Coopération : Idriss Déby reçoit le titre de Docteur Honoris Causa de l’Université turque Karabük

En visite officielle en Turquie, le chef de l’Etat tchadien a reçu le 28 février, le titre de docteur honoris causa à l’Université Karabük.

En effet, c’est dans l’amphithéâtre du conseil supérieur de l’enseignement d’Ankara qu’Idriss Déby Itno a reçu son quatrième titre honorifique de docteur honoris causa. De ce fait, c’était en présence du vice-président de la Turquie, Fuat Oktay.

Ainsi, des étudiants tchadiens vivant en Turquie se sont mobilisés pour assister à la distinction de leur chef d’Etat. A l’issue de la cérémonie, le président Idriss Déby Itno s’est prêté aux jeux de selfie. Des faits très rarissimes, pour le chef de l’Etat tchadien.

Sur plus de 900 étudiants tchadiens en Turquie, plus de la moitié étudient à Karabük. C’est l’une des raisons qui justifie la distinction du président Idriss Déby par cette université, selon son recteur.

Déjà 4 titres de Docteur Honoris Causa

C’est le quatrième titre de docteur honoris causa décerné au chef de l’État tchadien. Après ceux de l’Institut 2ie en 2018, de l’Université Abomey Calavi de Benin en 2011 et l’Université Roi Fayçal en 2010.

Après avoir exprimé sa reconnaissance à l’Université de Karabük, Idriss Déby Itno a invité les étudiants tchadiens à continuer d’apprendre et de servir d’exemple.

 

Coopération : en visite officielle chez son homologue Erdogan, Idriss Déby renforce l’axe N’Djaména-Ankara

Plusieurs accords ont ainsi été signés à cet effet. Une occasion au cours de laquelle le chef d’Etat tchadien a aussi plaidé auprès des hommes d’affaires turques pour qu’ils investissent au Tchad.

En effet, le président a entamé le mardi 26 février, une visite officielle de trois jours en Turquie. Fidèle allié de Recep Tayyip Erdogan, Idriss Déby entend consolider les relations bilatérales entre le Tchad et la Turquie. Et ce, à travers le renforcement de la coopération économique entre les deux pays.

Les relations entre N’Djamena et Ankara sont plus que jamais au beau fixe comme en témoigne la visite officielle qu’effectue, du 26 au 28 février, le chef de l’Etat tchadien en Turquie. Arrivé mardi à Ankara, Idriss Déby Itno qui est accompagné d’une importante délégation composée de plusieurs ministres et d’hommes d’affaires ; a été reçu en grande pompe au complexe présidentiel, ce mercredi 27 février, par son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan.

Après le traditionnel salut aux couleurs puis les honneurs de la garde présidentielle, les deux chefs d’Etat ont eu un entretien en tête qui a été par la suite élargie aux délégations des deux pays, puis Déby et son hôte ont conjointement animé un point de presse pour faire le point sur l’état de la coopération bilatérale entre le Tchad et la Turquie. A cette occasion, le président turc a fait part de la détermination de son pays de renforcer ses relations avec le Tchad notamment en matière de coopération économique.

«Actuellement, le montant de nos échanges commerciaux est de 60 millions de dollars, c’est trop faible. Notre pays compte 82 millions d’habitants et le Tchad 15 millions, soit au total 97 millions de personnes. Ce montant doit être au minimum de 100 millions de dollars. Nous sommes tous deux déterminés à le faire», a déclaré le président turc, lors de la conférence de presse qu’il a animée avec Idriss Déby, à l’issue de leur entretien.

Le président turc qui a tenu à remercier son homologue tchadien pour les facilités accordées aux entrepreneurs de son pays en matière d’investissements au Tchad a assuré son hôte que la Turquie est déterminée à porter encore plus loin la coopération entre les deux pays, dans le sillage de la volonté du pays de renforcer ses relations avec les pays africains.

«Nous voulons préserver cette relation basée sur le respect mutuel, l’égalité entre les deux parties, la justice et les intérêts communs. C’est pourquoi nous nous opposons à l’approche arrogante envers les pays du continent africain. Nous allons renforcer nos coopérations avec le Tchad et les autres pays africains», a ajouté Recep Tayyip Erdogan.

 

Célébration : la journée mondiale des maladies rares ne se célèbre pas au Tchad

Depuis 2008, à la fin de chaque fin du mois de février, c’est la journée internationale des maladies rares. Mais, au Tchad, elle n’est pas célébrée.

Elles touchent cinq personnes sur 1 000 et elles sont potentiellement mortelles. Les maladies rares sont ainsi définies par l’Orphanet, portail d’informations qui leur est dédié.

L’ampleur de ces maladies n’est pas connue avec précision au Tchad et en Afrique, de façon générale. D’après le représentant de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Tchad, Dr Jean-Bosco Ndihokubwayo, ce sont des maladies qui exigent des moyens très sophistiqués pour les diagnostiquer.

Des maladies difficiles à diagnostiquer

« Au Tchad, ces maladies rares existent sûrement, mais nous ne connaissons pas très bien leur ampleur, car souvent les moyens techniques pour les diagnostiquer font défaut », déclare le médecin. C’est le cas de l’hémophilie qui est “une maladie rare répertoriée en Afrique”.

 L’hémophilie est en effet une anomalie constitutionnelle de la coagulation sanguine. Les personnes atteintes de cette maladie ne grandissent généralement pas et meurent. A en croire Dr Jean-Bosco Ndihokubwayo, “les maladies rares peuvent toucher tous les organes”.

Ce ne sont pas des maladies tropicales négligées

Les maladies rares ne sont pas à confondre avec les maladies tropicales négligées (la lèvre, le ver de Guinée, la peste animale, …).

La journée internationale des maladies rares a été célébrée pour la première fois en 2008, le 29 février. Depuis cette date, elle a lieu tous les ans, le dernier jour de février.

Cette  journée rassemble des millions de patients, de familles, de travailleurs sociaux, de professionnels de la santé, de décideurs politiques et une partie de la population. Mais, cette journée n’est pas célébrée au Tchad.

 

Tchad : le conseiller diplomatique Acheikh Ibn Oumar, victime de piratage de son compte twitter

L’information a été postée par le conseiller diplomatique sur sa page facebook.

“De la part d’Acheikh Ibn Oumar (posté sur Facebook, jeudi 28 février). Avertissement. Mon compte Twitter a été piraté. Chers lecteurs et lectrices, j’ai été alerté par des amis à propos des publications bizarres sur mon compte Twitter. Je n’arrive plus à y accéder. Je suis en train de résoudre le problème. Avec mes excuses”.

Les pirates ont laissés des tweets embarrassants pour le conseiller diplomatique d’Idriss Deby Itno. « J’ai trahi le président Habré. J’ai trahi Timane Erdimi. Je trahirai sûrement Idriss Déby à la première occasion », dit-il.

Rentrée de l’exil politique en novembre 2018 à N’Djamena, Acheick Ibn Oumar a été nommé conseiller diplomatique début 2019. Son compte a été piraté alors qu’il se trouve en Turquie avec le président de la République tchadien Idriss Deby Itno.

Tchad : le personnel de la CCIAMA menace d’aller en grève

Par un point de presse donné ce mercredi 27 février, l’UST/CCIAMA a soumis plusieurs recommandations aux responsables de la CCIAMA  relatives au processus de licenciement d’une partie du personnel.

Dans une correspondance N°432/CCIAMA/P/DG/NDJ/2018 du 04 décembre 2018, le président de la CCIAMA, AMIR ADOUDOU ARTINE, a informé le collège des délégués du personnel du licenciement pour des raisons économiques de 54 agents et cadres confondus. La liste a été jointe à la correspondance sus référencée.

Conformément à la législation de travail, le 12 décembre dernier, le collège des délégués s’est exprimé en soumettant à la hiérarchie quelques propositions qu’il estime pouvoir contribuer à déboucher sur des solutions idoines. Ouvrant ainsi la voie aux négociations entre les deux parties.

En janvier 2019, par une décision du président de l’institution, une commission tripartite a été mise sur place pour examiner le processus de licenciement. Par courrier n°28/CCIAMA/P/DG/NDJ/2019, le directeur a notifié le refus de participer à la réunion du 12 février 2019 qui devait aboutir à  une conclusion des négociations. Une semaine plus tard, l’inspecteur de travail de la commune de N’Djamena, partie prenante aux négociations, produit  le procès-verbal de fin de négociation.

Par ailleurs le constat de la situation actuelle de la CCIAMA, parlant du personnel et du cadre de travail, mérite de se pencher surtout la communication entre la commission tripartite qui reste déficitaire. Selon le secrétaire général de l’UST/CCIAMA, Mong-Mian Taingam Nicolas, affirme que « c’est la mise en mal de la politique du social, de la promotion de l’emploi, de la femme et de la jeunesse prônée par les plus hautes autorités du pays, mais aucune garantie donnée quant à la prise en compte réelle des droits sociaux de toutes concernées par la mesure ».

Par ailleurs le personnel porte à la connaissance de la tutelle les recommandations suivantes : la suspension de la mesure de licenciement, l’implication urgente et accrue du ministère et la prise en main de la situation, la reprise des négociations avec une implication judicieuse et impartiale de l’inspection de travail. La CCIAMA est un établissement public sous tutelle du ministère des mines, du développement industriel, commercial et de la promotion du secteur privé.

Le personnel de l’institution reste convaincu de la responsabilité dudit département. Le personnel se réserve par ailleurs le droit d’engager toutes les voies de recours possibles à cet effet.  Ce présent point de presse tient lieu de préavis de grève, a souligné le secrétaire de l’UST/CCIAMA

 

Actualité: le passeport CEMAC disponible au Tchad dès la fin du mois d’avril

Cette annonce a été faite au sortir de la réunion tenue entre le ministre de la Sécurité publique, Mahamat Abali Saleh et la société française Idemia, le 27 février.

L’annonce de cette date provisoire a été faite au cours d’une rencontre entre l’Agence nationale des titres sécurisés et la société française Idemia. Pendant la présentation de l’échantillon du document, Mahamat Abali Saleh a dit qu’il a été au préalable examiné.

« C’est partant des dernières retouches demandées que la société française Idemia nous rassure que nous allons avoir le passeport. Ainsi que la carte d’identité d’ici fin du mois d’avril », a-t-il précisé.

Ces documents sécurisés font partie des recommandations de six pays de la Cemac. L’objectif de son existence tend à vouloir briser les frontières entres ces pays. Mais aussi, à faciliter la libre circulation des biens et des personnes dans cette zone.

 

Tchad : le CAP-SUR critique la politique d’exclusion du Mouvement Patriotique du Salut

Le Cadre d’Action Populaire pour la Solidarité et l’Unité de la République (CAP-SUR) critique la composition de la nouvelle CENI et estime être lésé.

Selon les termes du document, le régime MPS reste rivé sur sa politique d’exclusion malgré les suggestions d’ouverture de débat politique. En effet, le CAP-SUR en veut pour preuve l’élimination de son candidat proposé par le CNDP (Cadre national de dialogue politique) pour l’équipe de la CENI. Bien-sûr, ainsi que le non-respect de l’ordonnance 12 du 22 mai 2018, accordant un quota de 30% aux femmes.

Le parti de l’Engagement de s’interroger sur la preuve supplémentaire qu’attend le gouvernement pour le faire siéger à la CENI comme c’est le cas au CNDP. Aussi, le parti dénonce la présence de certains partis politiques déjà représentés au gouvernement dans l’équipe de la CENI. Le communiqué cite le PDI et l’UDR-PSD.

Face à ce qu’appelle le CAP-SUR une usurpation de son droit, le parti réclame le rétablissement de ses prérogatives. Car, justifie-t-il son choix à participer à la vie politique par des élections. Tout en restant attaché à des élections apaisées, le CAP-SUR demande la reformulation du décret querellé pour qu’il y soit réparé “les graves violations de la loi relevée”.

Par ailleurs, le CAP-SUR appelle ses militants à la vigilance et à ne pas céder aux provocations d’un pouvoir en mal de repères.

 

Faits divers : un accident fait 32 morts et une dizaine de blessés au Sud du Tchad

Un véhicule gros porteur a fait une chute sur le fleuve Chari, sur le pont Helibongo entre Sarh et Kyabé le 27 février.

En effet, le véhicule qui transportait une soixantaine de personnes se rendait au marché hebdomadaire de Woulouboye.  Localité située dans le département du Lac Iro.

Ainsi, la plus part des victimes, dont une trentaine de morts, sont issues d’une même communauté.

Le marché hebdomadaire du village Woulouboye qui est endeuillé ce jeudi, sera perturbé par ce drame.

Musique : retour sur les temps forts du concert d’Yvan Buravan à N’Djamena

Le lauréat du Prix Découvertes RFI 2018 a mis le show ce 27 février 2019 à l’Institut français du Tchad. Les N’Djamenois et la communauté rwandaise de N’Djamena sont venus découvrir ce jeune talent.

« I love you », c’est la première parole que le docteur de l’amour Buravan a prononcé. En effet, il a ouvert ainsi son tout premier concert au Tchad avec le titre With love. Face à un public majoritairement tchadien, l’artiste a tout donné pour créer un contact. Convaincu, le public a fondu en youyous et applaudissements et a repris certains des refrains durant le concert.

Buravan a enchainé quelques titres puis Malaika. Une chanson qui « a illuminé sa carrière » d’après lui. Pour cause, c’est ce titre qui a fait de lui le vainqueur du Prix Découvertes RFI 2018. Sur ce titre, le public a accompagné Buravan avec les lumières des téléphones.

Le spectacle s’est poursuivi avec des moments d’échanges avec les artistes tchadiens. Notamment le danseur Saleh Maina par des démonstrations de danse rwandaise sur le titre Just dance. Démonstrations qui n’ont pas manqué d’arracher un tonnerre d’applaudissements du public.  Le chanteur Abdoulaye Ndergué a rejoint Buravan sur scène pour chanter l’amour sur Ni njyé nawe.  Instant duel. Puis la chanteuse Matibaye Genéviève a fait pareil sur la mélodieuse chanson Oya. Moment featuring.

 

Coopération : Idriss Déby Itno et le président du Parlement turc échangent à huis clos à Ankara

Un jour après son arrivée à Ankara, Idriss Déby Itno, a rencontré mercredi, Mustafa Sentop, récemment désigné président du Parlement turc.

Avant de rencontrer son hôte Recep Tayyip Erdogan, Idriss Déby Itno ne chôme pas à Ankara. Quelques heures après son arrivée à Ankara, le chef de l’Etat tchadien a été reçu ce mercredi par Mustafa Sentop. En effet, il est le tout nouveau président de la Grande assemblée nationale turque. Ce dernier a été élu le dimanche 24 février.

Le président Idriss Déby Itno et Mustafa Sentof ont échangé pendant près d’une heure, mais rien n’a filtré des discussions tenues à huis clos entre les deux hommes, d’après l’agence gouvernementale turque.

Mais, la rencontre a ensuite été élargie aux autres membres de la délégation tchadienne et du bureau du Parlement turc. Ainsi, à l’issue de la réunion, le chef de l’Etat tchadien a visité les sections du Parlement turc. Lesquelles sections ont été bombardées lors de la tentative de coup d’Etat avorté du 15 juillet 2016 ».