La Côte d’Ivoire veut favoriser un « accès libre » aux résultats scientifiques

L’Etat de Côte d’Ivoire envisage de vulgariser la « science ouverte ou open science », un concept visant à favoriser un « accès libre » aux données et résultats scientifiques.

Dans ce contexte, un séminaire a été organisé, mardi sur ce concept, à Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, par le Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (FONSTI).

Selon M. Yaya Sangaré, secrétaire général du Fonsti, la science ouverte est une nouvelle forme de pratique de la science, permettant aux informations, données et résultats scientifiques d’être plus facilement accessibles et plus fiables avec l’engagement de toute la société.

En permettant à « accès libre, sans entrave » aux résultats de la recherche scientifique, la science ouverte a pour ambition de démocratiser l’accès aux savoirs, d’augmenter l’efficacité de la recherche et de rendre visible son impact, a indiqué M. Yaya Sangaré. 

« L’objectif ultime visé est donc de favoriser la production du savoir, en refusant de réduire la science à la compétition et à la progression de carrière des scientifiques », a ajouté M. Sangaré, également le secrétaire exécutif du Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique (Pasres). 

L’utilité pratique de la science ouverte est largement tributaire du transfert des données scientifiques, des résultats et technologies vers les utilisateurs économiques et sociaux qui en sont les bénéficiaires finaux.

Le représentant du ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, professeur Djakalia Ouattara, s’est félicité de ce nouveau paradigme qui doit être perçu comme un puisant levier pour la vulgarisation de la recherche scientifique.

Cette approche de la relation entre la science et la société induit un changement de pratiques, d’habitudes et de nouvelles compétences dans le sens d’une science plus collaborative, participative et interdisciplinaire.  

Les prix des carburants restent inchangés en Côte d’Ivoire

Les prix de l’essence super sans plomb et du gasoil, restent inchangés à 615 Fcfa le litre, pour la période du 1er au 31 décembre 2021 en Côte d’Ivoire, selon une note du ministère ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie, parvenue mercredi à APA.

Le prix maxima au détail indique 615 Fcfa le litre à l’ambiant pour le super sans plomb et le gasoil. Quant au pétrole lampant, utilisé en zone rurale, le prix du litre demeure à 555 Fcfa, et ce depuis plusieurs années.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B6) a été maintenu à 2 000 Fcfa, ainsi que celui de la bouteille de 12,5 Kg, fixé à 5 200 Fcfa. Ces deux catégories de bouteille sont beaucoup utilisées dans les ménages en Côte d’Ivoire.

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire et du gaz butane, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.

Côte d’Ivoire/ODD: la société civile veut « une commission nationale »

La présidente de l’Initiative pour la société civile pour les Objectifs de développement durable (ODD) en Côte d’Ivoire (ISC/ODD-CI), Rachel Gogoua, a appelé mardi le gouvernement ivoirien à mettre en place « une commission nationale de mise en oeuvre des 17 objectifs de l’agenda 2030 et des ODD ».

« Notre message principal à l’endroit de l’Etat, nous voudrions qu’il y ait une commission nationale de mise en oeuvre de l’agenda 2030 et de ses 17 objectifs de développement durable », a dit Rachel Gogoua, en marge d’un atelier de restitution d’études sur la mise en oeuvre des ODD en Côte d’Ivoire.

Elle a également demandé que de l’agenda 2063 de l’Union africaine soit ainsi suivi. Dans cette perspective, la présidente de l’ISC/ODD-CI a souhaité qu’il y ait un cadre formel où toutes les parties prenantes se retrouvent pour discuter de la mise en oeuvre et faire le suivi de ces projets de développement.

Et ce, afin de partager le progrès enregistrés, constater les faiblesses et s’enrichir mutuellement dans l’optique d’améliorer les performances des ODD sur le terrain. Ce qui devrait permettre aux organisations de la société civile d’ interagir sur les politiques publiques.

Ensuite, souhaitera-t-elle, la mise en place d’un cadre de concertation entre l’Etat et la société civile, à l’instar du cadre de concertation entre le gouvernement et le secteur privé. Toute chose, que son organisation appelle de tous ses vœux.

« Les pays développés donnent des subventions à leur société civile, quand bien même que ces sociétés civiles parfois les critiquent. Nous voudrions que tout soit fait pour qu’on puisse accompagner la société civile ivoirienne afin de mieux accompagner le gouvernement de Côte d’Ivoire », a-t-elle poursuivi.

Dans le cadre du développement durable, plusieurs parties prenantes interviennent, entre autres, les États, la société civile, les assemblées locales, le Parlement et les universités. Le directeur général du Plan et de la lutte contre la pauvreté, Marcellin Cissé a salué ces études de l’ISC/ODD-CI.

Il a rappelé que la Côte d’Ivoire vient d’adopter un Plan national de développement (PND, 2021-2025) qui prend en compte les Objectifs de développement durable présentés en juillet 2019 aux Nations Unies pour lesquels la société civile a accompagné le gouvernement à la suite de consultations.

Le directeur général du Plan et de la lutte contre la pauvreté, M. Marcellin Cissé, qui représentait le ministre du Plan et du développement, Kaba Nialé, s’est félicité de cette initiative qui contribue au « renforcement du contrôle citoyen ».

Ces études, permettant de savoir le niveau des 17 objectifs de l’agenda 2030 des ODD, ressortent que les organisations de la société civile n’ont pas les capacités pour jouer pleinement leur rôle. Pour l’ISC/ODD-CI, cela se justifie parce qu’on ne peut pas faire de bonnes planifications si on n’a pas la connaissance des groupes pour lesquels on veut travailler.

L’Initiative de la Société Civile pour les Objectifs de Développement Durable en Côte d’Ivoire (ISC/ODD-CI) est la faitière qui œuvre pour la réalisation de l’Agenda 2030 et de ses 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) ainsi que l’Agenda 2063 pour « l’Afrique que nous voulons ».

L’enquête sur la décennie d’actions 2030 présentée porte sur l’engagement de la Société Civile au processus de développement et l’analyse de l’engagement des Organisations de la Société Civile dans l’élaboration, la mise en oeuvre et le suivi des politiques publiques en Côte d’Ivoire

Elle note que des actions conjuguées de l’Etat et de la société civile vont permettre d’atteindre les Objectifs de développement durable. L’étude conseille un plan d’actions afin que les organisations soient plus efficaces sur le terrain.

Côte d’Ivoire: 3 600 diplômés formés à l’ISTC Polytechnique d’Abidjan

Quelque 3 600 diplômés ont été formés à l’ISTC Polytechnique d’Abidjan, un institut comprenant cinq écoles dans le domaine des sciences et des technologies de la communication, en 29 ans, a dit mardi son directeur général, Dr Alfred Dan Moussa.

« En 29 ans, on a eu 3 600 diplômés », a indiqué Dr Afred Dan Moussa, à l’occasion du lancement des activités du Réseau des diplômés de l’ISTC Polytechnique (RESDI Polytechnique), précisant que ceux de cette année académique ne sont pas encore pris en compte. 

Intervenant sur l’enjeu de cette initiative, Dr Alfred Dan Moussa a souligné qu’il s’agit d’abord pour ces diplômés de se connaître. Étant donné qu’ils ne sont pas tous de la même promotion, ils ne se connaissent pas tous et cette plateforme vient les mettre en connexion. 

Avec le projet d’annuaire, cela vient permettre qu’ils « se connaissent et qu’ils sachent qui est où et qui fait quoi, qui est à quel niveau de responsabilité », a-t-t-il renchéri, au cours d’une conférence de presse de présentation des activités du réseau.  

Le vice-président du RESDI, Romain Iritché, a fait savoir que, créé en 2008, le réseau lance ce jour ses activités suite à « un temps de léthargie ». Il s’inscrit dans « un souci de conserver un esprit de fraternité entre ces diplômés, de maintenir le contact entre eux ainsi que les étudiants encore en apprentissage ».

Le réseau vise en outre à s’entraider. Calqué sur le modèle de fonctionnement de bien de réseaux qui font leurs preuves, le RESDI Polytechnique ambitionne d’accompagner la politique d’insertion professionnelle de l’ISTC Polytechnique et de créer un cadre d’épanouissement de ses membres. 

Selon M. Iritché, ce réseau veut permettre à l’administration de l’ISTC de créer un cadre d’échanges en vue de disposer d’un répertoire actualisé de ses diplômés, suivre leur parcours, faciliter leur insertion professionnelle et faire profiter aux étudiants en apprentissage de l’expérience de leurs aînés déjà en activité. 

« Moi, j’ai été formé à ESJ Lille (École supérieure de journalisme de l’Ille, en France), mais avant moi, il y avait des Ivoiriens qui avaient été formés à l’Ille. Quand je suis rentré à l’ESJ Lille, c’est à travers l’annuaire que j’ai fait la connaissance de mes ainés Ivoiriens », a confié Dr Dan Moussa.

« J’ai espoir que le réseau va rentrer en lui et va faire des merveilles. Pour l’encadrement, nous sommes prêts à les soutenir, à faire ce qui est à notre pouvoir pour les aider », a déclaré le directeur général de l’ISTC Polytechnique à l’endroit des membres.  

En vue d’atteindre cet objectif à lui assigné, l’administration de l’ISTC Polytechnique a délégué la direction des stages et des relations extérieures, dirigée par M. Célestin Tanoh, afin de se tenir auprès du réseau dans son déploiement. 

Pour rendre le RESDI plus fort et très actif, les anciens présidents de l’AE-ISTC ont été approchés afin de contribuer à sa concrétisation compte tenu de leur influence auprès des leurs, et du fait qu’ils traverseraient les générations au fil des années.  

C’est ainsi que, constitué en bureau exécutif ad’hoc, ce collège de présidents aidés de certains diplômés engagés pour la chose commune a désigné M. Thomas Guessan Bi comme président afin de conduire à la destinée du réseau qui compte aujourd’hui 520 membres. 

Création à Abidjan d’un réseaux des organes d’appui aux médias de la Cedeao

Un Réseau des organismes de gestion des financements et aides aux médias de l’espace Cedeao (ROGAM Cedeao), a été créé mardi à Abidjan, avec pour président le Burkinabè Ag Ibrahim Mohamed.

M. Ibrahim Mohamed, le directeur général du Fonds d’appui à la presse privée du Burkina Faso, a été porté à la tête du Réseau des organes de financement et d’aide publique aux médias de l’espace Cedeao.

Élu pour un « mandat de deux ans non renouvelable », M. Ibrahim Mohamed a exprimé un sentiment de fierté et un honneur pour son pays qui assure la présidence de ce réseau. Il s’est félicité de ce que « les choses se sont passées dans la transparence et l’esprit de consensus ».

« Je place ma mandature sous le seau de la cohésion, de la fraternité et de la solidarité », a-t-il déclaré, en marge de la cérémonie de clôture de ce Colloque international sur l’aide publique aux médias qui a réuni les organes de gestion des fonds d’appui aux médias privés de la Cedeao.

Déclinant sa vision, M. Ibrahim Mohamed a dit que ces organes de financement doivent « aller capter des fonds auprès de partenaires étrangers » pour venir soutenir l’aide publique dans la prospective d’appuyer les médias privés.

Toutefois, fera-t-il observer, « les médias, autant ils sont jaloux de leur indépendance, autant ils doivent être indépendants économiquement ». Cette assistance publique vise notamment la viabilité des médias.

M. Jean Martial Adou, le directeur de cabinet du ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, a apprécié la qualité des travaux de ce Colloque international sur l’aide publique aux médias, qui a duré deux jours.

« Pour le gouvernement ivoirien, tous les efforts seront faits afin d’appliquer vos recommandations, et cela le plutôt possible », a dit M. Adou, indiquant que l’Etat ivoirien envisage de plaidoyer afin qu’elles soient implémentées dans chaque pays, selon ses réalités.

« J’adresse mes félicitations au président élu du Réseau des organes de gestion de l’aide publique au développement des médias privés dans l’espace Cedeao et j’espère que votre mise en synergie contribuera au bonheur des médias dans notre espace », a-t-il dit.

L’Assemblée des membres fondateurs a choisi la Côte d’Ivoire pour abriter le siège du réseau. Le Sénégalais Ali Ndiaye a été désigné vice-président, l’Ivoirienne Bernise Nguessan (directeur général du FSDP) secrétaire permanent, et le Cabinet Deloitte comme commissaire aux comptes.

Le Colloque international sur l’aide publique aux médias a été organisé, du 29 au 30 novembre 2021, par le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) de Côte d’Ivoire autour du thème « Quelles stratégies d’appui durable au développement des médias dans l’espace ? ».

Procès: Euronews condamnée à verser un million d’euros à Sipromad

Ce jugement rendu par le tribunal de commerce de Paris intervient à un mauvais moment pour Euronews.C’est un verdict longtemps attendu par les deux parties. Mais le différend opposant la société malgache Sipromad à la chaîne Euronews a été tranché le 23 novembre par le tribunal de commerce de Paris en faveur de la première. Les juges parisiens ont ordonné la restitution à la société malgache, appartenant à l’homme d’affaires franco-malgache Ylias Akbaraly, de la somme d’un million d’euros qui avait été versé en 2019 par Sipromad à Euronews.  contrôlée par l’homme d’affaires égyptien Naguib Sawiris.

Ce montant était depuis mars dernier dernier bloqué sur un compte bancaire à la demande du tribunal.Il avait été versé par Sipromad dans le cadre d’une opération de rachat, estimée à 7,5 millions d’euros, d’Africanews, la branche africaine d’Euronews crée et basée depuis 2016, suite à un accord signé avec le gouvernement du Congo, dans la capitale économique congolaise, Pointe-Noire. 

Dans une décision passée, le tribunal de commerce de Paris avait déclarée cette opération nulle jugeant qu’Euronews avait commis un dol « en s’abstenant intentionnellement d’informer Sipromad » des dispositions « exacte de ses accords avec l’Etat du Congo » qui ne lui permettaient pas d’effectuer une telle transaction sans en informer le gouvernement congolais.

Dans sa décision du 23 novembre, le tribunal du commerce de Paris évoque d’autres dissimulations « découvertes postérieurement à la signature de contrat de cession ». Parmi celles-ci, le tribunal signale qu’Euronews « n’ai jamais versé à l’Etat du Congo, depuis 2016, les 50 % des recettes publicitaires qu’elle s’était pourtant engagée à reverser ». Les juges parisiens soulignent également que la contribution de 37,5 millions d’euros de l’Etat pour financer Africanews ne figuraient pas dans les comptes de l’entreprise. .

En guise de frais enregistrés par les contrats annulés, le tribunal accorde la somme de 90 000 euros à la société Sipromad. Il condamné aussi Euronews à payer 100 000 euros à la société malgache en compensation de ses dépenses pour faire reconnaître ses droits. Le tribunal n’a cependant pas accordé à Sipromad de compensation comme elle le demandait en guise « de dommages et intérêts et de publication du jugement ».

L’affaire a éclaté lorsque Sipromad a accusé Euronews d’avoir dissimulé les liens financiers d’Africanews avec l’Etat congolais, alors qu’Euronews accusait la société malgache d’avoir annulé le rachat d’Africàews faute d’avoir pu réunir les fonds pour financer l’opération. La chaîne d’information internationale basée à Lyon, en France, réclamait d’ailleurs des dommages et intérêts. 

Le jugement rendu le 23 novembre par le tribunal de commerce de Paris intervient à un mauvais moment pour Euronews. La chaîne d’information dont la Commission européenne est un des principaux appuis financiers, est confrontée à une baisse des subventions de l’institution de Bruxelles. 

Maroc : Agadir abrite la 4ème édition du Festival international de la caricature en Afrique

La ville d’Agadir accueillera, du 2 au 5 décembre, la 4ème édition du Festival international de la caricature en Afrique (FICA) ainsi que le quatrième concours international de caricature Maroc 2021.Organisée par le journal marocain Le Canard Libéré en partenariat avec l’Association marocaine de la caricature (MAC) et l’Association Waz, cette 4e édition du FICA, qui rendra hommage au caricaturiste marocain Mustapha Anaflous, se penchera sur une thématique d’actualité, le Coronavirus.

Quelque 449 dessinateurs issus de 72 pays prendront part à ce Festival à travers 1100 œuvres, articulées sur une question brûlante: « Comment le coronavirus a changé le monde? ».

Au menu de cet évènement figurent deux ateliers animés par un groupe de dessinateurs professionnels au profit des enfants de la région Souss-Massa ainsi qu’une exposition permanente des caricatures.

Une conférence animée par des chercheurs universitaires sera par ailleurs organisée autour de la thématique de la caricature et de la liberté d’expression.

G77: Le Maroc appelle à faire de la crise sanitaire une opportunité pour consolider un multilatéralisme solidaire

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a appelé, mardi, à faire de la crise sanitaire une opportunité pour consolider un multilatéralisme solidaire, à commencer par garantir un accès universel et équitable aux vaccins. »Nous devrions œuvrer pour que cette crise sanitaire serve d’opportunité pour consolider le multilatéralisme et le doter de plus de solidarité », a plaidé le ministre marocain, qui intervenait par visioconférence devant la 45ème réunion des ministres des Affaires étrangères du Groupe des 77 et la Chine, tenue à New York.

Cette solidarité passe avant tout par garantir l’accès universel et équitable aux vaccins, a-t-il indiqué, notant qu’à l’heure actuelle, moins de six pour cent de la population africaine est entièrement vaccinée.

Il a, dans ce cadre, fait observer que malgré les perspectives économiques mondiales prometteuses, la reprise demeure “inégale” dans un contexte sanitaire « incertain » marqué par l’apparition de nouvelles vagues de contamination.

« La persistance de la crise sanitaire accentue les vulnérabilités et problèmes structurels dont souffrent la plupart de nos économies, auxquels il est difficile de remédier sans des investissements audacieux dans les secteurs vitaux tels que la santé, l’éducation, la protection sociale, les infrastructures, l’énergie propre et le développement durable », a-t-il relevé.

M. Bourita a également fait observer que la pandémie de la Covid-19 a révélé à quel point il est important d’investir dans le développement humain et durable des sociétés, précisant que c’est pour cela que l’Agenda 2030 « doit demeurer au cœur de la coopération internationale et de notre action collective ».

Pour le ministre, le Groupe des 77 et la Chine doit se focaliser sur le changement climatique, le plus grand défi de notre temps, qui représente une « menace existentielle » pour les pays les plus vulnérables.

« Nous devons, en conséquence, intensifier notre mobilisation et notre plaidoyer pour la concrétisation des engagements pris, notamment par les pays développés », a-t-il insisté.

Le Groupe des 77 et la Chine est une coalition de pays en développement, conçue pour promouvoir les intérêts économiques et politiques collectifs de ses membres et créer une capacité de négociation accrue aux Nations Unies.

 Créée par 77 pays, l’organisation, dont la présidence tournante pour l’année 2021 est assurée par la Guinée, a grandi et compte désormais 134 pays membres. Néanmoins, il continue à être désigné comme le G77 dans les négociations et sessions de l’ONU.

Réflexion sur l’accès au très haut débit de l’internet en Côte d’Ivoire

La deuxième phase des travaux de l’atelier pour la mise en place d’un cadre normatif pour le pré-câblage des bâtiments en fibre optique pour l’accès au très haut débit en Côte d’Ivoire a été, lancée mardi, à Abidjan au cours d’une cérémonie.

Cette cérémonie, présidée par M. Roger Félix Adom, ministre de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation, représenté par M. Ahmed Sako, directeur de cabinet adjoint, a vu la participation de plusieurs structures impliquées dans cet ambitieux programme.

Dans son allocution, M. Sako a adressé ses remerciements au partenaire technique Huawei qui ne ménage aucun effort dans sa volonté d’accompagner la Côte d’Ivoire dans le développement de la large bande, ainsi qu’à tous les acteurs professionnels publics et privés dont les contributions aux travaux ont permis une avancée significative du projet.

Il a, en outre rappelé que l’ambition première de ce vaste projet est de relever le faible taux de pénétration de l’internet fixe haut débit qui était de 1,2% en juin 2021 et de le porter à 30% à l’horizon 2025, rapporte une note d’information transmise à APA.

D’où l’importance de cet atelier qui débouchera sur la mise en place d’un cadre normatif qui créera des conditions incitatives pour le raccordement des bâtiments, à usage d’habitation ou professionnel, en fibre optique pour la fourniture d’internet à très haut débit, a-t-il souligné.

Il a conclu en exhortant les participants à faire les meilleures recommandations possibles qui déboucheront sur des référentiels de qualité, conformes aux standards internationaux.

M. Lionel Liu, directeur général de Huawei Côte d’Ivoire a, quant à lui, exprimé sa gratitude et ses remerciements au ministre de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation, M. Roger Félix Adom, pour sa considération et sa grande disponibilité.

Il a, par ailleurs, relevé qu’en Chine toutes les installations pour la fibre optique sont fournies par les promoteurs immobiliers. En Afrique, par-contre, en raison de contraintes écologiques et de capacité de construction, il recommande que les opérateurs effectuent l’ingénierie et l’installation professionnelles d’équipement de fibre optique.

M. Liu a aussi ajouté que la politique complète de pré-déploiement se compose de trois éléments : le décret, le cahier des charges, l’organisation et le processus de mise en œuvre. Il a relevé que le marché de la construction en Côte d’Ivoire se développe rapidement, cependant, le marché du haut débit, qui est limité par les coûts et l’efficacité de la construction, a un niveau de développement très faible.

Le pré-déploiement permet donc d’emprunter pleinement la force des développeurs, d’accélérer l’installation du haut débit et d’économiser l’investissement social. Il aide non seulement les exploitants à réduire les coûts de construction, mais aussi les promoteurs à augmenter les prix de vente et de location.

Il recommande, en outre, que le ministère des communications promeuve le Plan de mise en œuvre de la stratégie nationale de haut débit et renforce la culture des talents en haut débit et en TIC en Côte d’Ivoire. Selon l’échelle actuelle de développement du haut débit, on estime qu’il est nécessaire de former près de 500 à 800 ingénieurs, qui constitueront l’épine dorsale du développement des TIC à l’avenir.

Pour conclure, M. Liu a relevé la volonté constante de Huawei, en tant que partenaire technique important de soutenir le développement du haut débit en Côte d’Ivoire et de fournir un appui dans divers domaines. A ce propos, il a rappelé la vision de Huawei qui est d’« offrir à chaque personne, foyer et entreprise l’accès à l’univers virtuel pour un monde plus intelligent et entièrement connecté. »

La Côte d’Ivoire et la Guinée signent un contrat d’achat d’énergie

La Côte d’Ivoire et la Guinée ont signé, mardi à Abidjan, un contrat d’achat d’énergie dans le cadre du projet d’interconnexion des réseaux électriques Côte d’Ivoire-Liberia-Sierra Leone-Guinée (CLSG).

Le contrat a été paraphé par le Directeur général de Côte d’Ivoire-Energies, Sidibé Noumory, le Directeur général de l’électricité de Guinée, Bangaly Maty et le Directeur général de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Ahmadou Bakayoko en présence du ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara.

Dans ce contrat d’une durée de 3 ans renouvelable d’accord parties, la Côte d’Ivoire s’engage à fournir à la Guinée, 11 MW chaque année, de 2021 à 2023, soit un total de 33 MW pour les trois années.

Cette cérémonie de signature consacre la vision du président Alassane Ouattara, de faire de la Côte d’Ivoire, le hub énergétique de la sous-région, a indiqué le ministre Thomas Camara.

« C’est une joie pour la Guinée, un espoir pour nos populations aussi reculées que celles de la ville de Nzérékoré, d’accéder enfin à une énergie de qualité et en quantité », a renchéri M. Maty, Directeur général de l’Electricité de la Guinée.

A son tour, le Directeur général de Côte d’Ivoire-Energies, Noumory Sidibé, a expliqué que ce projet est l’aboutissement du renforcement de la coopération énergétique sous-régionale et du développement socio-économique des Etats.  

Le projet d’interconnexion des réseaux électriques CLSG, permet d’établir un marché d’électricité dynamique dans la sous-région ouest africaine et de sécuriser l’approvisionnement des pays en électricité. Cette signature fait partie des projets prioritaires du plan directeur du Système d’échanges d’énergie électrique ouest- africain (EEEAO).