L’Afrique du Sud va déposer un projet de loi foncière au Parlement (autorité)

Le gouvernement sud-africain a publié le projet de loi 2020 sur l’expropriation des terres qui vise à guider son programme de réforme pour satisfaire la soif de propriété foncière parmi la population majoritaire du pays, a déclaré le vice-président David Mabuza.S’exprimant dimanche, Mabuza a déclaré que la publication du projet de loi indiquait que le gouvernement tenait sérieusement à apporter des corrections et à réaliser les aspirations de la majorité noire à une société équitable.

« C’est une reconnaissance de l’urgence requise pour remédier aux injustices du passé et restaurer les droits fonciers de manière responsable, tout en garantissant le maintien de la sécurité alimentaire.

« En outre, le projet de loi offre une justice spatiale équitable et garantit la poursuite des investissements pour élargir notre base industrielle », a déclaré Mabuza.

La ministre des Travaux publics et des Infrastructures, Patricia de Lille, a déclaré que le projet de loi faisait partie de l’approche globale du gouvernement en matière de réformes foncières pour corriger les inégalités spatiales et améliorer l’accès aux services et aux opportunités pour tous.

« Le projet de loi fait partie du programme global de redistribution des terres et de développement agricole. L’expropriation de biens avec une compensation nulle n’est pas une solution miracle. Ce n’est qu’un mécanisme d’acquisition qui, dans les cas appropriés, permettra la réforme foncière et la réparation comme convenu dans le rapport du Comité consultatif présidentiel sur la réforme foncière et l’agriculture », De Lille, qui est membre du Comité interministériel sur les réformes foncières, m’a dit.

Le président Cyril Ramaphosa a nommé le panel foncier en 2018 pour fournir un moyen égal et unifié de distribution des terres après des siècles d’accaparement des terres par des colons blancs qui détiennent toujours les meilleures terres du pays aux dépens des Africains – qui les ont perdues sous la menace des armes.

« Le projet de loi foncière apporte la certitude aux Sud-africains et aux investisseurs car il décrit clairement comment l’expropriation peut être effectuée et sur quelle base.

« Cette certitude législative est essentielle à un moment où nous reconstruisons notre économie et investissons dans nos communautés », a déclaré De Lille.

Le chef du parti des Combattants de la liberté économique (EFF, opposition), Julius Malema, a exigé l’expropriation des propriétaires fonciers blancs, sans aucune compensation, parce que selon lui, ils n’ont rien payé pour ces terres quand ils les ont prises à ses ancêtres.

La sortie de Ousmane Sonko sur le foncier fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement de la sortie de l’opposant, Ousmane Sonko, sur le foncier aux côtés d’autres sujets d’actualités.« Nouvelle salve de Sonko sur le +Macky+ », barre à sa Une Vox Populi, soulignant que le leader du parti Pastef (Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité) accuse le président de faire du business foncier et d’avoir vendu les immeubles de l’Etat au centre-ville. 

« Après la mafia du pétrole, du poisson, du zircon et du Corona, ce sont ces mafias du foncier qui restent », déclare Sonko dans les colonnes de Vox Populi. 

Cela fait dire à L’AS que « Ousmane Sonko évente un gros deal ». « Le député Ousmane Sonko se veut catégorique. L’affaire Terme Sud est l’arbre qui cache la forêt de magouilles du régime de Macky Sall. Face à la presse hier, le leader de Pastef a soutenu que l’Etat est en train de vendre toutes les infrastructures publiques au centre-ville », relatent nos confrères. 

Mais selon le directeur de l’Agence de gestion du patrimoine bâti de l’Etat, Yaya Abdoul Kane, cité par Vos Populi et L’AS, cette information véhiculée par Sonko « est fausse ». L’ancien ministre du pétrole précise d’ailleurs que « ce ne pas des cessions, ni des ventes. C’est des baux emphytéotiques qui ont été accordés sur certains sites de l’Etat dans le cadre de la valorisation du patrimoine bâti de l’Etat ».    

Plus précis, WalfQuotidien note qu’à travers sa sortie, Ousmane Sonko « jette l’anathème sur Macky Sall et son régime qui, selon lui, sont en train d’organiser une mafia pour se partager le site » de Terme sud récemment mis à la disposition de l’armée après l’expulsion des familles qui y vivaient. 

Sur un tout autre sujet, Le Soleil revient sur la coopération économique sino-africaine et titre : « Macky Sall et Xi Jinping revigorent leurs pairs ». Dans ses colonnes, le journal informe que les deux co-présidents du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac), « au moyen d’une lettre conjointe, (ont réaffirmé) la commune volonté de l’Afrique te de l’Empire du milieu de sauvegarder l’esprit de solidarité et de coopération qui cimente leurs relations ». 

EnQuête consacre tout un dossier à la départementalisation de Keur Massar (Dakar) et parle d’une « grande équation ». En effet, souligne le quotidien, ce projet « va induire un saucissonnage incontournable de Pikine et Rufisque. EnQuête donne ensuite la parole à l’ancien administrateur civil, Bafodé Kalo, qui déclare : « Cet émiettement du territoire national par la décentralisation n’est pas en faveur d’un véritable développement ». 

Le Quotidien consacre sa Une du jour à l’absence, depuis 4 mois, d’un porte-parole dans la cité religieuse des Tidianes (confrérie soufie) et arbore ce titre : « Tivaouane cherche sa voix ». En sous-titre, le journal informe que depuis le décès de Pape Malick Sy, « le Khalife recourt à des porte-parole du jour ». 

Libération revient sur ce qu’il qualifie de « pillage des eaux sénégalaises » et informe que les sept navires chinois « +Sénégalisés+ en mode fast track en avril avaient toujours un… numéro chinois à la date du 10 septembre 2020 ». 

En politque, Sud Quotidien se plaint de la faible qualité du débat au Sénégal et donne la parole au docteur en communication politique, Momar Thiam qui affirme ceci : « On n’a plus de maitrise du langage politique républicain qu’on apprend dans des écoles de parti ». 

En sport, le quotidien spécialisé Stades parle de « chaud derby à Thiès (ouest) » entre le Sénégal et la Mauritanie. Cette rencontre devrait permettre aux Lions du pays de la Teranga d’avoir « un sursaut d’orgueil » après la défaite (3-1) subie contre les Fennecs d’Algérie. 

A Abidjan, la campagne « Mes seins sans cancer » prorogée au-delà du mois d’Octobre rose

La présidente de l’ONG Échos Médias, Leah Muriel Guigui, a annoncé lundi une prorogation de la campagne « Mes seins sans cancer », actuellement en cours à Abidjan, au-delà du mois d’Octobre rose. »Dans le cadre de la prorogation de la sensibilisation, nous avons initié une campagne dénommée Mes seins sans cancer », a indiqué Mme Leah Guigui, à l’émission Life Talk de la chaîne télé ivoirienne Life Tv (privée).

Pour ce mois d’Octobre rose, dédié à la lutte contre le cancer du sein dans le monde, Échos Médias a mis en place un plan d’actions comprenant une journée de mobilisation et la sensibilisation. « Nous prolongeons la sensibilisation parce que nous avons ce rôle et ce devoir », a ajouté Mme Leah Guigui.

« Mes seins sans cancer est une campagne qui sillonne les communes d’Abidjan pour apporter cette bonne nouvelle qui est le dépistage précoce », a-t-elle poursuivi.   

Écho Médias, au lancement de ses activités d’Octobre rose cette année, a eu l’accompagnement de la Première dame qui en a assuré le haut patronage, ainsi que le co-patronage du ministre de la Santé et celui de la Communication. 

Présent sur le plateau, Dr Oseni Jelili, cancérologue, a fait savoir qu’au centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO), il est offert pour le mois d’octobre des consultations gratuites pour toutes les femmes qui viennent pour les pathologies mammaires. 

En partenariat avec le Centre hospitalier universitaire de Angré (Est d’Abidjan), le CNRAO offre la mammographie au prix de 2.000 Fcfa contre 25.000 Fcfa pour ce mois d’octobre rose. 

Concernant l’auto-examen, Dr Oseni, a conseillé que l’auto-palpation se fait une semaine après les menstrues, expliquant qu’on appuie le sein contre la poitrine en faisant des mouvements de va et vient de sorte que toute la sphère du sein soit touchée. 

Au CNRAO, un centre ultra moderne de lutte contre le cancer, l’on offre aux malades la chimiothérapie, des thérapies ciblées et la radiographie. Le centre offre également des soins d’accompagnement dont la psychothérapie. 

Outre la psychothérapie qui est gratuite « on a aussi des soins de beauté, la possibilité pour les malades de participer à des activités sportives et récréatives », toute chose qui dope moralement les malades et leur assure une pleine forme, a-t-il renseigné.  

La prise en charge des maladies cancéreuses, de 2018 à 2020 au CNRAO, a eu à aider via le ministère de la Santé et la présidence « environ 196 femmes pour à peu près 133,58 millions de Fcfa », a relevé Dr Oseni Jelili. 

Le cancer du sein est estimé à 2.659 cas en Côte d’Ivoire, où 14.484 nouveaux cas sont dépistés depuis 2018. Selon Mme Leah Guigui, « près de 1.000 femmes en meurent chaque année » dans le pays.

Le cancer du sein peut se guérir dans 9 cas sur 10. Car, le dépistage à un stade précoce permet d’ailleurs d’éviter l’ablation du sein ou au virus de se répandre dans le corps du malade. 

Côte d’Ivoire: plaidoyer pour l’intégration du genre dans la lutte contre la prolifération des armes légères

Des ONG et des partenaires au développement en Côte d’Ivoire plaident pour l’intégration du genre dans la lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres dans les communautés frontalières.Dans cet élan, la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des Armes légères et de petits calibres (ComNat-ALPC), a organisé du 7 au 10 octobre 2020 à Grand-Bassam (40 Km au Sud-est d’Abidjan), un atelier sur cette problématique, en partenariat avec le PNUD.  

Cet atelier, tenu avec les organisations de la société civile, des ONG sur le genre et les femmes leaders issues des communautés cibles, a permis de réfléchir sur des voies pour mieux intégrer les femmes dans la gestion des questions de sécurité au niveau des frontières. 

Intervenant à cet atelier, Arsène Assandé, représentant du représentant résident adjoint au Programme du PNUD à Abidjan, a salué cet atelier axé sur le genre et les dangers liés à la prolifération des ALPC dans les communautés frontalières.

Cette vision, dira-t-il, s’inscrit dans dans la logique des appuis du PNUD à la ComNat-Alpc et mérite qu’on y prête un intérêt particulier dans le contexte actuel de la Côte d’Ivoire, où a lieu le 31 octobre 2020 l’élection du président de la République.

Tout au long de cet atelier, les participants ont échangé et partagé des expériences sur la problématique des ALPC, notamment les défis et enjeux,  ainsi que la politique nationale du genre et la nécessité d’une sécurité inclusive qui prenne en compte le genre.

Ils ont en outre abordé les notions de leadership féminin,  les atouts et les obstacles liés au genre ainsi que des outils essentiels de l’intégration du genre dans le processus de lutte contre les ALPC en Côte d’Ivoire.

Depuis plusieurs années, le PNUD accompagne le gouvernement ivoirien sur les questions du genre. Et ce, en vue de lever tous les obstacles à l’émergence d’un leadership féminin dans tous les secteurs d’activités pour un développement humain plus harmonieux.

Présidentielle ivoirienne: le retrait de l’opposition de la CEI centrale « n’affecte en rien la crédibilité » du scrutin (Kuibiert-Coulibaly)

Le retrait des commissaires centraux représentant l’opposition ivoirienne dans la Commission électorale indépendante (CEI) « n’affecte en rien la crédibilité » de la présidentielle du 31 octobre 2020, selon Ibrahime Kuibiert-Coulibaly, président de l’institution. »Pour nous, c’est dommage, on aurait bien voulu qu’ils soient là pour regarder (le déroulé du vote), mais (leur retrait) n’affecte en rien la crédibilité de nos actions » a dit M. Coulibaly-Kuibiert, dans une émission lundi soir sur la chaîne de télévision ivoirienne NCI (privée). 

Le président de la CEI a fait savoir qu’à l’entame de la mission de la CEI, la Commission centrale de la CEI a adopté un chronogramme, validé par tous les représentants des personnalités proposées par les entités politiques.

« Nous les avons adoptés (les actions), il s’agit maintenant de les exécuter, et nous sommes dans la phase opérationnelle (or) les commissaires ont un rôle de supervision, ils n’ont pas un rôle opérationnel,  lequel rôle est dévolu aux agents techniques », a-t-il expliqué. 

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), a demandé à son représentant de ne pas prêter serment pour siéger à la CEI centrale, suivi quelques semaines du retrait des représentants des plateformes de l’opposition, AFD et LMP.

L’opposition exige une réforme de la CEI, qui selon elle est inféodée de membres du pouvoir. Mais « nous n’avons pas reçu jusqu’à preuve du contraire une lettre venant des candidats disant qu’ils se retiraient. Donc, nous considérons qu’ ils sont tous là », a poursuivi M. Coulibaly.

Il a souligné que pour prendre part à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, il faut récupérer sa carte d’électeur, document autorisé pour élire,  faisant observer que la carte d’identité sert à retirer la carte d’électeur. 

Concernant le vote à l’étranger, M. Kuibiert-Coulibaly a mentionné que le scrutin se déroulera dans 246 bureaux de vote, avant d’ajouter que 18 pays ont été retenus au niveau de la diaspora. 

En Côte d’Ivoire, le vote se tiendra sur un durée de 10 heures, conformément aux dispositions réglementaires, et les bureaux de vote ouvriront à 8h00 pour fermer à 18h GMT (heure locale), a-t-il précisé. 

L’opposition ivoirienne qui prône une désobéissance civile et qui demande un rapport du scrutin, ne s’est pas officiellement prononcée sur un boycott du scrutin, mais a déjà laissé entrevoir qu’ elle y participera.

Quatre candidats sont en lice dont le président sortant Alassane Ouattara. La candidature du chef de l’Etat est contestée par l’opposition qui estime qu’il brigue un troisième mandat en violation de la Constitution. 

Le secrétaire d’Etat américain aux affaires du Proche-Orient attendu prochainement au Maroc

Le secrétaire d’État adjoint américain aux Affaires du Proche-Orient, David Schenker, est attendu prochainement au Maroc dans le cadre d’une visite destinée à « promouvoir davantage le partenariat stratégique » entre Washington et Rabat, a indiqué ce lundi un communiqué du département d’Etat américain.« Au Maroc, le secrétaire adjoint Schenker, accompagné de l’ambassadeur David T. Fischer, rencontrera des représentants du gouvernement pour discuter des possibilités d’accroître la coopération économique et sécuritaire afin de promouvoir davantage le partenariat stratégique américano-marocain », selon la même source.

Cette visite dans le Royaume s’inscrit dans le cadre d’une tournée de ce diplomate américain, prévue du 12 au 21 octobre, qui commencera au Liban et se terminera au Royaume-Uni.

Au Liban, il prendra part à la séance d’ouverture de la séance des négociations entre les gouvernements d’Israël et du Liban sur leur frontière maritime, et sera accueilli par le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le Liban, Jan Kubis.

Le 20 octobre, le responsable américain se rendra à Londres pour rencontrer ses homologues britanniques, pour des discussions sur « les développements récents au Moyen-Orient et en Afrique du Nord », conclut le département d’Etat américain.

Les échanges commerciaux entre le Maroc et la France totalisent près de 10 milliards en 2020

Les échanges commerciaux entre le Maroc et la France ont enregistré un taux de croissance moyen de l’ordre de 4,5%, passant de 5,7 milliards d’euros en 2017 à 9,92 milliards d’euros en 2020, a annoncé lundi le ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, en charge du Commerce extérieur et de l’Attractivité Franck Riester, qui effectue une visite dans le Royaume.« Nous voulons malgré la crise Covid-19 et les difficultés de déplacement, conforter et augmenter nos partenariats avec le Maroc, augmenter nos échanges commerciaux, davantage d’exportations », a-t-il dit lors d’une conférence de presse tenue à Casablanca, rappelant que 900 entreprises françaises sont installées au Maroc en phase exponentielle et assurant quelque 100 000 emplois directs.

Il a également mis l’accent sur les échanges commerciaux entre le Maroc et la France, les investissements français au Maroc, les investissements marocains en France et tous ce que les deux pays peuvent faire ensemble pour développer des partenariats en France, au Maroc et en Afrique soulignant la position géographique du Maroc qui se veut être la porte du continent africain pour l’Europe et vice-versa.

Rappelant les intérêts communs entre la France et le Maroc mais également l’Europe dans divers domaines et secteurs (l’agro-alimentaire, le tourisme, l’automobile, l’aéronautique, l’électronique, l’hydrogène, les énergies renouvelables, l’eau…), Frank Riester s’est dit optimiste quant aux perspectives économiques des deux pays mettant en avant les efforts réalisés par le Maroc quant au tissu productif national notamment dans le domaine du textile.

Pour ce qui est de l’industrie aéronautique et du tourisme qui traversent une période critique, il a mis l’accent sur le partenariat essentiel dans ce domaine entre « nos deux pays » et s’est montré optimiste quant aux perspectives d’avenir.

La stratégie de transition des entreprises de l’informel vers l’économie formelle au cœur d’une rencontre à Abidjan

Un séminaire de dissémination de l’étude portant stratégie d’encadrement des entreprises ivoiriennes pour favoriser leur transition de l’économie informelle vers l’économie formelle s’est tenu à Abidjan dans le cadre du Comité de concertation Etat-Secteur privé ( CCESP).Selon une note d’information transmise lundi à APA,  les principaux enjeux de la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle restent multidimensionnels et ont des répercussions aussi bien économiques que sociales.

« La transition de l’économie informelle vers l’économie formelle aboutira assurément au respect des droits sociaux des travailleurs et  à la création d’emplois décents et ce, dans une optique de la réduction de la pauvreté en accord avec les objectifs du développement durable », a soutenu Vassogbo Bamba, le directeur de cabinet adjoint du ministre ivoirien de l’Economie et des finances qui a ouvert ses assises.

Pour lui, « le principal challenge est de soutenir grâce à l’accélération de la formalisation du secteur informel l’ambition du gouvernement de parvenir à la transformation structurelle de l’économie ».

Dans la foulée, il a fait remarquer que  la question de l’informel constitue une problématique structurelle forte dans le monde entier et plus précisément en Afrique subsaharienne où son apport dans le PIB se situe entre 25 et 65%.

 « Cette rencontre vise à restituer aux acteurs et aux partenaires du dialogue public privé ivoirien, le rapport en vue d’échanger et définir conjointement des orientations stratégiques ainsi que les modalités de leur mise en œuvre en synergie», a indiqué à son tour M. Georges Copré qui s’exprimait au nom de Mariam Fadiga-Fofana, la secrétaire exécutive du CCESP.

Poursuivant, le représentant de Mme Fadiga s’est appesanti sur l’impact de l’économie informelle portant entre autres sur la protection sociale et le respect des droits fondamentaux des travailleurs, la capacité de l’Etat à pouvoir mobiliser de façon efficiente les ressources intérieures ainsi que  l’inégale répartition de la charge fiscale qui est fortement ressentie par les entreprises formelles. 

Ce séminaire s’est déroulé en deux sessions. La première a porté sur la problématique du secteur informel et les défis à relever pour la transition vers la formalisation. La seconde session a porté sur les orientations stratégiques de la stratégie à travers les principaux axes, les rôles des parties prenantes ainsi que le mécanisme et les moyens de mise en œuvre.

 Un chronogramme indicatif a été proposé. Il fixe la date butoir de la finalisation du rapport au 15 décembre 2020. La communication en Conseil des ministres est prévue pour le 30 mars 2021 au plus tard.

La dernière phase, à savoir l’élaboration du plan d’action opérationnel 2021 et sa mise en œuvre est prévue pour le 30 avril 2021, conclut la note.

Côte d’Ivoire: lancement du recouvrement par voie électronique des recettes des collectivités territoriales

Un outil de recouvrement par voie électronique des recettes des collectivités territoriales ivoiriennes, un dispositif qui permettra d’améliorer le niveau des recettes de ces institutions dénommé « Net Collect Services», a été lancé lundi à Abidjan lors d’un séminaire.Selon Vassogbo Bamba, le directeur de cabinet adjoint du ministre ivoirien de l’Economie et des finances, cet outil permettra d’améliorer le niveau des recettes des collectivités territoriales afin de réduire leur dépendance vis-à-vis de l’État.

« Ce dispositif inclut une base de données fiables des contribuables, un suivi en temps réel de toutes les opérations de collecte sur le terrain et une génération de toutes les données statistiques relatives au recouvrement», a expliqué M. Bamba ajoutant que ce projet viendra insuffler une nouvelle dynamique au processus de recouvrement des recettes propres aux collectivités territoriales.

Poursuivant, il a soutenu que ce dispositif électronique « est un précieux instrument de recouvrement du niveau de recouvrement des recettes ».

M. Bamba a rappelé qu’au 31 décembre 2019, la proportion des ressources propres dans les recettes des collectivités territoriales s’élevait à 11,37% contre 61,77% représentant les apports de l’État.

« La participation effective à ces assises des différents acteurs concernés, intervenant dans le  processus de recouvrement des recettes locales devrait nous permettre d’œuvrer en synergie, afin de répondre efficacement à la problématique de la mobilisation des ressources propres des entités décentralisées et relever ainsi , le défi du développement local», a souligné le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Jacques Konan Assahoré.

Pour trouver des solutions à la problématique de la gestion financière des collectivités territoriales, le Trésor public ivoirien et la direction générale de la décentralisation et du développement local, ont mis en place un dispositif de recouvrement électronique des recettes propres des collectivités territoriales pour relever le niveau de l’économie financière de ces entités.

 Ce séminaire vise ainsi  à informer et sensibiliser les élus locaux sur les modalités de recouvrement, par voie électronique, des recettes des collectivités territoriales.

Au terme des travaux, les participants ont formulé six résolutions dont  l’élaboration de projets d’instructions comptables spécifiques encadrant le processus de recouvrement par voie électronique des ressources propres des collectivités territoriales et des districts.  

La Gambie rouvre ses écoles mercredi

Les élèves gambiens devraient reprendre le chemin de l’école cette semaine, sept mois après qu’une épidémie de coronavirus a obligé le gouvernement à fermer tous les établissements d’enseignement à travers le pays.Un communiqué paru sur la page Facebook du ministère de l’Enseignement de base et du Secondaire ce week-end a confirmé que les préparatifs allaient bon train avant la reprise des cours pour des milliers d’élèves et d’étudiants.

Selon la ministre de l’Éducation de base et du Secondaire, Claudiana Cole, l’école reprendra pour les élèves de la 7ème à la 12ème année le 14 octobre 2020, tandis que la rentrée pour les écoles maternelles à la 6ème année est prévue pour le 28 octobre 2020.

Mme Cole a souligné que toutes les écoles seraient appelées à observer des réglementations strictes en matière de sécurité sanitaire contre la Covid-19, telles que le lavage régulier des mains et le respect de la distanciation physique, entre autres.

Elle a déclaré qu’à cette fin, le ministère reçoit le soutien d’individus, de philanthropes, d’entreprises, d’associations et de partenaires, dont le dernier est venu de la Gambia Food and Nutrition Association (GAFNA).

L’association a fait don de 120 seaux de lavage des mains et de détergents assortis, accompagnés d’un exercice de fumigation prévu dans six lycées avant la réouverture.

« Ces activités s’inscrivent dans le cadre du soutien du HCR au secteur de l’éducation à travers son projet intitulé Faciliter les écoles secondaires supérieures dans les communautés rurales d’accueil », a déclaré le ministère.

La Gambie compte actuellement 3.632 cas, dont au moins 177 morts du virus depuis sa première apparition dans le pays en mars dernier.

Le mois d’août a été la période de pointe de l’infection avant que la courbe ne commence à s’aplatir à la mi-septembre.