Réforme hospitalière ivoirienne: les attentes majeures prises en compte (faîtière)

La Coordination des syndicats du secteur de la santé (Coordisante/Sycamci) de Côte d’Ivoire se réjouit, dans une note, de ce que les attentes majeures sont prises en compte dans les récents décrets sur la réforme hospitalière.

Le directoire, après des informations recueillies auprès des hautes autorités du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, « rassure tout le personnel de santé que nos attentes majeures en matière de motivation spécifique du secteur santé sont effectivement prises en compte dans les premiers décrets d’application de la loi portant réforme hospitalière », déclare la faîtière syndicale.

« Par conséquent, le directoire (de Coordinante/Sycamci) invite tout le personnel de santé à exprimer sa joie pour le succès de la lutte syndicale commune et pour les perspectives heureuses certaines », souligne la note.

La faîtière annonce que « dès la publication officielle desdits décrets, le directoire convoquera une Assemblée générale d’information sur leur contenu définitif, de célébration de la victoire et de décision du mode d’expression de la gratitude de notre faîtière envers les autorités étatiques ».

Le gouvernement ivoirien a approuvé mercredi, en Conseil des ministres, neuf projets de décrets portant réforme des établissements publics hospitaliers, aux fins d’assainir le secteur et améliorer le plateau technique.    

« Ces textes permettent de clarifier la situation qui a fait pendant longtemps débat, notamment celle des agents des services de santé qui exercent aussi bien dans le privé que dans le public », avait indiqué à la presse le porte-parole du gouvernement, M. Amadou Coulibaly.

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly,  a déclaré que cette réforme « permet d’établir une différence claire », avant d’ajouter que désormais « ou vous êtes dans le public ou vous êtes dans le privé ».

Seize syndicats du secteur de la santé publique, en Côte d’Ivoire, regroupés au sein de la faîtière syndicale Coordisante/Sycamci, ont suspendu le 20 novembre 2021 leur mot d’ordre de grève avec « un accord formel » avec le gouvernement.

La revendication majeure de la faîtière syndicale était notamment « la mise en application de la loi portant réforme hospitalière, par la signature diligente de tous les projets de décrets transmis au secrétariat général du gouvernement par le ministre de la Santé ».

Les Patronats ivoirien et sud-africain instituent un forum économique

Les Patronats ivoirien et sud-africain ont décidé vendredi à Abidjan d’instituer un « Forum économique Côte d’Ivoire-Afrique du Sud, sous la co-responsabilité Etat-secteur privé, tous les deux ans », à l’issue d’un forum ivoiro sud-africain.

Les deux Patronats, qui ont échangé lors d’un forum économique Côte d’Ivoire- Afrique du Sud, tenu les 2 et 3 décembre 2021 dans le cadre d’une visite d’Etat de Cyril Ramaphosa à Abidjan, ont formulé 11 recommandations dont l’institution de ce forum. 

Ils sont décidé qu’il soit « institutionnalisé l’organisation du Forum économique Côte d’Ivoire-Afrique du Sud sous la co-responsabilité Etat-Secteur privé (Patronat ivoirien-Patronat sud-africain), tous les deux ans et de façon alternative dans chacun des deux pays ».   

Les résolutions mentionnent une harmonisation du cadre juridique de coopération des deux pays pour susciter davantage les relations d’affaires et de partenariats, le soutien du secteur privé pour la diversification et la consolidation de champions nationaux et régionaux. 

Les participants ont convenu d’une impulsion des partenariats nouveaux pour le relèvement du niveau des échanges commerciaux et des investissements, de la facilitation dans la co-création d’entreprises ivoiro-sud-africaines tant en Côte d’Ivoire qu’en Afrique du Sud.   

Les entreprises sud-africaines ont été invitées à contribuer à la réalisation du Programme national de développement (PND 2021-2025) de la Côte d’Ivoire et à partager leurs expériences en matière de politique d’industrialisation. 

Un autre point invite les deux pays à créer un cadre incitatif pour permettre aux entreprises de l’Afrique du Sud de contribuer à la transformation des produits agricoles ivoiriens, selon le texte qui encourage les courants d’Affaires à travers des missions de prospection économique.

Ils ont en outre décidé de mutualiser les efforts des deux pays pour impulser la création de pôles régionaux en faveur d’une augmentation du volume des échanges intra-régionaux pour une meilleure dynamisation de la Zone de Libre-Echange Africaine (ZLECAf). 

Les recommandations invitent par ailleurs les deux parties à mobiliser la communauté d’Hommes d’Affaires des deux pays pour la réussite de l’organisation de la Foire Intra-africaine (IATF) en 2023 à Abidjan. 

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a réagi sur les recommandations, assurant que ces points trouvent leur ancrage dans les neuf accords bilatéraux signés, lundi, entre les deux pays dans l’optique de raffermir les relations économiques et les liens de coopération. 

M. Ramaphosa a encouragé les opérateurs économiques ivoiriens et sud-africains à conquérir leur marché respectif, à s’organiser à élargir leurs opportunités dans l’espace de la Zlecaf, entré en vigueur début 2021. 

Le président sud-africain, favorable à ce que « l’Afrique devienne un marché intégré », a invité les dirigeants à « penser à retirer les barrières réglementaires qui impactent négativement la circulation des biens et des services ».

Il a fait observer que la pandémie de Covid-19 a « miné » le continent et le monde entier, impactant de manière néfaste les économies et les efforts, tout en espérant que l’Afrique qui est un continent résilient, saura surmonter ces désagréments. 

Averti dans le domaine des affaires, M. Cyril Ramaphosa a exhorté les parties à diversifier leurs productions pour éviter que les économies de leurs pays soient plombées par la fluctuation des cours sur le marché international. 

Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien), Jean-Marie Ackah, a indiqué que ce forum économique a enregistré environ 633 participants dont plus d’une centaine venue de l’Afrique du Sud. 

Huit sessions ont meublé les travaux du Forum avec vingt-deux intervenants dont six originaires d’Afrique du Sud. Parmi ces intervenants, 12 sont issus du secteur privé et dix de l’Administration. 

Afin de permettre aux opérateurs sud-africains de mieux appréhender l’environnement des affaires et les grands projets d’investissements en Côte d’Ivoire, le Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), et le ministère du Plan et du développement ont présenté les opportunités en matière d’investissement en Côte d’Ivoire et le PND 2021-2025.

Le président de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa a effectué une visite d’Etat de trois jours, du 1er au 3 décembre 2021. Il a quitté Abidjan en début de soirée après avoir procédé avec le Premier ministre ivoirien à la pose de première pierre du futur siège social de MTN Côte d’Ivoire. 

MTN Côte d’Ivoire lance la construction de son siège en présence de Cyril Ramaphosa

MTN Côte d’Ivoire a procédé vendredi à Abidjan à la pose de son futur siège social, en présence du président sud-africain Cyril Ramaphosa, et le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, au terme d’une visite d’Etat de 72h.

La présence de M. Ramaphosa à cette cérémonie de pose de première pierre, marque un soutien au groupe sud-africain MTN, dont de hauts dirigeants ont effectué le déplacement pour prendre part à cet événement.

Le directeur général de MTN Côte d’Ivoire, M. Djibril Ouattara, a indiqué que ce siège futuriste sera bâti sur une superficie de 1,5 hectare pour un coût d’investissement de 20 milliards de Fcfa.

Situé dans la zone « Akwaba Business park », dans le commune de Port-Bouët, cité balnéaire, dans le Sud d’Abidjan, ce siège s’inscrit parmi les priorités de la filiale, implantée en Côte d’Ivoire depuis 15 ans. 

L’édifice qui sera réalisé non loin de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, a été conçu pour répondre aux normes les plus rigoureuses au monde en matière de construction durable, de conception fonctionnelle intégrative. 

Le directeur général de l’entreprise de téléphonie et de Télécoms, Djibril Ouattara, a fait savoir que la livraison du siège est prévue pour le 1er trimestre 2023, soit dans un peu plus de un an. 

À la veille de cette cérémonie de pose de première pierre du futur siège de l’entreprise, MTN Côte d’Ivoire a lancé les tests de la 5G, qui ont été concluants au cours du Forum économique Côte d’Ivoire-Afrique du Sud, les 2 et 3 décembre 2021, à Abidjan.

Le Maroc et la Suisse reconnaissent le caractère transnational des questions migratoires

Le Maroc et la Suisse affirment, vendredi, reconnaitre le caractère transnational des questions migratoires et l’intérêt de les appréhender dans un esprit de partenariat sur le plan bilatéral, régional et multilatéral.Dans une déclaration conjointe, rendue publique à l’issue de la visite effectuée à Berne par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, les deux pays se félicitent dans la déclaration conjointe du renforcement de la coopération bilatérale en matière de migration, notamment via la tenue de consultations migratoires bilatérales.

Ils souhaitent approfondir davantage cette coopération bilatérale en matière de gestion des migrations et de protection des migrants, par la mise en place d’un dialogue migratoire régulier, notamment par le biais de la création d’un groupe permanent migratoire mixte et de la conclusion d’un accord de coopération en matière de migration.

Les deux parties souhaitent entre autres échanger afin d’explorer les opportunités communes pour renforcer leur coopération dans les domaines de la protection et l’intégration des migrants, la gouvernance de la migration, les voies de promotion des mécanismes de stimulation de la migration régulière et circulaire, le renforcement des capacités techniques et opérationnelles, notamment dans les domaines de la fraude documentaire et d’identification AFIS (AutomatedFingerprint identification System), le retour des nationaux en situation de séjour irrégulier formellement identifiés, y compris le retour volontaire et l’identification et la protection des victimes de la traite des êtres humains.

Au plan bilatéral, les deux pays expriment leur volonté d’œuvrer à développer les échanges sur toutes les questions d’intérêt commun, en vue de contribuer au renforcement de la paix, de la sécurité et de la prospérité.

Ils disent « reconnaitre l’importance d’un dialogue exhaustif et régulier pour fortifier la compréhension mutuelle », rappelant, de même, leurs engagements respectifs pris dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat, réaffirmés lors de la COP-22 au Maroc.

La Déclaration réaffirme, par ailleurs, que les deux pays sont liés par les principes et les buts inscrits dans la Charte des Nations Unies et qu’ils adhèrent à la prééminence du droit international.

Ils souhaitent tenir des consultations politiques régulières, sur une base en principe annuelle en alternance entre Rabat et Berne, en poursuivant les objectifs concernant le renforcement et l’approfondissement du dialogue politique de haut niveau, afin de promouvoir une coopération concrète sur les questions bilatérales, régionales et internationales, et de se concerter sur les questions stratégiques d’importance majeure pour les deux pays, sur les questions globales, l’exploration de nouveaux domaines de coopération sectorielle et faire des bilans périodiques des avancées réalisées.

Le Maroc et la Suisse souhaitent également renforcer le dialogue politique entre les deux pays, à travers la tenue de rencontres régulières entre les ministres des Affaires étrangères et des contacts entre les directeurs centraux des deux départements respectifs.

Dans le volet économique et commercial, les deux pays saluent l’accord de libre-échange conclu entre le Royaume du Maroc et les États membres de l’Association européenne de libre-échange (AELE), ainsi que l’accord de protection des investissements et la Convention contre la double imposition entre la Suisse et le Maroc, qui offrent un socle propice aux relations économiques bilatérales.

Ils rappellent que leur accord de libre-échange est un instrument important de leur relation bilatérale et que le comité mixte de cet accord de libre-échange entre l’AELE et le Maroc est l’instance compétente pour discuter de tout sujet y afférent.

Sur le Multilatéralisme, les deux pays souhaitent maintenir et renforcer leur bonne coopération dans les enceintes multilatérales, promouvoir leur initiative conjointe et mettre en œuvre des projets d’intérêt commun.

Pour favoriser la concertation s’agissant des questions internationales et multilatérales, les deux pays encouragent leurs Représentants Permanents à New York, Genève et Vienne à continuer à tenir des échanges informels au niveau de leurs Missions Permanentes et au sein des Organisations Internationales.

Ils soulignent la nécessité d’intensifier la coopération internationale pour renforcer la prévention et combattre le terrorisme international et l’extrémisme violent dans toutes leurs manifestations. Ils appellent à renforcer le rôle central des Nations Unies dans la lutte contre le terrorisme international, la criminalité transnationale, la corruption et d’autres défis.

Le Maroc et la Suisse soutiennent par ailleurs le dialogue inter-libyen. Ils estiment que seule une solution politique et la formation de structures gouvernementales légitimes peuvent aboutir à la réconciliation nationale, et à mettre fin au conflit armé interne et au danger du terrorisme dans ce pays. La Confédération Suisse apprécie hautement les efforts du Maroc pour favoriser l’entente inter-libyenne sur la base des Accords de Skhirat.

Le Maroc met en garde contre la montée de la menace terroriste en Afrique

La Coalition internationale contre Daech a lancé, jeudi, son Groupe de réflexion sur l’Afrique.

S’exprimant à cette occasion, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a mis en garde contre l’expansion de l’organisation terroriste sur le continent. «La défaite de Daech en Syrie et en Irak a entraîné un changement au niveau de sa stratégie, basée sur la consolidation de branches régionales et marquée par un flux de combattants terroristes étrangers délocalisés», a-t-il expliqué.Selon lui, 27 entités terroristes basées en Afrique sont aujourd’hui inscrites sur la liste des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU en tant que groupes terroristes, responsables de la mort de 12.500 personnes en 2020.

Le responsable marocain a mis en garde contre « la montée en puissance de l’utilisation des drones à des fins de reconnaissance et d’offensive, ainsi que des technologies émergentes pour mener les opérations et assurer le financement par le biais de crypto-monnaies », précisant que l’Afrique de l’Ouest et le Sahel sont les régions les plus impactées en Afrique, avec un total de 7.108 attaques terroristes enregistrées en 2020, avec plus de 1,4 million de déplacés en raison des affrontements en cours.

Bourita a, par ailleurs, mis en avant les efforts déployés par le Maroc pour lutter contre le terrorisme. Sur la base de cette expérience et de cet engagement, le Maroc s’est porté volontaire pour co-présider ce Groupe de réflexion sur l’Afrique avec l’Italie, le Niger et les États-Unis, a-t-il fait savoir.

Le ministre marocain, qui a annoncé la tenue de réunion ministérielle de la Coalition contre Daesh au Maroc le printemps prochain, considère que les objectifs de ce Groupe cadrent parfaitement avec les exigences d’une implication efficace de lutte contre le terrorisme en Afrique, à savoir la reconnaissance et le soutien des efforts africains dans la lutte contre ce phénomène au niveau sous-régional, l’appui à l’appropriation par l’Afrique des politiques de lutte contre le terrorisme et à la rationalisation des efforts de renforcement des capacités sur le continent, et l’élaboration d’une approche holistique favorisant la sécurité et le développement.

Le Maroc coprésidera l’Africa focus Group relevant de la coalition internationale contre Daesh

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est adressé en visioconférence aux participants de la réunion de la Coalition Internationale contre Daesh, tenue jeudi décembre à Bruxelles, et ce, à l’occasion du lancement d’un Groupe de Travail consacré à l’Afrique, l’Africa Focus Group.Cette session inaugurale a été marquée par les interventions des quatre coprésidents de ce Groupe, dont celles également en ligne du Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, et du ministre italien des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, Luigi Di Maio, ainsi que de l’ambassadeur du Niger à Bruxelles, Alhassane Ide. Ont également participé à cette réunion les représentants des pays africains membres de la Coalition.

Le choix du Maroc en tant que co-président de ce nouveau groupe confirme le rôle de premier plan du Maroc au niveau régional et international dans la lutte contre le terrorisme et le soutien à la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique. Il consacre une nouvelle fois la confiance et l’estime dont jouit l’approche singulière développée par le Maroc, dans la lutte contre le terrorisme.

C’est également un fort témoignage de la Coalition pour le Maroc, en tant que partenaire crédible et pourvoyeur de la paix et la sécurité régionale, qui a notamment co-présidé le Forum Global de Lutte contre le Terrorisme pour trois mandats consécutifs, qui abrite le Bureau des Nations Unies pour la Lutte contre le terrorisme et la Formation en Afrique et qui a été le pays du continent à avoir organisé, en juin 2018, la réunion des Directeurs Politiques de la Coalition Internationale contre Daesh consacrée à la menace terroriste en Afrique.

Devant la montée de la menace terroriste sur le continent africain, ce nouveau groupe de travail aura pour objectif d’examiner les enjeux liés à cette menace en Afrique, de favoriser l’échange d’information et d’analyse sur cette menace et de contribuer à la coordination et à l’efficacité des efforts dans la lutte contre ces groupes terroristes, notamment dans le domaine du renforcement des capacités des États africains.

La Coalition Globale contre Daesh a été créée en septembre 2014 afin de lutter contre le groupe terroriste de Daesh selon une approche multidisciplinaire, inclusive et holistique. Les 83 membres de la Coalition appartenant à différentes régions du monde se sont engagés à lutter contre Daech sur tous les fronts, à démanteler ses réseaux et à contrer ses aspirations mondiales.

Port d’Abidjan: 1100 milliards Fcfa d’investissements prévus de 2011 à 2022

Le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, a indiqué vendredi que les investissements au Port autonome d’Abidjan (PAA) devraient s’établir à environ 1 100 milliards Fcfa de 2011 à 2022, lors d’une visite du président sud-africain, Cyril Ramaphosa.

« Concernant le port d’Abidjan, c’est environ 1 100 milliards de F CFA d’investissement, entre 2011 et 2022, dans des projets d’envergure devant fondamentalement moderniser le premier port ivoirien », a dit M. Amadou Koné.

Il a fait savoir que le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, à son arrivée à la tête du pays, a, dès 2011 décidé, dans la perspective d’une croissance forte de l’économie, de mettre un accent sur la modernisation du secteur portuaire pour en faire un véritable catalyseur de la chaîne logistique.

Pour permettre aux ports ivoiriens d’être à la hauteur des enjeux du développement du pays, des investissements massifs ont été décidés pour rattraper des décennies de non-investissement ayant conduit, en particulier, le port d’Abidjan à perdre la place de 1er de la côte ouest-africaine. 

Cette volonté de repositionnement durable des Ports ivoiriens se traduit par l’inscription de plusieurs projets dans les Programmes nationaux de développement, dont les terminaux à conteneurs et polyvalents du port de San-Pedro. 

Les projets terminés et ceux en cours, prévus pour être terminés en 2022, devraient permettre au Port d’Abidjan d’être prêts pour l’accueil de grands navires et le traitement des marchandises en termes de chargement et de déchargement de même que le stockage.

Toutefois, l’amélioration de la connectivité au regard de la gestion de l’interface ville/port demeure. Dans ce contexte, plusieurs projets sont initiés pour faciliter le trafic dans marchandises. 

Le directeur général du Port autonome d’Abidjan, M. Hien Yacouba Sié, a relevé que pour accroître les capacités de stockage sous douane, il a été créé 9,5 ha de terrains supplémentaires du terminal céréalier. 

Les travaux d’infrastructures exécutés à hauteur de 65% devraient permettre d’accueillir de grands navires vraquiers de 14 mètres de tirant d’eau (TE) contre 9,5 m TE actuellement, pour un coût d’investissement de 59 milliards de FCFA, soit 102 millions US dollars, financé par l’Etat.

Un deuxième terminal à conteneurs, d’un coût de 506 milliards Fcfa, devrait permettre d’accueillir des navires avec 16m de TE transportant 12 000 EVP (contre 11,5 m et 3 500 EVP précédemment).

Les travaux d’infrastructures sont terminés, la pose de la première pierre a eu lieu le lundi 05 octobre 2020. Cependant, les travaux de superstructures (256 milliards Fcfa) sont en cours, l’inauguration étant prévue en novembre 2022. 

Tous ces investissements devraient permettre d’accroitre le trafic de transbordement, de porter la capacité de traitement de conteneur du port d »Abidjan à 2,5millions d’EVP/an (contre 1 million d’EVP/an précédemment).

La Côte d’Ivoire est membre de la CEDEAO, une organisation sous régionale de libre échange de 358 millions d’habitants. Elle est également membre de l’UEMOA, une zone de monnaie unique avec 116,7 millions d’habitants. 

Le pays contribue pour près de 35 % au PIB de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). L’Afrique du Sud se classe au 10e rang/17 pays dans le classement des échanges entre le port d’Abidjan et les ports africains en 2020.

Côte d’Ivoire: Zipline va distribuer les fournitures médicales par drone

Zipline, le leader mondial de la logistique instantanée, distribuera en Côte d’Ivoire les fournitures médicales, par drone, dans le cadre d’un partenariat.

Dans une note, le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, annonce ce partenariat avec Zipline, le plus grand service automatisé de livraison à la demande au monde.  

Ce partenariat devrait permettre notamment la livraison de fournitures médicales, dont de milliers de vaccins, des médicaments et des produits sanguins aux établissements de santé du pays.

Zipline construira et exploitera quatre centres de distribution à partir desquels les produits sanguins, les vaccins et les produits médicaux seront stockés et distribués à plus de 1 000 établissements de santé dans le pays. 

Le premier centre de distribution devrait être achevé et opérationnel avant la fin de l’année 2022. Et ce, pour parvenir à une couverture sanitaire universelle, en garantissant un accès équitable aux produits médicaux dans les zones rurales.

« La mise en place d’une couverture sanitaire universelle est l’une des priorités du ministère et nous pensons que cette décision audacieuse de s’associer à Zipline est un moyen sûr d’y parvenir », a dit M. Pierre Dimba, le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture Maladie universelle.  

M. Pierre Dimba a indiqué que son département a « évalué la capacité de Zipline, leurs opérations dans d’autres pays africains ayant des besoins similaires » à la Côte d’Ivoire, estimant que ce partenariat  aidera à supprimer les obstacles à l’accès aux soins de santé et à la création d’un système de santé plus équitable. 

Le directeur de la division Africa Go-To-Market de Zipline, M. Israël Bimpe, a assuré que la technologie de l’entreprise va « largement améliorer l’accès et même la distribution de produits médicaux dans les zones reculées et difficiles d’accès ». 

Zipline soutiendra par ailleurs tous les établissements de santé avec des capacités d’intervention d’urgence, ainsi que des livraisons de routine et de réserves de médicaments, de vaccins et de sang. 

Elle sera l' »unique » fournisseur de certains établissements de santé dans les régions reculées du pays, ce qui permettra d’offrir un service de livraison plus efficace.

Ce partenariat devrait également déboucher sur la création de nombreux emplois pour les autochtones, car Zipline devrait trouver des talents locaux pour gérer les centres de distribution. 

Chaque semaine, un seul centre de Zipline, une combinaison d’entrepôts de traitement médical et d’aéroport pour drones est capable de livrer à la demande plus de deux tonnes de médicaments à température contrôlée en tout point d’une zone de service. 

Chaque appareil peut voler sur une distance de 160 km aller-retour, par vent fort et sous la pluie, de jour comme de nuit, pour effectuer des livraisons à la demande en 30 minutes en moyenne.

La Côte d’Ivoire élue à la présidence du Conseil exécutif de l’OMT

La Côte d’Ivoire a été élue, vendredi, à la présidence du Conseil exécutif de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) au terme de la 24e Assemblée générale de l’Organisation tenue à Madrid (Espagne) où elle a son siège.

Avec 22 voix contre 13 pour le Bahreïn, la Côte d’Ivoire à travers son ministre du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a été élue par les 35 membres statutaires de l’organe décisionnel de cette institution spécialisée des Nations unies pour présider le Conseil sur les 12 prochains mois.

A l’occasion de cette Assemblée générale, M.  Zurab Pololikashvili a été réélu en qualité de Secrétaire général de l’Organisation. En prélude à cette élection, le ministre Fofana  a porté la voix de l’Afrique pour soutenir sa candidature au regard des actions fortes qu’il a menées  en faveur du continent.

L’Ouzbékistan a obtenu l’organisation de la 25e Assemblée générale  de l’Organisation, en 2023, avec   61 voix contre 52 pour le Portugal.

 Pour succéder à la Côte d’Ivoire qui a abrité la Journée mondiale du tourisme  (JMT), en  2021, l’île de Bali en Indonésie  a été  désignée  par l’Assemblée générale pour organiser l’édition 2021 autour du thème, « Repenser le tourisme ».

Dans le même élan, le pays-hôte de la  JMT 2023 a été désigné. Il s’agit de  l’Arabie-Saoudite qui l’organisera  autour du thème, « Les investissements verts ».

Covid-19: Bolloré poursuit la vaccination de ses collaborateurs

Bolloré Ports veut barrer la route au nouveau variant du coronavirus, Omicron.L’entreprise de concessions de terminaux portuaires, Bolloré Ports, a initié une campagne de vaccination de grande ampleur contre la Covid-19. Au total, ce sont 4.529 de ses collaborateurs qui sont complètement vaccinés et protégés contre la maladie du nouveau coronavirus sur les quelques 6.497 personnes que compte l’entreprise, soit plus de 70 % des effectifs. 

Menée en concertation avec les autorités sanitaires des différents pays concernés, cette offre vaccinale concerne les collaborateurs de toutes les entités de Bolloré Ports sur la base du volontariat. Elle est également proposée aux sous-traitants. « Avec cette démarche, l’entreprise souhaite ainsi favoriser l’accès à la vaccination, qui est primordiale pour se prévenir contre les formes graves de la maladie », rapporte un communiqué reçu ce vendredi à APA.

Le texte souligne que Bolloré Ports entend par ailleurs poursuivre son travail de pédagogie auprès de ses collaborateurs en 

leur rappelant régulièrement les recommandations sanitaires à suivre parmi lesquelles le respect des gestes barrières tels que le port du masque, la distanciation sociale ou encore le lavage des mains régulier, en raison notamment de l’apparition de nouveaux variants. 

« La santé de nos collaborateurs reste toujours l’une de nos principales priorités et il nous paraît essentiel de faciliter leurs démarches pour qu’ils puissent se faire vacciner et ainsi se protéger contre la Covid-19. Nous poursuivrons ces actions de prévention et de vaccination au sein de toutes nos entités pour atteindre une couverture vaccinale optimale et lutter efficacement contre la propagation du virus », a souligné Christian Devaux, Directeur QHSE de Bolloré Ports.

Le 11 juin 2021, la coalition internationale des autorités de réglementation des médicaments et l’Organisation mondiale de la Santé avaient recommandé conjointement une vaccination généralisée pour éviter l’hospitalisation de personnes et contribuer à réduire le nombre de malades ainsi que la pression sur les réseaux de santé, causée par la Covid-19. Cette immunité collective permettra ainsi un retour à la normale de la société et la réouverture des économies.