Classé en 96ème position en 2024, le Tchad est classé 108ème sur 180 pays dans la promotion de la liberté de la presse d’après l’analyse 2025 de Reporters Sans Frontières (RSF).
RSF a publié le classement mondial de la liberté de la presse. L’organisation indique qu’en 2025, les conditions d’exercice du journalisme sont mauvaises dans la moitié des pays du monde. C’est dans doute le cas du Tchad qui, après une amélioration en 2024, perd 72 places dans le classement de 2025.
D’après Reporters Sans Frontière, la situation politique et sécuritaire du Tchad reste très instable et fait peser des risques importants sur l’exercice du journalisme. Élu en 2024 après avoir mené la transition pendant trois ans, Mahamat Idriss Déby, fils du président défunt Idriss Déby Itno, ne s’est pas concrètement engagée dans la défense de la liberté de la presse.
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Dans 160 pays des 180 pays analysés par RSF, les médias ne parviennent pas à atteindre une stabilité financière, d’après les données collectées par RSF. Pire : dans près d’un tiers des pays du monde, des médias d’information ferment régulièrement, sous l’effet des difficultés économiques persistantes.
L’organisation regrette que, les exactions physiques contre les journalistes sont l’aspect le plus visible des atteintes à la liberté de la presse, les pressions économiques, plus insidieuses, sont aussi une entrave majeure. L’indicateur économique du Classement mondial de la liberté de la presse continue de chuter en 2025 et atteint un niveau critique inédit. Conséquence : pour la première fois, la situation de la liberté de la presse devient “difficile” à l’échelle du monde.