Le Tchad a lancé l’atelier du Plan stratégique de développement numérique et des postes 2020-2030

Ce mercredi 15 juillet, l’atelier national de validation du Plan stratégique de développement numérique et des postes a officiellement été lancé à N’Djamena pour la décennie 2020-2030

La cérémonie était présidée par le ministre des postes et de l’Economie numérique, Idris Saleh Bachar. Les objectifs visés par cet atelier sont la technique, politique, économie, culturel, et social. Il envisage doté le pays d’un document de référence pour faire de l’économie numérique, un moteur de croissance pour promouvoir l’entrepreneuriat numérique, faciliter l’intégration des technologies de l’information et de la communication dans l’administration et dans tous les secteurs socio-économique. Une ligne qui permettra au pays d’avoir une économie diversifiée et résiliente à l’horizon 2030

Plusieurs thèmes meubleront les discussions. L’économie numérique, la cyber sécurité, les cadres juridique et institutionnelle du secteur, la monnaie électronique, le financement et l’accompagnement des startups, les postes et l’épargne entre autres. A cet effet, il est prévu l’exécution de 30 programmes subdivisés en 79 projets et 277 sous projets.

Une cinquantaine d’officiels de rang distingués sont à pieds d’œuvre pour valider la stratégie de développement numérique et des postes décennale.

« sur la base des orientations connues dans la déclaration sectorielle et dans le souci de vulgariser les TIC, le gouvernement a adopté en avril 2008, la stratégie de développement des technologies de l’information et de la communication au Tchad qui définit le cadre des activités de promotion et de développement du numérique», explique Idris Saleh Bachar, ministres des postes et de l’Economie numérique

Tchad : les journalistes peuvent désormais se procurer la carte professionnelle d’identité

A travers un point de presse, le processus de délivrance de la carte de presse a officiellement été lancé ce mercredi 15 juillet  à la maison des médias par la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (Hama).

La Commission nationale de la carte nationale d’identité du journaliste professionnel (CNCIJP), ouvre officiellement ses portes aux journalistes qui veulent se procurer la carte de presse. Néanmoins, l’acquisition de ladite pièce est conditionnée par un certain nombre de préalables a fait savoir le président de la commission, Abdéramane Barka

D’après lui, pour tout candidat à l’obtention de la carte d’identité professionnelle du journaliste adresser sa demande à la commission avec les pièces suivantes, une copie de son contrat de travail, une copie recto verso de sa carte d’identité nationale ou de son passeport, une copie de ses trois derniers bulletins de salaire, un certificat de l’employeur spécifiant exactement la fonction exercée et le montant des appointements, un curriculum vitae, un certificat de l’employeur certifiant que le journalisme est bien la formation principale et régulière , un certificat de l’employeur précisant, outre la qualification exacte le montant des perçus sur une période pour les collaborateurs rémunérés à la pige, un extrait du casier judiciaire datant de moins de trois mois, un certificat de nationalité , une copie du titre de séjour et de la carte de résidence pour les journalistes étrangers, deux photos d’identité et enfin 3000Fcfa de frais de dossiers

Abdéramane Barka, président de la  CNCIJP a précisé que, la carte identité du journaliste  professionnel est délivrée aux journalistes professionnels et aux journalistes assimilés. A l’exclusion des agents de publicité et tous ceux qui ont en apporte à un titre quelconque une collaboration occasionnelle. Aux journalistes pigistes, enfin aux journalistes correspondants de presse

Tchad-coronavirus : le ministère de la santé met en garde contre l’utilisation de TDR

A travers une circulaire rendue publique ce 15 juillet, le ministre (sortant) de la santé publique interdit les tests de diagnostic rapide sur l’ensemble du territoire tchadien au profit du PCR

« Il est strictement interdit d’utiliser les tests de diagnostic rapide pour la détection de la Covid-19 sur l’ensemble du territoire national. », a indiqué le Pr Mahamoud Youssouf Khayal. Ceci dans le souci d’éviter toute interprétation des résultats qui favoriserait la propagation du virus dans la communauté, explique le ministre.

Il fait savoir que la mesure d’interdiction fait suite à la constatation de la circulation et l’utilisation des tests de diagnostic rapide de la Covid-19 dans certaines structures privées et ONG. « Je tiens à rappeler à la population tchadienne qu’au stade actuel de la pandémie, l’utilisation de test de diagnostic rapide n’est pas conseillé par l’OMS», met en garde le communiqué. Il ajoute que, vu le caractère aigue de l’infection à coronavirus, aucun test rapide sur la détection des antigènes ou anticorps ne saurait être fiable.

Tout contrevenant à des sanctions graves, avertit Mahamoud Youssouf Khayal.

 

 

 

Tchad : quelques points saillants du nouveau gouvernement

Plusieurs points marquant ont attiré l’attention des tchadiens sur le remaniement ministériel du 14 juillet dernier. La reconduction d’anciens ministres, le nom respect du quota des femmes et la mise à l’écart de certaines hautes personnalités

Ahmat Bachir est de retour, l’ancien ministre de l’Administration du territoire, de la Sécurité publique et de la Gouvernance a été rappelé par son patron. Deby le nomme au ministère de l’élevage et de la production animale. Il était pourtant attendu à la défense et la sécurité. Plusieurs internautes ont revendiqué le retour d’Ahmat Bachir après les multiples cas d’insécurité enregistrés en début d’année 2020. Bien que son retour enchante plus d’un, la majorité souhaite le voir à la sécurité pour mettre fin aux enlèvements contre rançons dans les provinces du Mayo-kebbi.

L’autre point saillant de ce remaniement est le détachement du ministère de la sécurité publique, et de l’immigration et le ministère chargé des armées. Ils ne sont plus rattachés au ministère de la défense. Le patron du premier ministère est Mahamat Tahir Orozi, ancien ministre de l’Aviation civile et de la météorologie nationale. Mahamat Abali Sali n’a pas bougé, il conserve son portefeuille. Seule différence, la nouvelle dénomination est ministère chargé des armées, des anciens combattants et des victimes de guerre

Une fois de plus, le quota des femmes n’a pas été respecté. Les textes en vigueur prévoit la présence de 30% de la gente féminine dans le gouvernement. Dans le remaniement du 14 juillet, les femmes occupent 9 postes contre 8 autrefois. Le chef de l’Etat a accordé 6 ministères aux femmes, les trois autres sont au secrétariat d’Etat. Le nouveau pourcentage est de 25,7% contre 25% dans l’ancien gouvernement.

Deux surprises, l’absence du Pr Mahamoud Youssouf Khayal et de Kassiré Koumakoye

Le 1er, désormais ancien ministre de la santé publique. Il est au front depuis le début de la pandémie de la Covid-19. Il n’a pas été reconduit dans le nouveau gouvernement. Le second enfin, une personnalité qui pèse sur la scène politique. Delwa Kassiré Koumakoye, ministre d’Etat, ministre conseiller à la présidence de la République est absent de la nouvelle équipe. Ni lui, ni son poste n’a été cité dans le nouveau gouvernement de 35 ministres. D’aucuns estiment que le poids de la l’âge et sa santé instable sont à l’origine de sa mise à l’écart.

Tchad : voici le nouveau gouvernement d’Idriss Deby Itno

Dans la soirée du mardi 14 juillet 2020, le Chef de l’Etat Idriss Deby a procédé au remaniement du gouvernement. Des nouveaux ministres ont intégrés l’équipe, d’autres sont sortis, Deby a également fait appel à des anciens ministres

Par décret n°1572/PR/2020 portant remaniement du gouvernement tchadien, le président de République a réorganisé son équipe de 35.

Ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la Présidence de la République : Kalzeubé Payimi Deubet

Ministère des Affaires étrangères : Amine Abba Sidick

Ministre de la sécurité publique et de l’immigration : Mahamat Tahir Orozi

Ministre de l’Administration du territoire et des Collectivités autonomes : Mahamat Ismael Chaibo

Ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement : Mahamat Zene Cherif

Ministre délégué à la Présidence, chargé des armées, des anciens combattants et des victimes de guerre : Mahamat Abali Salah

Ministre de la Santé publique et de la Solidarité nationale : Dr. Abdoulaye Sabre Fadoul

Ministre de la Justice, garde des sceaux, chargé des droits humains : Djimet Arabi

Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation : David Houdeingar Ngarimaden

Ministre de l’Economie, de la Planification du développement et de la Coopération internationale : Dr. Issa Doubragne

Ministre des Finances et du Budget : Tahir Hamid Nguilin

Ministre des Postes et de l’Economie numérique : Dr. Idriss Saleh Bachar

Ministre des Infrastructures et des Transports : Ahmat Abakar Aguid

Ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique : Aboubakar Assidick Tchoroma

Ministre de l’Energie : Mme. Ramadou Mahamat Outoin

Ministre de la Fonction publique, du Dialogue et de l’Emploi social : Ali Mbodou Mbodoumi

Ministre de la Formation professionnelle et des Métiers : Mme. Achta Ahmat Breme

Ministre du Développement industriel, Commercial et de la Promotion du secteur privé : Lamine Moustapha

Ministre de l’Hydraulique urbaine et rurale : Mme. Tahani Mahamat Hassan

Ministre de la Jeunesse et des Sports : Outoin Mohammed Dounga Christian

Ministre du Pétrole et des Mines : Oumar Torbo Djarma

Ministre de l’Aménagement du territoire, du développement de l’Habitat et de l’Urbanisme : Mme. Amina Ehemir Torna

Ministre de l’Agriculture : Abdoulaye Diar

Ministre de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale : Selgué Nandé

Ministre de l’élevage et des Productions animales : Ahmat Mahamat Béchir

Ministre de l’Environnement et de la Pêche : Brahim Mahamat Djamaladine

Ministre du Développement touristique, de la Culture et de l’Artisanat : Patalet Geon

Ministre de la Femme et de la Protection de la petite enfance : Amina Priscile Longoh

Ministre secrétaire générale du gouvernement, chargée des relations avec l’Assemblée nationale et de la Promotion du bilinguisme dans l’administration : Mme. Mariam Mahamat Nour

Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères : Mme. Eveline Fakir

Secrétaire d’Etat à la Santé et à la Solidarité nationale : Dr. Djiddi Ali Sougoudi

Secrétaire d’Etat à l’Education nationale et à l’Education civique : Moustapha Mahamat Talgo

Secrétaire d’Etat aux Finances et au Budget : Alix Naimbaye

Secrétaire d’Etat à l’Economie, de la Planification du développement et de la Coopération internationale : Dr. Abderahim Younous

Secrétaire générale adjointe du Gouvernement : Mme. Lucie Beassemda

Tchad : la gestion des fonds de lutte contre la covid-19 divise les artistes

Ce mardi, un collectif d’artistes « artistes lésés » a au cours d’une conférence de presse demandé qu’il ait plus de transparence dans la gestion des fonds octroyés aux artistes dans le cadre de la lutte contre la Covid-19

Ce groupe d’artistes estime que la prime octroyée aux artistes par le gouvernement pour la lutte contre la maladie n’est pas géré à bon escient. Ils disent avoir fait des productions pour sensibiliser les populations sur les mesures barrières de lutte contre la pandémie. Au cours de leur rencontre avec la presse ils ont présentés trois revendications et donne 48h à la coordination nationale des artistes tchadiens (Conat) et à l’union nationale des organisations culturelles et artistiques tchadiennes (Unocat) pour accusés réception.

Les revendications sont entre autres, le compte rendu des 2 millions et des kits reçus que l’ONAJES a remis au Conat. Des éclaircissements sur les 5 millions reçus par la Conat et l’Unocat du ministère de l’Administration du territoire pour tous les artistes qui ont été impliqués dans la sensibilisation de la population. Enfin l’implication totale de tous les artistes en cas de geste à leur endroit.

Les « artistes lésés », ont précisé qu’ils ne veulent pas de l’argent mais juste savoir sur quel critère ces sommes ont été reparties

Tchad : régie financière, Kalzeubé donne des instructions pour éviter la réduction des recettes

Ce mardi 14 juillet, s’est tenu la réunion hebdomadaire consacrée aux régies financières. La séance a été présidée par le ministre d’Etat, Secrétaire général à la présidence, Kalzeubé Payimi Deubet

La réunion hebdomadaire des régies financières de ce jour a fait le point des recettes et dépenses des 6 derniers mois. Notamment la période allant du 1er janvier au 10 juillet 2020. Étaient présents aux assises pour évoquer les indices en matière de recettes publiques 8 membres du gouvernement directement concernés par la question. Ainsi que les directeurs généraux et des directeurs en charge des régies financières.

Il a été constaté que les recettes et dépenses n’ont pas connues une grande régression malgré la pandémie de la Covid-19. D’après le ministre des finances et du budget, Tahir Hamid Nguilin « des efforts doivent être maintenus surtout que nous avons eu les conséquences de la pandémie et nous avons la saison des pluies qui se pointe ». Il a également précisé qu’ils ont aussi examiné les dépenses. « Nous avons une situation de dépenses qui a été exécutée avec l’orthodoxie avec minutie avec beaucoup de sérieux », ajoute-il

Le ministre d’Etat a mis en garde les différents responsables contre les réductions des recettes de l’Etat.

 

 

Tchad-mort par noyade: 4 jeunes filles perdent la vie en essayant de traverser le fleuve Chari à bord d’une pirogue

L’incident s’est produit dans cette matinée de mardi 14 juillet. Une pirogue transportant 12 vendeuses de maniocs a chaviré dans les eaux du Chari, 4 d’entres elles sont mortes sur le coup, 3 en ont survécu, les recherches se poursuivent pour retrouver les 5 autres

Ce matin, à bord d’une pirogue, 12 filles, des vendeuses de manioc ont été victimes de noyades. Le drame s’est produit dans la commune du 7ème arrondissement. Sur les douze, il y’a trois survivantes dont deux dans un état critique. 4 corps ont été retirés des eaux. Les pécheurs et les autorités municipales sont à pieds dans les recherches d’œuvre pour retrouver les autres.

L’une des rescapées a eu la force et le courage de témoigner. Elle explique qu’elle a essayé de convaincre sans cesse le piroguier de faire deux vagues de six. Mais celui-ci aurait refusé sous prétexte qu’il connait sa pirogue. Elle a la capacité d’embarquer 12 personnes. N’ayant de choix  les 12 commerçantes ont embarqué. C’est alors qu’arrivé au milieu du fleuve, la barque a commencé par recueillir de l’eau, se noyer et ensuite elle a chaviré au milieu du cours d’eau.

« Je me suis battue pour sortir, mais mes camarades étaient toutes sous l’eau », témoigne la survivante. Elle regrette qu’au lieu chercher à sauver les filles, le piroguier a plutôt voulu protéger sa pirogue. Ce sont d’autres piroguiers qui sont venus au secours et ont pu sortir les dépouilles des eaux, confie-t-elle.  Celles dont le diagnostic vital était avancé ont été d’urgence conduites à l’hôpital.

Diplomatie : échange de tirs entre les gendarmes français et l’armée tchadienne, l’explication des deux parties

Suite à l’incident de ce 13 juillet à N’Djamena entre l’armée française et les militaires tchadiens, le ministère des affaires étrangères et l’ambassade de France au Tchad ont fait un communiqué conjoint

Le communiqué est rendu public et publié sur le site web Tchad diplomatie, plateforme du ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine, de la Coopération internationale et de la Diaspora est le suivant:

Le Ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine, de la Coopération internationale et de la Diaspora, et l’Ambassade de France au Tchad informent le public que ce lundi 13 juillet après-midi, un véhicule de la Force Barkhane, ayant à son bord des gendarmes français s’est arrêté devant un site sensible, situé non loin de l’aéroport, pour photographier une mosquée en face de ce site sans qu’ils n’aient conscience de la sensibilité de l’endroit. Les militaires tchadiens chargés de la sécurité du site en question ont procédé à des tirs d’intimidation contre le véhicule de la Force Barkhane.

Ces tirs n’ont occasionné que des dégâts sur les pneus du véhicule. Le procureur de la République en lien avec les autorités militaires compétentes et l’Attaché de Défense près l’ambassade de France au Tchad ont immédiatement ouvert une enquête pour établir les faits et situer les responsabilités.

La note porte la signature de Bechir Issa Hamidi, porte-parole du ministre

 

Tchad-covid-19 : des équipements de réanimation ont été offerts dans le Ouaddaï

Hier lundi 13 juillet, au nom du ministère de la Santé des équipements de réanimation, à savoir 2 respirateurs, d’un défibrillateur, des aspirateurs, d’un appareil à Électrocardiogramme (ECG), ont été offert dans la province du Ouaddaï

Le montant des matériels est estimé à 80 millions de FCFA. L’offre entre dans le cadre de renforcement du système de santé et de l’amélioration du plateau technique, inscrit dans le plan de contingence de riposte contre la pandémie de la covid-19. Les kits ont été acheminés vers le Ouaddaï sous la coordination du directeur général du ministère de la santé publique, Dr Ismael Barh Bachar, par ailleurs président de la commission de prise en charge et surveillance épidémiologique.

En remettant ce don, il a invité les responsables sanitaires de la localité à la bonne gestion des appareils qu’il estime très couteux. Le délégué provincial de la province a promis en faire bon usage