Lac Tchad : 70 pays viennent en aide à la zone

L’Allemagne, qui est l’une des premières destinations des migrants, a promis 100 millions d’euros d’aide humanitaire d’ici 2020.

 

Soixante-dix Etats, organisations internationales et non gouvernementales réunis à Berlin ont promis lundi 1,87 milliard d’euros à la région du lac Tchad, frappée par une grave sécheresse.

A cette somme viendront s’ajouter des crédits de 402 millions d’euros provenant des banques de développement, indique le ministère allemand des Affaires étrangères dans un communiqué.

L’aide internationale a permis d’éviter une famine l’année dernière dans la région, mais plusieurs millions de personnes ont encore désespérément besoin d’aide au Nigeria, au Niger, au Tchad et au Cameroun, a souligné Mark Lowcock, secrétaire général adjoint de l’Onu aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d’urgence.

« La crise n’est pas terminée. Il y a encore 10 millions de personnes qui ont besoin d’une assistance vitale », a-t-il déclaré. « Un quart des personnes que nous essayons d’atteindre sont des déplacés et le seul moyen de rester en vie est ce que fournissent les organisations humanitaires », a-t-il ajouté.

L’Allemagne, qui est l’une des premières destinations des migrants, a promis 100 millions d’euros d’aide humanitaire d’ici 2020, en plus des 40 millions d’euros alloués aux efforts de stabilisation et de prévention des conflits, a souligné le chef de la diplomatie, Heiko Maas.

 

 

Lac Tchad: une aide de 20 millions de francs de la Suisse pour le développement de la zone

La nouvelle a été donnée ce 03 septembre à Berlin, lors d’une rencontre des représentants de plusieurs États et organisations internationales.

 

La région du lac Tchad, frontalière avec le Nigéria, le Niger, le Tchad et le Cameroun, est le théâtre de violents affrontements avec le groupe Boko Haram. La population civile souffre des violences, de la situation humanitaire catastrophique et du manque d’infrastructures. En 2018, la Suisse s’engage à hauteur de 20 millions de francs dans les domaines de l’aide humanitaire, du développement et de la promotion de la paix, en privilégiant une approche globale. C’est ce qu’elle a annoncé ce 03 septembre à Berlin, où des représentants de plusieurs États et organisations internationales ont discuté de la réponse internationale à cette crise.

Des millions de personnes sont affectées par la pauvreté, le changement climatique et le conflit avec le groupe Boko Haram dans le bassin du lac Tchad, dont le Nigéria, le Niger, le Tchad et le Cameroun sont riverains. La population civile souffre des violences, du manque d’infrastructures et des conditions humanitaires catastrophiques. Actuellement, quelque 2,4 millions de personnes ont pris le chemin de l’exode en raison du conflit, et plus de 10 millions de personnes sont tributaires de l’aide humanitaire. Dans le même temps, il manque près d’un milliard de dollars pour pouvoir répondre aux besoins humanitaires en 2018. Malgré les succès militaires obtenus contre Boko Haram, la fin de la crise n’est pas en vue et la communauté internationale doit faire preuve d’un engagement soutenu  pour soulager les souffrances de la population et contribuer à un règlement pacifique et durable du conflit.

Face à cette situation, les représentants de plusieurs États et organisations internationales sont réunis aujourd’hui et demain à Berlin, dans le cadre de la Conférence de haut niveau sur la région du lac Tchad, pour discuter des possibilités d’aider la population civile en détresse. Cette rencontre, organisée à l’initiative conjointe de l’Allemagne, du Nigéria, de la Norvège et des Nations Unies, fait suite à la conférence humanitaire qui a eu lieu à Oslo en février 2017. La délégation suisse est conduite par l’ambassadeur Manuel Bessler, délégué du Conseil fédéral à l’aide humanitaire. L’objectif de cette conférence, outre la mobilisation de ressources financières pour soutenir la région, est de permettre de renforcer l’engagement commun et global de la communauté internationale et de favoriser les échanges avec les États concernés.

La Suisse a annoncé l’octroi d’un montant de 20 millions de francs, déjà budgétisé, en faveur des populations de la région. Cette somme, répartie entre l’aide humanitaire, le développement et la promotion de la paix, sert à financer des projets dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la protection, de l’hygiène et de l’éducation, ainsi que de la prévention de l’extrémisme violent et de la réconciliation. Dans sa prise de position lors de la conférence, la Suisse a demandé que les droits de l’homme et le droit international humanitaire soient respectés dans les situations de conflit, appelé à une réponse coordonnée et globale de la communauté internationale et insisté sur la nécessité d’un règlement politique de la crise.

CEMAC : La BEAC réfléchit a comment gérer ses réserves de change

La Banque sous-régionale serait en train d’examiner la possibilité d’options complémentaires à la gestion actuelle de ses réserves de change.

 

Aujourd’hui, dans le cadre des accords monétaires qui lient cette sous-région à la zone Euro, et donc la France, l’institution doit recevoir tous les revenus en devises générés par les activités de ses Etats membres, et en déposer une partie (50% actuellement) dans un compte des opérations (rémunéré) qui est logé au trésor public français, afin de garantir la convertibilité illimitée de sa monnaie.

Mais dans la pratique, certains Etats, notamment les gros producteurs de pétrole, n’ont pas toujours effectué un rapatriement de tous leurs revenus extérieurs, créant ainsi une distorsion dans la gestion de la politique monétaire. Les raisons avancées par ce non-respect des Etats sont nombreuses.

Selon le Fonds Monétaire International qui les suit de près, on relève le fait de vouloir satisfaire à l’exigence de constituer de fonds de contrepartie pour la réalisation, par des partenaires au développement, de certains travaux d’infrastructure (un cas observé surtout avec la République du Congo). D’autres souhaitent avoir plus de flexibilité en cherchant à échapper à la rigidité de la BEAC. Il y a aussi les échecs passés de l’institution et la volonté de gagner plus de ses réserves.

La BEAC veut diversifier ses partenaires dans la gestion des réserves de change. Elle pourrait ainsi travailler avec d’autres banques centrales et commerciales, susceptibles de générer de meilleurs rendements et permettre une gestion plus souple des avoirs en devises.

Mais convaincre les dirigeants à la tête des pays de la CEMAC n’est pas une mince affaire. Dans le cadre du programme des réformes économiques actuellement en cours de mise en oeuvre, l’institution d’émission de la monnaie a souhaité que soit mis à sa disposition, les contrats miniers et pétroliers qui génèrent le gros (70%) des revenus en devises de la sous-région.

Elle n’a reçu aucun refus officiel jusqu’à maintenant, mais n’a pas obtenu non plus de réponses positives. Les Etats de la CEMAC semblent s’être disciplinés avec la crise des devises qui n’est toujours pas partie de leur porte. De près de 36% en 2009, les réserves de change non rapatriées par les Etats de la CEMAC étaient estimées à environ de 22% seulement à la fin 2016. Mais ce chiffre peut être plus important si on prend en compte la faible publication des données.

Agir est d’autant plus urgent pour la banque centrale, que les résolutions prises lors de la rencontre urgente de décembre 2016 à Yaoundé au Cameroun, sont mise en oeuvre à des dégrés divers. Si le Gabon, le Cameroun et le Tchad sont parvenus à un accord avec le FMI, le Congo tarde à avancer. Or, le flou qui entoure la situation de la dette extérieure de ce pays constitue un défi pour la sous-région.

Dans le même sens, la crise n’est toujours pas passée. Malgré de gros efforts, le Cameroun qui concentre le plus gros des réserves de change, bien que n’étant que le quatrième exportateur de la CEMAC, a débuté l’année 2018 sur un creusement de sa balance commerciale.

A la fin du mois d’avril 2018 (date à laquelle les données sont disponibles), les avoirs extérieurs nets de la CEMAC se situaient à 3096 milliards de FCFA (5,43 milliards $). Ils ne représentaient que 2,5 mois des importations de la sous-région. Un niveau en dessous de la moyenne standard fixée à 3 mois par ses dirigeants, et plus faible que le niveau de référence de 6 mois requis pour les pays qui partagent le même statut monétaire.

 

 

Tchad : une épidémique de rougeole fait 72 morts

C’est depuis le mois d’avril dernier que la présence de la maladie a été signalée dans le pays. Environ une centaine de cas ont déjà été notifiés et plusieurs décès.

 

Au Tchad, depuis fin avril 2018, le nombre de cas de rougeole notifiés a considérablement augmenté. Le 5 août, les autorités sanitaires ont notifié 1 889 cas suspects dont 72 décès (létalité 3,8 %).

La confirmation biologique ou épidémiologique a été obtenue dans 588 cas avec : 141 IgM positif, 419 liens épidémiologiques et 28 confirmations cliniques. Les enfants de 1 à 4 ans sont les plus touchés, représentant 33 % des cas déclarés.

Au cours de la semaine du 30 juillet au 5 août 98 cas dont 4 décès ont été notifiés, soit une réduction du nombre de cas par rapport à la semaine précédente avec 162 cas dont six décès liés.

Le district de la ville de Guereda et le district de la ville de Massakory sont entrés dans la phase épidémique au cours de la semaine du 30 juillet au 5 août, portant le nombre total de districts en épidémie à dix-huit. Le taux de létalité élevé dans cette épidémie est très préoccupant.

L’emplacement des districts épidémiques à la frontière avec la Libye, le Soudan, le Nigéria et la République centrafricaine a également des répercussions négatives sur la propagation transfrontalière de la maladie.

Rappels sur la rougeole

La rougeole, maladie très contagieuse, reste une cause importante de décès chez les jeunes enfants dans le monde, en dépit de la disponibilité d’un vaccin efficace. Elle est causée par le virus de la rougeole, qui appartient au genre Morbillivirus, de la famille des Paramyxovirus. Le virus est transmis par contact direct et par l’air, infectant les muqueuses puis se propageant à tout l’organisme. La rougeole est une maladie strictement humaine, sans réservoir animal.

Bien que généralement bénigne, la rougeole peut occasionner de graves complications, telles que des encéphalites et des pneumonies, et peut dans de rares cas être aussi mortelle en Europe (la mortalité étant beaucoup plus élevée en Afrique intertropicale). Une protection proche de 100 % est obtenue après deux doses d’un vaccin trivalent rougeole-oreillons-rubéole.

Le premier signe de l’infection par le virus de la rougeole est en général une forte fièvre, qui apparaît environ 10 à 12 jours après l’exposition et persiste 4 à 7 jours. Au cours de ce stade initial, le tableau peut comporter une rhinorrhée (nez qui coule), de la toux, des yeux rouges et larmoyants et de petits points blanchâtres sur la face interne des joues. L’éruption apparaît plusieurs jours plus tard, habituellement sur le visage et le haut du cou. En trois jours environ, elle progresse pour atteindre les mains et les pieds. Elle persiste 5 à 6 jours avant de disparaître. On l’observe en moyenne 14 jours après l’exposition au virus, dans un intervalle de 7 à 18 jours.

La plupart des décès sont dus aux complications de la maladie. Celles-ci sont plus fréquentes avant l’âge de 5 ans ou chez l’adulte de plus de 20 ans. Parmi les complications les plus graves, on observe des cécités, des encéphalites, des diarrhées importantes (susceptibles d’entraîner une déshydratation), des otites et des infections respiratoires graves comme la pneumonie.

En France, la vaccination contre la rougeole, désormais obligatoire pour tout nourrisson né depuis le 1er janvier 2018, nécessite l’administration de deux doses d’un vaccin trivalent ROR (rougeole-oreillons-rubéole) : une première dose à l’âge de 12 mois et une seconde dose entre 16 et 18 mois. Afin d’étendre la protection, toute personne née depuis 1980 devrait aussi avoir reçu deux doses de vaccin.

La vaccination des voyageurs contribue à éviter la transmission ou la dissémination de la maladie dans d’autres pays.

Pour savoir si le voyageur est bien protégé contre la rougeole ou si elle lui recommandée, il peut créer pour lui-même ou pour sa famille un carnet de vaccination électronique (CVE) sur le site MesVaccins.net.

Le CVE intègre un système expert précis et exhaustif. Il est disponible sur ordinateur de bureau ou sur smartphone (interface mobile, applications iPhone et Android).

Tchad : le PACT dénonce les ordonnances sur les partis politiques

Le mouvement citoyen trouve que cette série d’ordonnances est liberticides et anti-démocratiques.

 

Dans un communiqué publié il y a quelques jours, le Projet pour une Alternance Crédible au Tchad (PACT), « exprime son indignation absolue, suite à la révision de l’ordonnance N°27 du 28 juillet 1962 et l’adoption puis la signature de l’ordonnance N°20 portant charte des associations et partis politiques au Tchad, adopté le 31 mai 2018 et qui a été promulguée quelques jours seulement après, le 7 juin 2018 ».

Pour ce mouvement Le PACT, « ces ordonnances sont issues d’un forum illégitime et contesté par l’ensemble des acteurs de l’opposition et ceux de la société civile ».

Il demande donc tout le peuple tchadien à s’opposer à l’application de ces nouvelles mesures. « Le  PACT demande à la communauté africaine et internationale à sortir de son silence complice, son indifférence et sa complaisance vis-à-vis de ce régime pour ne pas cautionner davantage cette forfaiture, qui fragilise d’avantage le climat sociopolitique déjà délétère ». Cliquez ici pour lire l’intégralité du communiqué

Tchad : une bagarre entre membres de l’UNET fait des blessés

 

Une bagarre rangée entre les membres du bureau de l’Union nationale des étudiants tchadien (Unet) a eu lieu samedi matin dans les locaux de l’Université de N’Djamena à Ardep-Djoumal.

Le bureau de l’Unet dirigé par Asserbé Dikreo Amos se trouvait dans les facultés pour nettoyer la cour de l’Université dans le cadre de la semaine de la citoyenneté. Une autre équipe dirigée par Adam Mahamat Hassan se revendiquant aussi Bureau national de l’Unet a attaqué l’autre camp.

Le président de l’Unet est gravement blessé à la tête, il a reçu plusieurs autres coups de couteau à la jambe. Selon les infirmiers du pavillon des urgences de l’Hôpital général de N’Djaména il s’en tire avec cinq points de suture.

« Nous étions en train d’attendre les amis pour nettoyer la cour alors que quelques autres étudiants sont venus nous attaquer bien armés avec des couteaux, des machette et pistolets », nous a confié Abdoulaye Lamana, Chargé de relations publiques au bureau national.

« On débattait du plan pour nettoyer et l’autre équipe nous a surpris avec des couteaux et pistolets. Le président a été encerclé et blessé par couteau à la jambe et un coup de machette à la tête », affirme Allayam Dolegongar, membre du bureau de l’Unet de N’Djaména

Parti politique : le PCN s’est rallié au MSP

La cérémonie officialisant la fusion des deux partis politique s’est déroulée le 31 aout dernier au palais du 15 janvier.

 

Le Parti pour la Convergence Nationale (PCN) n’existe plus. Désormais on ne parlera plus que du Mouvement Patriotique du Salut (MPS). En effet, le parti de Mahamat Terap a décidé de fusionner avec le parti au pouvoir tchadien.

Pour la secrétaire générale adjointe du MPS, Madjibian Padja Ruth, « la fonte du PCN dans le MPS est à l’exemple naturel d’une rivière qui déverse ses eaux dans le fleuve pour continuer ensemble le chemin encore avec plus de vigueur et d’intensité ».

Le PCN s’engage donc ainsi à suivre la direction et la vision stratégique du fondateur du MPS, afin de consolider la paix et respecter les principes et les exigences du MPS, dans le cadre du processus politique du Tchad.

Et Madjibian Padja Ruth invite d’ailleurs les ex membres du PCN à se sentir à l’aise dans leurs nouveaux souliers de membres du MPS. Car, « il n’y a que des militants tout court et ils ne se distinguent que par le degré de leur militarisme et engagements ».

« Le Parti pour la convergence nationale a été créé dans le sens d’apporter sa contribution dans l’animation de la vie politique. Des hommes et des femmes qui ont pris cet engagement pour mettre en place ce parti ont effectivement joué un rôle dans l’échiquier politique de ce pays. Dans ce cheminement nous avons apporté notre contribution dans l’exercice de la démocratie dans notre pays », pense Mahamat Terap.

Pour sceller ce nouveau mariage, le président du PCN a signé et remis les textes de base de son parti au représentant du parti présidentiel.

 

 

Commune : N’Djamena fait le grand nettoyage

La journée de jeudi 30 août a été consacrée au nettoyage et de mise en terre des plants dans la capitale tchadienne.

 

La délégation générale du gouvernement auprès de la commune de N’djamena a organisé une journée de nettoyage et de mise en terre des plants ce jeudi 30 août 2018. Ce sont l’enceinte de la délégation générale du gouvernement auprès de la commune de N’djamèna, les communes du 2e, 3e et 10e arrondissement qui ont bénéficié de cet acte citoyen.

Dans l’enceinte de la délégation générale du gouvernement auprès de la commune de N’djamèna et le local du 2e arrondissement, le délègue général du gouvernement auprès de la commune de N’djamena, Dago Yacoub, la Maire Mariam Djimet Ibet, le commandant de légion par intérim Abderaman Mahamat et le commissaire central, Achim Haroun, ont passé un coup de balai et mis en terre des plants. Un accueil très chaleureux a été réservé à la délégation.

« Il faut au moins 200 plantes par arrondissement »

Dans le 3e arrondissement, c’est devant l’hôtel Hilton que le délègue général du gouvernement auprès de la commune de N’Djamena et sa délégation ont mis en terre les plants et passé des coups de balais. Dans le 10e arrondissement, c’est au cimetière de Lamadi que la délégation a mis en terre des plants. Au retour du cimetière de Lamadi, la délégation s’est arrêtée à la station de pompage pour constater le fonctionnement de ladite station. Elle s’est également arrêtée au rond-point Hamama ; cet axe est dégradé par les conducteurs des gros porteurs qui transportent du sable. A cet effet, le délégué général du gouvernement leur a donné un délai d’une semaine pour arranger l’axe. Dans le cas contraire, ils seront délogés et installés hors de la ville de N’Djamena.

Animaux errants, eaux usées

Selon le délégué général du gouvernement auprès de la commune de N’Djamena, Dago Yacoub, la journée du 30 août est organisée pour accompagner l’initiative des jeunes et du couple présidentiel de planter des arbres et de nettoyer la ville. Selon lui, « ce geste doit être un exemple et il doit être suivi dans toutes les institutions du Tchad. Il doit également être suivi par tout le monde, chacun doit au moins planter deux arbres dans sa vie. Tout le monde a l’obligation de nettoyer sa maison et donc nettoyer autour de soi est aussi une obligation ».

« Chaque commune de N’Djamena doit accomplir ce geste citoyen, il faut au moins 200 plantes par arrondissement ; chaque maire, chaque chef de carré doit accomplir ce geste », a-t-il relevé.

Le délègue général du gouvernement auprès de la commune de N’Djamena a expliqué que le bétail ne doit plus errer dans la rue sinon il sera saisi. Par ailleurs, les citoyens qui versent de l’eau sale dans les rues doivent mettre fin à cette pratique. « La population a tendance à dire que c’est à la mairie de nettoyer la ville, mais la mairie c’est toute la population et donc chacun doit nettoyer son entourage pour rendre la ville propre », a-t-il souligné.

Tchad : le championnat national de football reprendra le 15 septembre

Le calendrier de la Ligue nationale de football est connu. 12 clubs prendront part à la deuxième édition du tournoi qui débutera en milieu de mois prochain.

 

Après plus de huit mois de suspension, le championnat national de football va enfin reprendre. Le coup d’envoi de la compétition est annoncé pour le 15 septembre, selon La ligue nationale de football (Linafoot).

Sur les 12 clubs participants, six sont de la capitale et les six autres proviennent de provinces. Ils seront réparties en deux groupes. La poule A regroupe deux clubs de N’Djamena (Renaissance FC et Tourbillon FC) qui défieront les Eléphants d’Amtiman, les Abeilles du Mandoul, l’ASCOT de Moundou et l’As Wadi Fira de Biltine.

Dans la poule B, dite poule de la mort, on compte quatre clubs rivaux de N’Djamena : le champion en titre, Gazelle FC, le vice-champion, ASCOT de N’Djamena, Foullah FC et Elect Sport. AS Lycod de Doba et AS Mirim de Mongo complètent la liste.

Les deux premiers de chaque poule s’affronteront en match éliminatoire direct. Puis, les deux vainqueurs joueront la finale du play-off. A l’issue de cette finale, le gagnant représentera le Tchad à la Ligue de champions des clubs africains et le perdant disputera la Coupe de la confédération africaine.

Le stade Idriss Mahamat Ouya, le stade municipal de Pari Congo et l’Académie de football de Farcha abriteront les rencontres de cette deuxième édition du championnat national regroupé.

 

CEMAC : Les investisseurs préfèrent les bons du Trésor de 26 semaines

Cela a été inscrit dans un rapport de a BEAC publié il y a quelques jours seulement.

 

La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) vient de publier un rapport sur la politique monétaire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), une zone constituée par : le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la Centrafrique et le Tchad.

L’analyse par maturité de la BEAC révèle que les investisseurs de la CEMAC ont une préférence pour les bons du Trésor (titres d’emprunts à court terme qui servent à financer la dette et les emprunts d’un gouvernement) de 26 semaines.

En effet, rendu à avril 2018, il y a eu 49 émissions de bons du Trésor (BTA) de 13 semaines pour une valeur globale de 353 milliards FCFA ; 55 émissions de BTA à 26 semaines ont été effectuées pour un montant total de 474,7 milliards FCFA ; 30 émissions de BTA à 52 semaines pour 315 milliards FCFA. Ce qui fait un total global de 1 142,7 milliards FCFA.

En matière de bons du Trésor, le Gabon est leader (455,6 milliards FCFA), suivi du Tchad (300,8 milliards), le Cameroun (214,2 milliards), la Guinée équatoriale (113,5 milliards), le Congo (36,6 milliards) et la Centrafrique (19 milliards)

S’agissant du compartiment des obligations du Trésor assimilables (emprunts d’Etat, émis pour une durée de 2 ans minimum), il a été essentiellement animé par le Gabon et le Tchad qui y ont levé 73,8 milliards FCFA, à la suite de cinq émissions.