Justice et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur le rapport de la présidence du ministère public, la réélection du Maroc au Conseil de l’Organisation maritime internationale et le derby Maroc-Algérie aux quarts de finale de la Coupe arabe des nations à Doha.+Al Massae+ rapporte que le rapport de la présidence du ministère public relève que le nombre de condamnés à mort s’élevait à 76 à la fin de l’année 2020, ajoutant que cette sentence a été prononcée contre des accusés qui ont commis des crimes ayant entrainé la mort de 158 personnes parmi lesquelles se trouvent 17 enfants (9 filles et 7 garçons).

Le rapport souligne qu’en 2019 on comptait 72 condamnés qui attendaient dans les couloirs de la mort l’exécution de leur sentence qui n’aura, peut-être, jamais lieu.

Il faut rappeler que la dernière exécution d’un condamné à mort au Maroc remonte à 1993 quand le commissaire Tabet, accusé d’avoir violé et filmé 500 femmes, a été fusillé six mois après le prononcé du jugement. Le ministère public souligne que 57 condamnés à mort ont été jugés pour des crimes de droit commun et que les 19 autres ont été condamnés pour des actes terroristes.

Le rapport précise, poursuit le quotidien, que la justice ne prononce la peine capitale que dans les cas de force majeure, quand le crime a de graves incidences sur la sécurité des personnes, comme le meurtre aggravé par d’autres crimes (vol, viol et atteinte à la pudeur avec violence).

Le quotidien rapporte que la quasi-totalité des condamnés à mort sont des hommes puisqu’on ne compte que deux femmes ainsi que quatre étrangers. Les condamnés à la peine capitale croupissent dans des quartiers spéciaux dans les prisons du royaume où ils passeront toute leur vie s’ils ne bénéficient pas de grâce royale ou de commutation de leur peine.

+L’Opinion+ fait savoir que le Maroc a été réélu, à une écrasante majorité, au Conseil de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) pour la période 2022-2023, et ce, à l’occasion des travaux de la 32ème Assemblée de l’OMI, qui se tiennent à Londres du 6 au 15 décembre.

Candidat à l’un des vingt sièges de la catégorie C du Conseil de l’OMI, le Maroc a pu engranger l’appui de la majorité des Etats membres de l’Organisation, grâce à la mobilisation de l’ensemble de l’appareil diplomatique du Royaume, en coordination étroite avec le ministère du Transport et de la Logistique, précise la même source.

Cette réélection, grâce à laquelle le Maroc entamera son 15ème mandat au sein du Conseil de l’OMI, reflète la crédibilité dont jouit la stratégie maritime que met en œuvre le Royaume.

+Al Akhbar+ écrit que quelques heures seulement nous séparent du choc de ce weekend: le derby maghrébin entre le Maroc et l’Algérie lors des quarts de finale de la Coupe arabe FIFA 2021 qui aura lieu samedi à 20h sur la pelouse du stade Al Thamama à Doha.

Le journal s’est attardé sur l’arbitre de la rencontre. La FIFA a en effet choisi un arbitre brésilien pour officier cette rencontre. Il s’agit de Wilton Sampao, qui sera épaulé par des arbitres de touches également brésiliens (Simon Danilo et Perez Bruno). Un Japonais officiera quant à lui en tant que chef de l’arbitrage vidéo.

Selon Al Massae, la sélection marocaine part avec un léger avantage par rapport aux Fennecs puisqu’ils ont pu faire reposer plusieurs joueurs lors de la troisième journée de la phase de groupe, contrairement à l’Algerie de Bouguerra qui a dû batailler jusqu’aux dernières minutes du match face à l’Egypte. C’est donc avec des joueurs relativement frais qu’Ammouta a organisé une séance d’entrainement jeudi consacrée à l’élimination de la fatigue. Une séance qui a vu la présence de tous les joueurs, à l’exception de Ayoub El Amloud qui est toujours indisponible à cause d’une blessure.

Une deuxième séance d’entraînement a eu lieu vendredi, beaucoup plus tactique puisqu’elle intervient vingt-quatre heures avant la rencontre. Les séances de jeudi et vendredi se sont déroulées loin des projecteurs pour préserver la quiétude des éléments de l’équipe nationale A prime.

De son côté, le journal Assabah est revenu sur les déclarations du président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaâ. Ce dernier a rendu visite aux joueurs durant une séance d’entrainement. Le patron de la FRMF a assuré que les joueurs étaient prêts pour la rencontre, après avoir assuré s’être déplacé à Doha spécialement pour encourager l’équipe nationale.

Sahara: le Tchad réaffirme la primauté du rôle de l’ONU dans la résolution du conflit

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu ce vendredi à Rabat avec son homologue tchadien Chérif Mahamat Zene.Au cours de cet entretien, le responsable tchadien a réaffirmé la position de son pays quant à la primauté du rôle des Nations Unies dans la résolution du conflit régional autour du Sahara.

Lors d’un point de presse, à l’issue de ses entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, le chef de la diplomatie tchadienne a indiqué que son pays a appelé l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara, Staffan de Mistura, « à redynamiser le processus des pourparlers conformément à l’esprit de la résolution pertinente du conseil de sécurité 2602 ».

Pour sa part,  Bourita a tenu à saluer la République du Tchad pour sa position constructive sur la question du Sahara, rappelant que cet État africain avait retiré sa reconnaissance de la pseudo « rasd » en 2006. Il a aussi mis en exergue le soutien du Tchad à l’approche constructive adoptée par l’Union africaine (UA) vis-à-vis de ce conflit régional artificiel.

Bourita a, en outre, souligné que ses entretiens avec son homologue tchadien ont également été l’occasion de coordonner les positions et les vues des deux pays sur nombre de questions se rapportant à l’Afrique de l’Ouest, à la région du Sahel et à la CEN-SAD, en vue de la redynamisation de ses instances pour assurer pleinement son rôle en matière de paix et de stabilité dans les pays membres.

Don d’équipements du Pnud à la Côte d’Ivoire pour 1,5 milliard Fcfa

Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a remis des équipements au profit des populations et d’organisations ivoiriennes, d’un montant de 1,5 milliard Fcfa, dans le cadre d’un programme de coopération avec l’Etat de Côte d’Ivoire.

Une cérémonie officielle de remise d’équipements, a eu lieu vendredi à PK 28, à l’Ouest d’Abidjan, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de coopération entre le gouvernement ivoirien et le Pnud (CPD 2021-2025). 

Le Pnud a offert à la Côte d’Ivoire, au total, 3 véhicules de type 4×4 double cabine, 250 motos, 10 ambulances, 10 tracteurs agricoles, 300 vélos électriques, 2500 lampes solaires, 400 ordinateurs et imprimantes, et d’autres articles divers, d’une valeur globale de 1,5 milliard Fcfa.  

Selon le ministre ivoirien du Plan et du développement, Kaba Nialé, ces dons ont pour objectifs de doter les capacités opérationnelles des ministères et structures nationales, des organisations de la société civile.

Des collectivités décentralisées sont également bénéficiaires de ces dons, ainsi que les parties prenantes des projets et programmes exécutés à travers notre cadre de coopération, a souligné Mme Kaba Nialé.  

Elle a précisé que plusieurs remises ont déjà eu lieu et les récipiendaires de ce jour concernent les départements ministériels impliqués dans des projets phares dans divers domaines prioritaires pour le pays. 

« Quant à nos six conseils régionaux récipiendaires, ils sont impliqués dans deux initiatives phares de notre programme de coopération que sont le projet de réintégration des personnes retournées et de renforcement de la cohésion sociale dans les zones de relocalisation ; et le programme d’appui au développement des chaines de valeur inclusives (PACIPIL) », a-t-elle poursuivi.  

Le programme du Pnud vise en outre la gestion durable des ressources naturelles, la lutte contre le changement climatique, avec des projets sur le renforcement de la gouvernance forestière et environnementale.

Il devrait par ailleurs permettre un appui dans une approche communautaire au développement de l’économie bleue autour de l’aire marine protégée de Grand Béréby, au niveau des ministères des Eaux et forêts, et de celui de l’Environnement et du développement Durable.

Le PNUD a conclu avec une troika ministérielle, le ministère chargé de l’insertion professionnelle, de la Formation professionnelle et celui chargé des PME, un projet de soutien à l’innovation entrepreneuriale et de création d’emploi pour l’inclusion socioéconomique des jeunes. 

Mme Kaba Nialé a remercié personnellement la représentante résidente du Pnud, Mme Carol Flore-Smereczniak, initiatrice de ces dons, qui traduisent l’engagement et la détermination du Pnud à œuvrer pour accompagner l’Etat ivoirien dans ses actions de développement. 

Le ministère du Plan et du développement, en plus de son rôle de coordination de la mise en œuvre du Programme de coopération, intervient directement dans l’exécution de certains projets comme le « PACIPIL et le PPSD ».

Recherché par Interpol, un Néerlandais tombe dans les filets de la police marocaine

Les forces sécuritaires de la ville de Fès ont interpellé, vendredi, un ressortissant néerlandais qui faisait l’objet d’une notice rouge émise par l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol), pour implication présumée dans un crime d’homicide volontaire.La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a fait savoir, dans un communiqué, que l’interpellation de cet étranger intervient dans le cadre de l’adhésion des services de cette direction aux relations de la coopération internationale dans les domaines sécuritaires, particulièrement la poursuite et l’appréhension des personnes recherchées au niveau international.

Selon les informations disponibles, le mis en cause était recherché en vertu d’une notice rouge de l’Interpol, émise sur la base d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités judiciaires néerlandaises, pour implication présumée dans un crime d’homicide volontaire perpétré en 2010 contre son épouse, précise le communiqué.

Le suspect a été placé en garde à vue sur ordre du parquet compétent, en attendant qu’il soit soumis aux autorités judiciaires chargées de statuer sur les demandes d’extradition des criminels, conformément aux textes juridiques nationaux et aux conventions internationales y afférentes, a conclu la DGSN.

Le Maroc et le Tchad signent deux accords de coopération

Le Maroc et le Tchad ont signé, vendredi à Rabat, deux accords de coopération dans les domaines du transport international routier et de la logistique et un Mémorandum d’entente relatif à l’octroi de bourses d’études et de stages au Maroc.Ces accords ont été paraphés par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue tchadien, M. Chérif Mahamat Zene, actuellement en visite de travail dans le Royaume.

Le premier accord relatif aux transports routiers internationaux de voyageurs, de marchandises et de transit vise l’organisation des transports routiers internationaux de marchandises et de voyageurs entre les deux pays ou en transit par leurs territoires.

Le deuxième accord-cadre de coopération ayant trait au domaine de la logistique tend, pour sa part, à établir une approche mutuellement bénéfique pour la coopération dans le cadre du développement du secteur de la logistique dans les deux pays.

Quant au Mémorandum d’entente relatif à l’octroi de bourses d’études et de stages au Maroc, il a pour but de promouvoir davantage la coopération maroco-tchadienne dans les domaines culturel, scientifique, technique et socio-économique, ainsi que dans les secteurs où cette coopération s’avérerait opportune, à travers notamment l’octroi de bourses d’études, l’organisation de stages de formation et de perfectionnement, l’envoi d’experts et l’échange de visites de responsables.

Lors d’un point de presse conjoint à l’issue des entretiens entre les deux ministres, M. Bourita a relevé que la visite du chef de la diplomatie tchadienne a été une occasion pour raffermir les relations solides et historiques liant les deux pays.

Le ministre a indiqué que le Maroc et le Tchad ont convenu de tenir la commission mixte en mars 2022, afin de renforcer le cadre juridique qui, au cours des deux dernières années, a été marqué par la signature de six conventions.

Cette commission mixte, a précisé M. Bourita, sera une occasion idoine pour réunir les hommes d’affaires des deux pays, ajoutant que le secteur privé marocain a une forte présence au Tchad dans divers domaines, notamment le secteur bancaire, les télécommunications, la construction et les infrastructures.

Concernant la question de la formation, le ministre a fait savoir qu’elle a toujours été un élément essentiel dans les relations bilatérales, rappelant que le Maroc a formé plus de 1.000 cadres tchadiens.

« Aujourd’hui, les deux pays se sont mis d’accord pour augmenter le nombre de bourses marocaines accordées aux Tchadiens pour atteindre 150 bourses annuellement dans la formation académique, professionnelle et des cadres », a-t-il fait savoir.

Pour sa part, M. Mahamat Zene a souligné que sa visite de travail dans le Royaume s’inscrit dans le cadre du resserrement des liens bilatéraux et de la consolidation des relations politiques au sujet des questions régionales et internationales d’intérêt commun.

Le Tchad et le Maroc entretiennent d’excellentes relations de fraternité et de coopération de plus en plus renforcées et étendues à divers domaines, conformément aux Hautes Instructions des Chefs d’État des deux pays, s’est-il félicité.

Le chef de la diplomatie tchadienne a souligné avoir passé en revue, lors de ses entretiens avec son homologue marocain, l’état de la coopération bilatérale « constante », tout en saluant avec grande satisfaction son développement « dynamique et diversifié » qui incite à promouvoir davantage les échanges multiformes à tous les niveaux, y compris les consultations politiques.

 Dans ce sens, il a réitéré la volonté du Tchad de donner un nouvel élan à la coopération économique et commerciale avec le Maroc ainsi qu’aux investissements, tout en invitant les opérateurs et acteurs économiques marocains et tchadiens à explorer toutes les opportunités offertes par les deux pays, en vue de concevoir des initiatives et projets d’investissements communs.

 M. Mahamat Zene a aussi fait savoir que de nouveaux accords seront conclus lors de la prochaine réunion de la commission mixte, prévue au Maroc, en vue d’élargir les champs de coopération bilatérale à d’autres domaines non encore exploités.

Le Maroc réélu au Conseil de l’Organisation maritime internationale pour la période 2022-2023

Le Maroc a été réélu, à une écrasante majorité, au Conseil de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) pour la période 2022-2023, et ce, à l’occasion des travaux de la 32ème Assemblée de l’OMI, qui se tiennent à Londres du 6 au 15 décembre, indique vendredi le ministère marocain des Affaires étrangères.Candidat à l’un des vingt sièges de la catégorie C du Conseil de l’OMI, le Maroc a pu engranger l’appui de la majorité des Etats membres de l’Organisation, grâce à la mobilisation de l’ensemble de l’appareil diplomatique du Royaume, en coordination étroite avec le ministère du Transport et de la Logistique, précise la même source.

Cette réélection, grâce à laquelle le Maroc entamera son 15ème mandat au sein du Conseil de l’OMI, reflète la crédibilité dont jouit la stratégie maritime que met en œuvre le Royaume.

Nation maritime par excellence par sa position géostratégique, sa longue tradition navale et le potentiel maritime que lui offrent ses 3.500 kilomètres de côtes s’étalant sur ses façades maritimes méditerranéenne et atlantique, le Royaume apporte une contribution substantielle à la réalisation du mandat de l’OMI, dont il est membre depuis 1962.

En tant que membre du Conseil, le Maroc poursuivra son action pour la mise en œuvre des objectifs définis dans la stratégie de l’Organisation dans les domaines de la protection de l’environnement, des changements climatiques, de la sécurité et de la sûreté des navires, de l’évolution technique et de la formation des gens de mer, assure le ministère.

L’Organisation Maritime Internationale est une institution spécialisée des Nations Unies, chargée d’assurer la sécurité et la sûreté des transports maritimes et de prévenir la pollution des mers par les navires.

Le Conseil de l’OMI, composé de quarante membres, est l’instance chargée de la supervision de ses travaux et de la coordination des activités des organes de l’Organisation.

Présidentielle libyenne : Bazoum contre un report

Le président nigérien Mohamed Bazoum, plaide à l’Onu pour une tenue de la présidentielle libyenne le 24 décembre prochain.Selon le successeur de Mahamadou Issoufou, ce scrutin censé tourner la page d’une dizaine d’années de guerre en Libye, constitue une étape « cruciale » pour ramener la paix dans ce pays et dans la bande du Sahel. Le président nigérien s’est exprimé depuis New York alors qu’il présidait le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (Onu). « L’échéance du 24 décembre est cruciale et mon pays fonde l’espoir que l’élection présidentielle prévue à cette date se passe dans de bonnes conditions et ouvre la voie à une dynamique de paix et de stabilité » a expliqué Mohamed Bazoum, dont le pays lutte contre la menace jihadiste depuis quelques années.

Cette déclaration du premier président issu de la première alternance démocratique au Niger, intervient quelques jours après la proposition du Haut Conseil d’État libyen (HCE), instance faisant office de Sénat, de proposer le report au mois de février de la présidentielle du 24 décembre, en raison de « désaccords persistants entre camps rivaux ».

Une telle décision s’il se confirme, viendrait s’ajouter à celle prise par le Parlement libyen de décaler d’un mois (janvier 2022) les élections législatives qui devaient se tenir selon la feuille de route onusienne le même jour que la présidentielle. Alors que la liste définitive des candidats se fait toujours attendre, la tenue de la présidentielle dans quelques jours, parait de plus en plus menacée.

Le Niger et la Libye sont deux pays liés par l’histoire et la géographie. En septembre dernier, Mohamed Bazoum avait reçu le vice-président du Conseil présidentiel libyen Moussa Al Konni pour évoquer ses préoccupations sur la question « de la migration, la sécurité et la stabilité au sein de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD) ».

La Libye frontalière avec le Tchad autre Etat du Sahel, partage plusieurs centaines de kilomètres de frontières communes avec le Niger. Un territoire souvent exploité par des trafiquants d’armes, de drogue ainsi que des candidats à la migration vers l’Europe.

Bédié installe un nouveau secrétariat exécutif du Pdci

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié, a installé un nouveau secrétariat exécutif du parti avec Kakou Guikahué à la tête de ce secrétariat et Georges Philippe Ezaley comme adjoint.

Selon une note transmise vendredi à APA, ce nouveau secrétariat exécutif comprend 8 nouveaux entrants et 16 sortants, avec la création d’un secrétariat exécutif en chef adjoint. Douze changent de portefeuille tandis que 12 autres conservent leur portefeuille. 

Le nombre des portefeuilles passe de 38 à 29. Le secrétariat exécutif et les autres comités ont, dans la restructuration des organes du parti, fait une large place aux élus et au vivier de cadres militants qui ne demandaient qu’à être responsabilisés.

Dix élus sont au secrétariat, selon la note qui indique que « c’est plus de 300 cadres qui occuperont des postes de haute responsabilité au niveau du parti », une large distribution des postes qui est une première au sein de l’ex-parti unique. 

« Après une consultation minutieuse couplée avec une  analyse de notre environnement interne et externe, j’ai procédé, à la mise en place de nouvelles structures spécialisées et complémentaires pour le renforcement de la performance du Secrétariat Exécutif du Président du parti », a dit M. Bédié.

« Ne laissons pas la porte ouverte aux polémiques inutiles qui n’apportent aucune valeur ajoutée à la qualité de notre urgente mission, celle de réconcilier les Ivoiriens et de reprendre le pouvoir d’État en 2025 », a-t-il ajouté. 

Cette restructuration fait suite aux activités du 75ème anniversaire du Pdci qui ont pris fin avec les résolutions d’un colloque. A la clôture des festivités, M. Bédié avait annoncé la poursuite de la restructuration pour mettre les militants en ordre de bataille pour la reconquête du pouvoir d’Etat. 

Après le Comité Politique, le Comité de mobilisation des Ressources, le Comité en charge des élections, le Comité Economique et Social, l’institut de formation politique, la Cellule de coordination, la restructuration du Secrétariat Exécutif achève cette première étape. 

Côte d’Ivoire: inauguration du 1er simulateur de vol de l’armée de l’air

Le chef d’Etat-major général des armées ivoiriennes, le général Lassina Doumbia, a procédé vendredi à l’inauguration du premier simulateur de vol « ALX-103 » de l’armée de l’air, un appareil permettant des entraînements d’atterrissage optimum, la maitrise de la météo et des reliefs montagneux.

L’inauguration de ce simulateur de vol, le premier de la République de Côte d’Ivoire, a été faite à l’Académie des métiers de l’air d’Abidjan, sise dans l’enceinte de la base aérienne militaire, en présence des officiers supérieurs, de sous-officiers et des aviateurs.

 Cet équipement « place l’armée au rang d’acteur majeur dans la riposte face aux menaces sécuritaires multiformes, au nombre desquels le terrorisme », a dit le général de corps d’armée Lassina Doumbia. 

Selon le chef d’Etat-major général des armées, cet investissement vise à relever l’outil de défense et à acquérir l’autonomie dans la formation et l’entraînement des pilotes militaires à travers un pôle d’instruction de haut niveau. 

L’aviation, dira-t-il, a montré toute son importance dans le combat quasi quotidien face aux groupes armés dans le Nord du pays. Ce simulateur permettra surtout d’aiguiller les pilotes militaires aux engagements de haute intensité sur ce théâtre relativement difficile.

M. Alexandre Haloin, le PDG de Africat, un groupe en charge de l’assistance technique, a salué cette « vision stratégique » qui a permis l’acquisition de ce simulateur innovant composé de plusieurs modèles de vols, intégré dans un bâtiment modulé et démontable.

Pour sa part, le chef d’Etat-major de l’armée de l’air, Alfred Nguessan Koffi, a souligné que ce simulateur servira à affiner l’entraînement des pilotes en augmentant le rendement des pilotes militaires et favorisant leur requalification. 

Ce simulateur est paramétré pour recréer les conditions de vol de plusieurs types d’avions, partant des petits avions aux jets ou Airbus, en passant par les bimoteurs. L’armée de l’air devient ainsi un centre névralgique de la plateforme aéroportuaire en termes de formation au pilotage.

La Côte d’Ivoire devient, par ailleurs, le seul pays africain à détenir ce type de simulateur dans un cadre militaire, hormis le Nigéria et l’Afrique du Sud qui eux en possède dans le cadre d’école d’aviation civile. 

Trois instructeurs étrangers et deux opérateurs Ivoiriens sont morts dans le crash d’un hélicoptère de l’armée de Côte d’Ivoire, en septembre 2021, à la suite de « conditions météorologiques défavorables ». 

Variant Omicron : Pretoria appelle à la coopération des BRICS

Le président Sud-africain, Cyril Ramaphosa a invité les scientifiques des pays BRICS (Brésil, Russie, Inde et Chine) à s’associer à des experts sud-africains pour étudier les différentes caractéristiques du virus Covid-19 et de ses variants mutants.Le dirigeant Sud-africain a déclaré que cette initiative contribuerait à la coopération intra-BRICS « dans le but de renforcer la préparation et les réponses à la pandémie, comme le prévoit la déclaration de New Delhi, adoptée lors du 13e Sommet des BRICS en septembre 2021 ».

« L’humanité ne pourra surmonter cette pandémie que si les pays du monde travaillent en coopération plus étroite en partageant les informations, l’expertise et les ressources », a-t-il déclaré. L’équipe internationale devrait échanger et partager des informations sur les expériences de laboratoire, cliniques et épidémiologiques concernant le virus afin d’aider les médecins et les décideurs des pays BRICS à mieux se préparer aux futures manifestations de la maladie.

M. Ramaphosa a nommé le président du conseil consultatif ministériel sur le Covid-19, Koleka Mlisana, à la tête d’une équipe de chercheurs sud-africains spécialisés dans le séquençage génomique qui travailleront avec leurs homologues des autres pays BRICS. « La collaboration entre les pays des BRICS vise à élargir nos connaissances sur le Covid-19, non seulement au profit des pays membres, mais aussi de la communauté mondiale dans son ensemble », a-t-il déclaré.

Cette coopération s’inscrira dans le cadre de la création du centre de recherche et de développement de vaccins des BRICS dans un format virtuel, a précisé M. Ramaphosa. L’Afrique du Sud accueille actuellement le centre de recherche sur les vaccins des BRICS et la recherche sur le variant Omicron fera partie des initiatives du centre.