Côte d’Ivoire: une ONG dénonce des taxes parafiscales sur des matériaux de construction

La Coalition nationale des organisations de consommateurs de Côte d’Ivoire (CNOC-CI) SOS Vie chère dénonce la récente institution de taxes parafiscales sur certains matériaux de construction au profit du logement social, dans un communiqué.

« A cette parafiscalité, nous disons non, non, non », a déclaré M. Soumahoro Manssa dit « Ben N’faly », PCA de la Coalition nationale des organisations de consommateurs de Côte d’Ivoire (CNOC-CI) SOS Vie Chère.  

Une ordonnance instituant des taxes parafiscales sur certains matériaux de construction au profit du logement social, ainsi que son projet de loi de ratification, a été adoptée en Conseil des ministres le 15 décembre 2021.

 Cette mesure, selon le gouvernement, vise à créer les conditions favorables à un financement stable et durable du logement social. Les ressources mobilisées grâce à cette parafiscalité sont évaluées approximativement à 30 milliards de F CFA par an.

Ces ressources devraient être exclusivement dédiées au financement de la politique du logement social, notamment à la purge des droits coutumiers, à la réalisation des Voiries et réseaux divers (VRD) primaires, à  la garantie des crédits acquéreurs et promoteurs et globalement  à l’industrialisation du secteur du logement.

« A la lecture de ce communiqué nous estimons que cette décision est en contradiction avec les efforts du président de la République de lutter contre la vie chère et le bien-être de ses compatriotes, c’est le consommateur final qui paiera, or déjà étouffé sous le poids de la Covid-19 », a-t-il ajouté.

M. Soumahoro Manssa dit « Ben N’faly » a fait observer que lorsque l’Etat institue par exemple une hausse de  5 Fcfa sur un produit ou un service, c’est  5000 Fcfa qui est augmenté au consommateur final, ce qui renchérit le coût de la vie.    

Par ailleurs, le Conseil a créé l’Agence nationale de l’habitat (ANAH), en remplacement de la SICOGI. Pour la CNOC-CI, cette décision replonge le citoyen dans l’opération des logements sociaux un Ivoirien un toit.

Il a rappelé que le souscripteur devrait payer 25 000 Fcfa par mois pour ces logements sociaux, pendant 25 ans, et près de 60 000 personnes se sont inscrites à la SICOGI en raison de 30.000 Fcfa par personne. Mais, « avec sa dissolution, à qui devons-nous s’adresser ? « , s’est-il interrogé.

« Aux preneurs de ces décisions, de façon unilatérale, nous disons ce qui est fait pour moi sans moi est fait contre moi », a martelé Ben N’faly, le PCA de la Coalition nationale des organisations de consommateurs de Côte d’Ivoire (CNOC-CI) SOS Vie chère.   

Maroc: 27 nouveaux cas d’Omicron recensés 

Le ministère marocain de la Santé affirme que 27 nouveaux cas du variant Omicron ont été confirmés au Maroc, 13 dans la région Casablanca-Settat, 11 à Rabat-Salé-Kénitra et 4 dans la région Fès-Meknès.Parmi ces cas confirmés, 20 d’entre eux ont été enregistrés au sein de sept foyers familiaux, en plus de 8 cas isolés. Cinq d’entre eux étaient des enfants âgés de 4 mois à 13 ans. 

Le département de la Santé indique aussi que 46 cas possibles sont en cours d’investigation, dont 14 dans la région de Marrakech-Safi. 

Pour rappel,  le premier cas d’Omicron a été enregistré au Maroc le 15 décembre 2021. La détection de ce cas avait poussé les autorités marocaines à fermer ses frontières, autorisant seulement les vols de rapatriement dont les derniers sont prévus le 23 décembre. 

L’Egypte soutient l’unité et la souveraineté de la Libye

Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sisi s’est entretenu, mardi au Caire, avec le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed El-Manfi.Par Mohamed Fayed — Lors de cette rencontre, le chef de l’Etat égyptien a exprimé le plein soutien de son pays à tout ce qui permettrait d’atteindre l’intérêt suprême de la Libye, et de préserver son l’unité et sa souveraineté.

De son côté, le responsable libyen a salué le rôle vital de l’Égypte et ses efforts inlassables pour rétablir la sécurité et la stabilité en Libye et unifier les institutions de l’État libyen, notamment l’institution militaire représentée par l’Armée nationale libyenne, en complémentarité avec les efforts du Comité « 5 + 5″ relatif au volet militaire de la crise libyenne.

Il a également passé en revue la situation politique interne actuelle en Libye. Les deux parties ont convenu d’intensifier la consultation et la coordination bilatérale au cours de la période à venir pour faire le suivi de l’évolution du processus politique et des procédures de gestion de la phase de transition, ce qui permettra d’aider à restaurer la stabilité de la Libye et à unifier ses institutions.

Enseignement supérieur ivoirien: 660 postes à pourvoir en 2022

Le ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique annonce, en 2022, le recrutement d’assistants, d’assistants chefs de clinique et d’attachés de recherche, soit 660 postes à pourvoir dont 210 glissements catégoriels.

Cette session s’ouvrira à partir de février 2022 avec « 660 postes à pourvoir pour le recrutement des assistants, assistants chefs de clinique et attachés de recherche, dont 210 pour les glissements catégoriels », indique une note officielle.  

 Pour cette session 2022, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique entend recruter 450 nouveaux assistants, assistants chefs de clinique  et attachés de recherche non fonctionnaires. 

Le processus de recrutement a déjà démarré avec l’ouverture de la plateforme (www.drh.enseignement.gouv.ci) pour les inscriptions en ligne et le dépôt des dossiers physiques à la Direction des Ressources Humaines (DRH), à partir de février 2022.

Concernant les conditions à remplir pour pouvoir postuler, M. Djimbala Diakité, le directeur des ressources humaines dudit ministère, relève qu’il y a au minimum 3 conditions à remplir dans chacun des cas. 

Pour ce qui concerne le recrutement des assistants, il faut d’abord être de nationalité ivoirienne, ‘’mais cette condition n’est pas exigée pour les candidats au recrutement par contrat », souligne M. Diakité. 

Le postulant, ajoute-t-il, doit être titulaire de l’un des diplômes suivants : Doctorat ou diplôme équivalent (Doctorat 3ème cycle, Doctorat d’Etat, Doctorat Thèse Unique, PhD); Diplôme d’Ingénieur de Conception agréé par l’Etat; Diplôme d’Architecte; Diplôme d’Expert-comptable; Diplôme d’Etude Comptable Supérieure (DECS); Diplôme d’Etude Comptable Supérieure et Financière (DECSF). 

En outre, le candidat devra être âgé de 45 ans au plus au 31 décembre 2022 pour les recrutements nouveaux, a-t-il poursuivi. Pour les attachés de recherche, il existe également trois conditions qui sont les suivantes : primo être de nationalité ivoirienne (la condition de nationalité ivoirienne n’est pas exigée pour les candidats au recrutement par contrat). 

Deuxièmement, il faut être titulaire de l’un des diplômes suivants : Doctorat  ou diplôme équivalent (Doctorat 3ème cycle, Doctorat d’Etat, Doctorat Thèse  Unique, PhD); Diplôme d’Etat de Docteur en Sciences de la Santé plus un Certificat d’Etudes Spécialisées (C.E.S) de trois (03) ans ou trois (03) Certificats d’Etudes Spécialisées (C.E.S) d’un an. 

Il est aussi recommandé un diplôme d’Etudes Spécialisées (D.E.S) de 4 ans et un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) ou un Master dans les Sciences Fondamentales (les Sciences Médicales, Odonto-stomatologiques, Pharmaceutiques et Vétérinaires).  Troisièmement, le postulant doit être âgé de 45 ans au plus au 31 décembre 2022 pour les recrutements nouveaux. 

Pour les glissements catégoriels, en plus des trois conditions précitées, il y a une quatrième relative au statut des postulants. Ici, mentionne-t-il, seuls les fonctionnaires des grades B3, A3 ou A4 justifiant d’une ancienneté d’au moins 3 ans dans leur emploi actuel peuvent faire acte de candidature. 

Quant aux pièces à fournir, elles sont quasiment les mêmes pour les assistants, les assistants chefs de clinique, les attachés de recherche et les postulants au glissement catégoriel, a fait observer M. Diakité.  

Concernant les assistants, 17 documents sont demandés. Il s’agit notamment d’une demande manuscrite de candidature adressée au Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique; d’un extrait d’acte de naissance ou jugement supplétif (datant de moins de six (06) mois à la date d’ouverture du concours); 

Il est aussi requis un certificat de nationalité; un casier judiciaire (datant de moins de 3 mois); un certificat de non bégaiement délivré par un médecin désigné par le Ministère en charge de l’Enseignement Supérieur; un Curriculum vitae; une photocopie légalisée du Baccalauréat ou diplôme équivalent; d’une photocopie légalisée de tous les diplômes obtenus après le BAC ou diplôme équivalent (diplôme, certificat du diplôme ou attestation du diplôme), plus la traduction en français (le cas échéant); une attestation d’équivalence pour tout diplôme obtenu à l’étranger.

Le critère de recrutement mentionne une attestation d’homologation pour tous les diplômes obtenus dans un établissement privé d’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire et ceux obtenus en formation continue.

Egalement, le postulant au concours de recrutement des assistants devra posséder une photocopie de l’acte administratif de nomination ou d’avancement dans le dernier emploi, pour les fonctionnaires; une photocopie de la Carte Nationale d’Identité (Cni) ou de l’Attestation d’identité ou du Passeport; un extrait d’acte de mariage pour les candidates mariées.

Un exemplaire de la thèse ou du mémoire, plus le résumé en français; une copie de chaque publication scientifique (le cas échéant); les titres et travaux (le cas échéant) et le reçu de paiement des 50.000 FCFA, représentant les frais d’inscription et d’analyse du dossier, seront par ailleurs exigés.  

Pour les postulants au concours de recrutement des attachés de recherche, les pièces à fournir restent les mêmes, indique le directeur des ressources humaines du ministère, qui note que ces derniers n’auront pas besoin de fournir de certificat de non bégaiement.

Mali : Goodluck Jonathan « porteur d’un message » de la Cedeao

L’ancien président du Nigeria accompagné du président de la Commission de la Cedeao, l’ivoirien, Jean Claude Kassi Brou ont été accueillis à Bamako par le ministre malien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Abdoulaye Diop.Cette mission de trois jours intervient « dans le cadre de la mise en application des dernières recommandations de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Cedeao sur le Mali » selon un communiqué de l’organisation régionale.  Goodluck Jonathan est « porteur d’un message » des chefs d’État et de gouvernement de l’organisation de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), au président de la Transition, le colonel Assimi Goïta.

Les Chefs d’Etat membres de la Cedeao, réunis en sommet ordinaire le 12 décembre à Abuja, ont exigé des élections le 27 février 2022 au Mali. Ils ont décidé également d’imposer des sanctions supplémentaires dès janvier si les autorités maliennes n’honorent pas leur engagement initial de tenir à cette date des élections censées ramener les civils au pouvoir.

Lors de sa session du 7 novembre dernier, la Cedeao avait imposé des sanctions individuelles aux membres de la junte au pouvoir au Mali, en raison du retard pris dans l’organisation des élections. Le Premier ministre de la transition, Choguel Kokalla Maïga et plusieurs membres de son gouvernement, des membres du Conseil national de la Transition (CNT) figurent parmi les 149 personnalités sanctionnées par la Cedeao.

Dans ce sillage, les chefs d’Etat de la Cedeao préviennent que des « sanctions additionnelles » seront imposées au Mali dès le 1er janvier 2022 si aucun progrès tangible n’est effectué le 31 décembre. Ces sanctions incluront notamment des sanctions économiques et financières selon l’organisation sous-régionale qui demande au Médiateur d’informer les autorités maliennes.

Lors de sa dernière visite au Mali les 5 et 7 septembre 2021, Goodluck Jonathan avait exprimé sa « préoccupation sur l’insuffisance d’actions concrètes dans la préparation effective du processus électoral ». A ce titre, il avait encouragé le gouvernement de transition à présenter rapidement « un chronogramme détaillant le calendrier, les réformes et actions prioritaires qu’il urge d’entreprendre pour la tenue des élections présidentielles et législatives. »

Sénégal : un projet de loi fixe les modalités de gestion des recettes issues du pétrole

Le document suggère une répartition de recettes entre le budget général de l’Etat avec un maximum de 90% des recettes projetées chaque année et un minimum de 10% pour abonder le Fonds intergénérationnel ; et le surplus de recettes constaté à la fin de chaque trimestre, résultant de la différence entre les recettes projetées et les recettes effectivement encaissées, pour constituer un Fonds de stabilisation.Le Sénégal veut à tout prix se prémunir contre la malédiction du pétrole. Depuis la découverte de cette ressource aux larges de ses côtes, une série de lois a été adoptée pour garantir une gestion transparente de l’or noir. Le projet de loi relatif à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures en est le dernier. Ses grandes orientations ont été présentées ce mardi à l’occasion d’un Conseil présidentiel tenu à Diamniadio à une trentaine de kilomètres, à l’est de la capitale, Dakar.

Ce document, composé de 5 chapitres et 23 articles, est articulé autour de quatre principes majeurs : l’interdiction de toute cession anticipée des ressources d’hydrocarbures (La loi exclut toute hypothèque sur ces ressources) ; la budgétisation intégrale des recettes fiscales et non-fiscales tirées de l’exploitation des hydrocarbures ; la transparence dans la gestion des recettes d’hydrocarbures ; et la reddition des comptes sur tous les actes posés dans la gestion de ces recettes.

Par ailleurs, afin d’assurer la bonne gestion et la transparence des recettes d’hydrocarbures, la programmation et le suivi des dépenses qui sont financées par ces ressources sont retracés. Cela se passera d’abord dans les projets annuels de performance des programmes budgétaires. Ceux-ci identifient les dépenses sur des investissements ciblés par les recettes d’hydrocarbures. Ce même travail sera ensuite effectué dans les rapports trimestriels d’exécution budgétaire destinés aux députés et au public.

Enfin, pour doter l’Assemblée nationale des moyens de contrôle de ses autorisations, la loi de règlement comprendra, désormais, une annexe qui présente l’exécution des recettes d’hydrocarbures, ainsi que des dépenses associées pour le budget général de l’Etat, le Fonds intergénérationnel et le Fonds de stabilisation.

Afin de doter le Fonds de stabilisation de suffisamment de ressources durant les six premières années de production, à partir de 2023, un Comité d’experts proposera un pourcentage des recettes qui sera utilisé pour l’abonder.

A ce niveau, les recettes comprennent, notamment : l’impôt sur les sociétés versé par les sociétés exploitant des hydrocarbures ; la part de l’Etat dans le profit pétrolier ; les dividendes que la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) devra verser à l’Etat ; les impôts retenus sur les dividendes payés par les sociétés internationales et tous autres droits et taxes issus de l’exploitation des hydrocarbures.

Pour les 90 % versés dans le budget général, le projet de loi propose l’utilisation prioritaire de ces ressources à la couverture de dépenses d’investissement au bénéfice exclusif des populations, générations actuelles comme futures, partout au Sénégal.

Ils seront centrés sur le renforcement et la valorisation de notre capital humain dont les conditions de vie seront davantage améliorées ; la transformation structurelle de notre économie et le renforcement de la sécurité, de la stabilité et de la gouvernance.

Le Fonds intergénérationnel est destiné à tenir disponible une épargne pour les générations futures. Il permet à ces générations de disposer de ressources suffisantes pour assurer leur développement après la fin de l’exploitation des ressources. Il investira ainsi dans des projets pouvant produire des rendements à long terme.

Le Fonds de stabilisation vise à prémunir le Sénégal des risques de volatilité des recettes d’hydrocarbures, notamment provenant des marchés internationaux sur lesquels le pays n’exerce aucun contrôle. Ses ressources peuvent être mobilisées au profit du budget général en cas de fluctuation défavorable des prix des hydrocarbures.

Ses investissements porteront sur des produits financiers à faible risque et suffisamment liquides pour assurer une disponibilité immédiate de la trésorerie en cas de besoin pour maintenir l’équilibre des finances publiques.

S’agissant de leur gestion, il est proposé que le Fonds intergénérationnel et le Fonds de stabilisation soient dotés, chacun, de son propre Comité d’investissement dont la composition et les modalités de fonctionnement seront fixés par décret.

Le Comité d’orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS- PETROGAZ) présidé par le Président de la République valide la stratégie d’investissement de chaque fonds.

Le contrôle et l’audit des comptes étant des exigences fortes des populations, la loi prévoit également un dispositif transparent de suivi et de contrôle de la gestion des recettes d’hydrocarbures.

Les deux fonds seront soumis aux corps et organes de contrôle de l’Etat, notamment la Cour des Comptes et l’Inspection générale d’Etat (IGE). Les comptes de chaque fonds feront l’objet d’un audit annuel.

« Ce projet de loi, examiné de façon participative et inclusive, nous permettra d’avoir une bonne visibilité de la gestion des recettes provenant de l’exploitation de nos hydrocarbures ; ce qui nous aidera à déterminer comment elles seront mises à profit pour améliorer les conditions de vie des générations actuelles et faire des provisions pour les générations futures », a déclaré le président Macky Sall à l’issue de la rencontre.

« Toutefois, a relativisé le chef de l’Etat, l’efficacité globale de cette législation inédite dans l’histoire de notre pays dépendra également de notre capacité de veiller à ce que les recettes tirées de ces ressources soient bien comptabilisées. »

Partant de là, il a souligné la nécessité pour l’Etat du Sénégal de s’assurer du recouvrement de chaque recette dûe, non seulement pour alimenter le Trésor public, mais aussi pour contribuer au financement de divers secteurs de l’économie.

La BAD mobilise 104 millions d’euros pour moderniser les infrastructures routières en Tunisie

la Banque africaine de développement (BAD) a accordé un prêt de 104 millions d’euros à la Tunisie pour financer la mise en œuvre de la 2e phase du programme de modernisation des infrastructures routières (PMIR II).Le prêt a été approuvé le 17 décembre par le Conseil d’administration du Groupe, indique la BAD dans un communiqué publié ce mardi.

Le programme de modernisation des infrastructures routières entend promouvoir un système de transport efficient et durable, capable de développer les échanges intra et inter-régionaux, précise la BAD. 

Il vise aussi à assurer une plus grande accessibilité des régions prioritaires et des principaux pôles de développement du pays afin de soutenir la croissance et de créer les conditions favorables à l’emploi des jeunes.« D’ici à 2026, cette nouvelle opération contribuera à mieux intégrer les territoires en améliorant l’accès au réseau routier pour 700 000 usagers, a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque africaine de développement pour l‘Afrique du Nord.

L’ambition est également de réduire, de plus de la moitié, la durée du trajet sur la RN2. Sachant que près de 1 800 nouveaux emplois seront créés.

Dans le détail, le programme a pour objectif de réhabiliter et de renforcer un linéaire de plus de 230 kilomètres de routes classées dans les gouvernorats de Gafsa, Kairouan, Kasserine, Sidi Bouzid et Siliana. Il contribuera aussi à l’entretien périodique d’un linéaire de 1 000 kilomètres, dont une partie sera prise en charge par 80 microentreprises créées à cet effet, en plus de soutenir l’aménagement, en 2 x 2 voies, de la RN2 reliant Enfidha à Kairouan.

Le projet est en adéquation avec les priorités stratégiques de la Banque africaine de développement, les « High 5 », affirme la BAD. Il s’inscrit dans la Stratégie décennale 2013-2022 de la Banque, dont l’objectif est d’asseoir les conditions d’une croissance durable et inclusive sur le continent, peut-on lire dans le communiqué.

Notons que le portefeuille actif du Groupe de la Banque africaine de développement en Tunisie s’élevait, au 30 novembre dernier, à 1,8 milliard d’euros. Il couvre les secteurs de la santé, du développement social, de l’eau, de l’agriculture, de l’énergie, des transports, de l’industrie, du numérique et du secteur financier.

Afrique du Sud : Zuma reste en liberté conditionnelle

La Haute Cour de Gauteng à Pretoria a accordé mardi à l’ancien président sud-africain Jacob Zuma l’autorisation de faire appel d’une décision antérieure qui avait jugé que sa libération conditionnelle pour raisons médicales était illégale.Le juge Elias Matojane a déclaré que l’affaire méritait l’attention de la Cour suprême du pays, en particulier la question de l’interprétation correctionnelle de la loi sur les services correctionnels et de ses règlements.

M. Zuma purge depuis juillet une peine de 15 mois d’emprisonnement imposée par la Cour constitutionnelle pour « outrage à la Cour » après qu’il a ignoré une ordonnance antérieure du tribunal l’obligeant à respecter les convocations d’une commission chargée d’enquêter sur la corruption en haut lieu durant son règne.

Cependant, moins de deux mois après le début de sa peine, l’ancien Commissaire aux services correctionnels Arthur Fraser l’a libéré sur parole invoquant des raisons médicales, contre la recommandation de la Commission consultative de libération conditionnelle.

Le 15 décembre, Matojane a jugé que cette décision était illégale et l’a annulée. La décision du tribunal de mardi signifie que Zuma restera en liberté conditionnelle médicale jusqu’à ce que son appel du jugement rendu le 15 décembre soit étudié.

Côte d’Ivoire: réflexions sur l’accréditation des écoles doctorales

Réunis à Assinie, localité située à 94 Km au Sud-est d’Abidjan, une cinquantaine d’acteurs de l’enseignement supérieur ivoirien, réfléchissent sur l’harmonisation du processus d’accréditation et de fonctionnement des écoles doctorales en Côte d’Ivoire.

Les travaux se déroulent du 20 au 23 décembre 2021. A l’ouverture, le coordonnateur du Bureau de coordination projet (BCP-Emploi) du  Projet d’Appui au Développement de l’Enseignement Supérieur de Côte d’Ivoire (PADES), Dr Hermann Toualy a déclaré que cette rencontre de haut niveau vise à élaborer le processus de création, d’organisation et de fonctionnement des écoles doctorales en Côte d’Ivoire.

Dr Hermann Toualy, a fait savoir que ce dispositif réglementaire portant création, organisation et fonctionnement des écoles doctorales se fonde sur « les principes de la coordination, de la mutualisation, de la pertinence de l’employabilité ». 

« Notre attente, c’est que cet atelier puisse aboutir à la finalisation de ce processus afin que nous puissions rentrer dans la mise en œuvre avec la nouvelle vision du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara », a dit Dr Toualy.  

Selon le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, professeur Adama Diawara, « il faut faire en sorte que les infrastructures, les équipements et les enseignants soient mutualisées ».  

Pour ce faire, ajoutera-t-il, « il faut réduire le nombre d’école doctorale à huit au maximum pour être en conformité avec le champ couvert par le domaine du RESAO (le Réseau pour l’excellence de l’enseignement supérieur en Afrique de l’Ouest) ».  

Cela permettra de faire de la complémentarité, à savoir couvrir l’ensemble des domaines de formations, a souligné M. Adama Diawara, souhaitant qu’il y ait de la cohérence avec les orientations stratégiques des différentes structures des universités publiques.

 

La pertinence des formations, en relation avec les défis actuels et futurs du développement, aura un impact sur l’ancrage des écoles doctorales, ainsi que les sujets de thèse de telle sorte qu’il y ait une adéquation formation-emploi et la maîtrise du flux entrant,  a-t-il poursuivi.  

M. Diawara a assuré que l’harmonisation du processus de création et d’accréditation des écoles doctorales avec des ressources mutualisées va garantir la qualité des formations doctorales, en partenariat avec le secteur privé pour assurer le parcours professionnel des post-doctorants.

Cet atelier de quatre jours, qui regroupe des experts du système de l’enseignement supérieur, s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui au Développement de l’Enseignement Supérieur de Côte d’Ivoire (PADES), financé par la Banque Mondiale.

une institution financière ivoirienne primée meilleure microfinance

Reconnue pour sa contribution à l’inclusion financière, l’Union nationale des coopératives d’épargne et de crédit de Côte d’Ivoire (Unacoopec-Ci), a été déclarée meilleure microfinance ivoirienne, à l’occasion des « Awards des entreprises » 2021.

Selon les organisateurs des « Awards des entreprises », cet évènement qui est à sa 3e édition, vise à promouvoir l’excellence, à distinguer les personnalités et les entreprises qui ont accompagné et soutenu l’Etat ivoirien dans sa politique de développement économique et social. 

Ces dernières années, les microfinances ont joué un rôle prépondérant dans l’inclusion financière à travers le pays, contribuant à l’accès au crédit, à l’autonomisation des femmes et à la réduction de la pauvreté. 

M. Séraphin Kouao Tola, directeur du crédit, représentant M. Issiaka Savané, administrateur provisoire de la microfinance, a reçu le prix, lors d’une cérémonie tenue le 11 décembre 2021 à Abidjan, devant des personnalités issues du secteur privé et de l’administration publique.   

Le Prix de la meilleure entreprise industrielle, lui, a été décerné à une entreprise indienne spécialisée dans la fabrication du fer à béton. La structure lauréate, représentée par Mme Nitesh Gupta, la directrice, s’est réjoui de ce qui couronné les efforts de la société. 

La 3e édition des Awards des entreprises était présidée par le chef de Cabinet du ministre de l’Économie et des finances, M. Gondo Diomandé. La cérémonie a enregistré la participation d’autres pays tels que le Mali, le Burkina Faso, la France et l’Inde.