Sécurité, emploi et économie au menu des quotidiens marocains

Le démantèlement d’une cellule terroriste à Tanger, le chômage des diplômés au Maroc et la balance commerciale sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Al Ahdath Al Maghribia+ précise que l’opération de démantèlement d’une cellule terroriste à Tanger a été supervisée par Abdellatif Hammouchi, patron du pôle DGSN-DGST, en personne. En effet, au petit matin du lundi, il a tenu des réunions sur place avec les forces spéciales chargées de l’intervention pour mettre au point les dernières retouches, mais aussi pour rassurer ses troupes.

Selon les sources du quotidien, un dessin mural représentant «l’étendard de Daech», repéré sur un poste électrique aux environs du quartier Beni Mekada à Tanger, aurait été le fil conducteur qui a conduit les services sécuritaires à localiser les projets terroristes de cette cellule.

Dans le même sillage, +Assabah+ rapporte que les perquisitions menées par les officiers du BCIJ et les experts scientifiques, sur les lieux de l’intervention, ont permis la saisie d’armes blanches, de couperets, d’équipements et de supports électroniques, qui seront soumis à l’expertise nécessaire au laboratoire d’analyse des traces et des preuves numériques.

D’après les premières informations, les membres de la cellule terroriste, qui n’ont pas pu rejoindre les camps de «Daech» dans la région du Sahel au sud du Sahara, ont décidé d’adhérer à des projets terroristes dangereux et imminents qui visent à déstabiliser la sécurité et la stabilité du Royaume à travers des méthodes terroristes inspirées des opérations que l’organisation menait sur la scène syro-irakienne. Et d’ajouter, sur le base du communiqué du BCIJ, que «les recherches et investigations, ainsi que les opérations de suivi sécuritaire, ont permis de prendre connaissance d’une vidéo documentant une allégeance faite par l’émir de cette cellule terroriste au soit-disant émir actuel de l’organisation de «Daech», menaçant d’obtempérer aux ordres et orientations servant l’agenda de cette organisation terroriste».

Pour sa part, +Al Akhbar+ souligne que cette opération confirme la persistance des menaces terroristes qui guettent la sûreté du Royaume et l’entêtement des extrémistes imprégnés de l’idéologie «takfiriste», affiliés à l’organisation de Daech et prêts à exécuter les opérations terroristes visant à porter atteinte à la sécurité des personnes et à l’ordre public.

Les mis en cause interpelés dans le cadre de cette cellule terroriste ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête préliminaire, menée sous la supervision du parquet compétent chargé des affaires du terrorisme, en vue de dévoiler tous leurs plans et projets terroristes et de déterminer toutes les ramifications et liens éventuels de cette cellule terroriste.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ écrit que chaque année, l’université marocaine accouche de plus de 100.000 jeunes diplômés qui peinent à trouver un emploi, relevant que l’économie marocaine ne semble pas en capacité d’absorber même le quart de ces diplômés qui arrivent sur le marché du travail.

« En dépit des déclarations sournoises de vouloir préserver les emplois, l’Exécutif a déjà brisé l’espoir en réduisant le recrutement dans la Fonction publique, ce qui durera peut-être jusqu’à 2023 », souligne la publication.

« De leur côté, les entreprises semblent plus préoccupées par le licenciement que par le recrutement, et ce, malgré le soutien du plan de relance », constate le journal, notant qu’il faut recourir à l’initiative privée ou l’entrepreneuriat pour éviter le péril du chômage », se demande-t-il.

De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ relève que « les derniers chiffres des échanges extérieurs sont édifiants », faisant remarquer que, si les exportations ont baissé de quelque 61 milliards DH, le Maroc a, néanmoins, économisé quelque 64 milliards DH (1 euro= 10,8 DH) sur les importations.

Les réserves en devises se sont améliorés de 60 milliards DH, indique le quotidien, notant que pour certains analystes, ces chiffres sont l’occasion pour mettre en exergue ce que le Maroc gagnerait en soutenant fortement le «made in Morocco» à travers des stratégies encore plus volontaristes destinées à permettre à l’industrie nationale de fabriquer des produits de substitution à l’importation.

Lutte contre le cancer du sein en Côte d’Ivoire: le CNRAO lance ses activités d' »Octobre rose »

Le Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO) a lancé officiellement lundi ses activités d' »Octobre rose », visant à mobiliser les ressources pour lutter contre le cancer du sein.Le lancement des activités d' »Octobre rose » du CNRAO a été fait par l’inspecteur général de la santé de Côte d’Ivoire, Dr Ablé Ekissi, représentant le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Aka Aouelé.

Cette année, les activités d’Octobre rose du CNRAO sont focalisées sur la trichologie, les soins de la chevelure (soins esthétiques), et l’accompagnement qui permet la prise en charge des conséquences de la maladie.

L’accompagnement, selon l’experte Aka Dago, vise à faire entre autres la kinésithérapie, à réduire les douleurs musculaires ou physiques du malade et les douleurs résiduelles afin que le patient se sente bien et ne se dévalorise pas. 

La directrice du CNRAO, Judith Didi Kouko, a signé dans le cadre d' »Octobre rose », une convention avec le Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Angré et Rotary Club Abidjan Atlantis, qui permettra aux femmes durant le mois d’octobre 2020 de se faire dépister au CHU d’Angré au prix de 2.000 Fcfa au lieu de 25.000 Fcfa. 

Dr Ablé a salué l’ambition de la direction du CNRAO de faire de cet établissement la vitrine des soins oncologiques en Côte d’Ivoire,  tout en se félicitant de la cabine de socio-esthétique installée au profit des malades dont certains subissent des pertes physiques après la chimiothérapie. 

Le cancer du sein est le premier cancer en Côte d’Ivoire. En dépit de la gravité de la maladie, Mme Judith Didi Kouko a rassuré que « l’espoir est permis, parce que découvert tôt, le cancer du sein peut se guérir dans 9 cas sur 10 et l’ablation du sein n’est plus une obligation ».

Des femmes atteintes du cancer du sein ont témoigné de ce qu’elles ont vécu.  Mais, aujourd’hui, elles portent beaucoup d’espoir en la vie. Et dans cet élan, elles ont fait un ballet pour célébrer la vie et montrer qu’elles transcendent cette réalité. 

Le cancer touche dans le monde plus de 18,7 millions de personnes. En Côte d’Ivoire, indiquera Habib Sanogo, président de Rotary Club Abidjan Atlantis, 14.484 nouveaux cas sont dépistés depuis 2018. 

Le cancer du sein est estimé à 2.659 cas en Côte d’Ivoire. Pour accompagner ce centre de référence, Rotary Club Abidjan Atlantis a offert une somme de 2 millions de Fcfa au CNRAO à travers un chèque.

Maroc: Les délégations libyennes appellent les parties internationales « à soutenir le processus de Bouznika »

La délégation de la Chambre des Représentants et celle du Haut Conseil d’État libyens qui participent au deuxième round des séances du dialogue inter-libyen, ont appelé lundi à Bouznika (Maroc), les parties internationales engagées dans le processus de Berlin et participant à la réunion sur la Libye en marge de l’assemblée générale des Nations-Unies, à soutenir le processus de Bouznika « qui a réalisé des résultats positifs ».Dans son allocution au nom des deux délégations, Driss Omran, de la Chambre des Représentants libyenne, a exprimé les remerciements des deux délégations aux parties internationales engagées dans le processus de Berlin et participant à la réunion sur la Libye en marge de l’assemblée générale des Nations-Unies pour les efforts déployés afin d’élaborer une vision globale à même de mettre fin à la crise libyenne.

Il a rappelé, par la même occasion, les précédents engagements des parties internationales notamment les paragraphes 37 et 38 des conclusions de la conférence Berlin 1, en les a appelant à soutenir le processus de Bouznika qui a réalisé des « résultats positifs ».

Les deux délégations ont affirmé, que les séances du dialogue accueillies par le Maroc « ont été empreintes d’une ambiance positive et d’un esprit optimiste ce qui a permis d’unifier les visions concernant les critères relatifs aux sept postes de souveraineté en Libye ».

Par ailleurs, M. Omran a rappelé que les deux délégations sont parvenues lors du premier round du dialogue inter-libyen le mois dernier à des importants consensus en ce qui concerne les mécanismes d’unification des institutions souveraines, affirmant qu’il y a une volonté à continuer à œuvrer au sujet des critères dans les plus brefs délais.

Par la même occasion, M. Omran a renouvelé ses remerciements au Maroc, Roi, gouvernement et peuple, pour la disposition permanente et l’engagement à faciliter depuis des années le dialogue inter-libyen lors de ses différentes étapes, en œuvrant à garantir toutes les conditions appropriées et favorables pour réunir Les Libyens et rapprocher les vues pour parvenir à un consensus à même de trouver des solutions permettant d’unifier les institutions souveraines.

Par ailleurs, il a souligné que la délégation du Haut Conseil d’État et celle de la Chambre des Représentants se rencontrent à nouveau au Maroc frère pour reprendre le dialogue inter-libyen entamé le mois dernier et ce pour résoudre les questions liées aux institutions de l’Etat notamment celles souveraines, le but étant de répondre aux attentes du peuple libyen et à ses aspirations à des conditions de vie digne surtout dans cette conjoncture critique à cause de la crise sanitaire de la pandémie de Covid-19 et de la dégradation des services de base.

Il a ajouté que les membres des deux chambres ont œuvré, à travers les différents comités du dialogue, en vue d’assumer leurs responsabilités nationales et juridiques définies par la déclaration constitutionnelle et l’accord politique libyen signé à Skhirat, déplorant la division politique, les ingérences étrangères et les différentes tentatives de perturbation qui ont fait perdre beaucoup de temps et d’efforts de même que plusieurs opportunités ont été ratées.

Le responsable libyen a noté que la détérioration dangereuse et inquiétante que connaissent les principales institutions, dont les institutions souveraines et de service, a poussé la chambre des représentants et le Haut Conseil d’Etat à déployer des efforts exceptionnels pour parvenir à des consensus en unifiant les institutions, tel que prévu par l’article 15 de l’accord politique.

De son côté, le président de la Chambre des Représentants libyenne Youssef El Akkouri a exprimé ses remerciements au Maroc pour tout ce qu’il a présenté et continue de présenter pour « la paix, la concorde, la stabilité et la sûreté en Libye », affirmant que le Royaume restera toujours un pays de générosité pour instaurer la paix et unir les Libyens.

Pour sa part, le président de la délégation du Haut Conseil d’État libyen, Fawzi Al-Agab, a mis en avant le rôle primordial des pourparlers libyens, qui ont permis de réaliser des avancées importantes sur les critères de choix des occupants des postes de souveraineté, ajoutant que le débat se poursuit pour parvenir à une formule consensuelle, commune sur ces critères.

Ethiopie : cinq joueurs de l’équipe nationale de football positifs à la Covid-19

Cinq joueurs majeurs de l’équipe nationale éthiopienne de football ont été testés positifs à la Covid-19 avant leur match de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations contre le Niger, a révélé lundi un responsable sportif.Les joueurs ont contracté le virus après avoir terminé l’entraînement individuel et avant d’enchainer avec l’entraînement de groupe, a déclaré Bahiru Tilahun, le patron de la Fédération éthiopienne de football.

Ceux qui ont été identifiés comme ayant eu des contacts avec les joueurs en question sont mis en quarantaine, tandis que ceux qui sont porteurs du virus reçoivent des services de conseil.

Depuis que la nouvelle des cas a éclaté, un sentiment d’appréhension s’est abattu sur le reste de l’équipe, a déclaré Bahiru.

En attendant, les décès confirmés de coronavirus en Ethiopie ont atteint 1.222 sur 78.819 cas confirmés.

A ce jour, le pays a enregistré 33.060 guérisons et 44.535 cas de cas actifs dans le pays, dont 285 dans une situation jugée grave.

Le pays a effectué 1.301.570 tests de laboratoire sur une période de sept mois.

Signature de plusieurs accords pour accroître la production de riz en Côte d’Ivoire

Le ministère ivoirien de la promotion de la riziculture a signé lundi à Abidjan deux protocoles d’accords pour accroître la production de riz en Côte d’Ivoire conformément à la Stratégie nationale de développement de la riziculture ( SNDR 2020-2030) dont l’un des objectifs est de rendre le pays auto-suffisant en riz de bonne qualité avant 2025.Selon le ministre de la Promotion de la riziculture, Gaoussou Touré, le premier accord signé avec le groupe SOLEVO Côte d’Ivoire, permettra la livraison aux agriculteurs des engrais adaptés de bonne qualité à moindre coût. 

Quant au deuxième accord signé avec le Centre du riz pour l’Afrique ( AFRICA RICE) et le Centre national de recherche agronomique ( CNRA), a ajouté M. Touré, il permettra de mettre à la disposition des leaders de pôle des semences certifiées à haut rendement de qualité qui assureront la production de riz Ivoire.

 Poursuivant, il a fait savoir que l’année 2021 permettra d’amorcer la mise en oeuvre de cette SNDR 2020-2030. Parlant des préparatifs de cette stratégie, M. Touré s’est félicité de ce qu’elle avance bien, énumérant des actions déjà entreprises. 

« Les besoins en engrais qui se chiffrent à plus de 60 milliards FCFA seront satisfaits à 100% grâce aux accords signés… Les consommations en herbicides et insecticides estimées à 31 milliards FCFA seront couvertes à 100% grâce aux accords à signer», a entre autres, assuré M. Touré. 

« Ces accords viennent à point nommés car ils solutionneront les épineux problèmes d’approvisionnement des riziculteurs en semences, engrais, herbicide et insecticide de qualité aux meilleurs prix», a également souligné M. Touré.

 « Nous sommes déterminés à participer à la dynamique de transformation du continent africain… Nous mettrons  à la disposition des agriculteurs une large gamme  de produits phytosanitaires et nous contribuerons à leur formation. Nous avons hâte que ce partenariat soit sur les rails », a dit Marc Desenfant, le directeur général de SOLEVO Côte d’Ivoire. 

« Le CNRA s’engage à exécuter les charges qui lui seront confiées dans le cadre du présent accord. Nous apporterons notre contribution scientifique pour relever le défi de la production de riz », a promis Yté Wongbé, le directeur général de cette institution de recherche agronomique en Côte d’Ivoire. 

Le gouvernement ivoirien a adopté en mars dernier la stratégie nationale de développement de la riziculture ( SNDR 2020-2030). Cette stratégie vise notamment, à assurer à la Côte d’Ivoire l’autosuffisance en riz de bonne qualité avant 2025 et faire du pays, un des plus gros exportateurs africains de riz à l’horizon 2030.

Les médias en ligne ivoiriens invitées à disposer de modérateurs pour leurs contenus diffusés sur les réseaux sociaux

L’Autorité nationale de la presse ( ANP, régulateur) et l’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture ( UNESCO) ont organisé lundi à Abidjan, un séminaire de formation pour sensibiliser les médias numériques ou les médias en ligne de Côte d’Ivoire, à disposer de modérateurs pour leurs contenus diffusés sur internet.« Ce séminaire vise un double objectif. Premièrement,  amener les entreprises productrices d’informations numériques à compter au sein de leur personnel, un modérateur. Deuxièmement, inciter les entreprises de presse imprimée et en ligne, à élaborer et à adopter une charte interne pour l’utilisation par  les journalistes des sources d’information issues du web et une charte de modération des commentaires en ligne pour les sites d’informations», a indiqué Samba Koné, le président de l’ANP dans une cérémonie d’ouverture.

 A côtés des sources traditionnelles, des sources primaires, des sources secondaires,  qui répondent aux besoins des journalistes en quête d’information, les TIC et les réseaux sociaux ont donné naissance à une nouvelle catégorie de sources d’informations dite informelle», a souligné M. Koné estimant que le cyberespace ne doit être considéré comme un « espace de non-droit ».

 Pour le président de l’ANP qui a appelé à la professionnalisation de l’écosystème médiatique en Côte d’Ivoire, la régulation du cyberespace est pour son institution un défi majeur.

«L’Essor des médias sociaux a fortement transformé l’interaction dans l’espace public. Les citoyens sont devenus à la fois consommateurs,  producteurs, diffuseurs et commentateurs d’informations et disposent d’une grande capacité de communication et d’échanges. Ce dont nous nous réjouissons en matière de liberté d’expression. Mais nous avons vu que les informations et ces commentaires qui circulent à très grande vitesse  peuvent être une source de tension, voire de conflits», a regretté pour sa part, Anne Lemaistre, la représentante de l’UNESCO en Côte d’Ivoire.

Poursuivant, elle a expliqué à son tour que cet atelier entend sensibiliser les administrateurs de pages sur les réseaux sociaux et les responsables des sites d’informations en ligne sur leurs responsabilités face aux commentaires des internautes et à les amener à modérer leurs contenus conformément à la loi.

 « Les réseaux sociaux tendent à s’imposer comme repère d’information. Cette situation évolue malheureusement avec la diffusion des kake news (fausses informations)», a fait remarquer de son côté,  Adou Martial, le directeur de cabinet du ministre ivoirien de la Communication et des médias.

Cet atelier qui avait pour thème, «Sources d’information, infractions en ligne et modérations des contenus numériques », a été meublé par plusieurs communications dont celle du procureur de la République Adou Richard Christophe sur les sources d’information et infractions en ligne.

A ce jour en Côte d’Ivoire, l’ANP dénombre dans ses bases de données 24 journaux quotidiens, 28 hebdomadaires, 21 mensuels et autres périodiques. La sphère numérique,  quant à elle, compte quelque 150 sites de production d’informations numériques dont seulement 43 régulièrement constitués en entreprises.

Guichet unique automobile ivoirien: le Sylacil, un syndicat, entre en « grève illimitée » mardi

Le Syndicat libre des agents de Côte d’Ivoire logistique (Sylacil) entre en « grève illimitée » mardi relativement à des revendications concernant la vie sociale et professionnelle des employés de Côte d’Ivoire logistique, a indiqué lundi à APA son secrétaire général, Javel Kouakou.Selon le préavis, « c’est une grève illimitée parce qu’on en a déjà fait deux (grèves) pour le même sujet; ils nous ont fait des promesses mais malheureusement ils ne les ont pas tenues », a dit à APA Javel Kouadio, secrétaire général du Sylacil. 

Cette grève illimitée commence le 6 octobre 2020 « jusqu’à ce qu’on obtienne gain de cause », a ajouté M. Javel Kouadio, rapportant que le Sylacil donne une « ouverture » à la direction générale pour le dialogue.  

L’arrêt de travail pour une durée indéterminée du personnel de Côte d’Ivoire Logistique, soulignera-t-il, est motivé par deux revendications majeures des travailleurs. La première concerne le non-paiement des salaires des mois d’août et de septembre 2020. 

La seconde revendication, elle, a trait au « non-respect des accords » de la réunion de conciliation du 26 juin 2020 concernant le « paiement d’arriérés de gratification des années 2016, 2017, 2018, 2019 et le remboursement des ponctions de 20% opérées, selon le Sylacil,  « illégalement » sur les salaires des agents depuis 21 mois. 

Joint, le directeur général adjoint de Côte d’Ivoire logistique, René Kabran Yobouet, a fait savoir à l’issue d’une réunion lundi avec le syndicat gréviste qu’ ils ont achoppé sur un point, notamment le dégraissage du personnel. 

Début 2019, compte tenu de la « chute de notre chiffre d’affaires, on devrait mettre en chômage tehnique un ensemble de personnes », a relevé M. Yobouet, rappelant que le personnel qui était autour de 500, est aujourd’hui réduit à la moitié suite à deux dégraissages.   

Sur le troisième dégraissage, les agents ont fait une proposition qui n’a pas été écrite dans un accord, notamment une réduction de salaire pour éviter un licenciement massif, « ce qui est devenu un problème », a expliqué le directeur général adjoint de Côte d’Ivoire logistique. 

Côte d’Ivoire logistique entend « reconsidérer la situation » et est « tombée d’accord (avec le personnel) sur le principe de remettre les salaires à leur niveau et l’incidence va être des dégraissages », a poursuivi M. Yobouet Kabran.  

Il a précisé que « c’est sur la base de l’évaluation que la décision finale va être prise », admettant qu’ « il y a deux mois de salaires en retard (août et septembre) compte tenu de la chute drastique du chiffre d’affaires ».

« On finit de payer les salaires du mois d’août le 6 octobre, selon l’engagement, une grande partie étant payée; et pour septembre, on paie entre le 7 et le 15 octobre 2020 et on pense revenir à une situation normale », a-t-il rassuré. 

Le guichet unique est une plateforme où plusieurs entreprises opèrent. Dans la chaîne, Côte d’Ivoire logistique est chargée d’accueillir et de transmettre aux autres services les dossiers et les véhicules en vue de leur immatriculation. 

Ce mardi 6 octobre 2020, le Sylacil et la direction générale de Côte d’Ivoire logistique ont une « réunion de conciliation avec l’inspection du travail pour peaufiner » l’évaluation en vue d’un accord, a confié M. Yobouet. 

Mali : formation du gouvernement de transition

Le président de la transition, Bah N’daw et son Premier ministre, Moctar Ouane, ont cosigné, lundi 5 octobre, le décret portant nomination des membres du gouvernement de transition.Elles sont enfin connues ! Les personnalités chargées de remettre le Mali sur les rails durant les 18 prochains mois. Un peu plus d’une semaine après la désignation du Premier ministre, le Mali se dote d’un gouvernement de 25 membres. Le précédent avait été dissout, le 19 août dernier, suite à la démission d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).

Les militaires, qui ont déposé l’ancien chef de l’État la veille, ont ensuite constitué le Conseil National pour le Salut du Peuple (CNSP) présidé par le Colonel Assimi Goïta, l’actuel vice-président de la transition. Au total, quatre ministres sont issus des rangs de l’armée. Parmi ceux-ci, il y a le Colonel-Major Ismaël Wagué, ex-porte-parole de la junte.

Voici la liste du gouvernement de transition

Ministre de la Défense et des anciens combattants : Colonel Sadio Camara

Ministre de la Justice, garde des Sceaux : Mohamed Sida Dicko

Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation : Lieutenant Colonel Abdoulaye Maïga

Ministre de la Sécurité et de la Protection civile : Colonel Modibo Koné

Ministre la Réconciliation nationale : Colonel-Major Ismaël Wagué

Ministre de la refondation de l’Etat chargé des relations avec les institutions : Mohamed Coulibaly

Ministre des Transports et des Infrastructures : Makan Fily Dabo

Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale : Zeyni Moulaye

Ministre de l’Économie et des Finances : Alfousseyni Sanou

Ministre des Affaires foncières, de l’Urbanisme et de l’Habitat : Dionké Diarra

Ministre de l’Industrie, du Commerce et de la promotion des investissements : Arouna Niang

Ministre de la Communication et de l’Économie numérique : Dr Hamadoun Touré

Ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme : Kadiatou Konaré

Ministre de l’Éducation nationale : Pr Doulaye Konaté

Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique : Pr Amadou Keïta

Ministre de la Santé et du Développement social : Dr Fanta Siby

Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche : Mahmoud Ould Mohamed

Ministre des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine : Al Hamdou Ag Ilène

Ministre du Travail et de la Fonction publique : Me Harouna Mahamadou Touréh

Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle : Mohamed Salia Touré

Ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable : Bernadette Keïta

Ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille : Bintou Founé Samaké

Ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau : Lamine Seydou Traoré

Ministre de la Jeunesse et des Sports : Moussa Ag Attaher

Ministre des Affaires religieuses et du Culte : Dr Mahamadou Koné

Le Dialogue inter-libyen à Bouznika, un précédent « positif » sur lequel on peut capitaliser pour parvenir à une solution à la crise (Bourita)

Le dialogue inter-libyen, dont les séances du deuxième round se poursuivent à Bouznika entre les délégations du Haut Conseil d’État et de la Chambre des Représentants libyens, constitue un précédent « positif » sur lequel on peut capitaliser, en tant qu’approche pour avancer vers une solution à la crise dans ce pays, a affirmé, lundi, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Au début, personne ne misait sur le Dialogue inter-libyen alors que certains l’ont déjà taxé d’échec, a relevé M. Bourita, lors d’une séance de ces pourparlers, en présence des membres des deux délégations et du représentant des Nations-Unies au Maroc, notant toutefois que grâce à la volonté des deux parties, à leur esprit positif, ainsi qu’au soutien des présidents des deux délégations, une avancée majeure a été réalisée.

Ces réalisations inspirent « admiration et fierté », en ce sens qu’elles démontrent que les membres des deux délégations ont fait valoir l’intérêt de leur pays et sont à la recherche de solutions, a-t-il ajouté, notant que ces éléments ont joué un rôle décisif dans la réalisation de ce progrès.

Le ministre a également souligné la nécessité de soutenir et de préserver cette dynamique positive instaurée par le dialogue inter-libyen qui « est de bon augure », mettant en avant le rôle du soutien international et de l’encouragement dont ont eu droit ces pourparlers de la part de pays et d’organisations régionales et internationales.

M. Bourita a souligné, dans ce sens, que le dialogue inter-libyen a suscité un écho positif parmi les Libyens, qui y voyaient une « lueur d’espoir et d’optimisme», mettant en exergue le rôle de toutes les parties qui ont accompagné le dialogue de manière constructive et positive depuis le début, y compris la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) et sa cheffe Stephanie Williams qui assure un suivi permanent comme elle encourage ce Dialogue, qu’elle considère comme un tournant important dans l’immobilisme que connait le dossier libyen.

Le ministre a rappelé en outre la position du Maroc vis-à-vis du Dialogue inter-libyen, affirmant, dans ce sens, que les Hautes instructions royale ont toujours été claires en ce qui concerne le dossier libyen, notamment par rapport à ce Dialogue.

S’adressant aux membres des deux délégations, M. Bourita a souligné que ces Hautes Instructions royales « consistent à soutenir pleinement vos efforts, se tenir à vos côtés et se mobiliser pour réussir votre Dialogue sans ingérence, ni influence ou pression, mais plus encore en protégeant ce Dialogue contre toute ingérence négative portant atteinte à son esprit positif ».

« Le Maroc, qui œuvre sous l’égide des Nations-Unies, préfère soutenir les dialogues inter-libyens plutôt que ceux autour de la Libye, les premiers étant fondamentaux et les seconds complémentaires », a assuré M. Bourita, estimant que le Dialogue inter-libyen de Bouznika fait partie intégrante de l’action menée sous la houlette onusienne pour avancer vers la solution de la crise.

À cet égard, le ministre a déclaré à l’adresse des membres des deux délégations libyennes que « la confiance en votre esprit patriotique permettra de surmonter toutes les difficultés auxquelles vous pouvez faire face (…) et vous êtes sur le point de finaliser un accord historique sur tous les détails de l’article 15 de l’accord de Skhirat, que nous souhaitons qu’il sera signé très prochainement et qui constituera une base fondamentale pour unifier les institutions libyennes ».

L’importante avancée réalisée a donné lieu à des attentes chez les Libyens et la communauté internationale, surtout dans ce contexte difficile marqué par la crise de la Covid-19 et une situation socio-économique délicate dont souffre particulièrement le peuple libyen, a-t-il poursuivi, considérant que les réalisations atteintes ouvrent des horizons prometteurs de réussite de ce processus, et balisent le chemin aux négociations sur d’autres questions pour surmonter les écueils se dressant devant la résolution de la crise.

L’Ethiopien Shura Kitata remporte l’édition 2020 du Marathon de Londres

L’Ethiopien Shura Kitata a remporté le marathon de Londres Edition 2020, terminant la course en 2:05:41. Un autre Ethiopien, Sisay Lemma, est arrivé troisième.Shura Kitata a battu au sprint le Kenyan Vincent Kipchumba pour remporter ce passionnant alors que le détenteur du record du monde Eliud Kipchoge a été dépassé vers la fin de la course, subissant ainsi sa première défaite depuis 2013.

Dans des conditions froides et humides, Kitata s’est dégagé pour gagner dans une course relativement lente de 2 heures, 05 min. 41 sec.

Kitata a ensuite déclaré : « Kenenisa Bekele m’a aidé pour cette course et il m’a conseillé sur la manière de courir ». Je me suis entraîné pour le même parcours, je suis très heureux de gagner la course ».

L’Ethiopien Kenenisa Bekele, détenteur du record du monde du 5.000 et du 10.000 mètres et vainqueur du marathon de Paris 2014, s’est retiré du marathon de Londres en raison d’une blessure.

Bekele, qui devait courir pour la première fois depuis qu’il a fait 2 heures 01 min 41 sec pour remporter le marathon de Berlin 2019, s’est blessé au mollet.

Le Kenyan Eliud Kipchoge, quadruple vainqueur de l’épreuve et détenteur du record du monde était le favori pour remporter le marathon de Londres.

« Je suis vraiment déçu, car je n’ai pas gagné la course », a déclaré Kipchoge cité par la presse.

« J’ai eu un problème avec mon oreille droite, puis j’ai vraiment eu des crampes et des problèmes de hanche », a poursuivi Kipchoge.