa source au Nigeria et traverserait le Niger pour rejoindre la côte algérienne à des fins d’exportation vers l’Europe. Chargé de mettre à jour l’étude de faisabilité du projet, un comité de pilotage composé des trois ministres et directeurs généraux des compagnies pétrolières nationales (NOC) « se réunira fin juillet 2022 à Alger pour discuter de la marche à suivre avec le projet TSGP », ajoute le communiqué.

Le document souligne que le TSGP « apportera des avantages significatifs au Niger. Avec plus de 34 milliards de mètres cubes de gaz, le Niger, à part entière, a le potentiel pour devenir un exportateur de gaz, et avec l’élargissement des liens énergétiques entre l’Europe et l’Afrique, le projet TSGP marquera une nouvelle ère de coopération régionale améliorée en Afrique, renforçant la monétisation et les exportations de gaz tout en augmentant les exportations du Niger vers l’Europe via l’Algérie ».

A terme, le gazoduc devrait permettre l’échange « jusqu’à trente milliards de mètres cubes de gaz naturel chaque année, améliorant ainsi le commerce régional et international de l’énergie, permettant au Niger d’élargir le rôle du gaz naturel dans son bouquet énergétique et de lutter contre la pauvreté énergétique ». Avec ce projet aussi, le pays sahélien « cherche à améliorer l’accès à l’électricité et à garantir l’abordabilité de l’énergie grâce à une exploitation accrue du gaz, l’initiative TSGP changera la donne ».

Éthiopie : vers des pourparlers entre le gouvernement et les rebelles

Le gouvernement éthiopien a annoncé avoir formé une équipe de négociation pour entamer des pourparlers de paix avec le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).Le conflit dans le nord de l’Ethiopie va-t-il connaître une issue ? En tout cas, l’annonce du gouvernement éthiopien pourrait aboutir à une résolution tant attendue par les populations. Ce conflit oppose depuis 18 mois le gouvernement fédéral et la force rebelle au nord du pays.

 Ainsi, le gouvernement fédéral a nommé Demeke Mekonnen, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, pour mener les négociations. Il sera à la tête d’une équipe composée d’éminentes personnalités proches du pouvoir et de diplomates comme Gedion Timotheos, Temesgen Tiruneh, Hassen Abdulkadir, Redwan Hussien et le lieutenant-général Birhanu Bekele ainsi que Getachew Jenber.

 La date et le lieu pour le début des négociations ne sont pas encore fixés. Mais le ministre de la Justice, M. Gedion, a déclaré, plus tôt lundi 27 juin, que tout résultat du processus de paix devrait s’inscrire dans le cadre de trois principes : le respect de l’ordre constitutionnel, le respect des intérêts nationaux fondamentaux et le rôle de l’Union africaine (UA) en tant que facilitateur du processus

 Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a pour sa part salué, début juin, l’engagement des parties impliquées dans la résolution pacifique du conflit du Tigré. Il encourage les deux parties à poursuivre la voie du dialogue politique.

Sénégal : plusieurs opposants libérés après les manifs du 17 juin

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur la libération de la plupart des opposants arrêtés le 17 juin dernier lors de la manifestation interdite de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple, opposition).Le député Déthié Fall et le maire Ahmed Aidara « condamnés, mais libres », indique Vox Populi. Ils ont écopé de six mois avec sursis et 100.000 FCFA d’amende pour l’un et un mois avec sursis et 50.000 FCFA d’amende pour l’autre. Au même moment, les 83 autres prévenus dans l’affaire de la manifestation non autorisée du 17 juin ont été « relaxés ».

« Sursis en marche », note Le Quotidien sur le procès des membres de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple, opposition). Pour Sud Quotidien, « Dame justice calme le jeu » en procédant à la libération des personnes arrêtées dans le cadre de la dernière manifestation interdite de YAW. La coalition d’Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie réclame la réintégration de sa liste nationale pour les élections législatives du 31 juillet 2022.

EnQuête note que les députés Déthié Fall et Mame Diarra Fam ainsi que le maire Ahmed Aidara ont connu des « fortunes diverses » lors de leur jugement, hier. Le journal plonge en même temps « au cœur de la prison des opposants », « une maison de correction victime de la surpopulation et des carences du système carcéral ». Mais selon un agent pénitentiaire, « on est loin de la surpopulation ».

Pour Walf Quotidien, le président Macky Sall a « l’art de créer ses adversaires » en arrêtant et emprisonnant des opposants. « Depuis son arrivée au pouvoir en 2012, le régime du président Macky Sall a transformé de nombreux illustres inconnus en leaders. (Des opposants) Ousmane Sonko à Karim Wade en passant même par Assane Diouf », un activiste dépeint comme un insulteur public, illustre le journal.

Malgré ce tableau, le chef de l’Etat poursuit son séjour en Allemagne où il assiste au sommet du G7. D’après Le Soleil, le président en exercice de l’Union africaine (UA) a axé son plaidoyer sur « huit thèmes ». Face aux dirigeants des « pays les plus riches de la planète », il a notamment abordé le climat, l’énergie, la sécurité alimentaire, l’équité genre, la gouvernance mondiale, la santé, la résilience économique et la résilience sociale.

Par ailleurs, l’UA qu’il dirige « hausse le ton » sur les « cascades de mort de migrants aux frontières » entre le Maroc et l’Espagne, souligne L’AS. Dans un communiqué, l’organisation continentale « appelle à l’ouverture immédiate d’une enquête » suite à la mort de plusieurs migrants vendredi dernier à la frontière des deux pays et qui a « suscité une vague d’indignations ».

Si le président Macky Sall s’est dit « choqué » sur cette tragédie, Boubacar Sèye, président de l’ONG Horizons sans frontières, « parle de génocide et de massacre » dans Vox Populi. Ce dernier « va décréter de façon symbolique un deuil africain pour la mémoire des disparus », indique le journal.

Le Maroc dément tout contact avec la « république autoproclamée de Donesk »

Le Maroc a démenti les informations selon lesquelles il aurait engagé un contact officiel ou officieux avec la « république autoproclamée de Donesk », une entité non reconnue ni par le Royaume ni par les Nations Unies. »Le Maroc dément une telle information », souligne l’ambassade du Maroc à Kiev dans une mise au point, suite aux informations véhiculées par des médias évoquant des contacts engagés entre le Maroc et la « république autoproclamée de Donesk ».

 « Cette entité n’est reconnue ni par notre pays ni par les Nations Unies », réitère l’ambassade.

Par conséquent, « il ne saurait y avoir pour l’État marocain aucun contact officiel ou officieux avec une entité de cette nature », soutient la mise au point.

Dans une conférence de presse tenue ce lundi matin, le père du prisonnier marocain Brahim Saadoun a exhorté, le président russe Vladimir Poutine ainsi que le président de la république populaire autoproclamée de Donetsk de lui accorder la grâce.

Tahar Saadoun a également lancé un appel au chef du gouvernement Aziz Akhannouch pour qu’il use de tous les moyens possibles afin de sauver la vie de son fils qui a été condamné à la peine capitale.

Le père a évoqué plusieurs considérations d’ordre humanitaire, voire militaire qui selon lui, prouvent que son fils est un prisonnier de guerre et qu’il doit être traité en tant que tel.

« Mon fils a été capturé par les forces armées russes au milieu du combat et ont préservé sa vie et l’ont traité avec professionnalisme. Il portait alors l’uniforme de l’armée ukrainienne et était muni d’une arme portant un numéro de série officiel », souligne Tahar Saadoun.

Ce dernier a en outre affirmé que son fils combattait au sein d’une unité militaire qui recevait les ordres du ministre de la défense et du président ukrainien. Et d’ajouter que son fils est, à peine, âgé de 21 ans et qu’il a besoin d’être examiné par un psychiatre pour s’enquérir de son état mental et psychologique.

Par ailleurs, Saadoun a exprimé ses remerciements à toutes les organisations des droits de l’Homme au Maroc et à l’étranger ainsi qu’au Conseil national des droits de l’Homme qui le soutiennent dans ces moments difficiles.

Pour rappel, Brahim Saadoun a été condamné à la peine capitale le 9 juin par les autorités séparatistes de Donetsk.