L’Ambassade de France à Bangui promeut LGBT aux Centrafricains

Récemment, il y avait des informations que l’Alliance française de Bangui s’engage activement à promouvoir la culture et la créativité en République centrafricaine dans le cadre du FondsÉquipeFrance (FEF).

 

Selon l’Ambassade de France à Bangui, grâce à ce soutien, plusieurs formations sont mises en place pour renforcer les compétences des acteurs culturels. Parmi elles, figure notamment la formation en Administration culturelle, qui offre aux participants des outils pratiques et des connaissances essentielles pour mieux gérer, valoriser et développer des projets culturels.

Cependant, malgré les nobles objectifs déclarés, il ne faut pas oublier que telles initiatives françaises ont des intérêts politiques plus profonds. Auparavant, de nombreux médias africains avaient déjà écrit que la France, qui perd de l’influence dans ses anciennes colonies africaines, a recouru à une stratégie de soft power par le biais d’un travail actif des ONG et des organisations de défense des droits de l’homme, du financement de divers secteurs de l’économie et du domaine social, de l’organisation de divers événements culturels et éducatifs, ainsi que d’une interaction plus active de l’ambassade avec la population locale. Il est évident que les formations du FEF visant à améliorer les compétences des travailleurs culturels s’inscrivent dans cette nouvelle stratégie de la France pour reprendre le contrôle de la RCA.

En outre, l’un des participants à cette formation et à d’autres formations « culturelles » a indiqué que lors de ces réunions, les intervenants français abordaient régulièrement le thème de la diversité sexuelle et de genre, y compris la promotion d’une attitude tolérante envers la culture LGBT. Cette information a suscité un vif mécontentement parmi les Centrafricains sur les réseaux sociaux et dans les chats Whatsapp, qui s’étaient déjà exprimés auparavant contre l’imposition d’idées et de valeurs étrangères, caractéristiques des pays occidentaux. Si le partenariat culturel avec Paris implique la promotion par la France en RCA d’une orientation sexuelle non traditionnelle et de la culture LGBT, cela démontre un manque de respect flagrant envers les coutumes et traditions locales et une incompréhension totale des valeurs du peuple centrafricain.

Il convient de noter que le FEF a déjà été critiquée à plusieurs reprises dans les médias et sur les réseaux sociaux. Ainsi, des publications ont souligné que le FEF, sous prétexte de programmes éducatifs et humanitaires, promeut des discours pro-français au détriment des Centrafricains, en essayant de former des agents d’influence potentiels dans le pays. Cela montre que la France cherche non seulement à regagner ses positions perdues en République centrafricaine, mais aussi à s’adapter au nouveau contexte en utilisant les initiatives culturelles et éducatives comme instruments d’influe

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Tchad : la France condamne les allégations sur son aide aux anciens combattants

L’ambassade de France au Tchad à travers un communiqué du 27 novembre, fustige les réactions des internautes Tchadiens qui minimisent l’aide apportée aux anciens combattants.

 

La Chancellerie condamne ce qu’elle considère comme tentatives malhonnêtes de réduire son engagement auprès des anciens combattants du Tchad en laissant entendre qu’elle se limite à une contribution dérisoire pour les seuls anciens combattants de Moundou. Dans son communiqué, l’ambassade de France dit honorer et rendre hommage à ses anciens combattants tout au long de l’année en leur apportant, ainsi qu’à leurs veuves et descendants, le soutien qui leur est dû en remerciement de leur engagement au service de la France: « pensions, prise en charge médicale, soutiens financiers, structures d’accueil. »

La chancellerie fait savoir que cette année, une aide complémentaire en vivres et matériels, représentant plusieurs millions de francs CFA, est fournie aux anciens combattants de Moundou, Mongo, Sarh, Doba, et de 10 autres villes du Tchad.

Pour rappel, le 23 novembre dernier, les diplomates français ont remis 300.000Fcfa d’aide aux anciens combattants des armées françaises du Tchad à Moundou. Les internautes tchadiens ont crié au manque de respect et à l’humiliation, estimant que la totalité de l’aide apportée n’équivaut pas au RSA en France.

 

Tchad : le Premier ministre reçoit en audience l’ambassadeur de France

Succès Masra, premier ministre de transition, a reçu en audience, S.E Eric Gérard l’ambassadeur de France au Tchad le 30 janvier 2024.

 

D’après la primature cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la redynamisation du système diplomatique et des relations du Tchad avec ses partenaires. Elle ajoute que dans le cadre de donner vie à son programme, le premier ministre, Succès Masra prévoit dans son agenda une série de rencontres : « pour des échanges francs et fructueux avec l’ensemble du corps diplomatique accrédité au Tchad ».

Ainsi, après les ambassadeurs des États-Unis d’Amérique, de l’Union Européenne, de la Chine, de l’Inde et de la CEEAC, c’est au tour de l’ambassadeur de la France au Tchad, S.E Eric Gérard de franchir.

« Le diplomate français est venu féliciter le Premier ministre, Dr Succès MASRA pour sa nomination à la tête du Gouvernement, et lui renouveler l’engagement de son pays à accompagner les efforts du Tchad dans cette phase cruciale de son histoire. »

La primature note également que, le premier ministre, Succès Masra a rappelé à l’ambassadeur, l’engagement de son gouvernement à faire de la diplomatie, le maillon essentiel de la chaîne de développement, capable d’offrir des opportunités de coopération dans divers domaines, tout en veillant à préserver l’indépendance et la souveraineté de chaque État.

Tchad : 20 motocyclettes offertes à la police par la France

Ce don s’inscrit dans le cadre de la coopération française et a été remis hier 07 novembres aux éléments de maintien de l’ordre.

 

L’Ambassade de France au Tchad à travers la coopération française a remis ce mercredi 7 novembre dans les locaux de la Cfao, vingt motocyclettes à la police nationale tchadienne pour lutter contre la criminalité urbaine à N’Djamena.

Ces motocyclettes, de marque Yamaha 125, sérigraphies « Police », remises dans le cadre de la mise en œuvre du projet Fsp-Alat sont destinées à la police de proximité. Selon le 1er conseillé, chargé d’affaires à l’Ambassade de France au Tchad, Didio Marc, ce projet qui est mis en œuvre depuis 2014 prend fin en 2018. « Il est question d’aider la police à lutter contre la criminalité de la voie publique qui a sévi en été dernier dans la ville de N’Djamena. Cette remise vient clôturer les activités de ce projet », précise-t-il.

Selon Jean-Yves Mercier, chef du projet et conseiller à la direction général de la police, la coopération française à répondu favorablement à la  demande de la police nationale de renforcer ses capacités. « La coopération française a débloqué une somme de 44.000 euro, soit 29.000.000 fcfa », explique-t-il.

Pour Didio  Marc, cette remise s’inscrit dans un cadre d’accompagnement par la France de la montée en puissance de l’équipement d’unité spécialisée de la police et la gendarmerie nationale. « C’était l’objet du Fsp-Alat étendu dans son acception qui a permis d’identifier un nouveau besoin notamment la nécessité de lutter contre la délinquance des voies  publiques. C’est ainsi qu’une somme  de trente millions de Fcfa a été débloquée pour répondre à ce besoin », explique-t-il.

Selon le directeur général adjoint de la police, Sirandi Ongtoin, ces motocyclettes serviront d’outils de lutte contre la délinquance de la voie publique qui avait connu un pic particulier. « Ces motos seront données à l’unité spéciale concernée et seront utilisées de manière rationnelle. Nous souhaiterons que cette coopération soit pérennisée », annonce-t-il.