Tchad : Idriss Déby de retour à N’Djamena

Le chef de l’Etat est rentré jeudi 09 avril, à N’Djamena après avoir passé 17 jours dans la province du Lac où il a supervisé l’opération Colère de Bohoma contre Boko Haram.

« Je suis de retour dans la capitale. Je remercie très sincèrement toutes les Tchadiennes et tous les Tchadiens ainsi que les frères et sœurs africains pour le soutien apporté à nos Forces de Défense et de Sécurité. La paix, la sécurité et la stabilité sont des valeurs sacrées », a affirmé Idriss Déby.

Il est descendu d’un hélicoptère de l’armée, sourire au visage,

Habillé en tenue militaire, le chef de l’Etat après sa descente de l’hélicoptère, il a été accueilli par le ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la Présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet, le directeur de cabinet de la Présidence de la République, et quelques officiels.

Le président avait quitté la capitale depuis le 24 mars dernier, au lendemain de l’attaque de la base de Bohoma par des insurgés de Boko Haram.

En huit jours d’opérations militaires, les forces armées ont nettoyé l’ensemble des îles du Lac Tchad. Elles ont également pénétré en territoire nigérien et nigérian pour mener des opérations et traquer Boko Haram.

Selon Idriss Déby, 90 à 95% de la secte terroriste a été décimée dans les zones d’opérations.

« Toute l’Afrique et le monde entier sait ce que vous avez fait », a-t-il dit à ses hommes lors d’une visite d’inspection sur le théâtre des opérations. « Je n’oublierai jamais ceux qui sont tombés », a déclaré Déby.

Le porte-parole de l’état-major des armées a annoncé que l’opération « Colère de Bohoma » est arrivée à son terme. Toutefois, les forces de défense et de sécurité sont stationnées en profondeur dans les îles du Niger, du Nigeria, en attendant de passer la main aux soldats de ces pays amis.

Les forces armées tchadiennes ont reçu l’ordre de rester quelques semaines dans les pays voisins en attendant que le Niger et le Nigeria prennent la relève. Les pays voisins ont jusqu’au 24 avril pour prendre le relais, selon Idriss Déby. « Nous, nous sommes battus seuls au Lac Tchad », a-t-il souligné.

Le Tchad annonce la fin de ces opérations contre Boko Haram

Les forces armées tchadiennes qui sont stationnées actuellement au Niger et au Niger ont toutefois reçu l’ordre de maintenir provisoirement.

Le Tchad a annoncé jeudi la fin de son opération militaire contre Boko Haram. Les forces armées tchadiennes qui sont stationnées actuellement au Niger et au Niger ont toutefois reçu l’ordre de maintenir provisoirement leur dispositif pour soutenir les pays voisins.

Le Niger et le Nigeria ont jusqu’au 24 avril 2020 pour prendre le relai des soldats tchadiens et occuper les zones libérées. Passé ce délai, les forces tchadiennes quitteront les territoires pour se redéployer à l’intérieur du Tchad.

Le chef de l’Etat Idriss Déby a déclaré jeudi, au cours d’une réunion avec des responsables militaires dans la province du Lac, qu’aucun soldat tchadien ne participera désormais à une opération militaire en dehors du Tchad. « Nous sommes capables de défendre l’intégrité de notre territoire », a ajouté Idriss Déby.

« Nous, nous sommes battus seuls au Lac Tchad, sans le soutien des pays censés nous aider », a souligné le président, précisant que les soldats tchadiens sont morts pour la cause des pays du Sahel et du bassin du Lac Tchad.

En huit jours d’opérations militaires, le Tchad a éliminé plus d’un millier de terroristes. L’armée déplore la perte de 52 soldats, tandis que 183 sont blessés.

Les cinq commandants en charge des opérations ont reçu des grades de colonel, général de brigade et général de division.

Covid-19 : cinq piroguiers en attente de jugement

Ils ont arrêtés en flagrant délit par les éléments de la gendarmerie nationale. Ils ont violé les mesures de lutte contre le coronavirus en embarquant clandestinement des passagers dans la nuit.

Les autorités estiment qu’ils sont transgressé les mesures de lutte contre le coronavirus, notamment celle portant interdiction de la traversée des fleuves. Le procureur de la république auprès du tribunal de première instance de N’Djaména Youssouf Tom, déplore le caractère irresponsable inhumain de ces présumés coupables. Il a déclaré que Leur acte est constitutif de résistance à l’autorité de l’Etat qui est réprimé par l’article 140.

Il s’offusque du fait que ces derniers ne voient pas l’intérêt général, l’intérêt de leurs concitoyens qui est la protection de leur santé mais c’est l’argent qu’ils reçoivent qui les intéresse. Le procureur de la république a invité les forces de l’ordre à agir selon les règles de l’art, car en cas d’infraction, elles ne sont pas épargnées

En plus ce des piroguiers, la gendarmerie nationale a présenté des présumés malfrats à la légion n°10. Ils sont 17 à être appréhendés par la gendarmerie. On note la présence de 4 femmes, 8 opérant à N’Djaména. Ils auraient emporté au cours des différentes opérations, des tapis, des couvertures, des ordinateurs, des valises pleines et des téléphones entre autres.

Tchad-covid-19 : la CST fait un don de 25 millions de FCFA

Pour lutter contre le covid-19, un fond spécial a été créé au Tchad et plusieurs dons en numéraires et en matériels sont faits, la dernière en date est celle de la Compagnie sucrière du Tchad.

La compagnie a mis à la disposition du gouvernement une enveloppe de 25 millions de FCFA le 8 mars 2020. Par ce geste, inscrit son nom sur la liste de contribution au fond spécial se joint au gouvernement dans la lutte contre la pandémie. C’est le ministre secrétaire général à la présidence, Hisein Brahim Taha qui a reçu le chèque au cours d’une cérémonie dans l’enceinte de la présidence.

Le directeur général de la Compagnie Sucrière du Tchad, Emmanuel Castells, explique qu’ils sont venus apporter leur soutien au gouvernement tchadien, dans sa lutte contre le coronavirus. La somme d’argent est une forme participative de l’institution dans la lutte contre la maladie. Le directeur générale précise qu’ils continueront leurs actions dans les provinces, notamment à Sarh et à Banda.

Des actions qui selon lui, permettent à la fois de protéger les deux milles collaborateurs de la compagnie et les sous-traitant, tous travaillent actuellement pour terminer la campagne de production. Il indique par ailleurs que la compagnie a entamé des mesures  de sensibilisation sur les mesures barrières, par des contrôles de températures à l’entrée des sites, le port de masques dans les zones critiques de leurs usines. « Nous donnons également un appui aux autorités locales » a-t-il déclaré

Entre le Tchad et la CST, c’est une longue histoire de partenariat souligne le ministre secrétaire général à la présidence premier adjoint. Le membre du gouvernement n’est pas surpris par ce geste au regard de la position qu’occupe l’entreprise dans le tissu économique tchadien

Tchad : vers la construction du bloc opératoire de l’hôpital de district de Bedaya

Grace aux efforts consentis des populations locales et celle de sa diaspora, l’hôpital De district de Bedaya aura son bloc opératoire. Le lancement des travaux débutent le 15 avril 2020.

Situé dans la province du Mandoul, Bédaya est l’une des six sous-préfectures du Mandoul oriental. Son premier hôpital est opérationnel depuis 2016. Jusqu’à présent, elle ne possède pas de bloc opératoire. De ce fait, tous les patients en phase chirurgicale sont évacués dans d’autres hôpitaux de la région ou du pays. Ce phénomène a suscité l’attention des populations du terroir et des élites. Dès lors ceux-ci ont décidé de mobiliser les fonds pour s’offrir un bloc opératoires.

Deux blocs se sont formés, l’une à N’djaména pour les élites et l’autre à Bédaya. Travaillant en étroite collaboration, ceux-ci ont pu mobiliser la somme d’un million cent deux mille six cent cinquante francs, mais l’objectif n’est pas atteint. Car le montant sollicité est d’un un million deux cent soixante mille FCFA. A bedaya le bilan de la cotisation est estimé à 100Fcfa par personne, conformément à la réunion de plaidoyer d’octobre 2018.

Tchad : une association fait un don de sang au centre de transfusion sanguine

A l’occasion de la journée mondiale de la santé, l’association partenariat inter africain pour le développement a fait un don de sang au centre de transfusion sanguine de N’Djaména le 7 avril.

Ce sang est destiné aux personnes vulnérables, notamment les soldats blessés, les femmes enceintes et les enfants anémiés. Plusieurs personnes meurent au Tchad par manque de sang. Malgré les multiples campagnes de promotion de don de sang, les tchadiens n’ont pas encore compris la nécessité de donner du sang pour sauver des vies

En posant cet acte, l’association veut sauver les vies des personnes et répondre aux problèmes liés à l’insuffisance de ce liquide précieux dans les différents centres et sur toute l’étendue du territoire national. Il s’agit pour les membres de l’association d’aider le centre à avoir le stock de sang pour agir promptement au vues de secourir ces personnes vulnérables

Les membres de l’association ont évoqué le caractère précieux et non commercial du sang. Selon eux, le don de sang est une preuve de sympathie et de solidarité pour redonner espoir à ceux qui souffrent. Ils ont exhortent les autres tchadiens à poser des actes allant dans le même sens.

Ils précisent que se résoudre à aider les personnes vulnérables n’est pas chose facile, néanmoins ils ont misé sur leur énergie et la force de la jeunesse pour contribuer à sauver des vies.

Tchad : l’armée nationale bénéficie d’un don de 1040 têtes de moutons

L’offre a été faite par l’association pour le développement et la promotion du secteur de l’élevage. En guise de reconnaissance et d’assistance sur le champ de bataille.

C’est le chef d’état-major, le général des armées premier adjoint Djimadoum Tiraina Robert qui a reçu ce don le 7 avril 2020 à N’Djamena.  Ce sont 1040 têtes de moutons qui ont été donnés à l’armée. Cette offre a été répartie comme suit, 1000 têtes destinées aux soldats blessés dans le cadre de l’opération « colère de Bohoma », et dans la lutte contre le terrorisme, 20 têtes pour les forces de l’ordre qui veillent au respect de l’état d’urgence dans la ville de N’Djaména et les 20 autres pour les personnes mises en quarantaines à l’hôpital de Farcha.

Par ce geste, l’association a manifesté sa solidarité et son attachement à la paix du pays. Le chef d’état-major, s’est réjoui de cet acte salutaire. Il a confié que cet appui est de nature à aider les soldats, pour leur permettre d’avoir de quoi se ressourcer et avoir de la force pour continuer à traquer les terroristes sur le territoire tchadien.

Tchad-traversées clandestines : la police démantèle

Un groupe d’individus composé d’agents des forces de défense et de sécurité faisait passer frauduleusement des personnes depuis le Cameroun vers le Tchad malgré l’interdiction.

Cinq personnes ont été arrêtées et présentées par la légion n°10 de la gendarmerie à N’Djamena. Elles opéraient grâce à des pirogues.

Le procureur de la République Youssouf Tom a fait part de son indignation, soulignant que les mesures restrictives ont été prises pour protéger les citoyens du risque sanitaire liée à la pandémie de Covid-19.

« Le nombre de cas de Covid-19 au Cameroun est beaucoup plus supérieur à celui du Tchad. Le gouvernement a pris cette décision de fermeture pour l’intérêt de tous les citoyens », a-t-il souligné.

« Des agents chargés de veiller à la sécurité des frontières, qui semble-t-il, pour des espèces sonnantes et trébuchantes, acceptent de faire traverser des gens des frontières voisines vers notre pays. Qu’ils aient à l’esprit que l’article 192 du Code pénal qui réprime la corruption des agents de l’Etat leur sera applicable », a précisé le procureur.

« Ils seront punis d’une peine qui va d’un an à 10 ans de prison. Que chacun se mette sur ses gardes. Il ne faut pas qu’on prenne les choses à la légère pour permettre la propagation de cette maladie », a dit Youssouf Tom.

Le porte-parole de la Gendarmerie nationale, Abakar Abderamane Haggar, a estimé que ce sont des gens qui défient l’autorité de l’Etat.

Tchad- Colère de Bohoma : 52 militaires tués

Selon le porte-parole de l’armée tchadienne, 52 militaires ont été tués dans le Lac Tchad dans une offensive contre le groupe djihadiste nigérian Boko Haram.

Ce jeudi 9 avril 2020, le porte-parole de l’armée, le colonel Azem Bermendoa Agouna a annoncé que 52 soldats tchadiens ont été tués dans une opération contre le groupe Boko Haram. Il a également confirmé que l’armée a neutralisé un millier de terroristes et saisi d’importants matériels.

Après l’attaque meurtrière qui a coûté la vie à une centaine de soldats tchadiens dans la nuit du dimanche au lundi 23 mars, le président Idriss Déby Itno avait lancé une contre-offensive pour le sang de ses compatriotes versé. Le groupe Boko Haram, actif au Nigéria, au Tchad et dans d’autres pays de la région s’attaque souvent aux civils et aux forces de défense et de sécurité. Il a occasionné le déplacement de nombreux foyers qui vivent aujourd’hui dans les camps de réfugiés.

Covid 19 : 6 décès dans la communauté tchadienne de France

L’ambassade du Tchad à Paris vient de rendre public ce mercredi 8 avril, la nouvelle du décès d’un citoyen tchadien, mort de suites du Covid-19, survenu en France où le taux de personnes infectées est important.

C’est le 6e décès, officiellement annoncé par l’Ambassade, depuis le mois de mars. Cette fois-ci « il s’agit du décès de Eddi Damadji (72 ans), survenu le 26 mars 2020, de suite du Coronavirus à l’hôpital Bichât de Paris. Le nombre de décès causés par la maladie s’élève donc à six personnes parmi nos compatriotes. » A précisé l’ambassade sur sa page Facebook.

Durant cette pandémie du Covid-19, l’Ambassade du Tchad conseille aux ressortissants tchadiens de pratiquer les « Gestes Barrières », pour préserver leurs santés et celle de leur entourage en s’informant.