Guinée : Alpha Condé appelle « au calme et à la sérénité »

La publication de résultats partiels de l’élection présidentielle par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a provoqué des violences à Conakry et un peu partout à travers la Guinée.Le chaos s’installe en Guinée où le président sortant Alpha Condé brigue un troisième mandat devant notamment son principal opposant Cellou Dalein Diallo. Ce mercredi, des militants de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) ont affronté les forces de l’ordre. Au moins neuf personnes ont perdu la vie dans ces heurts.

« J’appelle chacun et tous au sens de la responsabilité et au patriotisme pour qu’il soit possible après cette élection, quels que soient les résultats, de construire ensemble la Guinée », a écrit Alpha Condé sur sa page Facebook.

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a commencé, mardi soir, à publier au compte-gouttes les résultats du scrutin. Les chiffres annoncés ne concernent que quatre circonscriptions sur 38 au total : Matoto, Matam, Kaloum et Boffa. Et dans ces localités, le président sortant arrive en tête.

A Boffa, dans la région de Boké (nord-ouest), il a obtenu 56,69% des suffrages exprimés selon le décompte de la Ceni. Et à Kaloum, le centre-ville de la capitale, il sort également vainqueur avec 51,87%.

C’est pourquoi les partisans de Cellou Dalein Diallo ont manifesté pour dénoncer ce qu’ils qualifient de « hold-up électoral ». Car leur candidat s’était autoproclamé, lundi dernier, vainqueur de l’élection.

À en croire le président sortant, « il y aura un vainqueur. Mais ce n’est pas pour autant que la démocratie sera menacée ou que la paix sociale devient impossible ».

Au contraire, Alpha Condé est persuadé que « la Guinée a besoin d’une véritable union nationale ». Poursuivant, le premier président démocratiquement élu de la Guinée soutient qu’ « au-delà des choix personnels et des clivages politiques, nous sommes tous engagés par le pacte national et républicain ».

Convaincu que « c’est ensemble que nous réussirons dans un destin uni et solidaire », le candidat du RPG-Arc-en-ciel promet de rester « ouvert au dialogue et disponible à travailler avec tous les Guinéens » en cas de victoire.

Côte d’Ivoire: le gouvernement annonce l’octroi d’un poste de vice-président au PDCI à la CEI

Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi à Abidjan au terme d’un dialogue politique avec des partis d’opposition, qu’il a décidé d’examiner «favorablement et dans le meilleurs délais » plusieurs requêtes formulées par l’opposition sur le processus électoral dont l’octroi d’un poste de vice-président au Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI) à la Commission électorale indépendante (CEI).L’annonce a été faite par le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Sidiki Diakité à l’issue d’une rencontre avec des partis de l’opposition, présidée par le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko en présence d’une délégation  de la Communauté des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) conduite par le Général Francis Béhanzin, Commissaire aux affaires politiques, paix et sécurité, à titre d’observateur.

Le PDCI, le Front populaire ivoirien (FPI) et Ensemble pour la démocratie et la souveraineté ( EDS) ont boycotté ce dialogue politique avec le pouvoir.

« Le gouvernement a décidé d’examiner favorablement et dans les  meilleurs délais les requêtes portant sur la CEI,  à savoir l’intégration d’une cinquième personnalité à la Commission centrale de la CEI au titre de l’opposition, l’octroi d’un poste de vice-président au PDCI dans le bureau de la Commission centrale de la CEI et la recomposition des CEI locales», a déclaré à la presse M. Diakité.

 Par ailleurs, il a indiqué que relativement à la rencontre souhaitée entre le président Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié,  le président du PDCI, «le gouvernement a indiqué la disponibilité du chef de l’Etat».

L’opposition ivoirienne a lancé un mot d’ordre de désobéissance civile depuis plusieurs semaines pour protester contre la candidature du président Alassane Ouattara à la présidentielle du 31 octobre prochain.

Côte d’Ivoire: les acteurs de la filière ananas formés sur les exigences de compétitivité

Une formation, au profit des acteurs de la filière ananas en Côte d’Ivoire, portant sur l’itinéraire technique, le conditionnement et la transformation, en vue de la compétitivité du secteur, s’est ouverte mercredi à Grand-Bassam, à 40 Km au sud-est d’Abidjan.Cette formation, organisée par le Projet d’appui au renforcement de la compétitivité du secteur industriel (PARSCI), et qui concerne les producteurs, les exportateurs et les commerciaux, a lieu sur deux jours, les 21 et 22 octobre 2020. 

Selon le représentant du PARSCI, Sylla Lamine, le gestionnaire des ressources humaines, ce projet, financé par la Banque africaine de développement (BAD) et l’Etat de Côte d’Ivoire, vise à soutenir la compétitivité des entreprises du secteur industriel. 

Le Projet d’appui au renforcement de la compétitivité du secteur industriel (PARSCI), précisera-t-il, a été notamment créé pour « palier un certain nombre de manquements dans les filières mangue et ananas ». 

Outre cela, le PARSCI soutient l’appui à la mise en oeuvre de l’Agence de développement de la compétitivité industrielle en Côte d’Ivoire et accompagne aussi les structures d’exportation de l’ananas et de la mangue. 

La formation de ces acteurs qui a porté ce jour sur le volet des « bonnes pratiques d’hygiène en plantation, à la récolte, à la station de conditionnement et en unité de transformation », a été confiée au Bureau norme audit (BNA): 15 participants ont pris part à cette session. 

Ces différentes formations devraient permettre de « maîtriser les techniques d’amélioration de la productivité, la chaîne de valeur de la production et de la matière première », a indiqué Daniel Koffi, directeur du Département études et audits agricoles du BNA.   

Les thématiques de formation portent également sur la commercialisation du produit, mais également l’hygiène à toutes les étapes de la production et de la transformation de l’ananas, a-t-il fait savoir. 

Le bureau d’audit a procédé à un état des lieux, en prélude à l’organisation de ces formations à l’endroit des acteurs de la filière ananas qui avait pour objectif général de recenser les besoins réels en formation de ces acteurs, a souligné M. Daniel Koffi.  

« Pour le faire, nous avons utilisé la revue documentaire et une enquête sur le terrain, ce qui nous a permis d’avoir des données de qualité de 64 unités (coopératives et individus) », a-t-il ajouté.   

Les problèmes qui minent les secteurs ont été ensuite définis.  De ce fait, les formations devraient permettre d’améliorer la technicité des acteurs en vue d’un meilleur développement de la filière.

Le PARSCI accompagne les acteurs de la filière ananas à travers le renforcement des capacités, l’utilisation des techniques nouvelles. Car, la Côte d’Ivoire qui était en pôle position, il y a quelques années, est aujourd’hui « en chute libre » au niveau de la production, a mentionné M. Sylla Lamine.

Le Bureau norme audit est le premier organisme de certification en Afrique de l’Ouest et centrale ISO 17065 pour l’évaluation de la conformité et des produits agricoles selon le référentiel Globalgap.

Il est également accrédité ISO 17021 pour l’évaluation de la conformité des systèmes de management selon les normes internationales ISO 9001 et 22000. Son appui devrait permette à la filière ananas d’être compétitive avec des produits répondant aux normes internationales. 

Présentation à Abidjan d’un livre pour promouvoir les qualités de feu Amadou Gon Coulibaly

L’ouvrage «Amadou Gon Coulibaly (AGC), itinéraire d’un homme d’État», un livre biographique écrit par Pr Tchéré Séka et qui vise à inculquer à la jeunesse ivoirienne, les valeurs et les qualités de l’ex-premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, a été présenté mercredi à Abidjan lors d’une cérémonie présidée par Hamed Bakayoko, le chef du gouvernement ivoirien.« Amadou Gon et moi avons été unis sur une base unique qui est la formation. Tout au long de sa vie, il était à la recherche de l’excellence et de la compétition. Il était rigoureux et travailleur. Ce livre est pour nous un document qui doit guider la jeunesse», a estimé Pr Tchéré, ancien condisciple et ami de feu Amadou Gon Coulibaly depuis près d’un demi-siècle.

Selon lui, ce livre « doit montrer aux jeunes les qualités à mobiliser pour tracer le chemin de l’excellence ».

Dans le même élan, Hamed Bakayoko, le chef du gouvernement ivoirien qui a lui-aussi côtoyé son prédécesseur pendant une trentaine d’années,  a soutenu que feu Amadou Gon Coulibaly était  un «grand homme d’État ».

« Il était un vrai repère de valeur. Il a été mon patron. Il a été un modèle pour moi. Il reste un homme travailleur, un homme de rigueur. Ce livre est important car on est obligé de transmettre ce qu’il (Amadou Gon) a représenté», a indiqué M. Bakayoko.

Selon le chef du gouvernement ivoirien, l’ex-premier ministre Amadou Gon Coulibaly « avait en lui ce dont l’Afrique a besoin aujourd’hui ». « AGC était un des rares cadres qui avait à la fois la formation technique et politique. Gon était un modèle », a dit avec insistance M. Bakayoko.

Il a conclu en réitérant sa gratitude à l’auteur de cet ouvrage qui selon lui, « a fait oeuvre utile». «AGC, itinéraire d’un homme d’État » est un ouvrage biographique, un condensée de témoignages des valeurs et des qualités de l’ex-premier ministre ivoirien. Né le 10 février 1959, l’ex-premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé le 08 juillet dernier à l’âge de 61 ans.

Désobéissance civile: le préjudice des autobus endommagés s’élève à plus de deux milliards FCFA (Ministre)

Le préjudice des autobus de la Société des transports abidjanais (SOTRA) endommagés à la faveur du mot d’ordre de désobéissance civile lancé par l’opposition ivoirienne s’élève à plus de deux milliards FCFA, a annoncé mercredi dans un communiqué Amadou Koné, le ministre ivoirien des Transports.« Le préjudice causé s’élève à plus de 02 milliards de franc FCFA pour les autobus SOTRA détruits et plusieurs centaines de millions de francs CFA pour les véhicules de transport public de marchandises et de voyageurs», a indiqué M. Koné condamnant ces actes « d’incivisme et de vandalisme ».

Poursuivant, M. Koné qui a appelé les transporteurs à « ne pas céder à la provocation » a également assuré que face à cette situation « force restera à la loi».

Auparavant, le ministre a fait savoir que ces  violences politiques à ce jour, font état de plusieurs autobus et véhicules de transport public de marchandises et de voyageurs endommagés et détruits.

Par ailleurs, il a ajouté que plusieurs accidents de la route ont été provoqués nuitamment par des troncs d’arbres posés sur la voie publique occasionnant 83 blessés dont certains cas graves.

Depuis quelques jours, des violences politiques sont observées en Côte d’Ivoire après un  mot d’ordre de désobéissance civile lancé par l’opposition ivoirienne pour protester contre la candidature du président ivoirien Alassane Ouattara à la présidentielle du 31 octobre 2020.

Présidentielle ivoirienne: l’opposition qualifie d' »échec » la mission de la Cedeao et appelle à une « facilitation internationale »

L’opposition ivoirienne a qualifié mercredi d' »échec » la mission de la Commission économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) relative à la crise liée à la présidentielle du 31 octobre 2020, annonçant qu’elle dialoguera avec le gouvernement dans le cadre d’une « facilitation internationale ». »Cette mission a marqué une sorte d’impuissance face aux revendications de l’opposition », a déclaré Affi Nguessan, le porte-parole de la plateforme de l’opposition, lors d’une conférence de presse au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), à Cocody, dans l’Est d’Abidjan.

« Nous réitérons notre disponibilité et notre ouverture à la négociation et à la facilitation internationale, et nous serons ouverts à ces négociations que dans un cadre de facilitation internationale », a dit M. Affi Nguessan.

Il a fait savoir que l’opposition « déplore l’attitude de la cheffe de mission qui n’a pas osé comme elle avait promis pour dire la réponse du gouvernement sur les revendications qu’ elle était sensée porter ».

Toutefois, la plateforme de « l’opposition se félicite de la médiation » du président du Ghana, Nana Akufo-Addo, président en exercice de la Cedeao, pour la diligence avec laquelle il a répondu à la sollicitation du chef du Pdci, Henri Konan Bédié, candidat à la présidentielle, pour apporter une solution à la crise.

La délégation de la Cedeao, conduite par la ministre ghanéenne des Affaires étrangères, Shirley Botchway, « n’a pas rempli la mission », a martelé M. Affi Nguessan, qui avait à ses côtés des leaders de l’opposition ivoirienne. 

Invitée, une seconde fois ce mercredi pour une rencontre avec le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, l’opposition a décliné ce dialogue. Lors de la première rencontre, elle a daigné ne pas envoyer de représentant dénonçant le format de la réunion.

Cette convocation de ce matin adressée à l’opposition et aux candidats « ne nous concernerait que si elle s’inscrit dans un cadre international, que si elle est convoquée par la Cedeao ou toute autre organisation internationale sous l’égide des Nations-Unies », a dit le président du FPI.

M. Affi Nguessan, candidat du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo, a réaffirmé les griefs de l’opposition, à savoir la « réforme » de la Commission électorale indépendante (CEI) et du Conseil constitutionnel. 

Il a en outre indiqué que l’opposition revendique « le retrait » de cette élection présidentielle du président sortant Alassane Ouattara, parce qu’ elle juge sa candidature « anti-constitutionnelle ». 

Elle exige aussi la réintégration des leaders politiques dont les dossiers de candidature ont été rejetés de manière « opaque et illégale », ainsi que le report du scrutin, a relevé M. Affi, avant de faire remarquer que passé le 31 octobre 2020, le pays devrait être géré par un gouvernement de transition. 

La mission de la Cedeao a rencontré dimanche les candidats Henri Konan Bédié, Affi N’Guessan et Bertin Konan Kouadio. Elle est consécutive à la mission conjointe  de la Cedeao avec l’Union africaine (UA) et les Nations unies tenue du 5 au 7 octobre à Abidjan. 

Le Maroc et la Guinée Bissau signent quatre accords de coopération dans divers domaines

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue Bissau-guinéenne Suzi Carla Barbosa, ont signé, mercredi à Rabat, quatre accords de coopération dans les domaines de l’industrie, de l’énergie, du tourisme et de la logistique.Le protocole de coopération industrielle signé entre les deux parties prévoit la promotion de la coopération industrielle à travers l’échange d’expériences et d’expertises en matière de politique industrielle.

Pour ce qui est de l’accord-cadre de coopération dans le domaine de l’énergie, il constitue un cadre de coopération visant le développement en matière d’énergie plus particulièrement à travers l’échange d’expériences et d’expertises dans les domaines de l’électricité, des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

Dans le domaine touristique, l’accord signé entre les deux parties vise à promouvoir la coopération entre les organismes centraux de tourisme, entre leurs établissements nationaux de tourisme et du transport ainsi qu’entre leurs agences et associations professionnelles du tourisme.

Quant à l’accord-cadre dans le domaine de la logistique, il se propose de fonder une approche mutuellement bénéfique pour la coopération entre les deux parties dans le but de faire de la logistique un levier de compétitivité, de faciliter la fluidité des flux logistiques et de favoriser le rapprochement entre les acteurs du Maroc et de la Guinée Bissau dans ce secteur.

Dans une déclaration de presse à l’issue de la signature de ces accords, le ministre marocain des Affaires étrangères a fait savoir que ces discussions avec son homologue bissau-guinéenne ont porté sur des sujets bilatéraux et régionaux, soulignant que lors de ces entretiens il a constaté une évolution et une convergence de vue sur ces questions.

« Les relations entre les deux pays sont privilégiés depuis l’indépendance de la Guinée Bissau. En effet, la visite du Roi Mohammed VI en Guinée Bissau en 2015 a imprimé un élan qualitatif à ces relations et permis de lancer une coopération concrète entre les deux pays dans les domaines socio-économiques et dans divers secteurs », s’est félicité M. Bourita.

De même, une aide médicale a été envoyée à la Guinée Bissau pour faire face à la Covid-19, a-t-il rappelé.

Selon lui, le Maroc a joué un rôle de soutien dans les efforts de paix, de stabilité et de développement dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest et est disposé à accompagner la Guinée Bissau dans son processus de développement et de la consolidation de la paix et de la stabilité.

« Nous avons convenu de tenir la commission mixte maroco-bissau-guinéenne dans le, printemps prochain. Et dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays, le Maroc a décidé d’ouvrir une ambassade à Bissau. De même, la Guinée Bissau va ouvrir un consulat au Maroc », a-t-il annoncé.

La ministre Suzi Carla Barbosa a souligné que sa visite dans le Royaume s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération bilatérale, se félicitant de la signature de quatre accords de coopération avec le Maroc.

Elle a également affirmé que son pays « soutient la marocanité du Sahara ». « C’est un soutien à un pays frère comme le Maroc. On est là avec vous et on est là pour vous soutenir ».

Se disant satisfaite des relations économiques entre son pays et le Maroc, la cheffe de la diplomatie bissau-guinéenne a appelé les entreprises marocaines à investir davantage en Guinée-Bissau, ce qui aura des retombées positives sur les relations entre les deux pays.

 

Air Namibie va reprendre ses vols vers l’Afrique du Sud

Air Namibie reprendra la semaine prochaine ses vols vers l’Afrique du Sud voisine, après une interruption de six mois due à la pandémie de Covid-19, a annoncé la compagnie mercredi.La compagnie a indiqué dans un avis qu’elle reprendrait ses vols vers Johannesburg le 28 octobre, qui seront suivis par une reprise de la desserte du Cap le 30 octobre.

 Les vols de retour vers Johannesburg auront lieu les mercredis, vendredis et dimanches, tandis que la desserte du Cap aura lieu les vendredis et dimanches, a indiqué la compagnie aérienne.

 Air Namibie a suspendu ses vols régionaux et internationaux en avril, suite à la mise en place d’un dispositif de confinement visant à limiter la propagation de la pandémie de Covid-19.

 Depuis septembre, le gouvernement a progressivement ouvert les frontières du pays pour permettre aux voyageurs internationaux d’entrer et de sortir.

Le pont de Kazungula, un outil vital pour le commerce entre la Zambie et le Botswana

La Zambie et le Botswana ont fait un grand pas en avant dans leur tentative de renforcer les relations bilatérales et de faciliter le processus de commerce entre les deux pays.Pendant longtemps, les deux voisins qui avaient des difficultés au niveau de leur frontière terrestre ont récemment fait un pas de géant vers une connectivité transparente – grâce à l’achèvement de la construction du pont de Kazungula, long de 923 mètres.

Situé au confluent des fleuves Zambezi et Chobe, le pont ferroviaire et routier est une initiative transfrontalière cofinancée par les deux Etats membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

Le pont de 18,5 mètres de large comprend une route d’accès de 687 mètres de long et une voie ferrée à voie unique de 2.170 mètres de long.

Le Ministre zambien du développement des infrastructures, Vincent Mwale, et son homologue du Botswana, Thulangano Segokgo, ont effectué une inspection finale du pont le week-end dernier, au cours de laquelle ils ont certifié l’achèvement de la construction de l’installation.

« Nous sommes ravis que ce pont à la pointe de la technologie ait été achevé », a déclaré Mwale.

Le pont devrait faciliter la circulation des marchandises et des personnes entre la Zambie et le Botswana, ainsi que les autres pays voisins.

« On m’a dit que cette installation réduirait le temps de transit des poids lourds entre la Zambie et le Botswana de plus de trois jours à seulement 2 heures », a déclaré le ministre zambien, notant qu’il s’agissait d’une étape importante dans la promotion du commerce et Intégration régionale.

Auparavant, les chauffeurs de camion commerciaux et les voyageurs ordinaires souhaitant se rendre dans les deux pays utilisaient des ferries qui ne pouvaient accueillir que peu de camions et de passagers.

Le pont est conçu pour améliorer les opérations de gestion des frontières dans les installations frontalières à guichet unique de chaque côté des deux pays.

L’achèvement des travaux de construction ouvre la voie à la mise en service officielle du pont par le président Edgar Lungu et son homologue du Botswana Mokgweetsi Masisi à une date qui sera annoncée ultérieurement.

Le pont fait partie du corridor nord-sud qui vise à relier les pays d’Afrique australe par des infrastructures routières et ferroviaires à ceux d’Afrique du Nord.

Gabon: les syndicats des régies financières en grève de trois jours

La fédération des collecteurs des impôts, des douanes, des hydrocarbures et du trésor public au Gabon ont décrété à partir de ce mercredi 21 octobre une grève préventive de trois jours.La Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) a décidé de paralyser ces secteurs stratégiques au sortir de son Assemblée générale du mardi 20 octobre. Selon le secrétaire général et porte-parole,  Sylvain Ombindha Talheywa III, le point du non retour est atteint.

« Trois mois après le dépôt du cahier des charges, aucune réponse favorable  n’a donné suite à nos revendications. Cette fois nous disons trop c’est trop et annonçons la fermeture totale pendant trois jours. Si rien n’est fait alors la grève continue », a alerté le secrétaire général de la Fecorefi.

La Fecorefi avait présenté ses revendications dans une plateforme déposée le 13 juillet dernier. Elle s’articule entre autres sur la régularisation des situations administratives des agents, la publication des résultats des audits des effectifs et des primes réalisées en 2018 ainsi que l’organisation des assises tripartites entre la présidence de la République, le gouvernement et les partenaires sociaux. Ainsi, l’organisation syndicale a décidé de durcir le combat jusqu’à leur satisfaction.

« Dès demain 21 octobre, nous allons fermer  totalement les lieux de travail avec les chaînes afin de stopper toute activité. Nous irons jusqu’au port d’Owendo tout doit être fermé. Nous ne pouvons pas être ceux qui collectent et mourir de faim, raison pour laquelle nous demandons la publication des audits financiers », a affirmé Sylvain Ombindha Talheywa III à l’Agence gabonaise de presse.