Gabon : une femme est nommée premier ministre

Rose Christiane Ossouka Raponda, est la nouvelle première ministre du Gabon. Elle a été plébiscitée ce 16 juillet, à la faveur d’un décret présidentiel. Elle remplace à ce poste, Julien Nkobe Bekale

Elle est la première femme à occuper ce poste dans le pays d’Ali Bongo. Elle prend fonction avec instruction immédiate de former un nouveau gouvernement. Ancienne ministre de la défense, Rose Christiane Ossouka Raponda est une figure remarquable de la scène politique gabonaise. Elle a autrefois dirigé la mairie de Libreville de mains de fer. Entre 2012-2014, elle a été ministre du Budget

Les rumeurs de sa nomination à cette haute fonction suscitaient déjà l’attention sur la toile depuis quelques semaines. La nouvelle patronne de la primature bénéficie du soutien de la très charismatique présidente de la Cour constitutionnelle, Marie Madelène Mborantsuo.

Sur le plan exécutif, elle est la première femme a occupé ce poste stratégique au Gabon. Bien que feu, Rose Francine Rogombet avait assuré l’intérim après le décès d’Omar Bongo Ondimba

Tchad : La police a pris d’assaut le marché Champ de fil de N’Djamena

Depuis ce matin de jeudi 16 juillet, les éléments du groupement d’intervention de la police (GMIP) ont encerclé toutes les entrées et sorties du marché Champ de fil, plusieurs armes blanches ont été saisies

Les sources sécuritaires rapportent que c’est une opération qui visent à sécuriser le marché d’une part, et éviter les représailles d’une autre part. En effet, il y’a 72 h de cela, un militaire a été roué de coups par les mécaniciens dudit marché. Le militaire aurait tiré sur le mécanicien, ce dernier aurait succombé à ses blessures. L’homme en tenue aurait dégainé après un malentendu sur la voie publique. Les proches du militaire auraient promis venir venger leur frère.

C’est pour éviter le bain de sang qui pourrait découler des représailles que les forces de l’ordre ont décidé de sécuriser et désarmer toute personne repérée dans les environs du marché. Tous les usagers du marché ont été soumis à la fouille.

Rappelons que le marché Champ de fil fait l’objet d’un regain d’insécurité depuis quelques années. C’est la énième fois qu’un incident de cet ordre est observé sur cette place.

Tchad-réouverture des frontières : des orientations sont données aux passagers en direction du Tchad

Dans le processus de relâchement des mesures barrières, le Tchad entend ouvrir ses frontières dès le 1er août prochain. Toutefois les passagers seront confrontés à un certain nombre de préalables

Les conditions ont été fixées par le ministère des affaires étrangères, de l’intégration africaine, de la coopération internationale et de la Diaspora en vue d’éviter une recrudescence de la maladie. Les modalités fixées par le ministère s’appliquera dès la réouverture des frontières aériennes. Elles sont entre autres, avoir un certificat négatif de la covid-19, réalisé dans le pays de départ par la technique de biologie moléculaire, datant de 72h à l’arrivée. Se soumettre au confinement à domicile pendant une période de 7 jours dans l’observance des mesures de restriction. Faire un test PCR, post-confinement après le 7ème jour. Le retrait du passeport se fera  à la police de l’aéroport sous présentation du reçu comprenant les frais du test.

Aussi, le ministère a tenu à notifier qu’en tenant compte du principe de réciprocité, les ressortissants des pays dont les frontières sont fermées aux tchadiens ne sont pas autorisés à prendre le vol à destination du Tchad. Exception faite aux officiels se rendant au Tchad sur demande ou avec accord du gouvernement.

 

Tchad : Les chefs traditionnels veulent une meilleure considération

La deuxième session ordinaire 2020 du Haut conseil des collectivités autonomes et des chefferies traditionnelles (HCACT) s’est ouverte le 15 juillet sous le thème : « « chefferie traditionnelle au Tchad, rôle et problématique »

L’ouverture a été lancée par le ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence, Kalzeubé Payimi Deubet. Les chefs de cantons et sultans ont fait savoir que les chefs traditionnels sont les garants de la stabilité. Traditionnels depuis la nuit des temps joué et continue de jouer un rôle majeur à chaque étape décisif de l’évolution politique du Tchad. Tantôt adulés, tantôt honnis suivant les périodes et les régimes, les chefs traditionnels demeurent incontestablement les piliers de l’administration du territoire, parce qu’ils connaissent mieux que quiconque les populations dans leurs vies profonde. Ils en veulent pour preuve, les événements douloureux que le Tchad a connus en 1980. « Les institutions de l’Etat, ont toutes disparues, à l’exception de la chefferie traditionnelle qui a tenu la dragée haute à la situation, au péril de ses dirigeants ».

ils ajoutent que : « confinés au rang de simples auxiliaires chargés d’aider les colonisateurs, puis les administrateurs tchadiens à faire à asseoir leur administration »

Tchad : Idriss Deby sera officiellement élevé à la dignité de Maréchal du Tchad le 11 août

C’est confirmé, la célébration d’élévation du général de corps d’armées, Idriss Deby à la dignité de Maréchal se fera le 11 août, date de commémoration de l’indépendance du Tchad. L’annonce a été faite par le Commission en charge d’organiser l’évènement

La commission spéciale en charge de l’organisation de la cérémonie d’élévation d’Idriss Deby à la dignité de Maréchal a tenu sa première réunion ce 15 juillet. C’était une réunion de prise de contact. Elle a permis de déterminer la date de l’évènement (11 août) et de voter le budget, définir les modalités pratiques des festivités et faire un chronogramme à soumettre à la prochaine réunion.

La cérémonie a fait savoir le président de l’Assemblée nationale, Haroun Kabadi, se pliera au respect des mesures barrières. Il a instruit à la Commission de s’investir afin que l’évènement soit à la hauteur des attentes.

La célébration sera restreinte. Pourront y prendre part, les membres du gouvernement, les représentants des grandes institutions du pays, les ambassadeurs accrédités, les officiers supérieurs de l’armée, la famille de président de la République et se amis d’enfance.

 

Tchad-covid19 : un cas positif et un guéri

Les autorités sanitaires ont annoncés 1 nouveau cas et un guéri, dans le cadre la mise au point de la situation épidémiologique de la maladie à coronavirus de ce mercredi 15 juillet 2020.

La situation de la covid-19 de ce jour n’a pas connu un grand chamboulement, 11 malades sont encore hospitalisés. Sur 15 tests réalisés par les agents de santé, la coordination nationale de riposte sanitaire signale un cas positif. Un patient a également obtenu sa lettre de sortie d’hôpital. Aucun cas de décès n’a été déploré.

Le nombre de cas signalé depuis le début de la pandémie s’élève à 885 dont 229 femmes. La coordination nationale de riposte sanitaire appelle la population à plus de discipline et un sens de responsabilité afin de mettre fin à la propagation de cette maladie au Tchad

Quinze provinces sont touchées par la maladie sur l’ensemble du territoire national

Le Tchad a lancé l’atelier du Plan stratégique de développement numérique et des postes 2020-2030

Ce mercredi 15 juillet, l’atelier national de validation du Plan stratégique de développement numérique et des postes a officiellement été lancé à N’Djamena pour la décennie 2020-2030

La cérémonie était présidée par le ministre des postes et de l’Economie numérique, Idris Saleh Bachar. Les objectifs visés par cet atelier sont la technique, politique, économie, culturel, et social. Il envisage doté le pays d’un document de référence pour faire de l’économie numérique, un moteur de croissance pour promouvoir l’entrepreneuriat numérique, faciliter l’intégration des technologies de l’information et de la communication dans l’administration et dans tous les secteurs socio-économique. Une ligne qui permettra au pays d’avoir une économie diversifiée et résiliente à l’horizon 2030

Plusieurs thèmes meubleront les discussions. L’économie numérique, la cyber sécurité, les cadres juridique et institutionnelle du secteur, la monnaie électronique, le financement et l’accompagnement des startups, les postes et l’épargne entre autres. A cet effet, il est prévu l’exécution de 30 programmes subdivisés en 79 projets et 277 sous projets.

Une cinquantaine d’officiels de rang distingués sont à pieds d’œuvre pour valider la stratégie de développement numérique et des postes décennale.

« sur la base des orientations connues dans la déclaration sectorielle et dans le souci de vulgariser les TIC, le gouvernement a adopté en avril 2008, la stratégie de développement des technologies de l’information et de la communication au Tchad qui définit le cadre des activités de promotion et de développement du numérique», explique Idris Saleh Bachar, ministres des postes et de l’Economie numérique

Tchad : les journalistes peuvent désormais se procurer la carte professionnelle d’identité

A travers un point de presse, le processus de délivrance de la carte de presse a officiellement été lancé ce mercredi 15 juillet  à la maison des médias par la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (Hama).

La Commission nationale de la carte nationale d’identité du journaliste professionnel (CNCIJP), ouvre officiellement ses portes aux journalistes qui veulent se procurer la carte de presse. Néanmoins, l’acquisition de ladite pièce est conditionnée par un certain nombre de préalables a fait savoir le président de la commission, Abdéramane Barka

D’après lui, pour tout candidat à l’obtention de la carte d’identité professionnelle du journaliste adresser sa demande à la commission avec les pièces suivantes, une copie de son contrat de travail, une copie recto verso de sa carte d’identité nationale ou de son passeport, une copie de ses trois derniers bulletins de salaire, un certificat de l’employeur spécifiant exactement la fonction exercée et le montant des appointements, un curriculum vitae, un certificat de l’employeur certifiant que le journalisme est bien la formation principale et régulière , un certificat de l’employeur précisant, outre la qualification exacte le montant des perçus sur une période pour les collaborateurs rémunérés à la pige, un extrait du casier judiciaire datant de moins de trois mois, un certificat de nationalité , une copie du titre de séjour et de la carte de résidence pour les journalistes étrangers, deux photos d’identité et enfin 3000Fcfa de frais de dossiers

Abdéramane Barka, président de la  CNCIJP a précisé que, la carte identité du journaliste  professionnel est délivrée aux journalistes professionnels et aux journalistes assimilés. A l’exclusion des agents de publicité et tous ceux qui ont en apporte à un titre quelconque une collaboration occasionnelle. Aux journalistes pigistes, enfin aux journalistes correspondants de presse

Tchad-coronavirus : le ministère de la santé met en garde contre l’utilisation de TDR

A travers une circulaire rendue publique ce 15 juillet, le ministre (sortant) de la santé publique interdit les tests de diagnostic rapide sur l’ensemble du territoire tchadien au profit du PCR

« Il est strictement interdit d’utiliser les tests de diagnostic rapide pour la détection de la Covid-19 sur l’ensemble du territoire national. », a indiqué le Pr Mahamoud Youssouf Khayal. Ceci dans le souci d’éviter toute interprétation des résultats qui favoriserait la propagation du virus dans la communauté, explique le ministre.

Il fait savoir que la mesure d’interdiction fait suite à la constatation de la circulation et l’utilisation des tests de diagnostic rapide de la Covid-19 dans certaines structures privées et ONG. « Je tiens à rappeler à la population tchadienne qu’au stade actuel de la pandémie, l’utilisation de test de diagnostic rapide n’est pas conseillé par l’OMS», met en garde le communiqué. Il ajoute que, vu le caractère aigue de l’infection à coronavirus, aucun test rapide sur la détection des antigènes ou anticorps ne saurait être fiable.

Tout contrevenant à des sanctions graves, avertit Mahamoud Youssouf Khayal.

 

 

 

Tchad : quelques points saillants du nouveau gouvernement

Plusieurs points marquant ont attiré l’attention des tchadiens sur le remaniement ministériel du 14 juillet dernier. La reconduction d’anciens ministres, le nom respect du quota des femmes et la mise à l’écart de certaines hautes personnalités

Ahmat Bachir est de retour, l’ancien ministre de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance a été rappelé par son patron. Deby le nomme au ministère de l’élevage et de la production animale. Il était pourtant attendu à la défense et la sécurité. Plusieurs internautes ont revendiqué le retour d’Ahmat Bachir après les multiples cas d’insécurité enregistrés en début d’année 2020. Bien que son retour enchante plus d’un, la majorité souhaite le voir à la sécurité pour mettre fin aux enlèvements contre rançons dans les provinces du Mayo-kebbi.

L’autre point saillant de ce remaniement est le détachement du ministère de la sécurité publique, et de l’immigration et le ministère chargé des armées. Ils ne sont plus rattachés au ministère de la défense. Le patron du premier ministère est Mahamat Tahir Orozi, ancien ministre de l’Aviation civile et de la météorologie nationale. Mahamat Abali Sali n’a pas bougé, il conserve son portefeuille. Seule différence, la nouvelle dénomination est ministère chargé des armées, des anciens combattants et des victimes de guerre

Une fois de plus, le quota des femmes n’a pas été respecté. Les textes en vigueur prévoit la présence de 30% de la gente féminine dans le gouvernement. Dans le remaniement du 14 juillet, les femmes occupent 9 postes contre 8 autrefois. Le chef de l’Etat a accordé 6 ministères aux femmes, les trois autres sont au secrétariat d’Etat. Le nouveau pourcentage est de 25,7% contre 25% dans l’ancien gouvernement.

Deux surprises, l’absence du Pr Mahamoud Youssouf Khayal et de Kassiré Koumakoye

Le 1er, désormais ancien ministre de la santé publique. Il est au front depuis le début de la pandémie de la Covid-19. Il n’a pas été reconduit dans le nouveau gouvernement. Le second enfin, une personnalité qui pèse sur la scène politique. Delwa Kassiré Koumakoye, ministre d’Etat, ministre conseiller à la présidence de la République est absent de la nouvelle équipe. Ni lui, ni son poste n’a été cité dans le nouveau gouvernement de 35 ministres. D’aucuns estiment que le poids de la l’âge et sa santé instable sont à l’origine de sa mise à l’écart.