Tchad : les enseignants contractuels des matières scientifiques réclament des arriérés de salaire

Cinq mois après la formalisation de leurs contrats avec l’Etat et leur déploiement sur le terrain, les enseignants des matières scientifiques ne sont toujours pas payés.

Les enseignants contractuels des matières scientifiques revendiquent au gouvernement cinq mois d’arriérés de salaire. Ils avaient été recrutés en août 2019 et mis à la disposition des lycées scientifiques en octobre 2019. Ça fait cinq mois déjà que ces enseignants contractuels sont déployés sur le terrain mais n’ont jusque-là pas perçu un mois de salaire.

Ceux de N’Djamena se sont réunis le mardi 11 février 2020, à l’école du centre. Ils disent être découragés et abandonnés  par le ministère de l’Education nationale.

Notons qu’ils sont au total 1 436 candidats retenus et mis à la disposition des délégations provinciales de l’Education nationale.

Du côté du ministère de l’Education, les contrats se trouvent au ministère des finances, c’est à ce niveau que ça coince encore.

Tchad : Violette Kakyomya a été reçue par Idriss Deby

La nouvelle coordonnatrice résidente du système des Nations Unies a remis au président de la République du Tchad, ses lettres de créance.

Violette Kakyomya, la nouvelle Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies au Tchad a été reçue mercredi matin au Palais présidentiel, par Idriss Deby Itno, Président de la République du Tchad. Au cours de cette audience, Violette Kakyomya a remis les lettres de créance, l’accréditant en qualité de Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies au Tchad et Coordonnatrice Humanitaire. Après avoir remis la lettre signée du Secrétaire Général de l’ONU Antonio Guteress, les deux ont échangé sur des sujets divers, mais plus particulièrement du développement du Tchad afin d’atteindre les Objectifs de développement durables d’ici 2030 et le rôle joué par le système des Nations Unies.

« Je suis ravie et contente de cet accueil chaleureux qui m’a été accordé, au pays de Toumaï. Je suis venue avec le message du Secrétaire Général de l’ONU M. Antonio Guteress, qui, m’a chargé de vous réaffirmer l’engagement sans faille de l’ONU afin d’appuyer toute initiative que le pays compte porter en matière de développement et notamment des actions stratégiques définies dans le Plan National de Développement (PND), du Tchad que nous voulons d’ici 2030. Je continuerai à renforcer cette collaboration entre le Tchad et l’ONU, qui jusque-là, est bénéfique pour le bien-être des Tchadiens », a déclaré Mme Violette Kakyomya.

Acceptant la nomination de Mme Violette Kakyomya, la nouvelle Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies au Tchad, Idriss Deby Itno a souhaité la bienvenue avant de féliciter Mme Violette Kakyomya pour sa nomination. Il a apprécié le travail des Nations Unies en collaboration avec le Gouvernement.

Il faut noter que Violette Kakyomya avant de venir travailler au Tchad, a été Coordonnatrice résidente des Nations Unies à Madagascar de mars 2016 à décembre 2019. Bien avant sa nomination au Tchad et à Madagascar, elle était représentante de l’UNFPA en Guinée Bissau et au Malawi. Mme Kakyomya avait précédemment travaillé au PNUD pendant dix ans et avait occupé plusieurs postes de direction, notamment celui de Représentante adjointe au Cameroun et en République du Congo. Avant de rejoindre les Nations Unies, elle a travaillé dans son pays d’origine avec les Organisation Non Gouvernementales.

Spécialiste de la planification du développement et de la politique sociale, elle compte plus de 20 ans d’expérience dans les domaines de l’élaboration et de la gestion des programmes projets, de l’analyse et du développement de politiques publiques et sociales et des services de conseil sur un large éventail de questions de développement.

Elle est titulaire d’un diplôme de troisième cycle en leadership organisationnel de la Said Business School de l’Université d’Oxford; une M.Sc. en politique sociale et planification dans les pays en développement de la London School of Economics de l’Université de Londres et d’un B.A. en travail social et administration sociale de l’Université de Makerere, en Ouganda. Elle parle l’anglais, le français, le portugais, et plusieurs langues ougandaises.

Tchad : la condition de la femme au centre d’un forum

Le ministère de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale a organisé mercredi à la Maison de la femme, un forum sur les 30 ans de la semaine nationale de la femme tchadienne (SENAFET).

Des femmes venues des 23 provinces que le Tchad se sont retrouvées à N’Djamena, pour discutées sur leurs conditions à travers un forum qui s’est ouvert le 12 et s’achèvera le 14 février 2020.

Selon la ministre de la Femme, de la Protection de la petite enfance et de la Solidarité nationale, Dr. Ardjoune Djallal Khalil, le Tchad a voulu à l’instar des autres grandes nations, affirmer son engagement pour la cause de la femme. C’est ainsi que le 25 février 1990 la SENAFET a été instituée.

« Le gouvernement a jugé opportun d’offrir aux femmes un cadre probant leur permettant de réfléchir sérieusement sur leurs conditions afin de proposer des pistes de solutions susceptibles de favoriser leur épanouissement », a déclaré la ministre.

« La SENAFET a évolué progressivement pour atteindre tous les coins et recoins du pays, mais en perdant en même temps, et de plus en plus de sa substance originelle. Malgré d’intenses activités de sensibilisation et de communication menées à l’occasion des célébrations de la SENAFET, celle-ci est souvent mal appréhendée, aussi bien par les hommes que par les femmes elles-mêmes, en raison de nombreux comportements déviants et de son caractère purement festif qui limitent l’atteinte des objectifs fixes », a estimé Dr. Ardjoune Djallal Khalil.

Selon elle, « il faut donc s’attacher à faire un diagnostic des célébrations des 30 ans de la SENAFET en vue de dégager les forces et faiblesses, de proposer des stratégies pouvant permettre d’améliorer l’organisation des éditions ultérieures pour un impact réel sur les femmes et les filles. »

Le représentant de chef de l’Etat, le ministre secrétaire général adjoint de la Présidence de la République, Hissein Brahim Taha, a affirmé qu’au-delà des 52% que représentent les femmes, c’est toute la population tchadienne qui attend la conclusion de ce rendez-vous. « Vous n’avez pas droit à l’échec. Chaque articulation à cette rencontre est nécessaire, elle doit permettre de donner une relève particulière à l’édition prochaine de la SENAFET », a-t-il souligné.

Tchad : la grève des étudiants se poursuit à l’université de Toukra

Ces apprenants revendiquent entre autres la réhabilitation de la bourse d’équipement, l’amélioration de la bibliothèque ; la réouverture des toilettes, l’augmentation des tables-bancs.

Ce mercredi 12 février, les salles de classes de l’université de Toukra sont vides. Les étudiants réclament la réhabilitation de la bourse d’équipement, l’amélioration de la bibliothèque ; la réouverture des toilettes, l’augmentation des tables-bancs ; l’accès à internet sur le campus la réouverture du restaurant ; l’augmentation du nombre de bus et la réfection des bus vétustes, l’ouverture des logements et la sonorisation dans les amphithéâtres.

Cette grève qui a commencé depuis le 10 février fait suite à l’inaction des autorités face aux revendications formulées par ces étudiants au cours d’une assemblée générale. Ils ont été repoussés par les forces de l’ordre avec des gaz lacrymogènes. Depuis le début des manifestations, les autorités ne se sont pas  prononcées.

Rappelons que, l’année dernière, les étudiants avaient manifesté pour les raisons d’augmentation de la scolarité qui passait 28 000 à 50 000FCFA en plus des raisons sus-évoquées.

Tchad : le nouveau chef d’état-major prend fonction

La passation de commandement a eu lieu au cours d’une cérémonie, en présence d’officiers de l’armée et de militaires.

Le chef d’état-major général des armées 1er adjoint, le général de division Djimadoum Tiraina, a installé mardi à N’Djamena, le nouveau chef d’état-major de l’armée de terre, le général de brigade Mahamat Souleymane Ali, dans ses fonctions.

Le général de brigade Mahamat Souleymane Ali a été nommé le 6 février 2020 en remplacement du général de division Baharadine Adoum Haggar, appelé à d’autres fonctions après 11 mois à ce poste. L’officier Baharadine Adoum Haggar avait quant à lui été nommé le 22 mars 2019 en remplacement du général de corps d’armée Tahir Erda.

« Vous reconnaîtrez désormais pour votre chef, le général de brigade Mahamat Souleymane Ali. Vous lui obéirez en tout ce qu’il vous commandera pour le bien du service, l’exécution des règlements militaires et l’observation des lois », a déclaré le général de division Djimadoum Tiraina aux troupes.

Le général de brigade Mahamat Souleymane Ali était auparavant commandant de la zone de défense et de sécurité n°2 à l’Est du Tchad.

Il a récemment été décoré par décret du chef de l’Etat pour sa mission réussie au terme de cinq mois d’état d’urgence à l’Est du Tchad.

Tchad : un trafiquant d’être humain écope de trois ans de prison

C’est la décision de la justice du Tribunal de grande instance de Pala,  mardi 11 février 2020, contre Abraham Faimi, accusé de trafic d’être humain.

Trois ans d’emprisonnement ferme et une amende de 200 000 Francs CFA, c’est la sentence qu’écope Abraham Faimi. Cet  homme qui vit dans le Mayo Kebbi Ouest, est l’auteur de trafic de personnes.

Deux dossiers ont été examinés par le Tribunal de grande instance de Pala lors de l’audience publique en matière correctionnelle et de simple police en comparution immédiate. Le premier cas porte sur le trafic d’êtres humains et le deuxième cas est relatif à des vols aggravés.

Pour le trafic d’êtres humains, neuf personnes ont été présentées à la barre dont l’auteur principal Abraham Faimi. Ce dernier a décidé avec la complicité d’un certain Ismail, inconnu, d’envoyer huit jeunes du village Bamdi dans la sous-préfecture de Torrock le 17 janvier dernier pour l’exploitation de l’or au Nord du Tchad.

Dans le cadre de cette affaire, il a écopé d’une peine de trois ans de prison ferme et de 200 000 Francs CFA d’amende.

Huit jeunes dont deux clandomans ne seront pas retenus en détention car ils ont été déclarés non coupables et relaxés pour infraction non constituée au profit du doute.

Le deuxième dossier est relatif à une affaire de vols. Trois jeunes ont été déclarés coupables de vols aggravés. Ils ont expliqué au Tribunal comment ils procédaient au vol de motos, changeaient les pièces et les vendaient à vil prix avec des documents falsifiés. Ces derniers ont été condamnés à deux ans de prison ferme.

Les cinq motos retrouvées en leur possession ont été confisquées. Les deux receleurs quant à eux écopent d’un an d’emprisonnement ferme avec 100 000 Francs CFA d’amende.

Ces deux dossiers ont été traités minutieusement par le président du Tribunal, Fassia Emile, et le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Pala, Djouma Mahamadaine Ali, en présence de Maître Gontchomé Bel Lucien, avocat des jeunes victimes de trafic pour l’exploitation de l’or au Nord du Tchad.

Me Gontchomé Bel Lucien s’est réjoui de la sentence car la loi est dite dans toute sa rigueur. Cela a permis à ses huit clients d’être libérés par la justice.

Abéché : la mairie adopte le budget de l’année 2020

Il a fallu deux jours pour que le conseil municipal de la mairie d’Abéché adopte le budget de l’année 2020.

Mardi 11 février, le conseil municipal de la mairie d’Abéché a adopté le budget pour l’exercice de l’année 2020. Deux jours d’échange ont permis aux conseillers à se mettre d’accord. C’était au cours d’une session que présidait le préfet de département de Ouara, Mahamat Adam Mahamat, et étaient présents le maire de la ville d’Abéché Mahamat Saleh Ahmat Adam, des chefs de quartiers et de l’équipe communale.

Il s’est agi au cours de ladite session d’examiner les besoin de la population avant de prendre la décision finale.

Il faut le dire, le budget 2020 prévoit entre autres des investissements pour l’entretien des lampadaires, l’achat de panneaux de signalisation, la construction de ronds-points, la réalisation de dalles, ainsi que des aménagements.

Pour rappel, ledit s’élève à 802 773 372 Fcfa. Il est en hausse par rapport à celui de 2019 qui était de 780 millions Fcfa.

Baba Ladé entame une grève de la faim

L’ancien rebelle tchadien a entamé une grève de la faim pour exiger sa libération de prison.

L’ancien rebelle tchadien, Mahamat Abdelkader alias Baba Ladé, condamné par la justice en décembre 2018 à huit ans de prison, a entamé jeudi une grève de la faim pour exiger sa libération, affirmant que sa peine a pris fin depuis le 5 janvier 2020.Dans une lettre adressée au régisseur de la maison d’arrêt de Moussoro, à environ 300 kilomètres de la capitale N’Djaména, Abdelkader Baba Ladé, condamné pour assassinat, viol, vol à main armée, incendie volontaire et association de malfaiteurs, informe qu’« il va se priver de manger et de boire pour protester contre sa détention ».

« Mahamat Abdelkader devrait bénéficier d’une remise de peine collective. Et sur ce, il devrait être libéré le 5 janvier 2020 », a relevé son avocat, Alain Kagonbé.

L’ancien rebelle Baba Ladé, tout en qualifiant sa condamnation à la base illégale, estime qu’elle a expiré depuis un mois, faisant ainsi allusion à la remise de peine collective accordée chaque année par le chef de l’Etat à l’occasion du nouvel an.

A N’Djaména, plusieurs organisations de défense des droits de l’homme ont aussi appelé les autorités judiciaires à libérer Bada Ladé qui, selon elles, a déjà purgé sa peine.

Tchad : des voix s’élèvent pour la libération de Baradine Berdei Targuio

Le CNRD demande dénoncé le « non-respect des lois nationales et internationales, de la liberté d’opinion et des droits les plus élémentaires par le gouvernement du Tchad. ».

Le secrétaire national chargé de la communication et des nouvelles technologies de l’information, et porte-parole du CNRD, Dr. Abdelsalam Kadjangaba, a exprimé mardi sa vive préoccupation après l’arrestation fin janvier de Baradine Berdei Targuio, président de l’Organisation Tchadienne des Droits Humains (OTDH). Il a dénoncé le « non-respect des lois nationales et internationales, de la liberté d’opinion et des droits les plus élémentaires par le gouvernement du Tchad. »

Le CNRD « demande sa libération immédiate et rappelle que les arrestations des militants de droits de l’homme, la traque des activistes de la société civile et des membres de l’opposition politique, la suspension des journaux et radios privés ne résolvent pas le problème de fond de notre pays qui reste la mal gouvernance. »

Il explique « qu’après avoir assisté au sommet du G5 Sahel qui a eu lieu le 13 janvier 2020 à Pau dans le sud-ouest de la France, le président Idriss Déby a prolongé son séjour à Paris pour, semble-il, un contrôle médical. L’absence de communication officielle sur l’état de santé du président a alimenté les rumeurs les plus folles sur la toile et a semé la panique au sommet de l’État. Ainsi, M.Baradine Berdei Targuio a été arrêté manu militari pour avoir évoqué la santé du président sur les réseaux sociaux. Il est détenu dans les locaux de l’agence nationale pour la sécurité (ANS) depuis le 24 janvier 2020. ».

Le CNRD « lance un appel au Haut-Commissariat des Nations-unies aux Droits de l’Homme (HCDH), à Amnesty international ainsi qu’à la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples pour rappeler le gouvernement tchadien à l’ordre afin de respecter ses engagements internationaux. ».

Il appelle « le pouvoir tchadien et ses soutiens extérieurs (à) se résoudre à accepter l’urgence d’organiser des assises nationales réunissant toute la classe politique et les acteurs de la société civile pour mener une transition pacifique afin d’éviter le pire que nous craignons. ».

Au mois de décembre dernier, un autre acteur des droits de l’homme, Mahamat Nour Ahmed Ibedou, secrétaire général de la Convention Tchadienne des Droits de l’Homme (CTDDH), a été arrêté et placé en détention pendant plus d’un mois sans motif sérieux.

La culture tchadienne sort de son silence

Les promoteurs culturels entendent rehausser se secteur à travers l’organisation de plusieurs évènements.

Au Tchad, la population a de quoi se faire plaisir en ce qui concerne la culture. Les évènements se succèdent et ont tous un objectif, la promotion de la culture tchadienne. Il y a encore peu, il était difficile de « savourer » les productions tchadiennes lors des grands rendez-vous culturels. Face à ce manquement, les promoteurs ont pris à bras le corps leurs responsabilités. Moult évènements sont organisés chaque années et chaque rendez-vous à une particularité.

Le « Ndjam Hip-hop », c’est un festival de music hip-hop, qui met en compétition les rappeurs inters-urbains tchadiens. La prochaine édition qui est en préparation, se déroulera du 11 au 13 mars 2020.  Le promoteur Nguinambaye Ndoua Manassé a tenu à préciser que la phase de réception des candidatures s’étendra jusqu’au 10 février. Un mois après un autre grand évènement culturel aura lieu dans le Logone occidental, il s’agit du festival « KOURA GOSSO »

Placé sous le Thème : « la musique au service de la citoyenneté », la 4eme édition du Koura Gosso se tiendra le 29 mars 2019 à Moundou.

« Koura Gosso » qui signifie (jeune talent), est une plateforme de rencontre des professionnels de la musique urbaine venant des différents villes de la province du Logone Occidental précisément à Moundou-Tchad » indique Ernestine Nétoua, promotrice de l’évènement. Pour elle, le festival promeut les jeunes talents, les rend visible. C’est une occasion pour ces jeunes talents de se rencontre, d’échange et de partager leurs expériences.

Dans le même ordre, on note le festival Internationales des Cultures Sahariennes (FISCA), il se déroule à Amdjarass chef-lieu du département du Wadi hawar dans la région de l’Ennedi Est. Le Tchad, le Niger, l’Algérie et le Soudan ; sont les pays qui y participent via des prestations artistiques.

Un autre évènement qui réunis professionnels et jeunes talents, c’est le N’Djam Vi. C’est une compétition musicale se tient généralement au mois de novembre, dans une ville préalablement choisie. Plusieurs catégories d’artistes y prennent part ; jeune talent, word music, hip-hop, musique arabophone. Les artistes font des prestations à tour de rôle et un jury détermine le meilleur artiste de chaque catégorie

L’on se souvient encore du « festival Dary », dont la dernière édition a réuni plus de 200 000 visiteurs. Plusieurs artistes tchadiens ont servi un spectacle riche en couleur pendant 12 jours de célébration axée, sur la danse, l’art, la musique, la gastronomie…