Le Conseil marocain de la Concurrence inflige au groupe suisse Sika une amende de plus de 1 million d’euros

Le groupe suisse Sika AG et sa filiale marocaine de BTP, Sika Maroc SA écopent d’une sanction financière de plus de 1 million d’euros, qui leur a été infligée par le Conseil marocain de la Concurrence. En cause : opération de concentration économique sans notification préalable au Conseil de la Concurrence et sans son feu vert.Une première au Maroc. Le Conseil de la concurrence vient d’imposer une sanction conséquente au groupe suisse Sika AG et sa filiale marocaine de BTP, Sika Maroc SA, évaluée à 1,042 million d’euros (11 millions DH), pour une opération de concentration économique sans notification préalable au Conseil de la Concurrence et sans son aval.

Dans un communiqué daté du 4 mai, le Conseil de la Concurrence s’est dit être saisi d’office et a ouvert une instruction concernant la réalisation par la Société Sika AG en 2019 d’une opération de concentration économique sans notification préalable au Conseil de la Concurrence et accord de ce dernier, en infraction des articles 12 et 14 de la loi 104-12.

Cette opération, selon le communiqué, concerne l’acquisition par la société Sika AG de 100% du capital et des droits de vote de la société « Financière Dry Mix Solutions SAS », ajoutant que les sociétés sont actives sur le marché de la fabrication et de la commercialisation de produits chimiques de construction et de mortiers via leurs filiales Sika Maroc et Sodap.

Prenant acte de cette décision, la société pénalisée a accepté de payer l’amende, fait savoir la même source, ajoutant que ce montant sera versé au budget de l’Etat.

Leader mondial de la fabrication et de la commercialisation de produits chimiques de construction, la Société Sika AG est une entreprise par actions de droit suisse. Elle détient des filiales dans 101 pays dans le monde.

Cette sentence contraignante confirme, à n’en point douter, que le Conseil marocain de la Concurrence est décidé à jouer pleinement son rôle de régulateur des marchés. Certes, le Conseil a sur la table de nombreux dossiers brûlants, tels celui des hydrocarbures.

Côte d’Ivoire : nouvelle ère dans le financement des médias

Avec la naissance de l’Agence de Soutien et de Développement des Médias (ASDM), tous les supports sont désormais éligibles pour la distribution de la subvention de l’État.Exit le Fonds de Soutien et de Développement de la Presse (FSDP). Le Conseil des ministres, réuni ce mercredi, a adopté un décret portant création de l’Agence de Soutien et de Développement des Médias (ASDM).

Face à la presse, Amadou Coulibaly, le porte-parole du gouvernement, a indiqué que la nouvelle structure, contrairement au défunt FSDP, dispose d’un champ d’actions plus large avec notamment la prise en compte des acteurs du numérique et de l’audiovisuel.

Le gouvernement ivoirien, a expliqué M. Coulibaly, se basant sur une loi de décembre 2017, agit pour assurer la liberté de la presse et garantir le droit du citoyen à l’information.

Nés à Casablanca, les nonuplés maliens se portent bien et fêtent leur 1er anniversaire

Les nonuplés nés d’une mère malienne dans une clinique à Casablanca se portent bien et fêtent leur premier anniversaire.   Halima Cissé, originaire de Tombouctou, au Mali, avait été transférée le 30 mars 2021 dans une clinique privée à Casablanca afin d’obtenir des soins adaptés à sa grossesse, diagnostiquée à très haut risque. La jeune femme pensait attendre des septuplés, en se fondant sur des échographies qui avaient été effectuées, mais les médecins ont été surpris de voir que les nouveaux-nés étaient au nombre de neuf au final, au moment de l’accouchement, qui s’est déroulé par césarienne.

Dans une déclaration à la BBC, le père des nonuplés, Abdelkader Arbi, a affirmé que ses petits rampent tous maintenant. «Certains sont assis et peuvent même marcher s’ils s’accrochent à quelque chose. Ils sont toujours pris en charge par la clinique au Maroc où ils sont nés», a-t-il indiqué, tout en précisant que leur maman allait bien, elle aussi.

 «Ce n’est pas facile, mais c’est génial. Même si c’est parfois fatigant, puisqu’ils ont besoin de beaucoup d’attention, on oublie tout quand on se rend compte qu’ils se portent bien», a-t-il ajouté.

Pour la première fois, toute la famille est au complet. La grande sœur des nonuplés, quant à elle âgée de 3 ans, qui est restée à Tombouctou pendant que sa maman, Halima Cissé, était transférée d’abord à Bamako, puis à Casablanca, a enfin pu faire la connaissance de ses 5 sœurs et ses 4 frères, qui sont toujours pris en charge par la clinique à Casablanca où ils sont nés.

Nés par césarienne, ces bébés pesaient entre 500 et 1.100 grammes. Ils sont restés sous surveillance dans le service de réanimation néonatale. L’équipe médicale casablancaise pensait que Halima Cissé, la jeune maman malienne, était enceinte de septuplés, comme cela avait été annoncé par des médecins suite aux résultats des échographies, mais la maman a finalement accouché de neuf bébés.

Guinée : Condé et ses ministres dans le collimateur de la justice

Le Procureur Général près la Cour d’Appel de Conakry a donné des instructions aux fins de poursuite judiciaire par voie de dénonciation contre l’ancien président de la République guinéenne et des ténors de son régime.

Au total, ils sont 27 ministres, députés et autres hauts cadres à figurer sur la liste rouge du Procureur Général rendue publique ce mercredi. Plusieurs chefs d’accusations sont portés contre Alpha Condé et ses anciens collaborateurs.

Il s’agit entre autres : des atteintes volontaires à la vie humaine notamment le meurtre, assassinat et complicité de meurtre et d’assassinat ; des atteintes involontaires à la vie et complicité d’atteinte involontaire à la vie et de complicité ; des atteintes à la personne constituées par les disparitions forcées, détention, enlèvement ou tout autre forme de privation de liberté et de complicité.

Ces poursuites font suite à une plainte déposée par les avocats du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) suite aux tueries et violations des droits de l’homme enregistrées lors des manifestations contre la modification ou l’adoption d’une nouvelle constitution. Cette dernière avait permis au président Alpha Condé d’obtenir un troisième mandat.

Alpha Condé arrivée au pouvoir en 2010 a été renversé le 5 septembre 2021 par le Groupement des forces spéciales dirigé par le Colonel Mamady Doumbouya qui assure actuellement la fonction de chef de l’Etat.

Golfe de Guinée : conférence en vue sur la sécurité maritime

L’Agence nigériane d’administration et de sécurité maritime (NIMASA) et la Marine nigériane, en partenariat avec le Centre de coordination interrégional (CCI) de Yaoundé, au Cameroun, ont conclu des accords pour accueillir la 5ème plénière du Forum de collaboration maritime du Golfe de Guinée pour la Sensibilisation et la Déconfliction partagées (GOG-MCF/SHADE).Cette plénière du MCF/SHADE du Golfe de Guinée, qui doit se tenir à Abuja les 10 et 11 mai, a pour thème « une sécurité durable » et toutes les marines régionales ainsi que d’autres parties prenantes internationales sont attendues.

S’exprimant avant le forum, le directeur général de l’agence nigériane d’administration et de sécurité maritime, NIMASA, Dr. Bashir Jamoh, a identifié la coopération régionale comme ayant joué un rôle important dans la réduction des incidents de piraterie dans le Golfe de Guinée.

« La création du GOG-MCF/SHADE a permis aux parties prenantes de la région du Golfe de Guinée et de l’extérieur d’entrer en contact et de discuter de la meilleure façon de lutter contre la piraterie dans la région. Nous pensons qu’il s’agit d’un catalyseur qui a incité les parties prenantes non régionales à intensifier et à lancer des opérations efficaces d’application de la loi maritime pour soutenir les efforts régionaux », a déclaré M. Jamoh.

Selon lui, ces initiatives et efforts de collaboration de la marine nigériane et d’autres marines régionales, y compris le déploiement du projet Deep Blue, sont à l’origine de la réduction considérable des incidents de piraterie dans les eaux nigérianes et dans la région du GdG.

« Il convient de noter que le Bureau maritime international (BMI) a retiré le Nigeria de la liste mondiale des pays pirates. Réaliser cet exploit n’est pas facile, mais maintenir ce statut sera encore plus difficile. Notre objectif est de maintenir ce nouveau statut de Golfe de Guinée sans piraterie », a-t-il ajouté.

La déclaration de la NIMASA indique que le Forum de collaboration du Golfe de Guinée SHADE a été créé par le Nigeria et 22 pays de la CPI en juillet 2021 et que l’objectif est de mettre en œuvre une coopération opérationnelle efficace en matière de lutte contre la piraterie entre les marines régionales et internationales, ainsi que l’industrie du transport maritime et les centres de notification du Code de conduite de Yaoundé, de la CPI, pour la stratégie régionale de sécurité et de sûreté maritimes en Afrique centrale et occidentale.

Selon la déclaration, la précédente édition de la plénière s’est tenue virtuellement en juillet de l’année dernière, en raison des restrictions de voyage imposées par la pandémie de Covid-19, et a été accueillie par l’Institut maritime du Golfe de Guinée, GOGMI, à Accra, au Ghana.

Il a ajouté que le ministre nigérian des transports, M. Rotimi Amaechi, le ministre d’Etat chargé des transports, le sénateur Gbemisola Saraki, le chef d’état-major de la marine, le vice-amiral AZ Gambo et le DG de la NIMASA, le Dr Bashir Jamoh, sont les principaux participants à la plénière en provenance du Nigeria, tandis que le capitaine Bell Bell de l’ICC-Yaounde dirige les marines et les participants internationaux à la plénière.

Zimbabwe : l’inflation grimpe à 96,4% en avril

L’inflation annualisée du Zimbabwe a fait un bond de 23,7 points de pourcentage pour atteindre 96,4% en avril, en raison de l’augmentation du coût des produits de base, a déclaré la banque centrale mercredi.Dans un communiqué, le comité de politique monétaire de la Reserve Bank of Zimbabwe s’est dit préoccupé par « la récente hausse de l’inflation mensuelle, qui est passée de 7,7% en mars à 15,5% en avril 2022, et la hausse de l’inflation annuelle, qui est passée de 72,7% en mars à 96,4% en avril 2022 ».

« L’augmentation de l’inflation résulte d’une combinaison de chocs mondiaux et des effets de répercussion de la récente dépréciation du taux de change sur le marché parallèle, une part importante des pressions inflationnistes émanant de l’impact du conflit en cours entre la Russie et l’Ukraine », a déclaré la banque.

Les prix de la plupart des denrées alimentaires ont fortement augmenté depuis la fin mars en raison de la forte dépréciation du dollar zimbabwéen sur un marché noir florissant où la valeur de la monnaie locale est passée d’environ 200 pour un dollar américain à 350 pour un billet vert américain actuellement.

En raison d’une pénurie de devises étrangères sur le marché officiel, la plupart des entreprises zimbabwéennes se sont appuyées pendant des années sur le marché parallèle non officiel pour financer l’importation de matières premières, un développement qui a alimenté les pressions inflationnistes dans le pays. 

Au cours des dernières semaines, le gouvernement a menacé d’introduire de nouvelles mesures pour protéger la monnaie locale contre les comportements spéculatifs.

Nigeria : Antonio Gutteres en visite officielle de deux jours

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, est arrivé au Nigeria mardi pour une visite officielle de deux jours.Selon le Centre d’information des Nations Unies au Nigeria, M. Guterres se rendra dans l’Etat de Borno, dans le nord du pays, qui est en proie à une insurrection qui dure depuis dix ans.

Il doit ensuite rencontrer le gouverneur de l’Etat de Borno, Babagana Zulum, à Maiduguri, la capitale de l’Etat, avant d’entamer une mission sur le terrain où il rencontrera des familles touchées par le conflit de Boko Haram qui ravage la région depuis plus de 12 ans.

Le patron de l’Onu devrait évaluer l’impact du changement climatique sur les communautés vulnérables et évaluer les progrès accomplis ainsi que les défis à relever pour le redressement de la Covid-19.

Il doit également rencontrer le président Muhammadu Buhari, le vice-président Yemi Osibanjo et d’autres hauts responsables du gouvernement à Abuja.

M. Guterres doit également présider une cérémonie de dépôt de gerbe pour les victimes de l’attentat de 2011 à la Maison des Nations Unies à Abuja et rencontrer les délégués des jeunes, les femmes, les chefs religieux, les communautés diplomatiques et les journalistes.

L’armée française va quitter le Mali, mais pas l’Afrique

La présence des armées françaises en Afrique, vieille de plusieurs décennies, a beaucoup évolué avec le temps.La décision annoncée lundi soir par Bamako de dénoncer les accords militaires entre le Mali et la France remet au goût du jour au sein des opinions africaines un vieux sujet de débat. Celui de la présence militaire française en Afrique, héritée de l’époque coloniale, mais régulièrement réajustée depuis les indépendances des anciennes colonies françaises acquises au début des années 1960. 

L’armée française en Afrique n’est plus au temps où elle pouvait se vanter de disposer de grosses bases un peu partout sur le continent. 

Officiellement, Paris n’a plus, aujourd’hui, que deux bases opérationnelles avancées (BOA)  et quelques dispositifs légers ou opérations extérieures temporaires (Opex). 

La première base est celle des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) sur la mer rouge. 

Composée de 1450 hommes et disposant de moyens  logistiques importants, dont un détachement aérien, cette est la plus importante dont la France dispose sur le continent africain. Avec sa position stratégique, cette base est en mesure d’accueillir, mais également de projeter rapidement, des forces vers l’océan indien et le Moyen-Orient.

La deuxième base est située en Côte d’Ivoire. Forte de 900 hommes, elle a un statut de force de présence sur la façade ouest-africaine considérée comme une zone d’intérêt stratégique pour Paris. Les éléments de la Force française en Côte-d’Ivoire (FFCI) sont en mesure d’intervenir sur un très court laps de temps sur toute l’Afrique de l’Ouest. 

Les anciennes bases du Gabon et du Sénégal, elles,  ont été rétrogradées en « pôles opérationnels de coopération » à vocation régionale. Les militaires qui y sont stationnés sont officiellement appelés « éléments français » au Gabon et au Sénégal (EFG et EFS). 

Chacun de ces dispositifs dispose de 350 hommes. Crées en août 2011, les EFS ont effectué lors de leurs deux premières années d’existence 215 missions de coopération dans 13 pays, assurant l’instruction de 8400 militaires africains. En 2019, leur bilan fait état de 6600 soldats africains formés et entraînés.

Pour préserver les intérêts économiques français dans le golfe de Guinée et lutter contre la piraterie maritime et la criminalité, la marine nationale française prépositionne dans cette zone, depuis 1990, une mission maritime permanente dénommée « Mission Corymbe ». Les bâtiments qui la composent se déploient des eaux du Sénégal au nord jusqu’aux côtes de l’Angola, en passant par les rivages de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Ghana, du Togo, du Nigeria, du Cameroun, du Gabon ou encore des îles de Sao Tomé-et-Principe. Ses effectifs peuvent s’élever jusqu’à 250 militaires.

Au-delà de cette présence historique sur le continent, l’Armée française dispose aussi des contingents déployés dans le cadre des opérations extérieures temporaires (Opex) comme c’était le cas en 2013 au Mali avec l’opération « Serval » et depuis 2014 avec Barkhane dont le champ d’action s’étend aux cinq pays formant le G5 Sahel: Mali, Burkina-Faso, Niger, Tchad et Mauritanie. 

La capitale tchadienne N’Djaména accueille le quartier général de la force Barkhane qui, d’ailleurs a intégré l’opération « Épervier » lancée dans ce pays depuis 1987 suite à un conflit entre Le Tchad et la Libye du colonel Mouammar Kadhafi. 

Barkhane dispose de bases provisoires disséminées sur les territoires des autres pays de son dispositif, dont la base de Niamey qui fait office de « hub aérien » abritant des avions de chasse et des drones. 

« Barkhane » a pour mission de mener des opérations contre le terrorisme et le crime organisé dans la bande sahélo-saharienne, en attendant la montée en puissance et l’opérationnalisation de la force conjointe créée par les pays du G5 Sahel. 

Une réorganisation de l’opération Barkhane est actuellement en cours, en raison de la grave dégradation des relations entre Bamako et Paris. Elle remonte au mois de mai de l’année dernière lorsqu’un groupe de colonels a renversé le président et du premier ministre de transition qu’ils avaient pourtant eux-mêmes installés quelques mois plus tôt après un premier coup d’état. La crise a atteint son paroxysme lundi 2 mai avec la dénonciation par les nouvelles autorités maliennes des accords militaires liant leur pays à la France. Une décision qui risque de rendre très complexe le processus déjà engagé «de retrait des militaires français du Mali », estime Julien Antouly, doctorant en droit international au centre international de Nanterre (France).

En réponse à cette décision malienne, la France assuré mardi que le retrait de ses troupes du Mali se fera « conformément aux engagements pris à l’égard de ses partenaires et dans un souci de coordination et de dialogue respectueux avec les forces armées maliennes ».  

En décembre 2013, la France avait lancé une autre opération militaire d’envergure en République centrafricaine (RCA). Baptisée Sangaris, cette opération avait pour mission de tenter de casser la spirale de tueries intercommunautaires qui endeuillaient alors ce pays.

Épaulée par des soldats de l’Union africaine (UA) remplacés ensuite par une force onusienne, Sangaris a permis de stabiliser la situation sécuritaire, notamment à Bangui, la capitale,  sans pour autant réussir à pacifier l’ensemble du territoire. Au plus fort de tensions, cette opération avait mobilisé quelque 2 500 soldats français.

Somalie : les Shebab attaquent un contingent burundais de l’UA

Quelque dix soldats burundais ont été tués dans l’attaque menée mardi par les terroristes Shebab contre une base de la force de l’Union Africaine (UA) en Somalie.Le premier bilan officiel de cet assaut est lourd. Dans un communiqué rendu public ce mercredi, l’état-major de la Force de défense nationale du Burundi (FDNB) « déplore 10 militaires tués, 5 portés disparus et 25 blessés ». La même source informe que « 20 terroristes du groupe Al-Shabab ont été tués ».

La note signée par le porte-parole de la FDNB, le Colonel Floribert Biyereke, précise que l’attaque a été menée à l’aide des véhicules piégés, des kamikazes et des hommes lourdement armés.

« Il est manifeste que l’objectif poursuivi par Al-Shabab est d’entraver les efforts déployés par l’ATMIS (Mission de Transition de l’Union Africaine en Somalie) pour ramener la paix sur toute l’étendue de la Somalie », souligne le document, ajoutant que « le contingent burundais reste déterminé à apporter sa contribution pour restaurer la paix durable et la stabilité en Somalie ».

Le président burundais, Evariste Ndayishimiye, a condamné l’attaque sur son compte Twitter. « Je me joins à toute l’Afrique qui vient de perdre des fils et filles tombés sur le champ d’honneur pour consoler les familles durement éprouvées », a-t-il écrit.

Les effectifs de la Mission de Transition de l’Union Africaine en Somalie (ATMIS) représentent près de 20 000 militaires, policiers et civils, issus de pays africains. Le Burundi, avec près de 5000 hommes, en est le deuxième pays contributeur.

Social et gouvernance au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la charte d’audit interne dans les communes, l’accord signé entre le gouvernement et les partenaires sociaux et la gestion des taxis sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les enjeux de la charte d’audit interne mise à la disposition des communes, écrit qu’il s’agit d’une « avancée importante » qui contribuera probablement à faire passer la gouvernance publique locale à un stade supérieur en matière de régularité et de respect de procédures, certes, mais aussi et surtout en termes d’efficience et de rendement.

Car au-delà de ses aspects et ses missions les plus connues liées d’abord au respect des procédures, la fonction d’audit interne est également un outil managérial à “fort impact” sur la performance d’une organisation qu’elle soit une entreprise privée, publique ou une administration, explique le journal.

Initier les gestionnaires territoriaux au concept de l’audit interne est un “bon moyen” de les mettre sur la voie de la responsabilité qui doit “nécessairement” être bordée par l’auto-régulation et l’auto-contrôle, estime-t-il.

“C’est une première brique importante” pour l’édification de territoires “véritablement autonomes, compétitifs et performants”, estime-t-il.

+L’Economiste+ estime que l’accord que viennent de signer le gouvernement, la CGEM et les syndicats les plus représentatifs est “important”, notamment pour la relance et le pouvoir d’achat, relevant que les partenaires sociaux “devront travailler selon un agenda précis de concrétisation des différents engagements pris”.

Les partenaires étaient “fortement” attendus sur leur capacité à “prendre le pouls” des nouveaux défis du marché du travail et à convaincre sur l’existence de “projets crédibles”, relève le quotidien, soulignant que tout le monde “a plus que jamais conscience que sans cette visibilité et paix sociale, pas d’investissement, pas de relance”.

“Il fallait donc dépasser les rigidités dogmatiques” et “intégrer froidement et sans tabou des priorités”, telles que la hausse des salaires, la promotion, la productivité et d’autres leviers de compétitivité, note-t-il.

+Le Matin+ écrit que devant l’anarchie que connaît le transport par taxi, le ministère de l’Intérieur vient d’annoncer une série de mesures visant à mettre de l’ordre dans l’activité.

Dans une circulaire adressée aux walis et gouverneurs, le ministère précise que seuls les conducteurs professionnels, titulaires d’un permis de confiance et de la carte de conducteur professionnel sont habilités à conclure des contrats de délégation des permis d’exploitation des taxis avec les bénéficiaires des agréments. Les contrats en vigueur actuellement, conclus avec les non professionnels, ne devront pas être renouvelés, souligne le ministère, cité par la publication.