Tchad : le plan de campagne contre la fièvre jaune et la rougeole adopté

A l’issue de la réunion du comité de Coordination Inter agence pour la vaccination, du 12 septembre 2022, le plan de campagne contre la fièvre jaune et la rougeole en 2023 a été validé.

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Abdel-madjid Abderahim a présidé la réunion du comité de coordination Inter agence pour la vaccination. C’était en présence du ministre de l’élevage et des productions animales Dr Abderahim Awat Attaib, des représentants d’autres ministères et des partenaires.

Les thématiques axées sur le plan opérationnel, le cadre de redevabilité pour la vaccination, la politique nationale de vaccination, le plan de campagne contre la fièvre jaune et celui de suivi de la rougeole, ont été présentés par le coordonnateur du programme élargi de vaccination Dr Abderamane Addi. Il s’agissait pour lui d’apporter les détails sur les moyens alloués par l’Etat, les prérogatives des départements ministériels, les stratégies mises en place, la communication, l’apport des partenaires et le rôle et responsabilité de chaque acteur.

La réunion du comité de Coordination Inter agence pour la vaccination a permis de faire le point sur la validation des activités du trimestre 4 (T4) 2022 du PEV ; la présentation et validation de la Politique Nationale de Vaccination ; la validation du plan de la campagne contre la Fièvre Jaune en 2023 ; la validation du plan de la campagne de suivi contre la Rougeole en 2023 et sur la validation du cadre de redevabilité pour la promotion de la vaccination

Le ministre  en charge de la santé a insisté de la nécessité de la redevabilité pour une gestion rigoureuse des moyens engagés pour mener à bien les activités vaccinales tout en précisant que l’inter-sectorialité est primordiale dans l’atteinte des objectifs fixés par son département.

Tchad : premier diagnostic de la campagne de vaccination contre la rougeole est fait

Il s’est ouvert ce lundi 22 février, une réunion d’évaluation des activités du premier round de la campagne de vaccination contre la rougeole. 1625983 enfants sont concernés par cette campagne

L’objectif de ces travaux vise à analyser tous les aspects liés à l’opération pour la réussite du second round de la caravane de vaccination contre la rougeole.

Le coordonnateur de la vaccination Dr Abderamane Addi a noté que l’approche se résume sur des stratégies fixes, avancées et mobiles. Il fait également  savoir que les équipes sont disposées et les préparatifs vont bon train pour mener à bien les activités.

L’équipe de l’unité de gestion des projets a entretenu l’assistance sur les modalités relatives aux moyens alloués pour la tenue effective de cette campagne.

Le Directeur général du ministère de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Ismaël Barh Bachar a salué le travail accompli durant le premier tour et a invité les équipes à l’abnégation et au dévouement pour le second.

Dans son allocution, a directrice générale adjointe du ministère Dr Mbaidedji Dekandji Francine a de son côté exhorté les services concernés au maintien du contact avec les services déconcentrés pour harmoniser les actions.

Tchad : le ministère de la santé prépare la campagne de lutte contre la rougeole

Le Directeur General du ministère de la santé publique et de la solidarité nationale, Dr Ismaël Barh Bachar a présidé ce mardi 05 janvier 2021 les travaux préparatifs de la caravane de lutte contre la rougeole

La réunion s’est déroulée par visioconférence et a connu la participation des partenaires techniques et financiers des instances en charge de la santé au Tchad. Les participants ont évoqué les questions liées aux préparatifs de la campagne de lutte contre la rougeole qui démarre les jours prochains.

Les acteurs impliqués dans le processus ont assuré du bon  avancement des travaux. Selon eux, la date initialement arrêtée peut être respectée. Les points clés en rapport avec le début et le déroulement de ladite campagne ont également été évoqués. Une formation des superviseurs est programmée  mercredi, à l’effet de mieux conduire les activités de cette campagne.

Le DG du ministère de la Santé publique et de la solidarité nationale,  Dr Ismaël Barh Bachar a tenu à encourager les techniciens pour le travail jusqu’ici mené. Il a également rappelé le ferme engagement des responsables en charge de la santé publique et de la solidarité nationale pour le succès de l’opération.

Tchad : environ 500 mille enfants seront vaccinés contre la rougeole

 » Comment riposter contre l’épidémie de la rougeole au Tchad ? « , est la question a fait l’objet d’une rencontre entre le ministère de la Santé publique et ses partenaires techniques et financiers, ce mardi à N’Djamena.

Depuis son apparition en 2018 au pays, la rougeole a fait plus de 283 victimes. Cette rencontre qui s’est tenue le 19 mars consiste à circonscrire les flambées épidémiques dans le pays afin de réduire la morbidité et la mortalité due à la rougeole.

Ce plan de riposte contre la rougeole prévoit vacciner 95% des enfants de 6 mois à 9 ans afin de contribuer à rompre la chaine de propagation de cette épidémie. Mais aussi assurer une bonne coordination des activités de la riposte à tous les niveaux et une bonne gestion des données, conduire une évaluation post-campagne

Au total 9 districts sanitaires totalisant 5 810 cas sont retenus pour ces activités de lutte contre cette épidémie qui permettra de vacciner 521 296 enfants de 6 mois et 9 ans.

Rappelons que les premiers cas de cette maladie ont été déclarés fin avril 2018 dans les districts sanitaires d’Ati, de Bokoro et de Gama, tous situés dans la partie Nord du Tchad. En 2018, le ministère de la Santé publique fait état de plus de 3 000 cas suspects de rougeole répartis dans 105 districts sanitaires du pays.

 

Tchad : une épidémique de rougeole fait 72 morts

C’est depuis le mois d’avril dernier que la présence de la maladie a été signalée dans le pays. Environ une centaine de cas ont déjà été notifiés et plusieurs décès.

 

Au Tchad, depuis fin avril 2018, le nombre de cas de rougeole notifiés a considérablement augmenté. Le 5 août, les autorités sanitaires ont notifié 1 889 cas suspects dont 72 décès (létalité 3,8 %).

La confirmation biologique ou épidémiologique a été obtenue dans 588 cas avec : 141 IgM positif, 419 liens épidémiologiques et 28 confirmations cliniques. Les enfants de 1 à 4 ans sont les plus touchés, représentant 33 % des cas déclarés.

Au cours de la semaine du 30 juillet au 5 août 98 cas dont 4 décès ont été notifiés, soit une réduction du nombre de cas par rapport à la semaine précédente avec 162 cas dont six décès liés.

Le district de la ville de Guereda et le district de la ville de Massakory sont entrés dans la phase épidémique au cours de la semaine du 30 juillet au 5 août, portant le nombre total de districts en épidémie à dix-huit. Le taux de létalité élevé dans cette épidémie est très préoccupant.

L’emplacement des districts épidémiques à la frontière avec la Libye, le Soudan, le Nigéria et la République centrafricaine a également des répercussions négatives sur la propagation transfrontalière de la maladie.

Rappels sur la rougeole

La rougeole, maladie très contagieuse, reste une cause importante de décès chez les jeunes enfants dans le monde, en dépit de la disponibilité d’un vaccin efficace. Elle est causée par le virus de la rougeole, qui appartient au genre Morbillivirus, de la famille des Paramyxovirus. Le virus est transmis par contact direct et par l’air, infectant les muqueuses puis se propageant à tout l’organisme. La rougeole est une maladie strictement humaine, sans réservoir animal.

Bien que généralement bénigne, la rougeole peut occasionner de graves complications, telles que des encéphalites et des pneumonies, et peut dans de rares cas être aussi mortelle en Europe (la mortalité étant beaucoup plus élevée en Afrique intertropicale). Une protection proche de 100 % est obtenue après deux doses d’un vaccin trivalent rougeole-oreillons-rubéole.

Le premier signe de l’infection par le virus de la rougeole est en général une forte fièvre, qui apparaît environ 10 à 12 jours après l’exposition et persiste 4 à 7 jours. Au cours de ce stade initial, le tableau peut comporter une rhinorrhée (nez qui coule), de la toux, des yeux rouges et larmoyants et de petits points blanchâtres sur la face interne des joues. L’éruption apparaît plusieurs jours plus tard, habituellement sur le visage et le haut du cou. En trois jours environ, elle progresse pour atteindre les mains et les pieds. Elle persiste 5 à 6 jours avant de disparaître. On l’observe en moyenne 14 jours après l’exposition au virus, dans un intervalle de 7 à 18 jours.

La plupart des décès sont dus aux complications de la maladie. Celles-ci sont plus fréquentes avant l’âge de 5 ans ou chez l’adulte de plus de 20 ans. Parmi les complications les plus graves, on observe des cécités, des encéphalites, des diarrhées importantes (susceptibles d’entraîner une déshydratation), des otites et des infections respiratoires graves comme la pneumonie.

En France, la vaccination contre la rougeole, désormais obligatoire pour tout nourrisson né depuis le 1er janvier 2018, nécessite l’administration de deux doses d’un vaccin trivalent ROR (rougeole-oreillons-rubéole) : une première dose à l’âge de 12 mois et une seconde dose entre 16 et 18 mois. Afin d’étendre la protection, toute personne née depuis 1980 devrait aussi avoir reçu deux doses de vaccin.

La vaccination des voyageurs contribue à éviter la transmission ou la dissémination de la maladie dans d’autres pays.

Pour savoir si le voyageur est bien protégé contre la rougeole ou si elle lui recommandée, il peut créer pour lui-même ou pour sa famille un carnet de vaccination électronique (CVE) sur le site MesVaccins.net.

Le CVE intègre un système expert précis et exhaustif. Il est disponible sur ordinateur de bureau ou sur smartphone (interface mobile, applications iPhone et Android).

Tchad: la riposte contre la rougeole s’organise

Le gouvernement tchadien a décidé d’envoyé 10 médecins dans la région du Tibesti, afin de lutter contre cette pandémie qui mine actuellement le pays.

 

Dans un communiqué de presse signé de son secrétaire général, Dr Hamit Djabar, le ministère de la santé publique annonce une mission de deux semaines composée des médecins et infirmiers dans la région du Tibesti. Cette mission intervient comme un plan de riposte contre l’épidémie de rougeole.

Cette mission est organisée par le gouvernement tchadien et ses partenaires techniques et financiers, dans les districts sanitaires de cette région. Le communiqué de préciser qu’un avion de l’armée de l’air est affrété pour le transport des équipes médicales y compris les vaccins contre la rougeole et la méningite, et des médicaments de prise en charge des malades. Ce plan de riposte prend en compte toute la population cible incluant celle des sites des orpailleurs.

Tchad: 665 cas de rougeoles enregistrés

Le pays connait actuellement ne épidémie de rougeole. Celle-ci a déjà fait 33 morts dans différentes régions du pays.

 

Le Tchad enregistre, depuis le début de l’année en cours, des cas de rougeole qui ont fait à ce jour 33 victimes, a annoncé le ministère tchadien de la Santé publique dans un communiqué publié vendredi. A partir de la mi-mai jusqu’à nos jours, 12 districts sanitaires, situés essentiellement à l’est et au nord du pays, sont entrés en épidémie, précise le texte. Au total, 665 cas dont 33 décès ont été notifiés par 90 districts sanitaires sur les 117 que compte le Tchad.

Le gouvernement, à travers le ministère de la Santé publique, avec l’appui de ses partenaires et financiers, a entrepris une action de riposte contre cette maladie. Cette riposte a commencé par la vaccination et la prise en charge des cas par les districts de la région de Sila, à l’est du pays, puis s’étendra dans les autres régions affectées. « Le Tchad dispose des vaccins pour faire face à la situation de l’épidémie actuelle », rassure le ministère de la Santé publique.

 

La rougeole est une maladie très contagieuse avec des complications souvent irréversibles, voire mortelles qui persiste et fait des victimes au sein de la population infantile. Sa récurrence dans ce pays sahélien est la conséquence de la faiblesse de la vaccination de routine.