La BID approuve le financement de l’étude la 2e phase de l’avant-projet technique du gazoduc Maroc-Nigeria

La Banque islamique de développement (BID) a approuvé le financement d’un projet d’étude de la 2e phase de l’avant-projet technique du gazoduc Maroc-Nigeria. L’enveloppe budgétaire mobilisée par la BID s’élève à 29,75 millions de dollars, selon un communiqué de la Banque. 

Le projet permettra aux États d’Afrique de l’Ouest de remplacer la coûteuse production d’électricité au fioul par une production d’électricité renouvelable et une production d’électricité au gaz, indique la BID dans un communiqué.

Ce soutien fait partie du financement de 1,6 milliard de dollars approuvé par la Banque, et qui comprend 24 nouveaux projets de développement dans 19 États membres, en Afrique, en Asie et en Europe, ajoute le communiqué publié sur son site officiel.

Ainsi, la BID soutiendra la contribution marocaine et participera au financement du projet à hauteur d’un montant de 15,45 millions de dollars au titre de l’opération « Service Ijara ». Pour la contribution nigériane, la Banque a approuvé un financement d’un montant de 29,75 millions de dollars, qui portera la contribution de la Banque à 50% du coût total de l’étude FEED du gazoduc Nigeria – Maroc, a précisé la même source.

Conformément à l’accord entre les gouvernements du Maroc et du Nigeria, les deux pays partageront à parts égales le coût de l’étude qui est estimé à 90,1 millions de dollars. Celle-ci vise à préparer les études requises pour le gazoduc et à aider à prendre la décision finale d’investissement (FID) d’ici 2023.

Côte d’Ivoire: le service postal universel ouvert à la concurrence en mars 2025

Le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, a annoncé mercredi l’adoption, en Conseil des ministres, d’une ordonnance ouvrant à la concurrence le service postal universel à compter du 8 mars 2025.

Le Conseil, a pour ce faire, a adopté une ordonnance portant modification de l’article 103 de la loi du 10 octobre 2013 portant Code des postes ainsi que son projet de loi de ratification, levant le monopole de la Poste de Côte d’Ivoire.  

Cette ordonnance fixe la date de l’ouverture à la concurrence du service postal universel, sept ans après l’attribution de la première licence d’exploitation du service postal universel, selon M. Mamadou Touré, indiquant que la concurrence sera « effective à compter du 8 mars 2025 ».  

Ce monopole résiduel de trois ans, accordé à la poste de Côte d’Ivoire devrait permettre à cette société d’Etat de financer en partie le service postal universel et établir son équilibre financier, a relevé le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien.  

Côte d’Ivoire: le Kg du « poisson garba » plafonné à 850 Fcfa à Abidjan et 900 à l’intérieur

Un projet de décret a été adopté mercredi, en Conseil des ministres en Côte d’Ivoire, plafonnant le prix du Kg de poisson faux thon « poisson garba » à 850 Fcfa dans le District d’Abidjan et 900 Fcfa à l’intérieur du pays.

Le Conseil a adopté un projet de décret portant plafonnement du prix du Kg du poisson faux thon « poisson garba », très prisé en Côte d’Ivoire, a indiqué le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.  

Ce décret, expliquera-t-il, intervient dans le cadre « des actions contre la vie chère engagées par le gouvernement aux fins de préserver le pouvoir d’achat du consommateur final. A cet effet, il encadre les prix à tous les stades de la chaîne de distribution du poisson garba ». 

« Il plafonne le prix du Kg du poisson garba, toute taxe comprise, appliqué par les détaillants de « garbadrome » à 850 Fcfa dans le District autonome d’Abidjan et dans un rayon de 300 Km; et à 900 Fcfa au-delà », a-t-il précisé. 

Le gouvernement invite tous les opérateurs du secteur au respect strict de ces mesures de plafonnement, a déclaré le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, face à la presse, à l’issue du Conseil des ministres.  

Conflit au Tigré : l’Ethiopie dénonce une résolution de l’Onu

Pour Addis-Abeba, il y a un soubassement politique au projet de création d’une Commission internationale chargée d’enquêter sur les violations des droits de l’Homme dans sa guerre contre le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).À l’initiative de pays européens, les Nations Unies ont adopté une résolution intitulée « Situation des droits de l’Homme en Ethiopie », mais des dizaines de pays membres ont voté contre.

S’exprimant hier mardi, Billene Seyoum, attachée de presse au bureau du Premier ministre, Abiy Ahmed, a déclaré que la résolution des Nations Unies a pour but de « discréditer les enquêtes menées par le gouvernement éthiopien ».

En outre, elle a dit que « les allégations de génocide au Tigré » sont l’œuvre « de
soutiens du TPLF » notamment dans les sphères étatiques. Sur cette question, une enquête conjointe de la Commission des droits de l’Homme des Nations Unies et de la Commission éthiopienne des droits humains a conclu, il y a deux semaines, qu’il n’en est rien.

Partant de là, Billene Seyoum a accusé l’Onu de parti pris, non sans lui demander de s’intéresser aux exactions commises par les rebelles dans les régions de l’Afar et de l’Amhara.

Côte d’Ivoire: lancement des activités du Comité local Etat-secteur privé de Bouaké

Les activités du Comité local de concertation Etat-secteur privé de Bouaké, la métropole du centre ivoirien, ont été lancées officiellement mi-décembre 2021, offrant aux opérateurs économiques d’avoir un dialogue permanent avec l’Etat.

Le Comité local de concertation Etat-secteur privé de Bouaké (CLCESP), intervient après le pôle économique de la ville de San-Pedro, une ville du Sud-ouest du pays, abritant le deuxième port ivoirien. 

Mme Mariam Fadiga Fofana, le secrétaire exécutif du Comité de concertation Etat-secteur privé (CCESP), a invité les membres du CLCESP de Bouaké à travailler en synergie « pour faire de cette plateforme un puissant levier de développement économique ».  

Le secrétaire exécutif du Comité de concertation Etat-secteur privé a indiqué que ce processus se poursuivra certainement avec le démarrage en 2022 du troisième Comité local de Concertation Etat-Secteur Privé de Korhogo (nord).  

Pour le Comité local de concertation Etat-secteur privé de Bouaké (CLCESP), la préfecture de ladite ville a été choisie pour ouvrir une nouvelle page du dialogue dans cette grande zone économique de la Côte d’Ivoire.

Le CCESP, en sa qualité d’animateur du dialogue public-privé au niveau national, veut à travers cette action déployer le dialogue au niveau local, en vue d’une meilleure prise en compte des préoccupations des acteurs du secteur privé.

 « Avec le lancement des activités du Comité local de concertation Etat-secteur privé de Bouaké, un autre pas important vient d’être réalisé, face aux défis de la décentralisation », a déclaré M. Vassogbo Bamba, le directeur de Cabinet adjoint, représentant le ministre de l’Economie et des finances. 

La concertation entre l’Etat et le secteur privé apparait comme un mécanisme dynamique de facilitation et d’amélioration de l’environnement des affaires », a ajouté M. Vassogbo Bamba, dans un discours.    

Le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI- CI), M. Touré Faman, présent à la cérémonie, a salué les actions menées par le CCESP en permettant de recueillir les préoccupations du secteur privé au niveau local.  

Il a souhaité que ces comités locaux de concertation Etat-Secteur privé installés dans les pôles économiques du pays soient mis en compétition, dans le cadre de l’innovation, à l’effet d’obtenir des prix d’excellence. 

Invité à cet important rendez-vous du dialogue public-privé, le Comité local de concertation Etat-secteur privé de San-Pedro, a, à travers l’intervention de Mme Linda Zraik, présidente de la délégation régionale de la CCI-CI, a partagé son expérience de la concertation qui porte déjà des fruits. 

En prélude à l’installation du Comité local de Bouaké, le CCESP a rencontré des autorités de la ville ainsi que plusieurs entreprises et faîtières, dans la perspective d’asseoir les bases du Dialogue Public Privé dans la région du Gbêkê. 

La cérémonie d’installation du Comité local de Bouaké s’est tenue en présence du préfet de la région du Gbêkê, Tuo Fozié, également président du Comité local de Concertation Etat-Secteur privé de Bouaké. 

Le Rwanda dément la présence de ses policiers en RDC

Kigali, récemment lié à Kinshasa par un accord sécuritaire, affirme n’avoir pas envoyé d’éléments à Goma où s’est tenue lundi une manifestation contre notamment la criminalité.C’est un démenti formel. Le commissaire John Bosco Kabera, porte-parole de la police rwandaise, a déclaré qu’aucun agent n’a été déployé en République démocratique du Congo. Une mise au point qui vise à éteindre la rumeur selon laquelle des policiers rwandais sont intervenus chez le voisin congolais en vertu d’un accord en matière de sécurité.

L’entente, scellée la semaine dernière, prévoit le renforcement de la coopération entre les forces de police des deux pays. La manifestation de Goma, à l’Est de la RDC, a eu lieu quelques jours après la signature de l’accord. Officiellement, ce mouvement d’humeur a fait quatre morts et une dizaine de blessés.

Football : le Zimbabwe dans le collimateur de la Fifa

L’instance faîtière du foot mondial a donné, hier mardi, un ultimatum de deux semaines à la Commission des sports et des loisirs (SRC, sigle en anglais), équivalent zimbabwéen du ministère des Sports, pour rétablir le Conseil d’administration de la fédération locale.L’incertitude persiste autour de la participation du Zimbabwe à la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football. À un peu plus de deux semaines du démarrage de la compétition, ce pays est sous le coup d’une sanction de la Fédération internationale de football association (Fifa).

Et pour cause la suspension du Conseil d’administration de la Fédération zimbabwéenne de football (Zifa, sigle en anglais) n’a toujours pas été levée par la Commission des sports et des loisirs (SRC). Le ministère de tutelle, dans sa décision rendue courant novembre, a fait part de soupçons de « fraude » et de « harcèlement sexuel d’arbitres femmes » par le personnel technique de la Zifa.

Dans une lettre adressée à la Fédération zimbabwéenne de football, Kenny Jean-Marie, directeur de la division Associations membres au sein de la Fifa, a soutenu qu’il n’y a, pour le moment, aucune preuve tendant à confirmer les accusations.       

Il a également regretté le fait que la SRC se soit uniquement basée sur de « simples allégations » pour prononcer une décision lourdes de conséquences. Dès lors, le ministère zimbabwéen des Sports doit revenir sur sa mesure d’ici le 3 janvier 2022 au plus tard, sinon « nous n’aurons d’autre choix que de soumettre la présente affaire au Bureau du Conseil de la Fifa », a expliqué M. Jean-Marie.

S’il est établi une ingérence de la Commission des sports et des loisirs, le Zimbabwe s’exposera à des sanctions susceptibles de le priver de la Coupe d’Afrique des nations prévue du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun.

Les Warriors sont logés dans le groupe B en compagnie du Sénégal, de la Guinée et du Malawi. En principe, ils doivent effectuer leur entrée en lice dans le tournoi face aux Lions au lendemain de la cérémonie d’ouverture.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Le bilan de l’année 2021, les répercussions des restrictions liées au covid-19 sur le secteur touristique, l’obligation de présenter le pass vaccinal pour accéder aux tribunaux, la migration clandestine et la lutte contre le terrorisme sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi. +Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur le bilan de l’année 2021, estime que cette année semble s’achever sur une note globalement positive et optimiste.

Certes, certains secteurs d’activités, notamment le tourisme, le transport aérien et tous leurs satellites, sont encore durement handicapés parce que directement tributaires des flux de personnes et du voyage, mais en 2021 l’activité économique dans sa globalité s’est nettement redressée par rapport à son niveau en 2020, rapporte le quotidien.

Les principaux thermomètres de l’économie comme le volume des crédits bancaires, la consommation des ménages sans oublier investissement indiquent en cette fin d’année des tendances plutôt rassurantes, ajoute-t-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur les répercussions des restrictions liées au covid-19 sur le secteur touristique, écrit que si les opérateurs tablaient sur les fêtes de fin d’année pour amortir un tant soit peu le choc sur leurs trésoreries, la suspension des vols vers le Royaume a été accompagnée par une annulation massive des réservations en provenance de l’étranger, érodant encore plus les espoirs des professionnels.

Face à cette situation, le quotidien plaide en faveur de la mise en place d’un dispositif adapté aux récentes évolutions épidémiologiques, d’autant plus que les campagnes électorales des composantes du nouvel exécutif avaient comme pierre angulaire la rupture avec les pratiques et les erreurs du passé.

Les premiers éléments de réflexion, dévoilés par la ministre de tutelle, s’avèrent prometteurs, comprenant la facilitation d’accès au financement bancaire, le soutien aux établissements via un fonds spécial, sans oublier les mesures dédiées aux transporteurs touristiques, dont les griefs sont innombrables, relève-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur l’obligation de présenter le pass vaccinal pour accéder aux tribunaux, contestée par les avocats, écrit que cette contestation, qui a gagné la plupart des villes, s’est amplifiée par l’arrivée des fonctionnaires du greffe qui ont rejoint le mouvement.

« Résultat, les tribunaux sont à l’arrêt, l’argent ne rentre plus dans les caisses et les affaires ne sont pas jugées », estime le journal.

La plupart des organisations d’avocats récusent ce dispositif, qui présente le risque de voir des justiciables privés de leur droit à la défense dans un procès, rapporte-t-il, appelant à prendre l’initiative pour trouver une solution et sortir de la crise, étant donné que “cette paralysie, qui prend en otage des milliers de citoyens, ne peut plus durer”.

+Maroc Le Jour+ rapporte que des garde-côtes de la Marine royale, opérant en Méditerranée et en Atlantique, ont porté assistance, durant la période allant du 18 au 21 décembre 2021, à un total de 352 candidats à la migration irrégulière à majorité Subsahariens, dont des femmes et des enfants, et qui étaient en difficulté à bord d’embarcations de fortune.

Les personnes secourues ont reçu les premiers soins à bord des unités de la Marine Royale, avant d’être acheminées vers les ports les plus proches du Royaume puis remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage, indique la publication, citant une source militaire.

+Bayane Al Yaoum+ écrit que le Maroc a conforté sa position pionnière en matière de lutte contre le terrorisme, en s’érigeant en véritable partenaire stratégique incontournable au niveau international dans ce domaine.

En effet, cette stratégie proactive a révélé une efficience qui n’est plus à démontrer à la faveur de la vigilance permanente et de la coopération étroite et agissante entre les différents services sécuritaires, ayant permis de neutraliser des organisations extrémistes et de démanteler les cellules terroristes avant de passer à l’acte.

Au cours de l’année qui s’achève, le Maroc a poursuivi les efforts visant à déjouer les menaces terroristes et à avorter les desseins sinistres ourdis contre la sécurité et la stabilité du pays, grâce à l’adoption d’une approche faisant intervenir aspects sécuritaires et juridiques d’une part, et aspects socioéconomiques, politiques et religieux d’autre part.

Côte d’Ivoire: 384 agents militaires et civils du ministère de la Défense décorés

Trois cent quatre-vingt-quatre (384) membres du personnel militaire et civil du ministère d’Etat, ministère ivoirien de la Défense, ont été décorés mardi, lors d’une cérémonie de distinction et de prise d’armes.

Cette double cérémonie de décoration et de prise d’armes, a eu lieu au Groupement ministériel des moyens généraux, à Abidjan, en présence de généraux, de sous-officiers et des parents et amis venus soutenir les récipiendaires. 

Des membres du personnel de cette administration centrale de la Défense, ont été faits commandeurs de l’ordre national, d’autres officiers de l’ordre national, chevaliers de l’ordre national.

Dans l’ordre du mérite ivoirien, deux décorations ont été décernées. Certains ont été élevés au grade d’officier de l’ordre du mérite ivoirien, tandis que d’autres ont été faits chevaliers de l’ordre du mérite ivoirien. 

Plusieurs forces armées, représentant le plus gros effectif, ont reçu la médaille des forces armées. Le porte-parole de tous les récipiendaires, le lieutenant-colonel Mathias Yao Kouassi, a dit que tous acceptaient avec « une grande joie emprunte d’humilité » ces décorations.  

Le ministre d’Etat,  ministre de la Défense, Téné  Birahima Ouattara, a félicité ces récipiendaires qui ont « tous eu de longues carrières et leur comportement à valeur d’exemple » comme les lauréats du prix national d’excellence. 

Au cours de cette double cérémonie de prise d’armes et de décoration, le ministre d’Etat, ministre de la Défense a fait un bilan de l’année 2021 qui s’achève et a partagé les perspectives de la nouvelle année.

« L’année 2021 a été une année difficile pour notre département ministériel. Alors qu’il assumait avec efficacité sa fonction de ministre de la Défense, le Premier ministre Hamed Bakayoko nous a brutalement quitté (…) nous ne l’oublierons jamais », a déclaré M. Birahima Ouattara.

En outre, durant l’année 2021, le pays a payé un lourd tribu dans la lutte contre le terrorisme avec l’attaque d’un contingent des Casques bleus ivoiriens, au Mali. D’autres attaques ont ciblé des positions de l’armée dans le Nord. Par ailleurs,  est survenu l’accident d’un aéronef de reconnaissance.

« Tous ces drames ont coûté la vie à 13 de nos hommes et à trois de leurs instructeurs », a indiqué le ministre d’Etat, ministre de la Défense, ajoutant que « devant toutes ces épreuves, les forces armées de Côte d’Ivoire sont restées dignes, résilientes et engagées pour la cause de la patrie ».  

« Plus que jamais, nous devons maintenir ce cap d’engagement », a-t-il lancé, rappelant que les défis sécuritaires demeurent, c’est pourquoi l’armée doit « rester vigilante » pour maintenir ses capacités opérationnelles,  intactes, voire renforcées. 

Il a égrainé les perspectives pour l’année 2022, entre autres, la poursuite et le renforcement de l’action entamée depuis 2017 à travers la nouvelle loi de programmation militaire 2021-2025, qui devrait permettre de consolider les acquis en matière de restauration de l’autorité militaire.

Les hydrocarbures alimentent la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, font la part belle à la réflexion enclenchée par le gouvernement pour une exploitation optimale des hydrocarbures.Le Soleil informe que « le Sénégal (est) à la recherche de la meilleure formule » pour « mieux tirer profit » de ses hydrocarbures. À cet effet, indique le quotidien national, un Conseil présidentiel sur le projet de loi relatif à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation du pétrole et du gaz s’est tenu, hier mardi, à Diamniadio, à la périphérie de Dakar.

Lors de cette rencontre, précise Le Soleil, le chef de l’Etat Macky Sall a déclaré que « nous devons faire en sorte d’avoir, grâce aux ressources tirées de l’exploitation du pétrole et du gaz, une économie diversifiée et apte à répondre aux aspirations du peuple ».

Macky Sall, qui va bientôt succéder à son homologue congolais, Félix Tshisekedi, à la présidence de l’Union africaine (UA), a enfilé une « nouvelle tenue de service » et se fait remarquer par « un radicalisme dans le discours » d’après L’Observateur. En effet, au nom de l’urgence climatique, les puissances occidentales veulent pousser les pays du Sud à l’abandon des énergies fossiles. 

Une tendance confirmée dans WalfQuotidien par Mamadou Diop, vice-gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) qui fait part « de (nouvelles) règles au plan international pour une raréfaction des (financements) concernant le pétrole, le gaz et le charbon ».

Vent debout contre cette approche, le président sénégalais clarifie sa position dans L’Observateur : « Nous ne sommes pas contre la transition énergétique. Nous ne sommes pas contre la réduction des gaz à effet de serre ». La conviction de Macky Sall est qu’un juste équilibre doit être trouvé entre l’impératif de développement de l’Afrique et la nécessité de protéger le climat.

À en croire Vox Populi, ce sont « 20.790 milliards F CFA sur 30 ans » qui sont attendus de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières au Sénégal. Dans les colonnes de ce journal, Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre des Finances et du Budget, soutient que son pays atteindra dès 2023 un taux de croissance de 13,6 % dû notamment « au reversement de 90 % des recettes (du pétrole et du gaz) dans le budget dédié à l’investissement ».

De son côté, Le Quotidien annonce que « l’Etat compte (également) les générations » futures avec la mise en place d’un Fonds intergénérationnel doté de 10 % des recettes. S’adressant aux syndicats des travailleurs des hydrocarbures, Macky Sall a mis les points sur les i par rapport aux retombées potentielles. « Ce n’est pas parce qu’on va exploiter (du gaz et du pétrole) que chacun va demander le double de son salaire », a-t-il prévenu dans L’AS.

En sports, Stades se demande si l’attaque de l’équipe nationale de foot du Sénégal « fait toujours peur » avec les blessures et le manque de confiance de certains joueurs à dix-huit jours seulement du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations. 

En tout cas, Boulaye Dia reprend des couleurs à Villareal. Record rapporte que l’avant-centre sénégalais a marqué hier « deux buts et délivré une passe décisive » lors de la large victoire du sous-marin jaune face à Alavés pour le compte de la 4e journée en retard de la Liga espagnole.