Tchad : la France décide de soutenir les ménages vulnérables par le biais d’une ONG

Hier lundi 27 juillet 2020, l’ambassadeur de France au Tchad, Bertrand Cochery et le président de l’ONG Action humanitaire pour le développement durable (ACHDR), ont signé une convention de 130 millions de FCFA pour répondre aux besoins des couches vulnérables.

L’organisation non gouvernementale, ACHDR va utiliser cet argent pour subvenir aux besoins vitaux et nécessaires des ménages tchadiens les plus vulnérables. Il s’agira concrètement vulgariser et faire respecter les mesures de prévention contre la Covid-19 par les populations. Accroitre les revenus des femmes et des jeunes, à travers l’appui aux initiatives socio-économiques génératrices de revenus et renforcer les capacités d’action de communautés, pour une résilience accrue des populations tchadiennes.

Plus de 5600 personnes prioritaires sont directement concernées, notamment les femmes et les jeunes. Le projet  a préalablement recensé 800 ménages, parmi lesquels 675 ont été organisés en 45 groupements de femmes et de jeunes. Les bénéficiaires indirects sont estimés à près de 19.000 personnes.

 

Tchad-coronavirus : 7 nouveaux cas s’ajoutent au compteur

Sept nouveaux de covid-19 ont été signalés ce lundi 27 juillet par la coordination nationale de riposte sanitaire. Tous sont issus de la province du Chari-Baguirmi

Dans la mise à jour de la situation épidémiologique de la maladie à coronavirus de ce lundi, les autorités sanitaires font savoir que sur 87 tests réalisés, 7 cas positifs ont été déclarés dans la province du Chari-Baguirmi, foyer dans lequel les 26 cas précédent ont été signalés. Ce qui porte à 37 le nombre de malades hospitalisés.

Aucune nouvelle guérison et pas de décès. Le nombre de cas enregistrés depuis le début de la pandémie s’élève à 922. Soit 810 guéris et 75 décès. Tous les nouveaux malades sont des hommes.

La coordination rappelle au respect des mesures barrières et au sens de responsabilité.

Tchad : mandat de dépôt de l’ancien maire de N’Djamena, son avocat s’exclame!

Arrêté et mis à garde à vue le 25 juillet dernier à la police judiciaire, Saleh Abdel Aziz Damane, ancien maire de N’Djamena a été placé sous mandat de dépôt ce lundi 27 juillet par le parquet. Son avocat estime que la procédure est injuste et veut demander une mise en liberté provisoire

Saleh Abdel Aziz Damane, ancien maire de la ville de N’Djamena a été placé sous mandat de dépôt par un juge d’instruction du tribunal de grande instance de N’Djamena ce lundi après 3jours de garde à vue. Son avocat, maitre Alain Kagombé estime que c’est une chasse à l’homme. D’après lui, les faits reprochés à son client ne sont pas suffisants pour le mettre sous mandat de dépôt, surtout qu’il faut décongestionner les maisons d’arrêts à cause de la pandémie de la maladie à coronavirus.

L’avocat explique que l’Inspection général d’Etat a dans un premier temps accusé son client de dépassement budgétaire, ce qui selon lui n’est pas une infraction. Ensuite beaucoup d’autres infractions ont été citées. Mais, indique l’avocat de la défense, les faits retenus par le parquet contre son client sont entre autres: « le détournement de derniers publics, l’abus de fonction, corruption en rapport avec les marchés publics », faits prévus et punis par les articles 215, 210 et 195 du code pénal, précisé le défenseur du maire.

Me  Alain Kagombé apprend que le dossier de son client a été orienté au 2e cabinet d’instruction, c’est là-bas que « la bataille va commencer » annonce-t-il. L’avocat pense qu’ : «il y’a quelqu’un qui a un malheur plaisir » à voir son client placé sous mandat de dépôt. « Nous allons démonter pièce par pièce, toutes les infractions qui lui sont injustement reprochés et la justice fera le reste », assure l’avocat.

Pour rappel Abdel Aziz Damane avait été relevé de ses fonctions à la tête de la commune de N’Djamena le 30 juin dernier. Il était reproché des faits de « manquement grave.

Tchad : le ministre de la formation professionnelle et des petits métiers définit les priorités de son département

Ce lundi 27 juillet, la ministre de la formation professionnelle et des petits métiers, Achta Ahmat Breme s’est entretenue pour la première fois avec les directeurs et sous directeurs du département dont elle a la charge

La réunion de prise de contact a permis à  la ministre de la formation professionnelle  de comprendre le fonctionnement de l’institution dont elle a désormais la charge et  redéfinir les priorités. Le directeur général dudit ministère, Oumar Ali Moustapha a dans son allocution indiqué que les missions du département s’inscrivent dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des femmes et des jeunes et dans la lutte contre la pauvreté. Il a présenté à la nouvelle ministre les difficultés auxquelles ils font face.

Consciente de la tâche qui lui est assignée et déterminée à être à la hauteur des attentes, Achta Ahmat Breme exhorte ses collaborateurs à se joindre à elle pour un travail bien fait. «J’insiste sur le travail et surtout le travail bien fait », a-t-elle martelé.  Elle ajoute : « ce n’est que par le travail que nous pourrions atteindre nos objectifs et partant, mettre en œuvre la politique du gouvernement en matière de formation professionnelle et l’entrepreneuriat des femmes, des jeunes pour leur insertion socio-professionnelle ». Les défis d’Achta Ahmat Breme sont entre autres,  la formation professionnelle et la promotion des apprentissages, l’information et l’orientation scolaire et professionnelle et les micros finances et la promotion des métiers

Tchad : le ministre de la communication exige de ses directeurs une feuille de route

Le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement Chérif Mahamat Zène a rencontré les différents directeurs et sous directeurs de son département ministériel ce 27 juillet 2020. Il attend d’eux, compétence et rigueur

Quelques jours après avoir pris contact avec son cabinet, le ministre de la communication a réuni ce lundi les responsables de son département ministériel. Il invite les différents directeurs et sous-directeurs au travail bien fait, à la loyauté, la compétence, l’intégrité et le professionnalisme. Il leur a également de faire preuve de discrétion et d’anticipation.

Pour plus d’efficacité, le membre du gouvernement a instruit à chaque service de fournir une feuille de route.

Le directeur général du ministère, au nom de ses collaborateurs a présenté au patron les dossiers sur la migration de l’analogie au numérique, la prise en mains du nouveau siège de l’Office national des médias audiovisuels (ONAMA)et l’amélioration de la prise en charge du personnel . Ces dossiers, fait savoir le directeur général sont les plus brûlants. Il a en outre indiqué au ministre de la communication que ses collaborateurs et lui ont pris acte des orientations données.

 

CEEAC : les ministres des affaires étrangères des pays membres préparent la prochaine session ordinaire des chefs d’Etats

En prélude à la 17e session ordinaire des Chefs d’Etats de Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), les ministres sont réunis par visio-conférence pour présélectionner les candidats aux postes de la Commission rénovée.

Sur convocation du chef d’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba, par ailleurs président en exercice de la CEEAC, les chefs d’Etats de la Commission tiendront le 30 juillet prochain la 17e session ordinaire par visio-conférence. Le sommet sera consacré à la Réforme institutionnelle de la CEEAC.

Les rencontres des ministres des affaires étrangères de la sous-région ouvert depuis le 26 juillet par visio-conférence ont pour objectif de présélectionner les candidats pour la vice-présidence et les cinq postes de commissaire. Après examen et validation du rapport des ministres, les Chefs d’Etats vont désigner les différents responsables.

Rappelons que la réforme institutionnelle de la CEEAC a été décidée au cours de la conférence des chefs d’Etats et de gouvernement du 25 mai 2015, à N’Djamena. Son objectif est d’améliorer l’efficacité et l’efficience en vue de faire de la sous-région une communauté viable et forte, dotée d’un exécutif et d’une nouvelle architecture. Egalement à contribuer à l’accélération du processus de nationalisation des communautés économiques régionales de l’Afrique central.

Tchad : le ministre des armées retrace la ligne rouge à Bagasola

Dans le cadre du suivi et de la protection des acquis de l’opération « colère de Bohoma », le ministre de délégué à la présidence, chargé des armés, Mahamat Abali Salah et des officiers de l’armée étaient à Bagasola le 26 juillet dernier

Aucun mètre carré du territoire tchadien ne doit être perdu, a relayé le ministre. «Nous avons toujours dit que les acquis, de l’opération colère de Bohoma doivent être protégés et suivi jalousement », fait-il savoir. Il indique que son département a décidé de recadrer la zone du Lac contre l’emprise terroriste. « Nous avons constaté qu’avant la population débordait cette zone avec leur bétail et que les boko haram profitaient de ce débordement pour prendre les animaux, donc nous avons recadré cette zone », la ligne rouge est désormais retracée et infranchissable, rassure le patron de l’armée. « Nous suivons pour que toutes les terres récupérées soient surveillées et pour que l’ennemie ne gagne pas du terrain », ajoute Mahamat Abali Salah

Le ministre délégué à la présidence, chargé des armées, des anciens combattants et des victimes de guerre a également donné des orientations aux militaires pour mieux contrecarrer la secte Boko-haram dans la province du Lac. « Nous constatons que le morale de nos forces armées est très haut », assure-t-il. Le ministre fait savoir que des instructions ont également été données aux autorités administratives. Quant aux terroristes qui ont déposé les armes, un travail est en train d’être fait pour leur déradicalisation avant la réinsertion dans la population, précise le ministre des armées.

Tchad-covid19 : le ministre de la santé au chevet des malades de Koudalwa

Ce dimanche 26 juillet 2020, le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale, Dr Abdoulaye Sabre Fadoul s’est rendu à Koudalwa, localité dans laquelle 26 cas de covid ont été enregistrés la semaine dernière.

Il était question pour le ministre et sa suite de s’assurer de la mise sur pied des mécanismes pour circonscrire la maladie et éviter la propagation. Aussi, de s’assurer que le plateau technique répond aux besoins sanitaires de la population.

La délégation ministérielle a rencontré les autorités administratives, sanitaires et les populations de Koudalwa pour discuter d’une éventuelle prise en charge. Abdoulaye Sabre Fadoul a exhorté tout le monde à se mettre au travail.

Le gouverneur de la province du Chari-Baguirmi, Aboubakar Djibrine Aboubakar a fait savoir que cette visite était nécessaire, elle permet aux autorités administratives de de toucher du doigt les réalités de la Covid-19 dans la circonscription.

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale, Abdoulaye Sabre Fadoul a instruit aux leaders d’opinions, aux jeunes et à toutes les forces d’intensifier la sensibilisation. Il a également appelé la population au respect des mesures barrières.

Tchad : les peines retenues contre les trafiquants de tramadol oscillent entre 5 et 10 ans

Le verdict a été prononcé par le tribunal de grande instance de N’djamena ce vendredi 24 juillet. Les auteurs impliqués dans l’affaire de trafic de drogue de synthèse en direction de la Libye ont écopé des peines, chacun en fonction du rôle joué

La première étape des plaidoiries sur l’affaire des tramadol est close. Le tribunal en a tranché sur les 11 dossiers. Les peines vont de 5 à 10 ans avec des amendes allant de 100 000 FCFA à 50 000 dollars. C’est pour la plupart, les peines requises par le procureur de la République près du tribunal de grande instance de N’Djamena, Youssouf Tom. Tous les mis en cause ont été inculpé à l’exception d’un officier et une condamnation avec sursis.

Le directeur d’exploitation de l’Agence Nationale de Sécurité (ANS), le général Tougout Abo Soulo et le chef de service administratif et financier, Souleymane Mahamat Délio écopent chacun 10 ans de prison avec 50 000 dollars américains chacun. Bichara Idriss Saleh  militaire en service à la DGSSIE Youssouf Moussa Leïssa officier de police, bénéficient de la même peine mais avec une amende de 25 000 dollars.  Ces derniers devaient corrompre le directeur des Douanes.

Le colonel de police prend 5 ans de prison, il est coupable de tentative de corruption sur la personne du procureur. Il lui aurait proposé la somme de 1 milliard de FCFA

Dix ans de prison également pour les sieurs Hassan Abdallah Kébir et Allaga Gaï Meï  avec amende de 500 000FCFA. Ils auraient reçu 260 millions FCFA d’une personne cité de l’un de leur proche cité dans l’affaire. Le cambiste ayant reçu l’argent en provenance de la Lybie tombe également sous le coup de la loi, il écope de 5 ans de prison avec sursis et 100 000FCFA. Enfin, le chef d’antenne de l’ANS à l’extrême nord, et Mahamat Ali Sougui, chargé des relations publiques du DG de l’ANS, prennent chacun 5 ans de prison ferme et 1 000 dollars américains d’amende ferme. Souleymane Mahamat Délio, chef de services administratifs et financiers de l’ANS est relaxé au bénéfice du doute.

Le collectif d’avocats estime que le droit n’a pas été dit. Ils ont interjeté appel ipso-facto.

Tchad : 29 présumés malfrats et des pièces à conviction présentés par la gendarmerie nationale

Ils ont été présentés ce 24 juillet à la gendarmerie de Klessoum par le porte-parole de la gendarmerie, Abakar Abdramane Haggar. Les armes et matériels à conviction ont également été présentés

Parmi ces prétendus malfrats, ont été présentés deux hommes suspectés d’être de mèche avec les rebelles. Les informations approfondies sur ces derniers ne sont pas encore connues. Le porte-parole de la gendarmerie a également présenté, 2 présumés braqueurs qui avaient pour proie un conducteur de motos-taxis au quartier de Gassi, dans le 7ème arrondissement, 2 malfrats déguisés en policiers sur en pleine manœuvre contre des citoyens à la sortie nord de N’Djamena ont également été capturés. 2 autres ont été arrêtés vers Gaoui, ils étaient vêtus des tenues de l’armée et possédait une moto.

Des dealers qui vendent du cannabis en détail. Un trafiquant de faux billets et un homosexuel font également partis des présumés malfrats.

Les armes, des sacs contenant des boissons frelatés, un carton de tramadol, 29 plaquettes de drogues, six motos et des faux billets de banque saisis chez ces derniers ont été présenté à la gendarmerie.

C’est la énième fois que des matériels de ce genre sont présentés.